Etudes des sciences

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Formation doctorale interdisciplinaire en santé publique

Appel d’offres

Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique de Rennes.

Date limite d’inscription : 4 juin 2010

Une formation doctorale interdisciplinaire en santé publique

Habilité depuis fin 2008, le Réseau doctoral en santé publique animé par l’EHESP s’appuie sur des Ecoles doctorales de 10 établissements, couvrant des domaines complémentaires (santé publique, droit, épidémiologie, sciences sociales, management…). Le Réseau doctoral permet aux doctorants inscrits à la fois à l’EHESP et dans une Ecole doctorale partenaire, de conduire une thèse originale portant sur des questions de santé publique relevant des spécialités de santé publique :

– le management des hôpitaux, l’action sanitaire et sociale et les politiques de santé,
– les sciences de l’information et les biostatistiques,
– l’épidémiologie,
– la santé et l’environnement,
– les sciences humaines, sociales et des comportements de santé,
– en sciences infirmières et santé publique.

Candidature

Les inscriptions pour 2010-2011 sont ouvertes : inscrivez-vous en ligne!

Dates limites d’inscription : 4 juin pour les candidats à un contrat doctoral et 27 août pour les autres.

Les candidatures sont ouvertes:

aux étudiants titulaires d’un master ou d’un diplôme équivalent,
aux professionnels qui souhaitent faire une thèse en parallèle de leur activité professionnelle,
aux professionnels et étudiants du monde entier.

La sélection se fait sur la base :

– des résultats académiques et des connaissances dans au moins une des disciplines requises par le sujet de recherche,
– de l’intérêt et des compétences démontrés pour les questions de santé publique ou de recherche,
– de la qualité du projet de thèse.
Afin de faciliter les échanges tant avec les étudiants internationaux qu’avec les conférenciers, la langue anglaise doit être maîtrisée.

Les candidats retenus doivent être préalablement inscrits dans l’une des Écoles doctorales partenaires avant de voir confirmer leur admission au Réseau doctoral.

Les partenaires

Le Réseau doctoral permet aux doctorants d’obtenir un diplôme de doctorat délivré à la fois par l’EHESP et par l’université partenaire. L’EHESP s’appuie sur 10 Écoles doctorales partenaires :

Université de Rennes 1 (ED 505 « Sciences de l’Homme des Organisations et de la Société » et ED 92 « Vie-Agro-Santé »),
UPMC (ED 393 « Santé publique : épidémiologie et sciences de l’information biomédicale »),
Université Paris-sud 11 (ED 420 : « Santé publique » Paris-sud 11 – Paris Descartes),
Université Paris Descartes (ED 262 « Droit, gestion, relations internationales »),
HEC (ED 471 « Organisation et décision » Paris 1-HEC-ENSAM),
EHESS Ecole des hautes études en sciences sociales (ED 286 de l’EHESS),
Université Henri Poincaré Nancy 1 (ED 266 « Biologie, santé et environnement »),
Université Victor Ségalen Bordeaux 2 (ED 154 « Sciences de la vie et de la santé »),
Université de la Méditerranée (ED 062 « Sciences de la vie et de la santé »).

Le parcours en bref

Le parcours doctoral comprend :
– une formation de haut niveau en santé publique (30 crédits à valider),
– le projet de recherche,
– un suivi rapproché du travail doctoral,
– un séjour dans un laboratoire étranger (recommandé),
– la préparation et la soutenance de la thèse.
Ces conditions sont complémentaires aux critères de l’École doctorale de rattachement.

La formation en santé publique comprend entre autre des cours favorisant l’interdisciplinarité, des séminaires résidentiels (thématisés et interdisciplinaires), des conférences et des cours internationaux ou écoles d’été.

Sur l’ensemble de la durée de la thèse, le doctorant doit suivre au moins :
– un cours fondamental dans 5 des champs de santé publique (15 crédits)
– un cours de spécialisation dans 2 des champs de la santé publique (6 crédits)

Le doctorant peut également suivre des cours de méthodologie et des séminaires interdisciplinaires. En outre, le doctorant sera encouragé par le Réseau doctoral à passer plusieurs mois dans un laboratoire étranger au cours de la thèse (3 crédits). Le Réseau doctoral s’inscrit en effet dans un réseau de relations internationales associant des établissements partenaires tels que Columbia University Mailman School of Public Health, London School of Economics et University of North Carolina (Chapel Hill).

Financement de la thèse

Le contrat doctoral est un contrat de 3 ans, dont la rémunération est fixée par arrêté ministériel. Il peut inclure, ou non, des missions autres que les activités de recherche accomplies en vue de la préparation du doctorat. La rémunération en 2009 s’élevait à 1 663€ ou 1 998€ bruts mensuels, en fonction de l’activité du doctorant.

Plus d’informations sur le contrat doctoral sur le site de Legifrance.

Plus d’informations sur les financements de thèse :
– l’ANDES, association française des docteurs
– Campus France.

Pour les étudiants étrangers ou qui souhaitent partir étudier à l’étranger : consultez les informations et les propositions de bourses de mobilité.

Contacts

doctorate@ehesp.fr Tel : +33 (0) 2 99 02 29 96 ou +33 (0) 2 99 02 26 48

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Date limite : 24 décembre 2010

Les sciences sociales semblent aujourd’hui embarrassées par les notions de contagion et de contamination. Si le métissage s’affirme comme une valeur politique essentielle, ces notions en constituent le revers anxiogène dans l’analyse de certains phénomènes sociaux, que ceux-ci soient directement liés à une maladie contagieuse (Sida, SRAS, anthrax, grippes aviaire ou H1N1) ou qu’ils suivent simplement des modalités de diffusion apparemment similaires à celles de certaines pathologies – contagion de la crise économique liés à des produits financiers toxiques (Orléan, 1992), propagation des rumeurs et des buzz via les réseaux sociaux. Autant de phénomènes dont la diffusion incontrôlée inquiète. Serait-ce le signe d’une phobie du contact et de l’échange dans un monde globalisé où tout circule ? Une réaction crispée d’immunisation et de repli sur une pureté fantasmée dans une société du risque généralisé (Beck, 2001) ?

Les domaines de la contagion et de la contamination foisonnent et cependant leurs usages conceptuels demeurent ambigus. Dans leurs acceptions biologiques, ils forment de plus en plus des objets d’étude non seulement en histoire, mais aussi en sociologie (des populations atteintes par le sida par exemple) et en anthropologie, où l’on s’intéresse à la magie comme pouvoir de contagion ou aux rites religieux de purification. Par ailleurs, ces concepts médicaux, censés décrire des phénomènes de manière scientifique, ont également fait l’objet de réappropriations stimulantes en sciences sociales, sans que l’on sache toujours bien s’il faut leur donner le statut d’outils descriptifs ou de modèles explicatifs. Partant de cette incertitude, la revue Tracésconsacre son numéro 21 aux usages contrôlés et incontrôlés, métaphoriques ou non, des notions de contagion et de contamination.

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Call for Applications: Summer Institute in LGBT Population Health

July 26-August 20, 2010, The Center for Population Research in LGBT Health at the Fenway Institute and the Department of Community Health Sciences at Boston University School of Public Health are hosting a Summer Institute in LGBT Population Health in Boston, Massachusetts.

We invite you to apply.
The Institute will provide participants with foundational training in interdisciplinary theory, knowledge and methods for conducting population research in sexual and gender minority health. We expect to select 12-16 graduate students and 3-6 early career scholars for inclusion in the program.
To be held over four weeks at Boston University and Fenway Health, the Summer Institute will include several components:
1.       a dynamic Cornerstone Seminar in LGBT Health and Social Life that will overview key topics, methods, and perspectives in the interdisciplinary study of LGBT Health
2.       an intermediate-level statistics and quantitative Data Analysis Course taught by instructors from ICPSR’s Summer Program; and
3.       hands-on training in analysis of LGBT population health data in the Interactive Data Lab.

There is no cost for tuition and slots are available for free housing in Boston University dormitories during the Institute. The Summer Institute is funded by a grant from the Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (grant number R25HD064426).
Please visit http://www.icpsr.umich.edu/icpsrweb/FENWAY/training/ to download the Call for Applications which includes further details and instructions on how to apply.  Applications will be accepted until May 31, 2010.   For more information, call 617-927-6348 or email summerinstitute@lgbtpopcenter.org.

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Appel à contribution urgent !

« Être malade, être patient »
Etre malade est une expérience à la fois étrange et pénible, expérience d’une transformation de soi, à son corps défendant, qui prend la forme de la fatigue, de la douleur, de la modification du corps, dans son aspect extérieur, ses sensations, ses désirs, d’une perte aussi, de mobilité, de mémoire, de vitalité. D’une dépossession qui affecte en profondeur le rapport à soi et aux autres. Dépossession renforcée par les observations inquiètes des proches et plus encore par le statut de patient, indissociable de la prise en charge médicale de la maladie.

Etre patient, être malade : quels rapports, quelles tensions entre ces deux états ?

Etre patient, c’est être offert en toute impudeur aux regards de la médecine qui objective par des examens cliniques doublés de multiples analyses et  d’investigations plus ou moins douloureuses, qui cherche à poser un diagnostic et proposer un protocole thérapeutique. Etre patient, c’est être identifié à un ensemble de symptômes que l’institution médicale cherche à faire régresser ( à tout prix ? ), c’est être sans cesse ramené à des normes ( qui se matérialisent sous forme de chiffres dans une analyse sanguine, sous forme de couleurs dans l’image d’un scanner…). Le patient est en ce sens une construction abstraite.

Etre malade, c’est vivre. Vivre avec la maladie, qu’elle soit durable ou chronique. C’est se familiariser, peut-être même apprivoiser ce qui survient pour pouvoir s’en défendre, s’y accommoder aussi et tisser de nouveaux liens avec soi-même et avec son entourage.

Etre patient, c’est être pris en charge en vue d’obtenir, de façon plus ou moins coûteuse ( pour le patient comme pour la collectivité ), un retour à la normale. Que l’on soit ou non hospitalisé, c’est se tenir quelque sorte hors de l’espace, hors du temps, hors des liens sociaux :  être entre parenthèses ?

Etre malade, c’est faire l’expérience d’une vitalité, qui pour être amoindrie, n’en est pas moins une conscience aigüe de l’existence, qui fait parfois défaut à ceux qui se croient ou se sentent normaux. C’est éprouver le décalage entre une approche morbide de la maladie, le plus souvent portée par le point de vue médical, par un certain regard social soucieux d’évaluer des performances, et la compréhension intérieure de la maladie, qui participe de l’économie même de la vie. Comment ne pas prendre au sérieux la question de Nietzsche dans la préface du Gai savoir : « Et pour ce qui est de la maladie, est-il seulement possible de nous en dispenser ? »

La  tension entre le statut de patient et l’expérience du malade invite à questionner à la fois :

– la relation patient/médecin : le médecin doit-il s’intéresser au malade derrière le patient ? De quelle manière peut-il le faire ?

– la délimitation même de la maladie et de la santé : la maladie est écart par rapport à une norme quantitative, objective. Mais quelle est la signification de cet écart ? Question qui s’entend aussi bien sous l’angle des rapports sociaux, que sous un angle plus existentiel.

Dossier coordonné par Nathalie Chouchan.

Pour contribuer au numéro, il est préférable de contacter la rédaction des cahiers philosophiques et de consulter ce lien  http://cahiersphilosophiques.hypotheses.org/pour-contribuer-aux-cahiers

Les contributions sont attendues pour le 15 septembre 2010.

Chaque article sera évalué par deux rapporteurs avant d’être validé.
Vous pouvez envoyer vos propositions à Aliénor Bertrand <bertrand.alienor@orange.fr> et à Nathalie Chouchan <nchouchan@noos.fr>

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Parution – Journal of Health Care for the Poor and Underserved

Journal of Health Care for the Poor and Underserved, Vol 21, N° 2, May 2010.

Consulter le numéro en ligne : site du journal

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La mission « Savoir et Culture » de l’Université Paris Descartes, en partenariat avec le magazine Sciences Humaines, présente le débat suivant :

« Eloge de la médecine »

avec Patrick BERCHE, Doyen de la faculté de médecine Paris Descartes, chef du service de microbiologie de l’hôpital Necker et membre de l’Académie Nationale de Médecine
animé par Catherine HALPERN, journaliste au mensuel Sciences Humaines.

Lundi 10 mai 2010 de 18h à 19h30
Grand amphithéâtre, Université Paris Descartes
12 rue de l’Ecole de Médecine – 75006 Paris
M° Odeon

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Parution – Humain, ou presque. Quand science et littérature brouillent la frontière

CHASSAY Jean-François et DESPRES Elaine, Humain, ou presque. Quand science et littérature brouillent la frontière, Figura, 2010, 120 p.

Ce cahier de recherche se présente en deux parties : la première, « Protohumains et hybrides », amorce une réflexion sur l’humain et ses origines, la façon de le figurer dans son rapport à l’animalité, dans l’hybridité de ses formes fictionnelles; puis la seconde, « Posthumains et cyborgs », s’intéresse à l’autre extrémité de la chaîne évolutive, celle du gène manipulé, de l’intelligence artificielle. Au final s’amorce une véritable réflexion sur les frontières de l’espèce.

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Pour information : dans le cadre du séminaire « Les représentations de l’embryon et du foetus humains, approche pluridisciplinaire » :

Jeudi 6 mai 2010 de 17h à 19h

Conférence de Guy BENEY « La corrélation inverse entre l’Embryologie du Genre Humain et l’Anthropologie du Funéraire ; vers une Bio-Anthropologie du Tréfonds »

Centre Alexandre Koyré (Pavillon Chevreul)
57 rue Cuvier
75005 Paris


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La Manifestation Savoir(s) en commun : rencontre université-société est proposée chaque année au mois de novembre par l’Université de Strasbourg. Au travers de débats publics sur des thèmes sensibles, l’ensemble des intervenants – enseignants-chercheurs, spécialistes, étudiants contribuent avec le public à alimenter les interactions entre la science et la société.

L’enjeux de cette manifestation qui se déroule dans l’ensemble de la cité strasbourgeoise en réunissant des acteurs de la vie scientifique, associative, culturelle, économique et politique ainsi qu’un public libre est de contribuer au débat public sur des thèmes sensibles relatifs au rapport sciences-société.

En novembre dernier la thématique des « identités » a été déployée. En plus du site internet de la manifestation qui rassemble un certain nombre de documents filmés (conférences, tables rondes, performances), le magazine Savoir(s) en commun destiné à poursuivre les réflexions croisées qui ont été lancées lors des débats sera en ligne dès la fin du mois de mai.

Cette année, la manifestation se construit autour de la thématique « Le(s) corps » qui sera déclinée au travers de l’ensemble des champs disciplinaires de l’Université et au-delà du 12 au 30 novembre 2010. Si le rapport entre le corps à la médecine sera traité, l’ensemble des sujets ne saurait se limiter à ce seul champ. Néanmoins, je vous invite à contribuer à la construction de cette manifestation qui prendra corps autant sur le net qu’en public et en troisième lieu autour de la sortie papier d’un magazine. Je resterais également vigilant aux thématiques déployées sur ce blog qui permettront je l’espère de créer des passerelles originales.

Pour avoir une vision d’ensemble de la manifestation, je vous invite à visiter le site http://savoirsencommun.unistra.fr

Frédéric Zinck

frederic.zinck@unistra.fr

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Parution – Les solariums tournants du Dr Jean Saidman

Thierry Lefebvre et Cécile Raynal, Les solariums tournants du Dr Jean Saidman, Editions Glyphe, 2010, 280p.

Grand spécialiste de l’actinothérapie, c’est-à-dire des radiations lumineuses (ultraviolets, infrarouges) et de leurs applications médicales, le Dr Jean Saidman (1897-1949) soigne le Tout-Paris des Années folles, tout en organisant et dirigeant un dispensaire de lutte contre la tuberculose et le rachitisme.
En 1930, il fait bâtir sur les hauteurs d’Aix-Les-Bains, en Savoie, une extraordinaire machine de soins qu’il baptise « solarium tournant » et qui devient l’une des principales réalisations architecturales de la célèbre station thermale. Le monde entier accourt pour l’admirer. Hissée au sommet d’une gracieuse tour de 16 mètres de haut, une plate-forme rotative de 80 tonnes offre aux patients le nec plus ultra de l’hélio et de l’actinothérapie.

Deux autres solariums tournants sont construits par la suite : le premier à Jamnagar, en Inde, à la demande d’un fabuleux maharadjah ; et le second à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, en complément d’un grand sanatorium surplombant les baies de Cannes et d’Antibes.

Lancé dans la poursuite d’utopies architecturales et médicales sans égales, Jean Saidman, personnalité attachante et innovateur de génie, parcourt le monde des confins de la Moldavie aux champs de bataille de la Première guerre mondiale, de l’Académie des sciences à l’Inde ayurvédique, en passant par Moscou, Miami et Copenhague.

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