Appels à contribution

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La revue Nouvelles pratiques sociales vous invite à contribuer à un dossier coordonné par Mmes. Michèle Charpentier et Anne Quéniart : « Les personnes âgées : repenser la vieillesse, renouveler les pratiques ». La société vieillit. On l’entend partout, telle une menace. Pourtant, ces années de plus en plus nombreuses que constitue « la vieillesse » se vivent en meilleure santé et donnent lieu à multiples formes, parcours et expériences de vieillissement. À l’encontre des discours dominants réducteurs et négatifs, mais sans nier la persistance des inégalités et des exclusions sociales, il y a lieu de poser un regard renouvelé sur la vieillesse.

ANNONCE

VOL. 24, NO 1 (AUTOMNE 2011)

Responsables : Michèle Charpentier et Anne Quéniart

Ce numéro veut ainsi s’interroger sur nos conceptions de la vieillesse et de la participation citoyenne des personnes âgées, à la lumière des réalités plurielles et actuelles : allongement de la vie, mutations de la retraite, autre rapport au temps et à autrui, transmission intergénérationnelle, nouvelles formes d’engagement social et de militance grise. Aussi, nombreux enjeux et problèmes sociaux restent éminemment présents et marquent les trajectoires de vieillissement, pensons à l’isolement et l’effritement des réseaux sociaux, surtout au grand âge, à la précarité financière qui frappe particulièrement les femmes âgées vivant seules, à la privatisation accrue et la difficulté d’accès aux soins et services. Nous cherchons ainsi à savoir : qui sont les citoyennes et citoyens âgés d’aujourd’hui, ces vieux et vieilles du xxie siècle, et surtout quelle place leur accorde-t-on?

La société vieillit. On l’entend partout, telle une menace. Pourtant, ces années de plus en plus nombreuses que constitue « la vieillesse » se vivent en meilleure santé et donnent lieu à multiples formes, parcours et expériences de vieillissement. À l’encontre des discours dominants réducteurs et négatifs, mais sans nier la persistance des inégalités et des exclusions sociales, il y a lieu de poser un regard renouvelé sur la vieillesse. Ce numéro veut ainsis’interroger sur nos conceptions de la vieillesse et de la participation citoyenne des personnes âgées, à la lumière des réalités plurielles et actuelles : allongement de la vie, mutations de la retraite, autre rapport au temps et à autrui, transmission intergénérationnelle, nouvelles formes d’engagement social et de militance grise. Aussi, nombreux enjeux et problèmes sociaux restent éminemment présents et marquent les trajectoires de vieillissement, pensons à l’isolement et l’effritement des réseaux sociaux, surtout au grand âge, à la précarité financière qui frappe particulièrement les femmes âgées vivant seules, à la privatisation accrue et la difficulté d’accès aux soins et services. Nous cherchons ainsi à savoir : qui sont les citoyennes et citoyens âgés d’aujourd’hui, ces vieux et vieilles du xxie siècle, et surtout quelle place leur accorde-t-on?

Cette dernière question renvoie à la reconnaissance sociale et à la prise en compte des réalités et des besoins des personnes âgées. Il apparaît important d’examiner les réponses données/amenées pour et par les personnes âgées. Le présent dossier veut ainsi, dans la tradition de Nouvelles pratiques sociales, repenser le discours social à l’endroit des vieux, des seniors, mais reconsidérer aussi les pratiques sociales et les interventions qui les concernent au sein de nos organisations publiques, privées et communautaires. C’est à cet exercice réflexif que sont conviés les auteurs et auteures.

Les textes attendus peuvent provenir d’horizons disciplinaires variés (travail social, sociologie, anthropologie, etc.), présenter des résultats de recherches menées au Québec, mais également sur des terrains étrangers, proposer des réflexions théoriques ou des analyses critiques sur les pratiques actuelles et émergentes. L’appel de communications s’ouvre donc sur une perspective internationale. Plus précisément, les contributions doivent s’articuler autour d’un des trois axes thématiques suivants. Le premier thème porte sur les parcours de vieillissement et de retraite pluriels, le second s’intéresse aux pratiques citoyennes des personnes aînées et leurs formes d’engagement social et, enfin, le troisième analyse les pratiques d’intervention auprès des personnes âgées fragilisées ou vulnérables, souvent celles du grand âge.

Des personnes âgées aux multiples visages

Cette section veut mettre en lumière la diversité du vieillissement et les multiples réalités qui l’accompagnent. Car il n’y a pas un vieillissement, mais bien des vieillissements. Les parcours de vie et les expériences reliées à l’avancement en âge se conjuguent au pluriel et se déclinent différemment selon de multiples facteurs personnels et sociaux 1 : le genre, l’origine ethnique et culturelle, l’orientation sexuelle, le statut socio-économique, les compétences citoyennes, les capacités et les incapacités, etc. D’ailleurs, on ne vieillit plus aujourd’hui comme hier et de nouvelles figures apparaissent : pensons aux baby-boomers vieillissants, aux premières générations de femmes salariées qui arrivent à la retraite, aux personnes âgées immigrantes et issues de diverses communautés ou minorités culturelles, aux gais et lesbiennes âgés, aux centenaires et supercenternaires, etc. Voilà autant de vieillesses à découvrir et mieux connaître.
Les pratiques (citoyennes) des personnes âgées

La littérature en gérontologie s’est beaucoup intéressée aux problèmes vécus par les personnes âgées (perte d’autonomie, isolement social, pauvreté), au point où elle a occulté les aspects positifs de leur vie. Pourtant, les données récentes sont probantes : les personnes aînées d’aujourd’hui sont plus instruites, possèdent plus de ressources et sont aussi dotées d’une espérance de vie accrue et d’une meilleure santé 2. C’est pourquoi, le nouvel âge de la vie qu’est « la retraite », loin de représenter une mort sociale 3, s’avère aussi une étape privilégiée pour s’engager, que ce soit auprès de ses proches, dans des associations, aux études, au travail ou dans la vie politique et démocratique 4. Cet axe thématique appelle des contributions qui s’intéressent aux actions et pratiques citoyennes des personnes âgées, dans de multiples secteurs de la vie sociale et associative, en plus du rôle qu’elles jouent dans les soins familiaux et le bénévolat 5. Le regard porte sur les personnes âgées en tant qu’acteurs sociaux et agents de changement et pose la question du pouvoir gris : qu’en est-il? Où, comment et par qui se manifeste-t-il?
Les pratiques (d’intervention) auprès des personnes âgées

La dernière section porte sur les partiques d’intervention auprès des personnes âgées vulnérables et nécessitant de l’aide, de l’accompagnement et des soins. Vieillir, être âgé, surtout très âgé, c’est aussi devoir affronter au quotidien, à domicile ou dans des milieux de vie substitut (en résidence), des limitations physiques et de santé plus ou moins importantes, et parfois aussi des fragilités en ce qui a trait à sa santé mentale et à ses capacités cognitives. Or, à la lumière des transformations en cours dans les familles et l’organisation des services de santé et des services sociaux, ces défis révèlent des enjeux sur lesquels il y a lieu de s’interroger : accès aux services, désinstitutionnalisation et fermeture de lits, recours accru au secteur privé et communautaire, etc. Parallèlement, des pratiques sociales émergent et s’avèrent inspirantes. Qu’en est-il des pratiques auprès des personnes âgées, sont-elles source d’exclusions ou de solidarités sociales?

Les manuscrits doivent être soumis avant le 15 novembre 2010 par courrier électronique à Nouvelles pratiques sociales.

Fichiers attachés
Lieu
  • Montréal (Canada) (Revue Nouvelles pratiques sociales, CP 8888, succ. Centre-ville, Montréal (Québec), Canada, H3C 3P8)
Contact
  • Etienne Legault (secrétaire de rédaction)
    courriel : nps (at) uqam [point] ca

    Revue Nouvelles pratiques sociales
    CP 8888, succ. Centre-ville
    Montréal (Québec), Canada
    H3C 3P8
  • Michèle Charpentier (coresponsable du dossier thématique)
    courriel : charpentier [point] michele (at) uqam [point] ca

    École de travail social
    Université du Québec à Montréal
    Case postale 8888, succursale Centre-ville
    Montréal (Québec), Canada
    H3C 3P8
  • Anne Quéniart (coresponsable du dossier thématique)
    courriel : queniart [point] anne (at) uqam [point] ca

    Département de sociologie
    Université du Québec à Montréal
    Case postale 8888, succursale Centre-ville
    Montréal (Québec), Canada
    H3C 3P8
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Le Réseau des IUFM pour la formation en éducation à la santé et la prévention des conduites addictives organise les 21 et 22 octobre prochains à Paris son troisième colloque national.

Toutes les informations relatives au colloque figurent sur le site du Réseau des IUFM pour la formation en éducation à la santé et la prévention des conduites addicitives : www.iufm.fr/education-sante-prevention

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CFP: HEALTH AND GOVERNANCE IN AFRICA, STANFORD UNIVERSITY, OCTOBER 29-30 2010

> We would like to direct your attention to the following call for papers:
> CFP: Health and Governance in Africa
> Stanford University, October 29-30 2010
> What are the links between the provision and distribution of health in
> Africa and economic changes, political reform, and transnational
> connections, in contemporary and historical frames? This conference seeks
> to foster conversation between scholars, policy experts, and practitioners
> that will address change and continuity in the relationship between health
> and governance in Africa.
>
> 2009 saw the launch of the Pan-African Clinical Trials Registry, an attempt
> to promote transparency in the growing field of medical research in
> Africa. Such trials at once provide some standard of health care while
> posing challenging ethical and political questions. In 2006, 17 people
> died and over 80,000 sought medical attention in the Ivory Coast when 500
> tons of toxic waste were dumped in the country by a Panamanian ship turned
> away from Amsterdam. In 1901 the colonial administration of Lagos adopted
> a policy of racial segregation in an attempt to fight malaria and in the
> 1940s, to the same ends, they remade the city’s landscape by draining its
> marshes as part of the War effort.
>
> These examples make clear the extent to which health issues in Africa are
> and have long been thoroughly intertwined with questions of government and
> the state, political economy and the environment. In order to explore this
> complex terrain, we have four core questions:
>
> -How are health and illness understood, debated, and achieved by different
> actors and agencies operating at local, national, and transnational
> scales?
> -How are circulations of drugs and illness, doctors and aid, capital and
> patents managed by citizens, patients, policy makers and health
> practitioners?
> -How does health become a site in which the boundaries between the state,
> the population, the body, NGOs, multinational corporations, and
> international development institutions are negotiated?
> -How are these developments historically produced and what are their
> effects on the provision of health care?
>
> Stanford’s Student Forum for African Studies invites submissions for
> 15-minute presentations or papers from a wide range of disciplines –
> anthropology, environmental studies, engineering, history, legal studies,
> medicine and public health, political science, psychology, science
> studies, sociology – that touch on the above questions. Submissions could
> address broad trends or specific cases. Potential panel topics include:
>
> -Security, conflict, and humanitarianism
> -Ecology, land use, and urban planning
> -Histories of colonial and postcolonial public health
> -Informal economies of care
> -Health as a public good
> -Climate change, pollution, and public health
> -Access to clean water and sanitation
> -Migration, mobility, and displacement
> -Mental health and psycho-social well being
> -Gender, sexuality, and reproductive health
> -Labor and personnel in medical infrastructure
> -Customary law
> -Legal struggles for the human right to health
> -Political mobilizations around treatment
> -Medical pluralism
> -Privatization of health services
> -Injuries, accidents, and occupational health
> -Nutrition and food security
>
> Abstracts or descriptions of the presentations, posters, or papers should
> be no longer than 250 words and should include your name, email address
> and telephone number, as well as your university and department
> affiliations. Eligibility: Although we strongly encourage graduate
> students, we also welcome submissions from undergraduates, professionals,
> post-doctoral researchers, lecturers, professors, activists, and
> practitioners. Papers and presentations on related topics in all
> disciplines and from all institutions, programs and organizations will be
> considered.
>
> Deadlines
> abstracts: August 1, 2010
> papers/detailed outlines for discussants: October 19, 2010
>
> Abstracts or descriptions may be sent via email to:
stanfordfas@gmail.com<mailto:stanfordfas@gmail.com>
> (Link: stanfordfas@gmail.com<mailto:stanfordfas@gmail.com> )
>
> Info:
http://www.stanford.edu/group/sfas/Conference.html (Link:
http://www.stanford.edu/group/sfas/Conference.html )

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CALL FOR PAPERS EXTENDED DEADLINE : NOW 15 JUNE 2010
Politics and Practices: The History of Post-war Women’s Health, 22nd-23rd October 2010

Centre for the History of Science, Technology and Medicine, University of Manchester, Manchester UK

This two-day conference will bring together researchers interested in the history of post-war women’s health. In contrast to most histories of women’s health which focus on the nineteenth and early twentieth centuries, this conference aims to showcase research on the politics, policy and practice of women’s health after 1945, a much less studied yet dynamic era for women as patients, providers, caregivers, policy-makers, and activists.
We invite proposals for individual papers of 20 minutes in length. We especially look forward to receiving proposals on the following themes, in ANY national context:
– Women’s formal health care work: medical and nursing professionals, allied health workers
– Women’s informal provision of health care: home care, voluntary work
– Women as makers and objects of health policy in post-war states
– Women’s everyday health practices: self-care, pharmaceuticals, hygiene, prevention
– Sexual health/health and sexuality
– Reproductive health, reproduction, and mothering
– Mental health, institutions, and activism
– Women’s health activism and feminist health politics
– The gendering of self-help and the consumer health movement
– Women and biomedical research: standards, trials, consent practices
– ‘Female’ diseases and their sufferers
– Women and post-war epidemics: AIDS and cancer
– Ageing and women’s health
– Intersections of biomedical and cultural narratives about femininity and womanhood
We particularly welcome submissions from postgraduate researchers. Bursaries to cover transportation and other costs for postgraduates may be available.
If you have questions or would like more information, please contact the conference organisers, Dr Emma Jones
(emma.l.jones@manchester.ac.uk) and Dr Elizabeth Toon (elizabeth.toon@manchester.ac.uk).
Please submit paper proposals (300 words) to elizabeth.toon@manchester.ac.uk.  The deadline for submission is 15
JUNE 2010.

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*RAPPEL : Organisation de sessions au Congrès de la SFHST de Nantes en 2011*

Le prochain congrès de la SFHST se tiendra à Nantes, dans les locaux de la Faculté des sciences et des techniques, en mai 2011.

Les collègues souhaitant organiser une session sont invités à soumettre leur proposition au comité d’organisation avant le 15 juin 2010. Ces propositions sont à envoyer à l’adresse suivante : sfhst.nantes2011@gmail.com

Les propositions comprendront un titre et une dizaine de lignes de présentation. Les sessions retenues par le comité d’organisation feront l’objet d’un appel à contribution sur le site de la SFHST.

Il est souligné que les sessions thématiques seront préférées aux sessions disciplinaires.

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Call for Papers – « Loving the Machine: Human-Machine Relationships in Film and Television »

2010 Film & History Conference: Representations of Love in Film and Television

November 11-14, 2010

Hyatt Regency Milwaukee
www.uwosh.edu/filmandhistory
Third Round Deadline: June 1, 2010

AREA: « Loving the Machine: Human-Machine Relationships in Film and Television »

In the last century, the long-running discourse of human-machine relations extended to film and television depictions of struggles for power, intimacy, identity, or security. Potential social conflicts engendered by producing machines that operate in their own self-interest have been explored in films such as 2001: A Space Odyssey, Bladerunner, AI: Artificial Intelligence, I, Robot, and The Bicentennial Man, and, on television, in stories such as the classic Twilight Zone episode « The Lonely, » the « Valerie 23 » and « Mary 25″episodes of The Outer Limits, and the 1980s TV series Small Wonder. Human-machine relationships run the gamut from comedic to sinister. In The Desk Set, a satire of contemporary worries about how smart computers would affect the human labor force, Woody Allen’s character struggles with toasters, tape recorders, and cars, whereas much darker forces are at work in the relationship between a man and his machine in Christine. These and other stories have raised numerous questions: Is sex with an android any different than sex with a vibrator? Could a machine love you back? What does the « cyborg-ization of society » mean, and how does it alter the Cartesian distinction between living and non-living things?

This area, comprising multiple panels, invites submissions that explore this subject from a variety of methodologies. Topics might include but are not limited to the following:

. Human/machine relationships in Anime
. The anthropomorphism and/or gendering of ships, vehicles, and weapons
. The recent trend of producing shorts with robotic pets for YouTube
. Android love
. Obsession with a particular machine
. Dystopian representations of machine-run societies
. Love/hate relationships with machines
. Robots as either saviors or conquerors
. Mystical or magical sources in human/machine stories
. Literary sources of films and teleplays about love and the machine
. Philosophical bases of our ideas about our relationship with machines

Please send your 200-word proposal (by e-mail only) to the area chair:

Lisa Nocks, Area Chair
Federated Department of History
New Jersey Institute of Technology
Newark, NJ 07102
email: lnocks@gmail.com

Panel proposals for up to four presenters are also welcome, but each presenter must submit his or her own paper proposal. For updates and registration information about the upcoming meeting, see the Film & History website (www.uwosh.edu/filmandhistory).

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Date limite : 24 décembre 2010

Les sciences sociales semblent aujourd’hui embarrassées par les notions de contagion et de contamination. Si le métissage s’affirme comme une valeur politique essentielle, ces notions en constituent le revers anxiogène dans l’analyse de certains phénomènes sociaux, que ceux-ci soient directement liés à une maladie contagieuse (Sida, SRAS, anthrax, grippes aviaire ou H1N1) ou qu’ils suivent simplement des modalités de diffusion apparemment similaires à celles de certaines pathologies – contagion de la crise économique liés à des produits financiers toxiques (Orléan, 1992), propagation des rumeurs et des buzz via les réseaux sociaux. Autant de phénomènes dont la diffusion incontrôlée inquiète. Serait-ce le signe d’une phobie du contact et de l’échange dans un monde globalisé où tout circule ? Une réaction crispée d’immunisation et de repli sur une pureté fantasmée dans une société du risque généralisé (Beck, 2001) ?

Les domaines de la contagion et de la contamination foisonnent et cependant leurs usages conceptuels demeurent ambigus. Dans leurs acceptions biologiques, ils forment de plus en plus des objets d’étude non seulement en histoire, mais aussi en sociologie (des populations atteintes par le sida par exemple) et en anthropologie, où l’on s’intéresse à la magie comme pouvoir de contagion ou aux rites religieux de purification. Par ailleurs, ces concepts médicaux, censés décrire des phénomènes de manière scientifique, ont également fait l’objet de réappropriations stimulantes en sciences sociales, sans que l’on sache toujours bien s’il faut leur donner le statut d’outils descriptifs ou de modèles explicatifs. Partant de cette incertitude, la revue Tracésconsacre son numéro 21 aux usages contrôlés et incontrôlés, métaphoriques ou non, des notions de contagion et de contamination.

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Call for Applications: Summer Institute in LGBT Population Health

July 26-August 20, 2010, The Center for Population Research in LGBT Health at the Fenway Institute and the Department of Community Health Sciences at Boston University School of Public Health are hosting a Summer Institute in LGBT Population Health in Boston, Massachusetts.

We invite you to apply.
The Institute will provide participants with foundational training in interdisciplinary theory, knowledge and methods for conducting population research in sexual and gender minority health. We expect to select 12-16 graduate students and 3-6 early career scholars for inclusion in the program.
To be held over four weeks at Boston University and Fenway Health, the Summer Institute will include several components:
1.       a dynamic Cornerstone Seminar in LGBT Health and Social Life that will overview key topics, methods, and perspectives in the interdisciplinary study of LGBT Health
2.       an intermediate-level statistics and quantitative Data Analysis Course taught by instructors from ICPSR’s Summer Program; and
3.       hands-on training in analysis of LGBT population health data in the Interactive Data Lab.

There is no cost for tuition and slots are available for free housing in Boston University dormitories during the Institute. The Summer Institute is funded by a grant from the Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (grant number R25HD064426).
Please visit http://www.icpsr.umich.edu/icpsrweb/FENWAY/training/ to download the Call for Applications which includes further details and instructions on how to apply.  Applications will be accepted until May 31, 2010.   For more information, call 617-927-6348 or email summerinstitute@lgbtpopcenter.org.

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Appel à contribution urgent !

« Être malade, être patient »
Etre malade est une expérience à la fois étrange et pénible, expérience d’une transformation de soi, à son corps défendant, qui prend la forme de la fatigue, de la douleur, de la modification du corps, dans son aspect extérieur, ses sensations, ses désirs, d’une perte aussi, de mobilité, de mémoire, de vitalité. D’une dépossession qui affecte en profondeur le rapport à soi et aux autres. Dépossession renforcée par les observations inquiètes des proches et plus encore par le statut de patient, indissociable de la prise en charge médicale de la maladie.

Etre patient, être malade : quels rapports, quelles tensions entre ces deux états ?

Etre patient, c’est être offert en toute impudeur aux regards de la médecine qui objective par des examens cliniques doublés de multiples analyses et  d’investigations plus ou moins douloureuses, qui cherche à poser un diagnostic et proposer un protocole thérapeutique. Etre patient, c’est être identifié à un ensemble de symptômes que l’institution médicale cherche à faire régresser ( à tout prix ? ), c’est être sans cesse ramené à des normes ( qui se matérialisent sous forme de chiffres dans une analyse sanguine, sous forme de couleurs dans l’image d’un scanner…). Le patient est en ce sens une construction abstraite.

Etre malade, c’est vivre. Vivre avec la maladie, qu’elle soit durable ou chronique. C’est se familiariser, peut-être même apprivoiser ce qui survient pour pouvoir s’en défendre, s’y accommoder aussi et tisser de nouveaux liens avec soi-même et avec son entourage.

Etre patient, c’est être pris en charge en vue d’obtenir, de façon plus ou moins coûteuse ( pour le patient comme pour la collectivité ), un retour à la normale. Que l’on soit ou non hospitalisé, c’est se tenir quelque sorte hors de l’espace, hors du temps, hors des liens sociaux :  être entre parenthèses ?

Etre malade, c’est faire l’expérience d’une vitalité, qui pour être amoindrie, n’en est pas moins une conscience aigüe de l’existence, qui fait parfois défaut à ceux qui se croient ou se sentent normaux. C’est éprouver le décalage entre une approche morbide de la maladie, le plus souvent portée par le point de vue médical, par un certain regard social soucieux d’évaluer des performances, et la compréhension intérieure de la maladie, qui participe de l’économie même de la vie. Comment ne pas prendre au sérieux la question de Nietzsche dans la préface du Gai savoir : « Et pour ce qui est de la maladie, est-il seulement possible de nous en dispenser ? »

La  tension entre le statut de patient et l’expérience du malade invite à questionner à la fois :

– la relation patient/médecin : le médecin doit-il s’intéresser au malade derrière le patient ? De quelle manière peut-il le faire ?

– la délimitation même de la maladie et de la santé : la maladie est écart par rapport à une norme quantitative, objective. Mais quelle est la signification de cet écart ? Question qui s’entend aussi bien sous l’angle des rapports sociaux, que sous un angle plus existentiel.

Dossier coordonné par Nathalie Chouchan.

Pour contribuer au numéro, il est préférable de contacter la rédaction des cahiers philosophiques et de consulter ce lien  http://cahiersphilosophiques.hypotheses.org/pour-contribuer-aux-cahiers

Les contributions sont attendues pour le 15 septembre 2010.

Chaque article sera évalué par deux rapporteurs avant d’être validé.
Vous pouvez envoyer vos propositions à Aliénor Bertrand <bertrand.alienor@orange.fr> et à Nathalie Chouchan <nchouchan@noos.fr>

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Mardi 15 juin 2010  |  Le Croisic (44490)

Les âges de la vie et le bien-être : des modèles possibles ?

L’objectif de ce quatrième colloque qui aura lieu du 4 au 5 novembre 2010 est de réunir l’ensemble des dimensions du bien-être pouvant être analysées par l’ensemble des disciplines en LLSHS. Pour ce faire, on s’interrogera sur l’existence de modèles du bien-être, objectif et subjectif. Une notion aussi multidimensionnelle que le bien-être peut-elle être appréhendée à travers la définition de modèles ? On examinera la définition du bien-être à différentes périodes de l’humanité et aux différents âges de la vie. Comment évolue le bien-être au fur et à mesure du développement de la personne ? Le bien-être d’un enfant correspond-il à celui de l’adulte ? Comment l’évaluer ? Quelles dimensions apparaissent ou disparaissent avec l’âge ? On s’interrogera également sur l’histoire de cette notion afin de savoir si les mêmes dimensions permettent de définir le bien-être d’une époque à l’autre. La réflexion pourra être prolongée en considérant différentes aires géographiques et culturelles.

ANNONCE

Lancé en 2007, le Contrat de Projet État Région Pays de la Loire en Lettres, Sciences Humaines et Sociales regroupe des enseignants-chercheurs des Universités de Nantes, Angers et Le Mans autour de deux grands axes de travail : Patrimoine, langages, éducation, apprentissages (Axe 1) ; Espaces, environnement, cadres de vie (Axe 2).  Depuis 2008, un thème transversal est développé au sein de ce réseau : le bien-être.

D’une manière générale, on peut définir le bien-être comme une disposition agréable du corps et de l’esprit. Mais ce terme se décline en de nombreuses dimensions : culturelle, économique, environnementale, psychologique, familiale, professionnelle, intellectuelle, sociale … Ainsi, toutes les différentes disciplines représentant les LLSHS sont concernées par cette notion. Trois colloques ont été organisés par le CPER 10 LLSHS autour du bien- être : « Développement territorial et bien-être des habitants » (le 26 septembre 2008 à Durtal), « Culture, lien social et bien-être » (le 27 mars 2009 à Nantes) et « Mieux être, santé et territoires » (le 18 septembre 2009, à Ancenis). Lors de ces trois manifestations, diverses dimensions du bien-être ont été traitées, mettant en exergue toute la richesse de cette notion.

Le premier colloque a permis d’envisager trois thèmes en rapport avec le second axe du CPER 10 LLSHS : Espaces sensibles, espaces de projets / Urbanisation et bien-être des habitants / Modes de développement et dynamiques territoriales.

Les dimensions du bien-être liées à l’axe 1 du CPER 10 LLSHS ont été le fil conducteur du colloque organisé à Nantes. Ainsi, six thématiques ont été programmées : Culture et société de la connaissance : festivals  et lieux de culture  / Culture et société de la connaissance : culture, langage et médias / Culture et société de la connaissance : éducation / Santé / Travail / Mondialisation (nord-sud).

Enfin,  le troisième colloque était de nouveau centré sur l’axe 2 du CPER avec 3 thèmes : L’hôpital et les institutions de soins face aux besoins des territoires / Les conséquences des activités professionnelles et des comportements humains sur la santé pour mieux penser l’avenir des habitants / L’aménagement territorial réinterrogé par les liens entre santé des habitants et environnement.

L’objectif du quatrième colloque est de réunir l’ensemble des dimensions du bien-être traitées lors des trois précédents et pouvant être analysées par l’ensemble des disciplines en LLSHS. Pour ce faire, on s’interrogera sur l’existence de modèles du bien-être, objectif et subjectif. Une notion aussi multidimensionnelle que le bien-être peut-elle être appréhendée à travers la définition de modèles ? On examinera la définition du bien-être à différentes périodes de l’humanité et aux différents âges de la vie. Comment évolue le bien-être au fur et à mesure du développement de la personne ?  Le bien-être d’un enfant correspond-il à celui de l’adulte ? Comment l’évaluer ? Quelles dimensions apparaissent ou disparaissent avec l’âge ? On s’interrogera également sur l’histoire de cette notion afin de savoir si les mêmes dimensions permettent de définir le bien-être d’une époque à l’autre. La réflexion pourra être prolongée en considérant différentes aires géographiques et culturelles.

Pour répondre à ces nombreuses questions, les différentes thématiques traitées lors des trois premiers colloques pourront être reprises en les étayant par de nouvelles dimensions. Celles-ci concernent notamment : l’enfant dans la ville ; le bien-être au féminin ; le vieillissement ; la place de la nature dans la ville ; la précarité, l’environnement et ses risques, l’identité, la transmission, l’interculturalité, l’éthique, le vivre ensemble …

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