Anthropologie

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Colloque – Les professionnels de santé face à la violence : entre soins et sécurité

La Faculté de Droit et le Centre Psychothérapique de Laxou organisent, les 19 et 20 novembre 2010, un colloque sur le thème « Les professionnels de santé face à la violence : entre soins et sécurité ».
Il s’agira des 1ères rencontres autour du droit et du soin.

Ce colloque réunira juristes et soignants, afin d’apporter des éclairages sur la délicate problématique de la rencontre entre le soin et la violence, tant du point de vue des soignants que de celui des soignés.

Pour en savoir plus, s’inscrire … , c’est en cliquant sur ce lien.

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Table ronde – Exposer le corps humain : Déontologie et questions juridiques

14. et 15  décembre 2010

Objectifs : Exposer le corps humain : déontologie et questions juridiques

Un an après le symposium international « Des collections anatomiques aux objets de culte : Conservation et exposition des restes humains dans les musées » organisé par le musée du Quai Branly et suite aux débats liés à l’exposition « Our Body » et à son interdiction, ces deux journées ont pour objectif de remettre sereinement au débat la question de la conservation et de l’exposition des restes humains.

En repartant des collections anatomiques universitaires, des collections des muséums d’histoire naturelle, des collections historiques connues et reconnues, on tentera de mettre en commun l’état des réflexions actuelles sur l’exposition des restes humains ; de quel régime juridique relèvent-ils ? Comment arbitrer les intérêts contradictoires qui s’expriment à leur propos ? L’approche sera à la fois juridique et déontologique, elle croisera le regard et le point de vue des professionnels en charge de ces collections, des restaurateurs, juristes philosophes et usagers de ce patrimoine.

Coordination : Marie Cornu Volatron, directrice de recherche au CNRS, Umr 6224, juriste

Cédric Crémière, conservateur du patrimoine, directeur du muséum du Havre

Régulateur : Christophe Degueurce, conservateur du musée de l’Ecole au Musée de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons- Alfort

Rendez-vous : Institut national du patrimoine

2, rue Vivienne

75002 PARIS

Mardi 14 décembre 2010

09h30 – 10h15 Accueil des participants, tour de table et présentation des journées,

Anouk Bassier, adjointe à la directrice des études, département des conservateurs, Institut national du patrimoine

Marie Cornu Volatron, Cédric Crémière

Le corps humain dans tous ses états

Régulateur : Christophe Degueurce, conservateur du musée de l’Ecole au Musée de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons- Alfort

10h15 – 10h30 Introduction générale :

Marie Cornu Volatron, Cédric Crémière

10h30 –11h15 L’invention du corps

Raphaël Mandresi, historien des sciences

11h15 – 11h30 Pause et discussion

11h30 – 12h15 Le point de vue de l’anthropologue

David Lebreton, anthropologue

12h15 – 13h00 Le point de vue juridique

Marie Cornu Volatron et Florence Belivier, juriste

13h00 – 14h30 Déjeuner libre

14h30 – 15h30 Essai de typologie : du squelette au corps décoré

Jean Yves Marin, directeur du musée d’art et d’histoire de Genève

15h30 – 16h30 Les restes humains dans les collections françaises

Noëlle Timbart, conservateur du patrimoine, C2RMF

Laure Cadot, restauratrice

16h30 – 17h30 Les restes humains dans les collections universitaires

Luc Gomel, directeur du service des collections de l’Université Montpellier 2

17h30 – 18h00 Discussion générale

Mercredi 15 décembre 2010

Les conflits de valeur

Régulateur : Jean-Pierre Mohen, directeur du département du musée de l’Homme, MNHN

09h15 – 09h30 Où se nouent les conflits de valeurs ?

Marie Cornu Volatron, Cédric Crémière

09h30 – 10h15 La valeur scientifique

Alain Froment, département du musée de l’Homme, Muséum national d’histoire naturelle, Paris

10h15 – 11h30 La valeur esthétique

Yves le Fur, conservateur en chef du patrimoine, chef du département des collections, Musée du Quai Branly

Christophe Degueurce, conservateur du musée de l’Ecole au Musée de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons- Alfort

11h30 – 11h45 Pause

11h45 – 13h00 Le principe de dignité et la valeur patrimoniale

Marie Cornu Volatron

Principes éthiques et valeurs morales

Cédric Crémière

13h00 – 14h30 Déjeuner libre

Exposer, restaurer, conserver le corps humain

14h30 – 15h30 Exposer, restaurer, conserver le corps humain en Australie

Francesca Cubillo, senior curator, aborigional and Torres strait High lander Art

15h30 – 17h30 Table ronde : Quelle « bonnes » pratiques ? animée par Cédric Crémière

Avec Sébastien Minchin, directeur du Muséum de Rouen, Gérald Migeon, conservateur régional de l’archéologie, Drac Guyane, et Elise Patole-Edoumba, conservateur du patrimoine, C2RMF, Philippe Mennecier, département du musée de l’Homme, Muséum national d’histoire naturelle, Paris, Patrice Josset, Maître de conférence en anatomie pathologie, Musée Dupuytren, Vincent Négri, chercheur associé au CNRS, CECOJI, UMR 6224 et Marie Cornu Volatron .

17h30 – 18h00 Bilan des journées

Anouk Bassier

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Appel à contribution – Boire et manger

Mercredi 05 janvier 2011  |  Chambéry (73000)

Besoins primaires de l’homme, le « boire et manger » sont extrêmement présents dans les thématiques développées à l’heure actuelle par nos sociétés modernes, que ce soit en raison de leur pénurie ou de leur manque dans certaines parties du monde, ou, à l’opposé, de leur surabondance dans d’autres. De la sorte, il semble que ces besoins, et les pratiques qui y sont liées, de par leur aspect fondamentalement humain, constituent un thème d’étude particulièrement propice pour les Sciences Humaines et Sociales.

Ouvertes à tous les chercheurs (étudiant en Master 2, doctorant, docteur, MCF, professeur), les Journées d’Etudes Doctorales du laboratoire LLS de l’Université de Savoie se proposent donc cette année de se pencher sur le « boire et manger » au travers de la diversité des approches SHS. De manière non exhaustive, pourront être abordés les disciplines et les thèmes suivants :

– la sociologie et l’ethnologie, qui se penchent sur les pratiques alimentaires et leurs usages sociaux sous des angles divers (identités culturelles, rapport à la santé, à l’image de soi et des autres…) ;
– l’histoire, la géographie et l’économie, qui s’intéressent depuis longtemps à la circulation marchande des denrées alimentaires, à leur usage dans les sociétés au fil du temps, à l’évolution des marchandises ou encore à la place occupée par la production sur les territoires et parmi les populations ;
– la littérature, qui intègre depuis toujours des représentations du « boire et manger » dans les récits, permettant ainsi à la fois un ancrage dans le temps et une description plus précise des personnages et des mœurs ;
– la linguistique, par le prisme du vocabulaire et du discours, permet l’étude des rapports entretenus par un locuteur ou un groupe de locuteurs à la nourriture et à la boisson, ou encore la mise en évidence de l’importance de ce thème dans certaines circonstances particulières ;
– la psychologie, qui s’intéresse notamment aux conduites et aux pratiques alimentaires contemporaines.

Langues de travail : français (anglais éventuellement)

Propositions de communication :

Les résumés sont à envoyer avant le 5 janvier 2011

Sous la forme suivante : présentation de votre communication (300 à 500 mots, Times New Roman 12, interligne simple), accompagnée d’une bibliographie indicative (10 lignes maximum) et d’un court CV (nom, prénom, université, laboratoire, niveau d’étude/poste) en vue d’une évaluation et d’une sélection des candidatures par le comité scientifique.

Merci d’adresser vos candidatures à l’adresse suivante : jed2011.univsavoie@gmail.com

Comité scientifique

Pascal Bouvier, Maître de conférence en Philosophie, Université de Savoie
Jennifer Coelho, Docteure en Psychologie, Université de Savoie
Sabine Lardon, Maître de conférence en Littérature, Université de Savoie
Stéphanie Tabois, Maître de conférence en Sociologie, Université de Savoie

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Parution – Un monde grippé. Enquête sur une peur mondiale

Frédéric Keck,Un monde grippé. Enquête sur une peur mondiale, Paris, Editions Flammarion, 256 p.

Pourquoi les hommes ont-ils si peur de la grippe ?  Un an après la mobilisation des pouvoirs publics autour du virus H1N1, un jeune anthropologue a tenté de comprendre les raisons de cette alerte. Il montre ainsi que la représentation catastrophique du « monde grippé » nous oblige à repenser les rapports entre les hommes et les animaux.
Allant à la rencontre d’éleveurs, d’observateurs d’oiseaux, de vétérinaires, de microbiologistes, d’épidémiologistes, de médecins, de journalistes, mais également d’autorités politiques et religieuses, l’auteur retrace la vision du monde produite par les maladies émergentes. Il montre que les grippes « aviaire » et « porcine » révèlent une peur des animaux héritée des réflexions les plus anciennes sur la domestication.  Mais cette peur ne prend pas la même forme selon les dispositifs de sécurité mis en place à Paris, New York, Hong Kong, Tokyo, Phnom Penh ou Buenos Aires… Des producteurs aux consommateurs, de l’abattage des animaux malades à la pandémie toujours possible, ce tour du monde des virus qui émergent, des animaux qui les transmettent et des humains qui s’en protègent prend la forme d’un passionnant journal de voyage.

Frédéric Keck est chargé de recherches au CNRS, spécialiste de l’histoire de l’anthropologie sociale. Il a consacré sa thèse de doctorat à Lucien Lévy-Bruhl, et a collaboré à l’édition des œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de La Pléiade ».

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Cette journée d’étude s’insère dans le cadre du programme de recherche de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine Identité(s) et Mémoire(s) des Populations du Passé. Bio-Archéologie et Histoire, codirigé par Isabelle Cartron (Institut Ausonius, Bordeaux 3) et Dominique Castex (PACEA, Bordeaux 1).

Pourquoi déplaçait-on les morts ? Pour quels motifs, obligations ou contraintes ? Vers quelles destinations ? Quels moyens matériels étaient mis en oeuvre ? Comment gérait-on un cadavre ou des ossements ?

La diversité des situations qui ont amené les hommes du Moyen Âge à déplacer les morts et les solutions apportées pour permettre ces déplacements, qu’ils aient été des cadavres encore frais, en décomposition avancée ou réduits à l’état de squelette, constituent un champ de recherche encore peu exploité. Ce séminaire, qui réunit archéologues, anthropologues et historiens, a pour objectif de proposer une première approche d’ensemble sur les formes et les enjeux des déplacements de corps morts au Moyen Âge en Europe occidentale.

Programme

8 : 30 Accueil

9 : 00 Introduction – problématique Delphine Boyer-Gardner & Mathieu Vivas (CESCM, Université de Poitiers, Institut Ausonius, Université de Bordeaux 3).

Vers une première sépulture : déplacer les cadavres

9 : 30 Emmanuelle Santinelli (CALHISTE, Université de Valenciennes) – Funérailles masculines, funérailles féminines : rituels communs et pratiques sexuées au haut Moyen Âge.

Discussion

10 : 05 Patrice Georges (PACEA, Inrap Grand Sud-Ouest) – Être préparé pour le grand voyage : traitements des corps morts plus ou moins loin au Moyen Âge.

Discussion

10 : 40 Pause

11 : 00 Agostino Paravicini Bagliani (Professeur honoraire, Université de Lausanne) – Démembrer ou inhumer ? Boniface VIII et la défense de l’intégrité de la dépouille.

Discussion

11 : 35 Guillaume Grillon (ARTeHIS, Université de Bourgogne) – Lieux de vie, de trépas et de repos : géographie de la mort en Bourgogne du nord (XIIIe – XVe siècles).

Discussion

12 : 10 Fin de la matinée

Déranger les morts : aménagement et rationalisation de l’espace funéraire

14 : 30 Patrick Hervieu (Unité d’anthropologie Bioculturelle, Université Aix-Marseille II) – Le caveau médiéval et moderne, quelle(s) utilisation(s) au sein de « l’aire funéraire chrétienne » ? L’exemple de deux communautés, les paroisses Saint-Laurent de Grenoble et Saint-Jacques-aux-Nonnains à Troyes.

Discussion

15 : 05 Mark Guillon (PACEA, Inrap siège Paris) – Déplacer les morts à l’abbaye d’Ardenne (Calvados, France). De la réduction de corps à la sépulture secondaire.

Discussion

15 : 40 Pause

16 : 00 Alexandre Bande (Docteur en Histoire, Professeur agrégé) – Déplacer les coeurs et les entrailles en France à la fin du Moyen Âge.

Discussion

16 : 35 Conclusions Isabelle Cartron (Institut Ausonius, Université de Bordeaux 3) et Dominique Castex (PACEA, Université de Bordeaux 1)

17 : 00 Fin de la journée d’étude.

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Mercredi 10 novembre 2010  |  Saint-Denis (93210 )

Cette journée d’étude, co-organisée par la Formation doctorale « santé, populations, politiques sociales » de l’EHESS et le Réseau des jeunes chercheurs Santé et sociétés, s’inscrit dans la dynamique d’un intérêt renouvelé des sciences sociales pour la catégorie d’« événement ». Nous souhaitons suivre les pistes de travail ouvertes par ces recherches récentes en portant l’attention sur le domaine de la santé. L’objectif de cette journée est, à travers une restitution documentée des modalités empiriques de l’évènement et un abord transdisciplinaire, d’explorer deux axes de réflexion autour de l’événement de santé : le premier est centré sur la multiplicité des formes de l’événement de santé ; le second sur les politiques de l’événement de santé, c’est-à-dire sur leurs modes de gestion.

ANNONCE

9h30 Accueil des participant-e-s

10h Ouverture de la Journée : Marc Bessin (Sociologue, Chargé de recherche au CNRS, Directeur du réseau des jeunes chercheurs Santé et Société)

10h 15 Introduction générale par Alessandro Manna (Doctorant en anthropologie, EHESS, SPPS, IRIS)

10h 30-12h Première session : Production et mise en récit de l’événement de santé

Discutant : Marc Bessin (Sociologue, Chargé de recherche au CNRS, Directeur du Réseau des jeunes chercheurs Santé et Société)

  • Serena Bindi (Docteure en anthropologie) : La fabrique de l’événement. Paysage de possession et de soin et de production de sens dans la vallée du Baghirati (Garwhwal, Inde du Nord)
  • Giacomo Mantovan (Doctorant en anthropologie, EHESS, SPPS, CRH, CEIAS) : La mise en récit des persécutions lors de la demande d’asile des Tamouls sri lankais en France

Discussion

Pause déjeuner

13h30 Deuxième session : Politisations de l’événement sanitaire

Discutante : Carine Vassy (Sociologue, Maître de Conférence à l’Université Paris XIII)

  • Frédéric Vagneron (Doctorant en Histoire, EHESS, SPPS, CRH) : Gérer l’urgence dans une crise sanitaire : l’épidémie de grippe « espagnole » (1918-1919) en France à la lumière de crises sanitaires récentes et de l’urgence moderne
  • Oumy Thiongane (Doctorante en anthropologie, EHESS, SPPS) : La méningite en grippe ? Deux modèles de politique en santé au comité de gestion épidémique du Niger

Discussion

Pause café

15h- 16h30 Troisième session : Les temporalités de l’événement de santé

Discutante : Arlette Farge (Historienne, Directrice de recherche au CNRS)

  • Méoin Hagege (Doctorante en sociologie, EHESS, SPPS, IRIS) : L’infection par le virus de l’hépatite C, un « non-évènement » de santé chez des sortants de prison en situation de précarité
  • Clélia Gasquet (Doctorante en Géographie, Paris X, Laboratoire EST, IRD) : Crise sanitaire en Afrique centrale et intervention internationale. Les émergences d’Ebola au Gabon et en République du Congo

Discussion

16h30 : Conclusion et bilan de la journée par Benjamin Derbez (doctorant en anthropologie, EHESS, SPPS, IRIS)

La participation à cette journée est libre, mais une inscription préalable est requise (en prévision du repas du midi).

Merci d’envoyer votre inscription à l’adresse du Comité d’organisation avant le 3 novembre 2010.

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Jeudi 25 novembre 2010  |  Pau (64000)

La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires vient bousculer l’organisation territoriale dans le secteur sanitaire et social, mettant en avant une logique de coopération et de décloisonnement. Cette dernière interpelle les modes de prise en charge des personnes âgées.

Dans ce contexte, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) organise les 25 et 26 novembre 2010 en partenariat avec la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES CNSA), l’école nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S), le groupement de recherche sur l’administration locale en Europe (GRALE), le conseil général des Landes et celui des Pyrénées-Atlantiques un colloque intitulé « Territoires et vieillissement : les nouveaux enjeux », qui vise à analyser, quelques mois après sa promulgation, l’impact de la loi HPST sur les territoires et le vieillissement.

Jeudi 25 novembre 2010

8h30 Accueil des participants

9h00
M. Jean-Jacques Lemouland – Doyen de l’UFR Droit, Economie et Gestion
Allocution d’accueil

M. Denys de Béchillon – Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour
Propos introductifs

9h15 M. Gérard Marcou – Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du GRALE
Présentation du GRALE

Matin – Les nouveaux modes de régulation de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Jean Claude Douence – Professeur Emérite, UPPA

9h30 Les ARS, nouveau régulateur du secteur sanitaire et médico-social
M. Claude Bigot – Directeur de l’Ecole nationale supérieure de la sécurité sociale

10h00 La territorialisation de la politique de santé et ses enjeux
M. Jean-Marc Macé – Maître de conférences, géographe de la santé, Groupe de Recherche
Economie et Gestion (GREG) du conservatoire National des Arts et Métiers

Discussion / Pause

11h00 La planification de l’offre de soins et de services : une transversalité en trompe l’oeil
Mme Fabienne Rabau – Directrice de la santé publique et de l’offre médico-sociale ARS Aquitaine
M. Michel Laforcade – Directeur ARS Limousin, professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

11h45 Le régime rénové d’autorisation des établissements et services sociaux et médico-sociaux
Mme Stéphanie Rabiller – Maître de conférences à l’UPPA
Mme Nathalie Calatayud – Docteur en droit, chargée de cours à l’UPPA

Discussion

Déjeuner libre

Après-midi – Les nouveaux enjeux financiers de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Christophe Gautier – Directeur général, Hôpital F. Mitterrand de Pau
Professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

14h30 Vers la mise en place d’un cinquième risque ?
M. Michel Borgetto – Professeur à l’Université Paris II, directeur de la Revue de Droit Sanitaire et Social

15h00 La conclusion des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens avec les ARS
Mme Anne Baron – Directrice générale adjointe ARS Aquitaine

Discussion

15h30 Les financements sanitaires et sociaux, quelle fongibilité ?
Mme Antoinette Hasting-Marchadier – Maître de conférences, Université de Nantes

Discussion

Vendredi 26 novembre 2010

Matin – Les nouveaux enjeux territoriaux de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Jean Gourdou – Professeur, Directeur du CECL UPPA

9h00 Quelle place pour les établissements et services sociaux privés d’intérêt collectif ?
M. Robert Lafore – Professeur à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux

9h30 L’assurance maladie et les inégalités territoriales de santé
M. Gilles Arzel – Directeur évaluateur de la CNAM, professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et Mme Josette Lagarde – Maître de conférences à l’UPPA

Discussion / Pause

10h30 Intercommunalité, communes et vieillissement : la prise en compte du vieillissement par les territoires
Mme Martine Long – Maître de conférences à l’Université d’Anger

11h00 La prise en charge des personnes âgées dans le cadre des communautés autonomes espagnoles
M. Juan Ramón Larrañaga – Directeur général pour la prise en charge de la dépendance
Diputación Foral de Gipuzkoa – San Sebastián

Discussion

11h30 Clôture du colloque – Rapport de synthèse
M. Hervé Rihal – Professeur à l’Université d’Angers

Renseignements :

Faculté de droit, économie, gestion
Secrétariat du CECL
Avenue du doyen Poplawski
BP 1633 – 64016 PAU CEDEX
Isabelle Montin
Tél : 05 59 40 80 48
Fax 05 59 40 80 50
isabelle.montin@univ-pau.fr

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Mercredi 15 décembre 2010  |  Rennes (35000)

Troisième conférence internationale pluridisciplinaire organisée par le Conseil de l’Europe et l’université Rennes 2 en association avec l’université Politecnica de Madrid du 24 au 26 mars 2011 à Rennes (France). C’est précisément la dimension liant éthique, droits de l’homme et nécessité de lutte contre le dopage en tant qu’atteinte à la santé des athlètes et plus particulièrement des jeunes que cette conférence entend aborder à travers des contributions scientifiques (anthropologie, droit, histoire, philosophie, psychologie, science de l’éducation, sociologie) qui s’appuieront sur des recherches, études et analyses en cours.

ANNONCE

Deux questions principales structureront cette conférence :

  1. Pourquoi le dopage viole-t-il les principes des Droits de l’Homme ?
  2. La lutte contre le dopage peut-elle justifier les pratiques discriminatoires ?

La conférence sera en deux langues : anglais et français – la salle principale bénéficiant d’une traduction simultanée.

Toute proposition de communication doit être faite en word times 12 interligne simple selon le document joint

avant le 15 décembre 2010.

Les propositions sont à envoyer à : dominique.bodin@uhb.fr.

Les communications seront uniquement orales et dureront 15 minutes. Elles seront suivies d’un débat. Une session spéciale doctorants aura lieu.

Les communications retenues feront l’objet :

  • L’ensemble des contributions seront incluses dans des actes publiés aux éditions du Conseil de l’Europe.
  • Après sélection les 15 meilleures d’entre elles d’une publication dans des revues scientifiques
  • Les 8 meilleures contributions de doctorants seront publiées dans un numéro thématique d’une revue scientifique

Les contributeurs devront faire parvenir leur texte définitif le 25 février 2011 à l’attention de
dominique.bodin@uhb.fr selon les normes jointes.

Prochainement un site Internet fournissant l’ensemble des renseignements (programme, comité scientifique, lieu, etc.) sera disponible.

Dès 1963, Le Conseil de l’Europe tente de définir le dopage comme une “intention” de multiplication du rendement humain dans la performance d’un athlète par l’administration d’une “substance étrangère à l’organisme ou de toute substance physiologique prise en quantités anormales…”. Le premier volet d’action consistera en la mise en oeuvre de la Résolution 67 (12) qui invite, dès 1967, les États membres à se doter de règlement antidoping (CDDS (98) 90 part III, p. 23). “La résolution a été formulée à une époque où les questions qui y étaient soulevées commençaient à intéresser la conscience collective européenne du fait de leur traitement dans les médias” (Conseil de l’Europe, 1999, Etude des législations nationales relatives au sport en Europe, Strasbourg, éditions du Conseil de l’Europe, p. 82).

Le deuxième volet développé par le Conseil de l’Europe intervient dans le cadre plus large de la Charte européenne du sport pour tous [Résolution (76) 41]. Son article 5 évoque, en effet, des “mesures à prendre pour protéger le sport et les sportifs de toute exploitation à des fins politiques, commerciales ou financières, et de pratiques abusives ou avilissantes, y compris l’usage de drogues”. Ce dernier point ne doit pas éluder la question plus générale de l’abus de sport ou d’avilissement par le sport, y compris l’exploitation des êtres humains (article 8 de la même résolution). La Charte européenne contre le dopage dans le sport − R(84) 19 adoptée le 25/09/1984 − a étendu les moyens d’actions: recherche, éducation et mobilisation des fonds publics sont préconisées.

Comme trop souvent sur ce type de question, cette charte n’est pas juridiquement contraignante, elle contribuera cependant à la ratification, en 1989, de la Convention européenne contre le dopage qui, depuis son entrée en application en mars 1990 vise différents objectifs comme rendre ardu l’accès et l’utilisation de drogues, tels les stéroïdes anabolisants (nommément cités), assister les mises en place des tests antidopage, y compris en dehors des périodes compétitives. Elle a pour particularité de s’appliquer potentiellement à tout pays européen et extra-européen.

De fait le dopage tel qu’il est perçu et traité aujourd’hui pose un problème de société qui dépasse de très loin la seule problématique de la santé des athlètes: celui de la perduration d’une activité qui loin de respecter les valeurs à son principe et à son fondement (fair-play, égalité des chances, loyauté, activité saine, etc.) se trouve transformée en système déviant fait de tricherie, d’inégalité, et amenant potentiellement des risques pour la santé. Mais, malgré les nombreuses mesures prises, qu’elles soient répressives ou préventives, à l’échelon national, européen ou mondial, force est de constater que le problème du dopage perdure. Il s’amplifie même probablement avec des techniques sans cesse affinées et des moyens toujours plus performants qui rendent difficile sa détection.

Non seulement la lutte contre le dopage reste un défi constant mais introduit des problèmes éthiques.

La lutte antidopage a en effet introduit un certain nombre d’effets pervers et, il semble légitime de se demander si, dans sa forme actuelle, elle respecte l’équité entre citoyens [Brissoneau, C., Bodin, D., Delamarche, A., Péchillon, E. (2007-2008). Doping in professionnal sport. Final report. Remis le 25 mai 2008 à la Commission de l’Union Européenne, dans le cadre du projet évaluatif « Doping in professionnal sport ». Éditions de l’union européenne, Direction générale des politiques internes de l’union, Département thématique B – Politiques structurelles et de cohésion. http://www.europarl.europa.eu/activities/committees/studies/download.do?file=22128#search=%2
0dopage] ? Et plus simplement respecte-t-elle la “déclaration universelle des droits de l’homme” ? Le sportif et plus particulièrement le sportif de haut niveau est en effet soumis à des contrôles, à des suivis, à une “traçabilité”, à des atteintes à la vie privée auxquels échappent la plupart des citoyens ordinaires qui consomment de la drogue et que personne ne songerait à imposer aux cadres ou à l’intelligentsia politique et économique.

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Appel à contribution – Canadian Journal of  Community Mental Health

Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire
http://www.cjcmh.com

Date limite pour Soumettre un article : 1er Décembre 2010

Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribution, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes – vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices – en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte:
http://www.cjcmh.com/f/auteurs/directives.htm
Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :
line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie
faculté des sciences humaines
Université du Québec à Montréal
Case postale 8888, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3p8
Courriel : chamberland.line@uqam.ca

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Appel à contribution – Petite anatomie du corps violenté

Date limite : 20 décembre 2010

Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles (EA 3224)
Axe « Transpoétiques »

Le XXème puis le XXIème siècle ont différencié le théâtre, comme art de la scène, des autres médias par la présence scénique du corps de l’acteur. Aborder la violence théâtrale du point de vue des différents actes de violence perpétrés sur le corps soulève des questions à la fois dramaturgiques, littéraires et sociologiques. A quelles fins le corps est-il violenté sur scène et/ou la violence suggérée hors scène? Quelle dialectique peut-on dégager entre esthétique de la violence physique et message, entre forme et fond ?
Se pose d’abord une première question, d’ordre formel : Y a-t-il une anatomie de la violence théâtrale ? Est-il possible d’esquisser une typologie des violences corporelles et d’en dégager des effets/ des fonctions théâtrales spécifiques?
On peut, à cet égard, distinguer, dans le texte théâtral, différentes formes de corps violentés: corps mutilés, démembrés, violés, brûlés, dépecés, corps soumis à la torture, à la mortification/ au supplice, à l’assassinat, au cannibalisme, à la prostitution. La violence s’oriente-t-elle contre une partie (et quelles parties : nobles ou désavouées?) ou à l’intégralité/intégrité du corps? Le corps violenté prend-il une dimension symbolique lorsqu’il est par exemple associé à un sens, à une vertu ou à un sentiment (et dans ce cas, il devient un élément à intellectualiser au-delà de la simple violence) ou garde-t-il sa dimension charnelle (la dégradation physique s’inscrivant dans une dialectique toute cathartique entre plaisir et souffrance/douleur) ?
Par ailleurs, la question du corps violenté soulève un questionnement d’ordre scénique. Quelles sont ses représentations possibles ? Que montrer ? Quel usage doit ou peut-on faire de l’illusion théâtrale ? La représentation réaliste, voire hyperréaliste, de la violence physique suffit-elle ou faut-il encore la présenter? Et est-il possible de la présenter ?
Les communications pourront également proposer une observation clinique du corps violenté et s’interroger sur les raisons du recours à la violence physique dans un contexte théâtral.
La violence exercée contre le corps humain remplit-elle toujours un but moral/ expiatoire voire pénal en se mettant au service d’une pédagogie de l’effroi envers les autres comme envers soi-même? Cette justice vengeresse resterait alors dans le champ cathartique (extraire le mal par le mal, conversion de la douleur/souffrance en plaisir chez le spectateur), finalement proche du sadisme/masochisme (de l’automutilation aux bastonnades des farces). Le corps violenté peut-il également se placer au-delà de la catharsis et remplir un but utilitaire? La violence physique servirait alors à prendre le pouvoir, l’ascendant – notamment politique – sur l’autre (la notion de Gewalt en allemand exprime à la fois la violence et le pouvoir politique), afin de dégrader, détruire et régner. Car les différentes époques de guerre (de la Révolution Française aux génocides du XXème siècle) ont montré que l’acte violent peut s’exercer sans plaisir pervers, mais bien plutôt dans la monotonie mécanique (comme l’évoque le banquet sanglant chez Titus dans Titus Andronicus de William Shakespeare) : on pense alors aux crimes de guerre, à la violence déshumanisée de la Shoah et à ses corps concentrationnaires qui rendent difficile le processus d’identification. Dans le théâtre contemporain, le corps violenté permet justement d’interroger cette déshumanisation et cette instrumentalisation du corps, entre corps célébré et corps malmené, permettant ainsi de réintroduire une sensibilité par le corps souffrant et de rematérialiser une relation au corps et au monde qui avait été déréalisée par le désenchantement du monde.
A travers la violence faite au corps à différentes époques théâtrales, c’est en quelque sorte une histoire du rapport que nous entretenons avec notre propre corps et avec notre matérialité (comme le proposait l’Histoire du Corps, dirigée par Alain Corbin) qui s’esquisse et que le colloque cherchera à dégager.

Les propositions de communication (titre + résumé d’une dizaine de lignes) sont à envoyer à :
Priscilla WIND
Courriel : priscilla.wind@univ-fcomte.fr
Adresse postale: Laboratoire C.R.I.T (ex-LHPLE)
Université de Franche-Comté
UFR SLHS
30 rue Mégevand
25030 Besançon Cedex
Date limite : 20 décembre 2010

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