Appels à contribution

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Appel à communications – Corps dans l’espace. Espaces du corps. Interagir dans/avec le monde

Colloque international bilingue (français & anglais)

Université de Tallinn (Estonie) en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu (Finlande)

Les 25-26 novembre 2011

Date limite d’envoi des propositions : le 10 Septembre 2011

C’est par l’intermédiaire du corps que l’homme existe et qu’il peut entrer en relation avec le monde, les autres et l’espace, prendre place au sein d’un groupe social, engager des processus d’identification, de représentation, de mise en valeur de soi, etc. C’est pourquoi la thématique du corps suscite depuis longtemps un intérêt de plus en plus grand dans la pensée collective et a vu proliférer, ces dernières années, des recherches menées aussi bien dans les sciences exactes (clonage, insémination artificielle, prothèse, santé et prolongement de la vie) et dans les sciences humaines et sociales (identité, altérité, interaction, consommation, éthique, etc.) que dans la mise en regard des deux autour de thèmes transversaux. De fait, l’univers du corps possède des connotations qui peuvent être très variées selon le point de vue qu’on adopte pour l’étudier (psychothérapie, anthropologie, philosophie, religion, biologie, sociologie, sémiotique, pour ne citer que quelques domaines).
Quoi qu’il en soit, le corps ne peut pas être extrapolé du contexte social et culturel où il se situe et à partir duquel il est perçu, ni de l’évolution historique de sa conceptualisation et sa perception. On sait très bien que les perceptions du corps physique sont fortement influencées par les expériences vécues à l’intérieur d’un corps social et culturel donné (par exemple, Douglas). De ce point de vue, le corps peut être pensé comme une frontière (social skin de Turner ou moi-peau de Anzieu, etc.) entre deux autres entités ‘plus amples’ qui sont l’individu (et son identité) et l’espace dans lequel il s’inscrit et avec lequel il interagit. Pour le dire avec Le Breton « toute relation de l’homme au monde implique la médiation du corps ». Sémiotiquement parlant, on peut dire qu’espace et corps (ou monde et sujet, leurs alter ego consubstantiels) ne sont pas des entités déjà données en soi, séparément l’une de l’autre : elles ne se définissent et ne sont susceptibles d’interprétation sinon à travers leur interaction, leur mise en relation. D’une part, les corps s’inscrivent dans l’espace et participent à sa construction (en le dessinant, le délinéant, le découpant, ou voulant s`effacer, etc.) ; de l’autre, le dispositif même de l’espace se manifeste en termes d’adjuvant ou d’opposant aux intentions de mouvement et d’existence des corps (par des cloisonnements, des bifurcations, des objets interposés, des trajectoires imposées, des seuils à franchir ou à éviter et, en somme, des ‘manipulations’ de toutes sortes). Compte tenu des changements significatifs dans le tissu social dus aux apports de nouvelles technologies (technologies de communication, médicales, etc.), on observe de nouvelles configurations de corps et espaces en train de naître, particulièrement intéressantes à observer et étudier. C’est pourquoi, dans ce colloque, nous nous proposons de revenir à la relation primaire qui s’établit entre le corps et l’espace et de penser le corps comme étant l’intermédiaire de deux types de spatialité possible : (i) les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace ; (ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même.

(i) Les corps comme entités du monde ‘situées’ dans l’espace
Du point de vue de l’inscription du corps dans l’espace, plusieurs directions de recherche peuvent être envisagées. Nous en citons quelques unes sans vouloir donner des priorités ni être exhaustifs : 1) le corps comme objet qui exerce un pouvoir sur l’espace (en le cloisonnant, le délimitant, le délinéant, lui donnant une orientation, en en extrapolant les élément retenus essentiels et nécessaires, bref en le ‘narrativisant’ et en lui donnant un sens (cf. par exemple les corps dans les mondes virtuels) ; 2) le corps vu ou décrit comme s’il était un paysage ou le paysage vu ou décrit comme s’il était un corps ; 3) le corps comme moyen de communication avec le monde (le corps artistique, le corps qui danse, le corps exposé au regard, le corps dans la publicité, etc.) ; 4) le corps comme réservoir infini de représentations, de signes et de symboles interprétables suivant les sociétés et les époques de référence ; 5) le corps comme moyen de perception de l’espace ; 6) les rapports entre l’espace visuel, l’espace perçu et l’espace vécu par le corps ; 7) la distinction et l’interaction entre une spatialité de position (le lieu, l’entendue, la localisation du corps dans l’espace) et une spatialité de situation (engagement du corps dans l’action) ; 8) le corps comme élément d’ensemble qui se donne en tant que figure de seuil (de frontière, de barrière, d’interposition) par rapport à l’espace ; etc.

(ii) les ‘espaces’ intrinsèques du corps lui-même
Le corps peut être vu et perçu lui-même comme un espace intégral ou que l’on peut découper en des parties pouvant acquérir une fonction métonymique (ayant un rapport de contiguïté étroite avec quelque entité qui caractérise son propriétaire) ou métaphorique (par exemple, l’écrivain est, avant tout, une tête qui pense, qui imagine, qui réfléchit). De ce point de vue, on peut proposer d’autres pistes de recherche, encore une fois sans les saturer : 1) le corps comme élément de perception objectivée ou subjectivée de son propre ‘Moi’ (comme, par exemple, dans le cas de la maladie, dans laquelle une partie du corps devient un véritable espace en soi, un espace ‘autre’) ; 2) le corps comme espace qu’on peut façonner à son gré par des manipulations corporelles de toutes sortes (piercings, tatouages, chirurgie esthétique, scarification, implant corporel, etc.) lesquelles peuvent avoir une fonction esthétique prédominante mais aussi donner lieu aux réinterprétations postmodernes ; 3) le corps comme siège d’une mémoire sensorielle (comme le corps torturé des camps de concentration, lequel garde inscrit à jamais la souffrance qu’autrement la mémoire risquerait de perdre) ; 4) le corps comme espace d’interface par rapport à d’autres espaces (corps malade dans un hôpital, corps réduit à ses fonctions organiques dans les camps de concentration, etc.) ; 5) le corps conçu comme forme de construction architectonique (body building, etc.) ou décrit comme matériel de construction (un « coeur de pierre », un « visage impénétrable », des « jambes molles », etc.) ; 6) le corps comme espace d’observation de l’extérieur (corps montré ou caché, exposé, déformé, etc.) et qu’on peut lire et interpréter symboliquement (corps religieux, corps mortifié, martyrisé ou, au contraire, exalté, hyper-valorisé, etc.) ; etc.

De toute évidence, les deux dimensions ne peuvent pas être complètement séparées l’une de l’autre de la même manière que le corps construit par l´expérience ne peut pas être séparé du corps physiologique. Les thématiques transversales comme présence/absence ; mobilité/statisme ; visio-spatial ; phénoménologique ; physique/virtuel ; subjectif/objectif, etc. ouvrent des pistes extrêmement riches que nous invitons à explorer.
Etant donné l’ampleur de la thématique, ce colloque est conçu comme un lieu de rencontres et de discussions interdisciplinaires. Les participants sont invités à laisser interagir librement les perspectives et les pistes de recherche proposées avec les méthodologies et les instruments qu’ils considèrent comme les plus adéquats à leurs fins. On invite ainsi les participants à utiliser des modèles d’analyse et des réflexions qui proviennent de disciplines aussi différentes que l’anthropologie du corps, la sociologie, la linguistique, la psychosomatique, la philosophie, la biologie, la sémiotique textuelle et la sémiotique de la culture (entre autres).

Organisation :
L’Institut des Langues et Cultures Germaniques et Romanes de l’Université de Tallinn en collaboration avec les Universités de Helsinki et de Oulu.

Comité d’organisation :
Sabine Kraenker (Université de Helsinki)
Aleksandra Ljalikova (Université de Tallinn)
Xavier Martin (Université de Oulu)
Licia Taverna (Université de Tallinn)

Comité scientifique:
Bernard Andrieu (Université Henri Poincaré – Nancy Université)
David Le Breton (Université de Strasbourg)
Fred Dervin (Universités de Turku, de Eastern Finlande et de Helsinki)
Stefano Montes (Universités de Tallinn et de Palerme)
Ulla Tuomarla (Université de Helsinki)

Informations pratiques :
Date limite de soumission des propositions : 10 septembre 2011
Résumé de la proposition : 250-300 mots.
Langues de travail : français et anglais.
Durée des communications : 30 minutes (20 minutes + 10 minutes pour les questions)
Publication : un recueil thématique est prévu en 2012 suite à une évaluation anonyme (peer-review) effectuée par un comité scientifique international.

Frais d’inscription :
01.07-01.10 – early bird registration 50 eur ; étudiants, doctorants 30 eur
Après le 01.10- inscription 70 eur ; étudiants, doctorants 50 eur

L’inscription et la soumission des propositions de communication se fait en ligne : www.tlu.ee/colloque2011

Contact :
Aleksandra Ljalikova (alexa@tlu.ee) et Licia Taverna (licia.taverna@tiscalinet.it)

Questions pratiques (inscriptions, attestations, informations pratiques, etc.) :
Heidi Võsu-Tatter (colloque2011@tlu.ee)

Site de référence :
www.tlu.ee/colloque2011

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Appel à communications – Le corps empoisonné. Pratiques, savoirs et imaginaire de l’Antiquité à nos jours

 

Poitiers, les 3, 4 et 5 octobre 2012

De l’Antiquité à nos jours, le corps empoisonné a toujours été enveloppé de mystères qui plongent, plus encore que les autres actes criminels et accidentels, l’historien, l’enquêteur, le médecin, parfois même la victime et ses proches, les contemporains comme les observateurs postérieurs dans une perplexité peu commune. Le poison est par essence une arme de la discrétion pour qui veut se défaire d’un ennemi ou d’un concurrent dans la sphère publique comme privée ; ses effets à retardement et ambigus dans leurs manifestations (fatigue, douleurs, symptômes qui renvoient autant à la maladie qu’à l’acte criminel) jouent aussi en faveur de qui veut éveiller les soupçons sur un entourage dont il craint la malveillance et sur lequel il veut attirer l’attention. En effet, l’imaginaire du poison renvoie immanquablement à la ruse, à la lâcheté, au complot et à la trahison, mais aussi au faible : arme de l’ombre elle vient à bout de celui qu’on ne peut atteindre et terrasser directement parce que son statut le protège, sa puissance effraie, parce qu’il est si proche que le risque d’être démasqué est trop grand.

Première séance – Soupçons et certitudes

Le poison crée le doute et le doute autorise la supposition pour expliquer les états de malaise, des disparitions suspectes, des mortalités inattendues et exceptionnelles, des stigmates spectaculaires. Bien entendu, les outils du scientifique, la connaissance ancestrale des fabrications et des capacités vénéneuses de nombreuses plantes et autres substances, les capacités médicales à identifier les effets secondaires de l’empoisonnement depuis la plus haute Antiquité ont permis souvent de passer du soupçon de l’empoisonnement à la certitude de faits prouvés après qu’ils aient été dénoncés, confortés par des témoignages et mis au jour dans le cadre d’enquêtes. Cependant, ce processus total n’est pas toujours réalisable et il ne conduit pas toujours à une réponse claire : la pratique d’autopsies invasives, inconnues en occident avant les derniers siècles du Moyen Âge, et les aveux obtenus dans le cadre d’investigations sont souvent les seuls moyens d’aboutir à la certitude sans faille. Les sources relatant des cas d’empoisonnements (historiographiques, littéraires, judiciaires), les accusations et les craintes d’avoir été empoisonné qui émaillent les correspondances, les rumeurs qui traversent les récits (biographies, histoires, chroniques), pour ne citer que quelques exemples, ne reflètent souvent que la crainte que le poison suscite dans une opinion, un groupe identitaire, une société ou un temps. Les accusations d’empoisonnement, comme le fantasme du poison qui fait naître des soupçons envers certaines catégories de personnes, qui conduit à une prudence déraisonnée et à voir sa trace partout sont aussi dignes d’intérêt pour le chercheur en sciences humaines et sociales que les empoisonnements avérés.

Il s’agit donc non pas de démêler le vrai du faux pour dénoncer quelques légendes d’empoisonnements, mais bien d’attirer l’attention sur les raisons inscrites dans les corps qui font naître de façon spécifique et à une période donnée les soupçons d’empoisonnement, à comprendre les ressorts qui les sous-tendent et à saisir les mécanismes qui conduisent de l’hypothèse à la certitude de l’action du venin.

Deuxième séance – Les lieux et les moments

Près du lit, à proximité de la cuisine, à côté du salon, voire dans le cabinet du médecin, les lieux où du poison est versé ou bien des substances toxiques avalées, donnent le sentiment d’être des plus variés. Malgré tout, ils semblent appartenir, dans la majorité des cas, à l’espace intime. Certes empoisonneurs et empoisonneuses peuvent choisir des espaces publics comme des auberges ou des cabarets, des lieux plus retirés comme les couloirs d’un palais, mais le plus souvent se sont bien des antichambres, des salles à manger, voir la chambre de celui qui est tombé subitement malade. Les lieux ce sont donc les espaces où les substances délétères et funestes sont préparées, achetées, échangées. Ce sont aussi les endroits où les victimes agonisent et trouvent la mort. Ce sont encore les espaces où les cadavres sont examinés, parfois longuement, d’autres fois furtivement.

Pour comprendre l’histoire des empoisonnements, il convient de s’intéresser précisément au passage à l’acte. En effet, si certains crimes peuvent être spontanés, s’inscrire dans l’instant, il n’en est pas de même de l’empoisonnement qui, dans l’imaginaire collectif et dans les pratiques, relève de la préméditation. Les intoxications criminelles nécessitent de choisir un moment particulier, de détourner l’attention et souvent requiert la réitération du geste. Juste avant les repas, au lever, ou bien juste avant de s’endormir semblent constituer des instants privilégiés. Pour s’en assurer, il importera de croiser les sources et d’examiner le phénomène dans la longue durée.

Troisième séance. Les gestes, les objets et les substances

Verser avec régularité de l’arsenic dans la tisane du soir, vider le contenu mortifère d’une bague dans un met raffiné, dissimuler de la mort-aux-rats dans le poulet du dimanche, les gestes, les objets et les substances caractérisent immanquablement celui ou celle qui commet le forfait. Arsenic ou venin, strychnine ou champignons, cocktail médicamenteux ou cigüe, les matières qui vont entrainer la mort ne sont pas indifférentes car cela va déterminer leur action sur le corps. Commune et recherchée, provoquant une mort foudroyante ou alors dans d’innommables souffrances : du choix de la substance dépend l’acte.

C’est le geste qui détermine l’action et celui-ci n’a rien d’anodin. Car une gradation existe entre l’injection par piqure d’une dose mortelle par un malfrat qui élimine un complice et une ration versée quotidiennement dans les mets préparés par une ménagère consciencieuse pour occire son mari. Absorbé dans un plat ou noyé dans une boisson, dissimule dans le chaton une bague ou ingurgité sous forme de médication ou encore apposé dans un vêtement, les gestes qui déterminent l’intention sont autant d’indices de la proximité avec le corps de celui qu’on souhaite supprimer, de sa familiarité aussi. Mais assurément les gestes, les objets comme les substances vont atteindre l’intégrité corporelle avec plus ou moins de sauvagerie et de cruauté ; ils déterminent aussi le genre, le sexe, le statut social et économique mais aussi motivent l’intention comme la préméditation.

Quatrième séance- Les ressorts et les effets

Saisir et comprendre le crime d’empoisonnement impose de restituer les mentalités et l’atmosphère d’une époque. Il s’agit de s’interroger sur ce qui rend possible le crime, de suivre les logiques du geste, de se demander pourquoi des hommes et des femmes décident de se débarrasser d’un mari, d’une maîtresse, d’un rival, d’un supérieur, d’un « gêneur » en usant d’une arme considérée pendant longtemps comme indécelable. Certains crimes d’empoisonnement ont presque été aussitôt oubliés, d’autres sont passés à la postérité et ont bénéficié d’un effet mémoriel certain.

Des crimes de ce type ont donné lieu à une importante production discursive, mais aussi à des savoirs neufs. Légendes, poèmes, complaintes, romans, dramatiques, films lui ont donné une dimension nouvelle. Toutefois, ils ont aussi suscité des peurs et des paniques. Des hommes et des femmes du passé ont ainsi été saisi d’effroi à l’idée de périe en ayant ingurgité une « substance maléfique », pour autant le début du XIXe siècle voit naître une science nouvelle : la « toxicologie ». Dorénavant les batailles d’experts prennent un relief singulier tandis que la peur des « poisons invisibles » reste importante. Le corps est tantôt « âcre, chaud, brulant », tantôt « insensible et immobile ».

Colloque organisé par le CESCM (UMR 6223), le CRHIAM (Gerhico-Cerhilim) (EA 4270), HeRMA (EA 3811) et la MSHS, avec le soutien du Conseil scientifique de l’Université de Poitiers.

●Les propositions de communications (entre 1500 et 3000 signes) sont à envoyer avant le 7 octobre 2011 simultanément aux trois organisateurs dont les courriels suivent :

lydie.bodiou@wanadoo.fr

chauvaud.frederic@wanadoo.fr

myriam.soria@univ-poitiers.fr

● Les organisateurs vous préciseront le 7 novembre 2011 les communications retenues.

● Les frais d’inscription sont de 100 euros (à établir à l’ordre de l’agent comptable de l’Université de Poitiers)

● L’organisation du colloque prend en charge les nuitées, les transports (à l’intérieur de l’espace franco-français) et les repas.

● Les actes du colloque seront publiés sous la forme d’un véritable livre aux éditions Garnier.


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Call for Abstracts : International Nursing History Conference in Denmark

The Danish Society of Nursing History and the Danish Museum of Nursing History are pleased to invite scholars from all over the world to an international conference on the History of Nursing August 9 – 11, 2012.
The conference is run jointly by the Danish Society of Nursing History and the Danish Museum of Nursing History and it is affiliated to academia by the Southern University of Denmark and the UC Danish Deaconess Foundation.

The conference will take place over three days from 9 – 11 August 2012 and will comprise plenary sessions and concurrent sessions. Keynote speakers include Professor Anne Marie Rafferty, Kings College London, England, Professor Christine Hallett, University of Manchester, England, Professor Julie Fairman, University of Pennsylvania, USA and Associate Professor Susanne Kreutzer, University of Osnabruck, Germany.

Abstract themes
The conference language will be English and abstracts from all disciplines are welcome. Abstracts are invited for paper presentations on the eight conference themes.

1. Medieval and Renaissance Nursing
2. Nursing in Modern Times
3. Religious and Secular Nursing
4. Gender, Culture and Ethnicity
5. Professionalization and Education
6. Disaster and War
7. Clinical Nursing
8. Nursing Ethics

Guidelines for submission of abstract
Abstracts should not exceed 400 words. Margins must be one and one-half inches on left, and one inch on the right, top and bottom. Center the title in upper case and single space the body of the abstract using 12-point font Times New Roman. In upper case on left state the author’s name(s), credentials, institutional affiliation, address, telephone number and e-mail address. In lower case on left state the chosen theme for the abstract. The abstract should fit on one side of one page in a single Word document.

Abstracts will only be accepted by e-mail to Secretary of the Conference Mariann Bay mbay@health.sdu.dk Abstracts received after the closing date will not be considered.

The call for abstracts opens on 16 May 2011 and closes at midnight 15 November 2011. Abstracts will be selected on the basis of merit through blind review and applicants will be informed by 2 January 2012 whether their proposals have been accepted. One abstract only per single and first author applicant is permitted.

Further information about the conference fee and program will be available when registration for the conference opens on 16 January 2012 on the conference website www.dsr.dk/dshs

Conference Secretary
mbay@health.sdu.dk

Conference website
http://koensforskning.soc.ku.dk/nyhedsbrev/nyheder/7._2011/nursing/

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Appel à contribution – Fournir des services médicaux dans les villes européennes, du Moyen-Âge à nos jours

Samedi 01 octobre 2011  |  Prague

How did the structures and form of provision of medical services develop in European cities from the Middle Ages to the early nineteenth century? In what ways did the demand for medical services among the population change? And how did the distinctive characteristics of urban settings and individual cities shape the ways in which healthcare was provided to their inhabitants? The Prague European Association for Urban History 11th Congress wellcomes proposals for the its Main Session M9.

Main session call for papers proposal (M9) –

European Association for Urban History (Prague, August 29-September 2012)

Co-organizers :

– Christelle Rabier, The London School of Economics   christelle.rabier@normalesup.org

– Philip Rieder, University of Geneva      Philip.Rieder@unige.ch

– Patrick Wallis, The London School of Economics P.H.Wallis@lse.ac.uk

– Chloé Deligne, Université libre de Bruxelles  Chloe.Deligne@ulb.ac.be

Call for sessions proposal

How did the structures and form of provision of medical services develop in European cities from the Middle Ages to the early nineteenth century? In what ways did the demand for medical services among the population change? And how did the distinctive characteristics of urban settings and individual cities shape the ways in which healthcare was provided to their inhabitants?

Cities have long been recognised as nodal points in medical systems, containing concentrations of practitioners, medical institutions, and training alongside high numbers of sick inhabitants. However, recent work on healthcare has begun to reveal radical changes in the supply and demand for medical services in some parts of early modern Europe. These changes were intertwined with developments in international and local trade systems, consumption patterns and welfare institutions, including poor relief and hospitals. The aim of this session is to identify and explore those changes in healthcare provision that occurred in cities, with a view to uncovering the distinctive trajectory of systems of healthcare in urban contexts, cities’ roles as centres of trade and production of medical goods and services, and city inhabitants’ evolving patterns of engagement with commercial, state and community suppliers of medical care. We are particularly interested in papers that develop new methodologies or explore new sources for analysing medical provision, with a view to offer new comparative perspectives. Papers may focus across the full array of medical provision, from assistance and hospital care to individual transactions between individuals and their social groups and practitioners.

Suggested themes:

Measuring healthcare over time: how can historians measure levels of healthcare provision within the city, whether at an individual or institutional level, within the household or an hospital?
Urban geographies of healthcare provision: how was healthcare organized within the city? What was the city’s role in providing healthcare to its hinterland? What role did cities play in redistributing medical services and commodities, such as drugs globally traded and locally retailed?
Urban healthcare providers: shifts in who provided medical services in cities, how their work was organised, and the services and commodities that were provided?
The urban sick: how did patients’ demands for medicine change over time? How was demand shaped by wealth, age and gender?
Institutional healthcare provision: how did city regulation and provision of healthcare develop? What were the role of smaller civic groups and institutions, such as guilds or congregations in providing healthcare?

Submissions are to be made via the conference website, with copy to the organizers: http://www.eauh2012.com/sessions/call-for-paper-proposals/

Contact
Christelle Rabier
courriel : christelle [point] rabier (at) normalesup [point] org

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Appel à contribution – Médecine de cour : personnel de santé et politiques sanitaires dans les cours européennes, fin 15e-18e siècles

Dimanche 30 septembre 2001  |  London

Court medical practitioners changed in numbers, occupations and functions during the Renaissance and early modern period (15c-18c) practitioners focused on different specialities within body-care, and took on different roles in the government of Europe’s states. Building on recent work that has concentrated on the history of body care at courts, this workshop will explores changes in court medical politics, practices and practitioners and the consequences they had for, firstly, medical thought, regulation and practice and, secondly, the activities, management and evolution of early modern states.

The workshop will focus on:

Identifying the different occupations involved in court medicine, analysing their nature, from astrologers to midwives, and their changing importance over time till their prospective professionalization;
Examining whether practitioners became increasingly specialized over time, and whether this was connected to the emergence and circulation of new medical knowledge during the seventeenth century;
Exploring medical practitioners’ involvement in the wider activities of courts, and identifying their contribution, as experts and entrepreneurs, to the building of modern states;
Investigating the role of medical court practitioners in the redefinition of medicine and medical practices, and the formulation of healthcare politics, including sanitary, occupational and welfare regulation.

Papers are invited that explore one or more of these themes in Europe’s courts. We welcome proposals that are comparative, as well as detailed studies of particular cases. Proposed title, abstract (c. 500 words) will be sent to the organizers, as well as the affiliation of the speaker.

Deadline for paper proposals: September 30, 2011.

Dates and location:

Workshop dates: London (The Wellcome Library), June 21-22, 2012

Organizers:

Benoist Pierre, Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (Univ. François-Rabelais, Tours/ Institut universitaire de France)

Christelle Rabier, Department of Economic History, The London School of Economics

Patrick Wallis, Department of Economic History, The London School of Economics

Partnership

The Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (Tours).

Institut universitaire de France

Scientific background

The workshop aims at reconnecting studies of court medicine to issues in political history, with their implications for therapeutic practices and medical ideas, and the history of the State, encompassing issues from the conservation of the king’s health to sanitary regulations. Health- and body-care in European courts have been at the forefront of recent research in cultural history, with major research programmes on court medicine. These scholarly contributions have enriched the history of bodily practices and personal health. However, they have rarely explored in detail the particularity of the court as a site of power and politics and the implications this had for medical practices. Medical practitioners served not only to preserve the rulers’ bodies but also as acted as tools for control, including the setting of suitable diplomatic atmosphere, in the case of Duchy of Savoy’s barber-surgeons (S. Cavallo) or providing legal or scientific advice (S. di Renzi, E. Andretta). The workshop will provide an in-depth revision of the role of court practitioners in early-modern politics.

Building on historiographies that have independently studied medical courtiers through the lenses of medical science or courtly practices, the workshop intends to offer fresh perspectives on the intersection of medicine and politics. In this regard, medicine can rightly be considered as an instrument of power, whose dimensions were reconfigured thanks to its closeness to power. By delegating some regulatory and supervisory powers to medical occupational bodies, authorities included them in the process of political legitimacy. This in turn had consequences for the fashioning of medical identities and their organization of knowledge and action. Not only did the courts supply serving practitioners with gratuities and salaried positions, they gave them a higher status and often some authority, including scrutiny over policies and regulations in healthcare. As a result, the States obtained tools for reducing sanitary risks and improving the civil populations’ healthcare management. Among other examples, court medical practitioners contributed to the assessment of therapeutic innovations, debates on poverty, distribution of medicines, price fixing for drugs and medical services, preventive administration during epidemics, military medical care, and the development of legal medicine. The parallel with court prelates is striking: religion not only served as an instrument of state control, but was instrumental to the shaping of Counter-Reformation Europe politics, through the various functions served by courtier ministers of the church. Thirty years ago, Foucault argued for the close connection of medicine and politics. By focusing on the actual core location of power and politics in an earlier period, the workshop aims to interrogate the periodization offered by the French philosopher, and place medicine within the larger history of the construction of modern states.

The workshop will explore a crucial period in the history of European courts, from the late fifteenth to the eighteenth century. This was also a foundational period in the history of sanitary politics, from the management of epidemics in the Mediterranean to the poor laws in Northern Europe. Scholars working on different European courts can thus offer a comparative perspective on the courtly places of power, in contrast with state and urban administrations, and the tensions between medical knowledge and sanitary power.

Topics covered by the workshop will include:

Court medical personnel: How can one delineate the court “medical practitioners”? What were their numbers, modes of employment and payment? How did they evolve? What were the occupations involved in health- and body-care? What were their qualifications? What functions did they serve in court?
The court as a place of medical innovation: how did medical practitioners use the court to support their innovative ideas and technologies? To what extent did court cultures change therapeutic practices and medical thought?
Medical practitioners and the politics of health: To what extent did medical courtiers change the politics of health sponsored by court rulers? To what extent was the enforcement of health politics supported early modern regimes?

Work organization:
English language is required for oral presentations. Papers will be pre-circulated a month in advance (by May 31, 2012), in the author’s preferred language, although English is strongly recommended. If the conference is a success, a journal and/or a publisher will be approached at the beginning of 2012 with a view to publish revised English versions.

Contact
Christelle Rabier
courriel : courtmedicine.london [point] june2012 (at) gmail [point] com

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Appel à contribution – Corps de parents, corps d’enfants. De la conception à l’éducation

 

Corps de parents, corps d’enfants. De la conception à l’éducation
Septième symposium international de CORPUS

« Corps de parents, corps d’enfants. De la conception à l’éducation » sera le thème du Septième symposium international de CORPUS Groupe international d’études culturelles sur le corps. Cette rencontre organisée avec l’Université de médecine et de pharmacie Victor Babeş de Timişoara aura lieu les 28 et 29 novembre 2011.

Timişoara, November 28th-29th 2011

CORPUS

International Group for the Cultural StudY of the Body  & University of Medicine and Pharmacy Victor Babeş TIMIȘOARA

CALL FOR PAPERS

Founded in 2009 after a series of seminars organised between 2001 and 2008 at the EHESS (Paris) and the Autonomous University of Madrid, CORPUS aims at being an effective participant in building a widely diverse and scientifically-based dialogue on the anthropological aspects of the body. As a cross-thinking forum, CORPUS now brings together more than four hundred researchers from over sixty-five different countries.

The themes of the preceding symposia were « The Beautiful and the Ugly: Body Representations » (Lisbon, January 2010), « Foreign Bodies: Enhancing & Invading the Human Body » (Moscow, May 2010) and « Bodies & Folklore(s): Legacies, Constructions and Performances » (Lima, October 2010), « Diets and Food Patterns: Myths, Realities and Hopes » (Tbilisi, July 2011), « Devoted Bodies or Great Shows? Making Profit on Sacred Areas » (Munster, September 2011) and « Genders, Cultures and Citizenships » (San Cristóbal de las Casas, November 2011).

The theme of the seventh International Symposium of CORPUS organised with the support of the University of Medicine and Pharmacy “Victor Babeş” Timişoara (Romania) is « Parents’ Bodies, Children’s Bodies. From Conception to Education ».

In all societies, biological reproduction is regulated by cultural frameworks. Additional cultural processes (adoption, surrogate mother system, etc.) have a deep impact on parents and children, whose sentimental and educational relationships presuppose complex bodily interactions. Each society defines conception, childbirth, neonatal nursing, first basic learning and other parenting practices as complex bio-cultural phenomena in accordance with its world views, material culture, and ecosystem. Possible aspects include: ancient, traditional, popular or biomedical knowledge about procreation, pregnancy or child growth, types of physical socialization and education, initiation rituals, conceptions about child’s body integrity, representations of physical punishment, etc.

Across cultures, the mother, the father and the child frequently become symbolic figures. In classical Western thought, for instance, the mother represents the most important archetypal symbol, the tender incarnations of the Virgin, the church, the university and the home, etc. The father is the reasoning agent, the embodiment of traditional values, the patriarch and master of the house, but also an economic actor and a major consumer. For his part, the child is a symbol of innocence and hope.

We invite researchers interested in the body in medical, familial, educational, symbolical and ritual contexts (archaeologists, anthropologists, historians, physicians, psychologists, sociologists, art specialists, etc.) to participate in this symposium considering particularly, but not strictly, the following themes:

Parenthood and processes from conception to childbirth: knowledge and beliefs on procreation and pregnancy; techniques of the body involved in procreation and delivery; societal and artistic representations of pregnant women; etc.
Child’s, Mother’s (and Father’s) bodies during the first years of the new-born life: health, nutritional needs, breast feeding, first contacts, social re-insertion/integration, etc.
Initial stages of body awareness: incorporation of techniques, assimilation of sensorial sensibilities, play, physical education, etc.
Representations of parents’ and children’s bodies: their images and application in arts, political, philosophical or religious discourses; parents’ or children’s self-representation, etc.
Presentations will be 20 minutes long and should be delivered preferably in English. However, proposals in Romanian and French will also be considered. The proposals must include an abstract (150-300 words) and a current CV.

The deadline for receiving presentations is September 1, 2011.

Please use the address below to send your proposal to Frédéric Duhart and Gabriela-Marianna Luca. All proposals will be evaluated by an international scientific committee. The symposium will be held November 28th-29th 2011 at the University of Medicine and Pharmacy “Victor Babeş” Timişoara. Transportation, visa, travel insurance costs and accommodation will be the sole responsibility of each participant.

Contacts:

Frédéric Duhart, CORPUS General Coordinator, frederic.duhart@wanadoo.fr

Gabriela-Marianna Luca, 7th Symposium Coordinator, luca.gabriela@gmail.com

Scientific Committee

Lenuta Giukin, State University of New York
Andrei Kozma, Academic Association of Anthropology
Dan Nemes, University of Medicine and Pharmacy “Victor Babeş” Timişoara
Rodica Ieta, State University of New York
Andrei Motoc, University of Medicine and Pharmacy “Victor Babeş” Timişoara
Jérôme Thomas, Paul Valery University, Montpellier

Contact
Frédéric Duhart
courriel : frederic [point] duhart (at) wanadoo [point] fr

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Call for Proposals for the International Conference – Bodies in Crisis

The Nordic Network Gender, Body, Health in collaboration with RIKK – Center for Women’s and Gender Research and EDDA – Center of Excellence at the University of Iceland

2-4 November, 2011
University of Iceland, Reykjavik

The Nordic Network Gender, Body, Health is based at the Centre for Gender Research at Uppsala University, Sweden and had its first network meeting in January 2008. With the aim of achieving productive interdisciplinary work on issues concerning gender, body, and health, the network gathers researchers and practitioners from a number of diverse fields such as medicine, comparative literature, philosophy, sociology, anthropology, cultural geography, sports- and health sciences, psychiatry, social psychology, and history of science.

We now invite submissions for the fifth meeting with the network Gender, Body, Health, an international conference under the theme “Bodies in Crisis”. The conference will take place on November 2-4, 2011 at the University of Iceland, Reykjavik, Iceland in conjunction with the 20th Anniversary Conference of RIKK – The Center for Women’s and Gender Research at the University of Iceland.

We welcome submissions for papers, panels, and mini-workshops approaching issues within the overarching theme from a broad range of disciplines and fields of research.

Topics can include, but are not limited to:

• Representations and Discourses of Bodies in Crisis
• Vulnerability and Suffering
• Bodies in Economic Crisis and Poverty
• Trauma and PTSD
• Sexuality and Reproduction in Times of Crisis
• Global Bodies and Bodies in Transition
• Bodily Boundaries and Integrity
• Responsible Bodies and Crises of Responsibility
• Healing and Cathartic Forces of Crisis

One page abstracts are due August 1, 2011. Please submit your abstracts to body@gender.uu.se.

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Appel à contribution – Fifth Annual Interdisciplinary Workshop : Economies of Disease & Disability from Antiquity to the Middle Ages

University of Nottingham, United Kingdom 3rd & 4th December 2011

The ‘Disease, Disability and Medicine’ workshops have been a leading UK interdisciplinary forum for scholars working in a variety of disciplines and regions of Medieval Europe . For this year’s workshop we are inviting both scholars in Medieval Studies and Antiquity.
The topic for the 5th workshop is: ‘Economies of Disease & Disability from Antiquity to the Middle Ages’ .

The current economic climate is seeing a renegotiation of the parametersof disability; similar renegotiations must have happened in previous centuries. This workshop will address the following: how did wealth and economy impact on the lives of the impaired their carers and their dependants in Antiquity and Medieval Europe? We are inviting contributions from any discipline related to medical humanities.

Proposals are invited for any aspect of health and wealth, which may include the following topics:
– poverty and disability (is disability wealth-related?)
– definitions of disability
– benefits/ charity and charitable institutions for the impaired
– health economies
– the economic impact of epidemics
– the language of disability
– burial and wealth of the impaired
– work and status
We also welcome proposals applying contemporary models to medieval and antique evidence and vice versa.

Please send abstracts (no more than 500 words) to Dr Christina Lee:
christina.lee@nottingham.ac.uk by 30th September 2011

http://disease.nottingham.ac.uk/doku.php

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Appel à contribution – Les nouveaux dispositifs immersifs

 

Figures de l’art n° XXV : Les nouveaux dispositifs immersifs

Numéro dirigé par Bernard Andrieu

L’immersion est devenue une nouvelle manière d’être au monde. On s’immerge dans la nature (l’eau, l’air, la terre, la forêt, le ciel, le feu), comme dans des dispositifs techniques toujours plus sophistiqués (du téléphone portable mutimédia aux installations multimédias interactives).

Dans les salles de cinéma désormais équipées de projecteurs et d’écrans numériques, l’homme aime à s’immerger dans des mondes d’images en 3d, comme pour devenir un 3d de ciné. Quant aux home-cinéma, ordinateurs et téléphones multimédia tactiles et équipées de webcams et caméras, ils fournissent des environnements mobiles immersifs multifaces, qu’on croyait il y a peu réservés à l’entraînement des pilotes d’avions supersoniques. Tout se passe comme si ces environnements immersifs nous faisaient renaître dans une Second Life pleine des promesses des jeux vidéo, sous les figures d’  » avatars-spectacteurs « .

Depuis quelques décennies, les Digital Performances de Merce Cunningham, Laurie Anderson, Stelarc, Robert Lepage, Eduardo Kac, Steve Dixon, etc… ont mis en scène et en abyme ces profondes mutations du corps humain. Hybridés de prothèses presque invisibles, nous nous téléportons/téléfictionnons comme des anges doués d’ubiquité. Prolongeant les romans et films de science de fiction de Dick, Cronenberg, etc. Avatar, le dernier film James Cameron, montre tout particulièrement bien à quel point l’immersion, parce qu’elle ressortit à une profonde empathie, est capable de changer non seulement notre point de vue, mais aussi notre corps et notre monde.

Tout se passe comme si l’homme voulait se perdre dans un Grand Tout (The Wild) où il se retrouverait enfin tout entier.

Nonobstant, cette immersion n’est-elle pas d’abord et avant tout une hybridation ? L’homme ne s’immerge pas au sein de la nature ou de la machine, mais dans un corps-réseau qui se recompose indéfiniment par des subjectivations transversales. C’est hybridé d’IPod, IPhone, portables, twitter, facebook, ou de nanorobots, implants, prothèses, puces, Wii Fit, qu’il se déploie et s’invente dans ce corps réseau, cette matrice ?, pour expérimenter de multiples devenirs ; quitte à s’y perdre.

La multitechnicité de ce corps contemporain définit une pluripotentialité qui fait surgir de nouveaux modes de performativités, comme le technotesto, le dopage, le métissage, la mixité sexuelle ou l’interdisciplinarité numérique. En déployant de nouvelles aptitudes dans ces nouveaux réseaux virtuels, l’homme ne mute t’il pas en une mosaïque d’identités plurielles dont la série des Matrix donne une bonne illustration ? Si ce devenir-hybride flirte bien sûr avec les fantasmes de l’omnipotence et de l’immortalité, ne favorise t’il pas aussi de nouveaux modes de connaissance de soi et des autres.

Ce numéro 25 de Figures de l’art retiendra les articles, qui interrogent ces dispositifs d’immersion dans une perspective esthétique, c’est-à-dire en analysant la manière dont certaines œuvres d’art (du Land Art au Net Art en passant par le cinéma, les performances et les installations-vidéo) mettent en scène et abyme ces nouveaux rapports d’extra-sensorialité par décorporation, d’ intersensorialités immersives, de mutation sensorielle par hybridation ou de contagion biosensorielle.

PROPOSITION D’ARTICLE


Proposition : un titre précisé par 1 page. Elle est accompagnée d’un curriculum vitae succinct indiquant le lieu d’activité et les 3 dernières publications et adressée par courrier électronique à Bernard Andrieu bernard.andrieu@staps.uhp-nancy.fr

avant le 20 décembre 2011.

L’article (15 pages, 25000 signes environ) précédé d’un petit résumé de 5-6 lignes, sera adressé à Bernard Andrieu avant le 30 avril 2012. Il est alors soumis à deux ou trois membres du comité de lecture de Figures de l’art. Celui-ci vous fera part de sa décision au plus vite.

Le texte définitif, accompagné d’un résumé (7 lignes maximum) en français, sera envoyé par courrier électronique (4 illustrations maximum de bonne résolution JPG, légendées et numérotées dans un fichier à part. L’emplacement des illustrations sera indiqué en rouge dans le texte de cette manière: ILL 1 + légende) le 30 mai 2012 au plus tard à Bernard Andrieu bernard.andrieu@staps.uhp-nancy.fr Vous préciserez alors l’adresse postale où vous voulez recevoir les épreuves à corriger.

Figures de l’art XXV paraitra en mai 2013

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The Graduate History Association and the Department of History at Washington University in St. Louis are pleased to announce the inaugural Graduate Conference on the History of the Body, to be held October 20-21, 2011.

In 2001, Roy Porter remarked that body history had become the « historiographical dish of the day. » Ten years on, histories of the body continue to flourish. Often working at the interstices of a number of methods and approaches, the field has produced innovative and compelling articulations of the body as a category of historical analysis. As thinking about bodies has occasioned ongoing encounters, clashes, and border-crossings between a variety of disciplines, this conference aims to promote conversations across scholarly divides by showcasing and reflecting on graduate-level scholarship on the history of the body, in all periods and regions, and from a variety of methodological approaches.
We invite papers related to a broad number of thematic areas, including but not limited to:

*normality and deviancy
*medicine and disease
*sexuality and reproduction
*food
*blood and race
*physical space

We’re also pleased to announce Professor Mary Fissell, renowned historian of medicine at the Johns Hopkins University, as the conference keynote speaker. Professor Fissell’s first book, Patients, Power and the Poor (Cambridge 1991), examined how patients’ choices shaped a health-care system in the eighteenth century. Her more recent Vernacular Bodies (Oxford 2004) explored the politics of reproduction in early modern medicine. Professor Fissell’s current project involves Aristotle’s Masterpiece, for three centuries the best-selling book about sex and reproduction. Her address will be held in conjunction with the Washington University in St. Louis Department of History Colloquium Series.

Graduate Students in any field of study are invited to submit proposals for individual research papers. Abstracts of approximately 250 words should be submitted online:
http://history.artsci.wustl.edu/GHA/Conference.
**The deadline for submissions has been extended to June 30, 2011.**

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