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Parution – Femmes en fleurs, femmes en corps – Sang, santé, sexualités, du Moyen Age aux Lumières

Nicole Pellegrin, Cathy McClive (eds), Femmes en fleurs, femmes en corps – Sang, santé, sexualités, du Moyen Age aux Lumières, Presses Universitaires de Saint-Etienne, 2010, 364 p.

Dispensateur de la vie, le corps féminin a toujours été l’objet de questionnements et d’attentions, tant de la part des savants que des femmes et des hommes confrontés à ses métamorphoses.
Pourtant, comme réalité relevant à la fois de données biologiques et de la construction sociale du genre, il a été peu étudié jusqu’à une période récente. Nubilité, beauté, menstrues, viol, grossesse, accouchement, stérilité, ménopause, vieillesse… comment nos ancêtres ont-elles, ont-ils vécu ces phénomènes longtemps appréhendés à travers la métaphore des fleurs ? Que voulait dire être une  » femme en fleurs  » avant la modernité ? Réunissant, dans une optique délibérément interdisciplinaire et internationale, les résultats d’enquêtes de douze chercheuses spécialistes de l’histoire des femmes et du genre au Moyen Age et sous l’Ancien Régime, le présent volume voudrait faire connaître les directions les plus actuelles de la recherche.
il reprend le thème du corps féminin et surtout de ses fleurs sous des angles divers : judiciaire, médical, épistolier, visuel, religieux, mystique, culturel… En proposant une vision originale de la corporalité au féminin, il ouvre des pistes de réflexion nouvelles et particulièrement fécondes.
Sommaire

I. Préserver sa fleur

Laurence Moulinier-Brogi
Virginité, maternité et maux du corps féminin au prisme de l’uroscopie médiévale

Evelyne Berriot-Salvadore
De l’ornement et du gouvernement des dames : esthétique et hygiène dans les traités médicaux des xvie et xviie siècle

Marie-Élisabeth Henneau
Corps sous le voile à l’époque moderne

Nicole Pellegrin
Fleurs saintes. L’écriture des stigmates (xvie-xviiie siècles)

II. Fleurir

Helen King
Engendrer « la femme » : Jacques Dubois et Diane de Poitiers – Traduction de Sylvie Deleris

Eugénie Pascal
L’attente de l’héritier. Désir d’enfant, grossesse et délivrance dans les lettres de princesses  (1560-1630)

Elizabeth L’Estrange
« Quant femme enfante… » : remèdes pour l’accouchement au Moyen Âge

Lianne McTavish
L’ambivalence du corps féminin en France au début de l’époque moderne – Traduction de Sylvie Deleris

Lisa Wynne Smith
La Raillerie des Femmes ? Les femmes, la stérilité et la société en France à l’époque moderne – Traduction de Sylvie Deleris

III. Perdre sa fleur

Susan Broomhall
Le prix de l’amour : les négociations nées de relations sexuelles et de grossesses illégitimes à Paris au début du xvie siècle. – Traduction de Sylvie Deleris

Stéphanie Gaudillat Cautela
Le corps des femmes dans la qualification du « viol » au xvie siècle

Cathy McClive
Quand les fleurs s’arrêtent : vieillesse, ménopause et imaginaire médical à l’époque moderne

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Parution – L’affaire Rouy. Une femme contre l’asile au XIXe siècle

Yannick Ripa, L’affaire Rouy. Une femme contre l’asile au XIXe siècle, Tallandier éditions, 2010, 304 p.

Cet ouvrage est une excellente introduction à l’histoire sociale du XIXe siècle puisque les mésaventures de Hersilie Rouy, concentrent toutes les caractéristiques d’une société basée sur la domination des femmes, que ce soit dans le domaine de la transmission du patrimoine, du rapport à leur corps et à leur esprit.

La période qui se situe entre la restauration et la fin du second empire et caractérisée par la naissance des sciences du comportement, avec cette fascination pour les maladies mentales qui sera à l’origine des premières expérimentations scientifiques pour les traiter. C’est donc dans des structures spécialisées que Hersilie s’est retrouvée pendant neuf longues années, sans avoir été vraiment examinée, mais victime des préjugés du corps médical. Dans la première maison de santé, celle de Charenton, où elle se retrouve en 1854, à la suite des manœuvres de captation d’héritage de son frère, elle allait être en contact avec un personnel soignant composé essentiellement de religieuses qui voient dans la maladie mentale une sorte de punition divine et de péché qu’il faut expier. De plus, sa lucidité se retourne contre elle puisque le directeur de l’établissement, un certain Boué, évoque son aliénation lucide. Son obstination à démontrer sa santé mentale lui vaut le diagnostic de monomaniaque. On apprécie la caractéristique de : « monomanie ambitieuse et raisonnante ». Tout est dit dans cet avis. De plus, cette femme qui a atteint son 50e anniversaire à l’asile et même victime d’une négation de son identité, puisque son frère manoeuvre avec beaucoup d’habileté pour en faire une fille de père inconnu, même si paradoxalement son internement était censé être demandé par son père lui-même mort peu de temps auparavant. On retrouve ici une vision kafkaïenne de l’univers administratif particulièrement surprenante.

L’auteur Yannick Ripa décrit ainsi cet univers des maisons de santé du département de la Seine, comme Charenton ou la Salpêtrière dans laquelle Bercy se retrouve comme pensionnaire indigente. Même son âge, une petite cinquantaine, vient justifier son diagnostic de monomanie : « l’âge critique », ou « le retour d’âge », c’est-à-dire la ménopause, vient à l’appui de la pathologie qui lui est prétée. Ulysse Trélat le médecin aliéniste de la Salpêtrière transforme d’ailleurs le cas de sa patiente en études de cas, lorsqu’il évoque cette folie lucide, comme la caractéristique de troubles particuliers menaçant l’ordre familial. Les « malades mentaux lucides » sont des satires, des nymphomanes, des monomanes érotiques, des kleptomanes et des suicidaires. Le médecin aliéniste inscrit sa pratique dans une démarche de défense du corps social. Le fait que Hersilie soit célibataire vient également à charge. Une femme indépendante, est forcément suspecte, d’autant plus qu’elle refuse le travail imposé aux pensionnaires dans les asiles. Même son statut de musicienne vient alimenter les préventions à son égard, puisque dans ce XIXe siècle misogyne, une femme doit se limiter à des arts d’agréments, en aucun cas à une création artistique majeure. La soumission de la patiente, conséquence de sa monomanie ambitieuse, et donc plus grave que sa maladie mentale elle-même.

Après le passage à Charenton et à la Salpêtrière, le médecin aliéniste, le docteur Auzouy et sa patiente, qui est simplement désignée par son prénom, se retrouvent à l’asile de Maréville. Elle est installée dans une chambre cellulaire aveugle, ce qui est considéré comme un remède – sanctions à sa révolte pathologique. C’est là qu’elle commence à essayer d’écrire à différentes personnalités, des médecins d’abord, mais ensuite le procureur impérial, le baron Haussmann, l’impératrice Eugénie. Elle se retrouve à ce moment-là dans la section des « gâteuses ». Mêlée aux débiles profonds Hersilie n’a de cesse d’exposer par écrit les ruses d’un frère qui l’a fait interner pour rester seul en ligne dans la succession. cette agitation suspecte fait sa réputation : Hersilie est une indocile, une véhémente dont la séquestration s’impose. Informé de son insubordination, le médecin-chef la diagnostique atteinte de folie d’orgueil ou « folie lucide ». Pendant son internement, Hersilie essaie de communiquer avec les autres pensionnaires par la musique. Cette volonté vient appuyer le diagnostic de monomanie. Paradoxalement, dans ses mémoires, publiés après 1868, elle raconte qu’elle a eu le soutien de quelques domestiques qui lui faisaient passer de quoi écrire. Lorsqu’elle écrit à l’impératrice Eugénie, 27 mai 1862, elle se présente comme étant la sœur du roi Henri V ans se réclamant d’une ressemblance avec la duchesse de Berry. Elle explique le sort qui lui est fait par la volonté de comploteurs qui avaient voulu éloigner une princesse du sang royal.

Cette lucidité qui finit tout de même par attirer l’attention d’administrateurs des hospices, puis du préfet. Un rapport au garde des Sceaux réclame pour la demoiselle de meilleures conditions. Après cinq ans de séjour, en 1868, on lui délivre même une attestation de guérison. Avec le concours de notables du cru, Hersilie sort enfin des murs. Le ministre de l’Intérieur reconnaît l’irrégularité commise. Son frère et l’administration centrale sont montrés du doigt. La presse s’en mêle. Elle évoque une « résurrection » quand, à l’occasion d’un récital à l’Institut musical, la pianiste joue Carl Maria von Weber. Elle s’engage alors dans un nouveau combat, pétitionnant contre les internements psychiatriques abusifs et pour une réforme de la loi de 1838. A la Chambre des députés, les parlementaires du Loiret sollicitent Gambetta. Le sujet doit être débattu le 16 juillet 1870… jour de l’ordre de mobilisation. Les Prussiens et la défaite de Sedan ont raison d’Hersilie.

Yannick Ripa nous emmène sur les pas de cette femme hors du commun en prenant appui sur ses Mémoires d’une aliénée, parus après sa mort. La description de la réalité de son quotidien, dépassant souvent la fiction, est un plaidoyer à charge contre l’asile et sa fonction politico-sociale au XIXe siècle, mais aussi sur la terrible condition féminine de l’époque.

Historienne, Yannick Ripa enseigne l’histoire des femmes et du genre à l’université Paris VIII. Elle est l’auteur de La Ronde des folles. Femmes, folie et enfermement au XIXe siècle (Aubier, 1985), Les Femmes actrices de l’Histoire. France, 1789-1945 (SEDES, 1999) et Les Femmes (Cavalier bleu, 2002).

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Parution – Le sein. Une histoire


Marilyn Yalom, Le sein. Une histoire, Seuil / Volumen, 2010, 416 p.

Préface d’Elisabeth Badinter

« Quoi de plus immuable que le sein féminin ? N’a-t-il pas toujours eu pour fonction de contenter l’homme et le bébé ? L’histoire qu’en trace Marilyn Yalom, de la préhistoire à nos jours, est infiniment plus complexe et subtile. Partant de la question : “À qui appartiennent les seins ?” elle donne à voir, selon les époques et les pays, de multiples “propriétaires” qui décident de leur fonction, de leur statut et même de leur forme.

Du sein divin du Moyen âge au sein érotique d’Agnès Sorel, du sein domestique du XVIIe siècle au sein politique de Marianne torse nu, du sein commercialisé par l’industrie du corset et du soutien-gorge au sein rongé par le cancer ou torturé par le piercing du XXe siècle, Marilyn Yalom montre que le pauvre sein de la femme a appartenu successivement à l’enfant, à l’homme, à la famille, au politique, au psychanalyste, aux commerçants, au pornographe, au médecin, au chirurgien esthétique, avant que les féministes n’en reprennent le contrôle à la fin du siècle dernier.

[…] En vérité, quelle femme aujourd’hui peut se jouer tout à la fois de la mode, de la séduction et de sa santé ?
En fait, “la poitrine a été et continuera d’être un marqueur des valeurs de la société.” Histoire à suivre, donc, pour mieux comprendre le monde dans lequel on vit… » – Élisabeth Badinter

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Parution – Corps – Revue interdisciplinaire

Bonnes humeurs ?

DIRE

ENTRETIEN AVEC FRANÇOISE HÉRITIER

LIRE

Marie-Luce Gélard et Olivier Sirost INTRODUCTION Humeurs ou substances ?
Bernard Vernier LE SANG, L’INCESTE ET LA PARENTÉ
Marie-Luce Gélard LES POUVOIRS DU LAIT EN CONTEXTE SAHARIEN : « LE LAIT EST PLUS FORT QUE LE SANG »
Cécile Lignereux BONNE HUMEUR CONTRE BELLE HUMEUR : LA VALORISATION DES LARMES AU XVIIE SIÈCLE
Olivier Sirost LES PÉDAGOGIES DE LA BONNE HUMEUR
Nicole Phelouzat BEAUX TEMPS ET BONNES HUMEURS
Noga Arikha LA QUÊTE DE L’ÉQUILIBRE : ÂME, VERTUS, HUMEURS
Christine Bergé FLUIDES ORGANIQUES ET PESÉE DE L’ÂME OU LE CALCUL DES HUMEURS EN RÉANIMATION

VOIR

Gilles Boëtsch PHYSIOGNOMONIE FÉMININE

DÉCOUVRIR

Marc Cizeron CROIRE PAR CORPS Étude de cas dans l’enseignement d’un art martial
Jean-Michel Durafour EFFRACTION DU NU À propos de L’Homme invisible de James Whale
Cécile Estival IMAGERIE MÉDICALE ET RAPPORT AU CORPS DANS UN CENTRE DE CANCÉROLOGIE

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Parution – L’art culinaire
Apicius, L’art culinaire, texte établi, traduit et annoté par J. ANdré, Les Belles Lettres, 2010, 363 p.

Gavius Apicius, ami de Tibère est entré dans la légende impériale pour avoir porté la gloutonnerie à des extrêmes inouïs. L’auteur de L’Art Culinaire s’est fait connaître par ses extravagances culinaires en inventant des plats tels que le talon de chameau ou les langues de flamants, mais aussi par les dépenses somptuaires que nécessitaient ses festins. On raconte même que, dans l’obligation de restreindre son train de vie, il se serait empoisonné. Même si la version que nous possédons est sans doute largement postérieur à Apicius et daterait probablement des années 400, L’Art Culinaire, n’en constitue pas moins pour nous un précieux témoignage historique, tant sur les goûts de l’époque que sur les techniques de conservation des aliments.

La présente édition retrace brièvement la vie de celui qu’Isidore nommait « le premier ordonnateur de la cuisine » et propose une étude substantielle de la littérature grecque et latine. En effet, la littérature culinaire était dans l’Antiquité très développée avec des auteurs comme Chrysippe de Tyane, et liée à la diététique. La langue de ce texte tardif est ensuite analysée, tandis que l’histoire, complexe, est relatée en détail. Les testimonia, le plus souvent de Sénèque, précèdent le texte, complétés par les Extraits d’Apicius par Vinidarius. L’ouvrage est en outre enrichi d’un commentaire, d’un Index Nominum et Locorum, d’un Index Mensurarum et Ponderum, d’un Index plantarum, d’un Index Utensilium, ainsi que d’unIndex Ciborum.

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A paraître – VST – Vie sociale et traitements

Revue du champ social et de la santé mentale n° 106, Publiée par les CEMÉA

Que faire avec les filles ?

Coordonné par Samuel Boussion, Marie-Odile Supligeau et Françoise Tétard

L’histoire de la prise en compte des filles et des jeunes femmes dans l’éducation spécialisée sera au coeur de ce dossier, avec des liens établis avec les pratiques contemporaines portant sur le statut fait aux filles et aux femmes et sur les attentions particulières qui leurs sont apportées dans le social, le médico-social et la la psychiatrie.


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Parution – Peindre les maux

Florence Chantoury-Lacombe, Peindre les maux, Editions Hermann, 2010.

Présentation de l’ouvrage en présence de l’auteur le vendredi 25 juin 2010 à partir de 17h30.

6 rue de la Sorbonne, Paris 5e

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Parution – Evaluating and Standardizing Therapeutic Agents, 1890-1950


Christoph Gradmann , Jonathan Simon (eds), Evaluating and Standardizing Therapeutic Agents, 1890-1950, Palgrave Macmillan, 2010, 288 p.

This book treats the history of the evaluation of medicine in terms of testing for efficacy as it evolved from the late nineteenth century onwards. Starting with the use of serum as a specific treatment for diphtheria and tetanus in the 1800s, such testing procedures brought industrial and medical cultures into contact over the production and use of medicines. The result was the elaboration of standards that covered the  production of medicines and their clinical use. The handling of therapeutic sera thus became a model for the evaluation and marketing of other medicines such as cardiacs or hormones in the twentieth century. Evaluating and Standardizing Therapeutic Agents, 1890-1950 helps us to understand the historical roots of certain aspects of today’s pharmaceutical industry as well as modern medical practice, which have both become increasingly technically exigent, integrating high standards of quality and efficacy in every aspect of their functioning.

Sommaire

Introduction; Evaluating and Standardizing Therapeutic Agents, 1890-1950; C.Gradmann& J.Simon

Paul Ehrlich’s Standardization of Serum; Wertbestimmung and its Meaning for Twentieth-Century Biomedicine; C-R.Pruell

Evaluation as a Practical Technique of Administration: The Regulation and Standardisation of Diphtheria Serum; A.Hüntelman

From Diphtheria to Tetanus: The Development of Evaluation Methods for Sera in Imperial Germany; A.I.Hardy

The Construction of a Culture of Standardization at the Institut Pasteur, 1885-1900; G.Gachelin

Quality Control and the Politics of Serum Production in France; J.Simon

‘The Geneva serum is excellent!’ Autonomy and Isolation in Swiss Cantons during the Early Years of Diphtheria Serum: the Case of Geneva; M.Kaba

The State, The Serum Institutes and The League of Nations; P.Mazumdar

Questions of quality: The Danish State Serum Institute, Thorvald Madsen and biological standardisation; A.Hardy

‘The Wright Way’: The Production and Standardisation of Therapeutic Vaccines in Britain, 1902-1913; M.Worboys

The Visible Industrialist: Standards And The Manufacture Of Sex Hormones; J-P.Gaudillière

‘We need for digitalis preparations what the state has established for serumtherapy…’: From Collecting Plants to International Standardization: the Case of Strophanthin, 1900-1938; C.Bonah

Changing Regulations and Risk Assessments. National Responses to the Introduction of Inactivated Polio Vaccine in the UK and the FDR 327; U.Lindner Standardization before Biomedicine: On Early forms of Regulatory Objectivity; A.Cambrosio

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Parution – Rencontre de la science et de l’art. L’architecture moléculaire du vivant

Jeannine Yon-Kahn, Rencontre de la science et de l’art. L’architecture moléculaire du vivant, Collection Grenoble Sciences, 2010.

Jeannine Yon-Kahn fait partager son admiration des structures moléculaires et des édifices supramoléculaires comme le sentiment de beauté et d’harmonie qu’ils suscitent. Elle souligne des liens entre leurs formes qui reposent sur des lois physiques et celles créées par l’homme en architecture et dans la décoration. Elle suggère aussi que l’esthétique n’est pas étrangère au processus de découverte chez les scientifiques.

Le lecteur vivra ainsi les étapes de découvertes majeures concernant les ADN, les protéines. Il redécouvrira le nombre d’or et son apparition dans des contextes différents. La réflexion entre recherche de la réalité et recherche de la beauté est étayée par quelques ponts vers les oeuvres de philosophes et de scientifiques.

Chacun s’approprie cette réflexion sur le lien entre Art et Science, entre création des hommes et structure moléculaire du monde vivant.

L’ouvrage est destiné à un public non spécialisé, curieux de la structure intime du monde vivant. Le parallèle entre Science et Art concerne tout “honnête homme” mais aussi les étudiants, enseignants et chercheurs (philosophes, scientifiques, épistémologues, historiens, architectes, plasticiens, designers…)

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L’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs – AHPJM vous invite à la présentation du livre :
Les jeunes et la sexualité : initiations, interdits, identités, 19e-21e siècle
dirigé par Véronique Blanchard, Régis Revenin et Jean-Jacques Yvorel,
Editions Autrement, collection « Sexe en tous genres », 2010.

Vendredi 25 juin 2010 à 15h45, accès libre.
Lieu : IRTS de Paris, 145 avenue Parmentier, 75010 Paris (M° Goncourt ou République)

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A l’occasion de notre Assemblée générale annuelle qui se tiendra auparavant, nous avons le plaisir de vous inviter à la présentation de ce livre par leurs auteurs, tous trois membres très actifs de l’AHPJM ; ce livre a en outre été soutenu par notre association (financement de traductions).

Les violences sexuelles commises en groupe, les affaires de pédophilie largement médiatisées, les fréquents cas d’inceste souvent tus, la prostitution des mineurs, le caractère problématique parfois des relations entre filles et garçons, la difficulté d’assumer son homosexualité à l’adolescence… Voici quelques unes des préoccupations centrales dans la vie des jeunes, mais aussi pour les adultes en charge de la jeunesse (juges, policiers, travailleurs sociaux…).
Si les sciences du psychisme ont le monopole de la parole sur la sexualité des jeunes, leur regard est souvent normatif et prescriptif. Les sciences humaines et sociales indiquent d’autres pistes : pourquoi, par exemple, la pédophilie, légalement reconnue en France en 1832, et peu réprimée jusqu’à une période récente, est-elle aujourd’hui considérée comme le crime le plus abominable ? Qu’est-ce qui a changé dans la manière en Occident de concevoir l’enfant ? Pourquoi, dans d’autres aires culturelles, peut-on en toute légalité épouser une adolescente de onze ans ? De même, si les jeunes filles violées sont désormais considérées comme des victimes, elles ont longtemps été assimilées à des vicieuses aux attitudes provocantes. 35 auteurs pluridisciplinaires (dont plus d’une dizaine à l’international) ont dépouillé des archives historiques ou enquêté sur la sexualité en France, en Italie, en Espagne, au Canada et aux Etats-Unis, mais aussi en Argentine, au Cameroun, en Iran, en Nouvelle-Zélande ou bien encore en Thaïlande.


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