Etudes Genre

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Savoir(s) en commun – Le(s) corps


Du 12 au 30 novembre 2010

Pour cette 9e édition la manifestation Savoir(s) en commun : rencontres université société de l’Université de Strasbourg propose des réflexions croisées autour de la thématique « Le(s) corps ». Un déploiement pluridisciplinaire, multiculturel et géographiquement varié du 12 au 30 nov. avec une question centrale : « Finalement le corps est… ? »

Organisée par l’Université de Strasbourg depuis 2001, Savoir(s) en commun réunit experts et grand public autour d’une thématique centrale traitée de manière transdisciplinaire. L’enjeu est de confronter les recherches universitaires, l’avis de spécialistes et les interrogations que nous avons tous sur de grandes questions de société.

A l’image de la diversité de formes et de fonctions qu’adoptent les différentes parties d’un corps, le programme de cette année se développe comme autant d’organes qui composeront le corps d’une réflexion globale. Quelle est la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse ? Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est soulevée.

Plus d’une trentaine de rendez-vous aux formes multiples : débats, théâtre de sciences, conférences, projections, spectacles multiformes, cafés essentiels sont à l’affiche à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Des propositions qui émanent autant d’enseignants-chercheurs, de personnalités publiques, politiques ou du monde associatif que de doctorants et bien sûr d’étudiants.

Loin d’apporter des réponses toutes faites les spécialistes réunis autour de ce thème débattent de notions parfois abruptes, parfois triviales, parfois techniques, parfois étranges, avec des points de vue disciplinaires indéniablement différents et les avis de chacun également.

Retrouver le programme sur la page suivante :

http://savoirsencommun.unistra.fr

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Séminaire –  Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines

L’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR CNRS 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération Recherche « genre » MNHN, Département scientifique Hommes, Natures, Sociétés ont le plaisir de vous inviter au séminaire « Sexe et genre »

Séance du jeudi 25 novembre 2010
14h à 16h30 : Salle de conférence du Bâtiment de Géologie,
43 rue Buffon, 75005 Paris

Nous avons l’honneur d’accueillir Éliane VIENNOT
Professeure de Littérature de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Étienne), membre de l’Institut universitaire de France, spécialiste de l’histoire des femmes et du pouvoir.

« Le corps du pouvoir féminin au temps de la mise en place de la loi salique  (XVe-XVIe siècles) »

À la fin du Moyen Âge, la radicale mise en cause de la capacité des femmes à succéder au trône, dans le pays le plus puissant d’Occident, la France, puis l’effort de théorisation accompli pour justifier cette exclusion (invention d’une loi immémoriale, élaboration d’un argumentaire vantant la supériorité du royaume des lys sur ceux qui « tombent en quenouille », réécriture de l’histoire, réactivation des discours sur la faiblesse, l’incapacité, la « mauvaiseté » des femmes…) ont entraîné divers types de contre-offensive de la part des femmes les plus concernées par ces attaques, et les plus capables d’y répondre. L’exposé s’intéressera particulièrement au travail symbolique effectué sur les représentations (iconographiques, littéraires, historiques) du corps féminin en posture de pouvoir.

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Appel à communications – Biotechnologies et interventions sur les corps


Appel à communications du RT 24
IV Congrès de l’Association Française de Sociologie

Grenoble 2011

Le 4e congrès de l’Association Française de Sociologie est consacré au thème : Création et innovation. L’appel à communication se consacre à ce thème général en le développant en trois axes. Chacun de ces axes constitue  une entrée privilégiée pour étudier les formes d’expression et les effets de l’innovation, les résistances qui lui sont opposées, à partir d’un éclairage par le genre/les rapports sociaux de sexe mais aussi via une lecture privilégiant l’articulation des rapports de sexe/genre aux autres rapports de pouvoir, poursuivant en cela la réflexion propre du RT depuis sa création.

Biotechnologies et interventions sur les corps

Les biotechnologies ont une influence déterminante dans la construction actuelle du corps humain et particulièrement sur la normalisation subjective de l’apparence. Nous proposons de réfléchir sur la façon dont les biotechnologies affectent les représentations du sujet corporel et normalisent les corps, en particulier ceux des femmes, qu’il s’agisse des techniques pour mincir, bronzer, se blanchir la peau, ou de la chirurgie esthétique, des implants, du bracelet électronique etc. Le développement des nouvelles technologies, en particulier des innovations reproductives comme la procréation médicale assistée (fécondation in vitro et transfert d’embryon, etc.), ont constitué un thème central des études féministes durant les deux dernières décennies. Ces travaux ont notamment porté sur les liens entre les sciences reproductives et certains mouvements sociaux controversés en matière de contrôle de la natalité, d’eugénisme, et plus largement de contrôle des femmes. Plus récemment des travaux ont été réalisés sur la capacité des sciences et technologies reproductives à créer de nouvelles formes de vie via le génie génétique (clonage). Nous attendons des communications qu’elles analysent la manière dont les innovations scientifiques sont construites par les rapports sociaux de sexe, de classe et de race, mais aussi des communications qui appréhendent les innovations comme des espaces potentiels de transformation de ces rapports sociaux. Sont bienvenus tous les travaux qui traitent des interventions sur les corps ainsi que des effets des nanotechnologies sur la santé et l’environnement.

Les propositions de communication
(résumé de 3000/4000 signes avec 5 références bibliographiques significatives) sont à adresser d’ici le 22 Novembre 2010
à l’adresse suivante : rt24.afs@inv.univ-rouen.fr

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Date limite : 28 février 2011

L’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC-Tunis) lance un appel à contribution pour un ouvrage collectif : Penser le corps au Maghreb. Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Le corps désigne cette forme concrète de l’existence. Il constitue le représentant de l’être agissant par ses actes, parlant un langage symbolique, appréhendant le monde par ses diverses modalités de présence et d’intentionnalité. Etant toujours sujet, support, témoin et mémoire de toutes nos pratiques (Berthelot, 1992), la présence du corps se manifeste aussi bien dans les conduites les plus banales de la vie quotidienne, les habitudes culinaires et vestimentaires, le langage et les soins du corps, que dans les pratiques où l’investissement corporel est encore plus prononcé, tels que les jeux, les danses et le sport. En tant que tel, le corps renvoie à cette instance médiatrice entre l’être et le monde et se situe au fondement d’une expérience qui articule le vécu et le perçu, l’intime et le partagé. Par ailleurs, le corps fait partie intégrante des imaginaires culturels et se trouve inévitablement construit par des mises en scènes esthétiques et figuratives. Il devient ainsi le noyau dur qui fonde les pratiques artistiques et le support d’expression métaphoriques dans la littérature, le cinéma, la peinture, etc.

Cette expérience du corps est systématiquement rattachée aux espaces socioculturels de sa manifestation qui rendent compte des modalités particulières de ritualisation du corps et des significations plurielles qui le construisent (Mauss, 1934 ; Loux, 1979 ; Galimberti, 1998). A cet effet, le projet se propose d’éclairer les fondements socioculturels du corps au Maghreb. Il prévoit de raconter le rapport au corps et d’interpréter les formes de sa mise en jeu dans cette aire géographique. Une attention particulière sera alors accordée aux conditions de production et de reproduction du corps dans un espace-temps singulier, caractérisé par un métissage et l’émergence de données locales en mutation.

Pour ce faire, les travaux tiendront compte de plusieurs dimensions capables d’apporter des regards à la fois différents et complémentaires sur la réalité du corps au Maghreb :

– D’abord, une démarche pluridisciplinaire (Uhl, 2004) sera mise en avant afin de mettre en évidence la complexité du fait corporel et de procéder à une lecture multidimensionnelle de la réalité du corps.

– L’abord du champ de la corporéité tentera, par ailleurs, de conjuguer une approche diachronique et une approche synchronique. L’articulation de ces approches permettra le l’interprétation de la « dialectique de la durée » (Braudel, 1984) pour expliquer et comprendre la dynamique culturelle rattachée au corps.

– Aussi, la dimension sexuée du corps est à prendre en compte considérant que la corporéité se donne à voir en une subjectivité masculine ou en une subjectivité féminine, construite par référence à une appartenance culturelle et aux significations sociales en vigueur (Brohm, 2001). Les propriétés du genre enferment alors l’individu et son apparence corporelle dans des modèles comportementaux et des prototypes de présentation de soi stéréotypés selon le groupe de sexe d’appartenance.

– Enfin, les travaux interrogeront la dimension identitaire du corps et sa place dans la construction d’une « personnalité de base » (Linton, 1992). Ils tâcheront de s’inscrire, par ailleurs, dans un contexte de mondialisation afin de situer le champ de la corporéité entre particularisme et universalisme.

Sans prétendre à l’exhaustivité, le projet tentera d’articuler différents axes de réflexion :

– La symbolique du corps en mouvement : les danses profanes et sacrées, la transe et la possession, le sport et les jeux traditionnels.

– Les imaginaires du corps dans la littérature maghrébine.

– Les mises en scène imagées du corps dans la peinture, la photographie, le cinéma, la presse, les mosaïques.

– Les apparences et les esthétiques du corps.

– Le corps et les pratiques médicales traditionnelles.

– Le corps dans les espaces de sociabilité au Maghreb (hammam, salle de fitness, etc.).

– Entre la vie et la mort : le corps et les âges de la vie.

– La prise en charge du corps vulnérable et en situation de handicap.

– Discours du corps et discours sur le corps dans les espaces d’échange virtuel.

– Corps et religion.

Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Dates importantes :

Date limite pour l’envoie des résumés : 28 février 2011.

Notification d’acceptation des résumés : 30 mars 2011.

Envoie des textes définitifs : 27 juin 2011.

Parution de l’ouvrage collectif : 1er trimestre de l’année 2012.

Comité Scientifique :

Pierre-Noel Denieuil (IRMC – Tunis)

Mohamed Tozy (Université Hassan II – Casablanca)

Jean-Marie Brohm (Université de Montpellier III)

Monia Lachheb (Université de la Manouba – Tunis)

Florence Martin (Goucher College)

Carmen Boustani (Université de Beyrouth)

David Le Breton (Université de Strasbourg)

Nouria Benghabrit-Remaoun (CRASC)

Mohamed Kerrou (Université de Tunis)

Ratiba Hadj-Moussa (York University – Toronto)

Kmar Bendana (Université de la Manouba – Tunis)

Michel Raspaud (Université de Grenoble I)

Imed Melliti (Université de Tunis)

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Séminaire – La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Séminaire organisé par Gilles BARROUX avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques et l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

« Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l’existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu’ils sont sans elles. Et donc j’ai besoin d’apprendre à connaître ce qu’elles sont pour les changer ».

Georges Canguilhem, La santé : concept vulgaire et question philosophique

Que s’échange-t-il dans la relation qui s’instaure entre médecin et malade ? Les séminaires précédents se sont interrogés sur la nature d’une telle relation, à partir destrois dimensions suivantes : le regard du médecin, le sentiment du malade, et le dialogue qui s’établit entre ces deux sujetssous des formes très diverses. Tout unensemble de savoirs, d’expériences, de gestes et de paroles investissent cette relation : science, expérience, maladie, thérapeutique, mais aussi conflit, informations,discours explicite et implicite… Ce sont autant de données essentielles pour comprendre la complexité de cette relation, si richement et diversement restituée par la littérature médicale des siècles passés comme par des textes plus contemporains.
La variété et la diversité des documents relatifs à cette étude conduisent à prolonger notre expérience de séminaires. En effet, une étude suivie dela construction de larelation médecin-malade dans la médecine occidentale invite à interroger les sources médicales de la connaissance de l’Homme, à travers des questionsd’épistémologie, d’histoire, de philosophie ou encore d’éthique.
Une anthropologie médicale aux multiples visages sera progressivement élaborée au travers de séances qui donneront la parole à tout un ensemble d’intervenants quisont habitués à travailler en réseau (CERPHI, PHILOMED, Centre Georges Canguilhem, universités… ), à échanger leurs analyses, leurs hypothèses et à enrichir ainsi leurs propres projets.

Intervenants, dates et lieux :

– Lundi 15 novembre – 18h30-20h30 : Les discours de la régénération et leur influence sur l’anthropologie médicale avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Jeudi 25 novembre – 18h30-20h30 : Soigner les animaux pour protéger les hommes : quelques éléments sur l’émergence d’une médecine vétérinaire avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 7 décembre – 18h30-20h30 : Écritures de médecins en France au XVIIIe siècle avec Sabine Arnaud – Amphithéâtre 45 A, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 3 janvier – 18h30-20h30 – 18h30-20h30 : Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles) avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 11 janvier – 18h30-20h30 : Les femmes lettrées du siècle des Lumières face à leurs soigneurs : des rapports de pouvoirs, de savoirs et de genre dans la relation thérapeutique avec Nahema Hanafi – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 17 janvier – 18h30-20h30 : Nosologie, nomenclature, classification : les éléments conceptuels d’une armature du savoir médical et leur évolution avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 25 janvier – 18h30-20h30 : Atropos à l’œuvre : aspects de sémiologie médicale aux XVIIe et XVIIIe siècles avec Anne-Lise Rey – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

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Appel à communication – Les métamorphoses du biologique

5 au 8 juillet 2011 à Grenoble

La tension entre attirance et répulsion pour le « naturel » : des normes aux dispositifs institutionnels. L’« arrangement » entre maîtrise technicienne et médicale du corps et valorisation du naturel et de l’organicité n’a cessé d’évoluer dans l’histoire. Il renvoie à une tension, un équilibre paradoxal, entre nécessité de contrôler la dimension biologique du corps individuel, sa dimension organique, ses excrétions, ses débordements, c’est-à-dire sa massive présence corporelle ; et nécessité de revenir à la nature, à une authenticité perdue dans la société urbaine et industrielle, et de rendre aux individus leur rapport censément perdu à leur corporéité et leur environnement. Dans les années 1960-1970, cet arrangement s’est traduit ainsi à la fois par une injonction au contrôle de la procréation et de la mort (évacuation hygiéniste des cadavres, « déni de la mort », etc.), en même temps que par un retour hédoniste à la nature (accouchement naturel, naturisme, début de la production « bio », retour à la terre et discours « écologique » au sens large).
Quarante ans après, quelles formes prend cet arrangement ? On assiste à de nouvelles invites institutionnelles et sociales à retrouver la nature mais elles accompagnent de fortes tendances inverses. L’invitation à contempler l’organicité des sujets (recours croissant à la thanatopraxie, présentation et photographie des cadavres), n’entrave pas la forte croissance du recours à la crémation et à la dispersion des cendres. La valorisation du tout « bio » flanque l’ardente obligation à la pasteurisation de nos vies quotidiennes – lavages de mains, port de masques médicaux, nourriture sous plastique – portée notamment par les politiques publiques de santé. Ou encore, certes sur un tout autre terrain apparemment, l’adhésion enthousiaste aux filiations choisies (adoptions, familles recomposées, parrainages) et à l’artificialité (procréation médicalement assistée) s’accompagne désormais d’une aspiration à reconstituer sa filiation biologique (pour les enfants adoptés, ceux nés sous X, et aujourd’hui, ceux nés d’un don de gamètes). Il s’agira ici de repérer cette tension dans ses formes tant historiques (XVIIIe- XXIe siècles) que contemporaines, en s’appuyant sur des situations et des objets concrets, des interactions, des pratiques et des discours normatifs déterminés, portés par des professionnels spécifiques, dont les professionnels de la politique. Le
rôle particulier – et souvent très actif – joué en cette matière par les institutions méritera aussi d’être analysé.
L’attention devrait être portée à l’analyse des espaces sociaux, des gestes, des postures, des aménagements concrets que dictent chacune des tendances contradictoires de cet arrangement, mais aussi leur essai de réconciliation. L’analyse des affects mobilisés autour de ces arrangements (« goût » pour le bio, attirance pour l’allaitement, « beauté » des morts, mais « dégoût », à l’inverse, pour une organicité trop appuyée, etc.) sera tout particulièrement bienvenue. Tout comme la mise en valeur des formes historiques – et sans doute socialement situées – les plus stabilisées de compromis entre ces tendances contradictoires (valorisation de l’enfant, mais sans handicap ; exposition du cadavre, mais esthétisé ; manger à satiété mais manger « bio »). Car à travers ces compromis, ce qui se négocie ici c’est la place toujours mouvante et disputée que nos cultures accordent à la nature.
Autant de questions que nous souhaitons voir traitées dans la diachronie autant que possible et à l’aide de données empiriques attestées, c’est-à-dire à travers l’analyse de pratiques effectives ou de corpus bien délimités de discours.

Les démarches faisant appel à plusieurs disciplines seront les bienvenues.
Les propositions de communication (3000 signes maximum, espaces compris) présenteront le ou les thèmes auxquels se rattache leur intervention, l’objet de la recherche, le questionnement et la problématique, le terrain, les catégories et le nombre de personnes interrogées (ou à défaut, les corpus systématiques de sources sur lesquels ils s’appuient si ce travail n’est pas lié à un terrain).

Les propositions comprendront les éléments suivants dans l’ordre d’apparition :

• Nom, prénom du/des auteur-e-s
• Fonction et institution de rattachement
• Adresse mail
• Titre de la communication
• 5 mots clés
• Proposition de communication (3000 signes maximum espaces compris)
• Titre et résumé de la proposition (1500 signes espaces compris)

Les propositions doivent être adressées simultanément sous fichier word et rtf à :
Dominique Memmi (dominique.memmi@csu.cnrs.fr), Gilles Raveneau (gilles.raveneau@mae.u-paris10.fr), et Emmanuel Taïeb (emmanuel.taieb@iepgrenoble.fr) au plus tard pour le 7 janvier 2011.
Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du matériau empirique mobilisé. Les réponses aux propositions que nous auront reçues seront envoyées à la mi février 2011. Les résumés (1500 signes) des propositions acceptées figureront dans le volume édité pour le congrès.

Nous vous remercions de bien vouloir :
1- indiquer en objet de votre message : AFS-RT17 proposition congrès
2- nommer votre fichier de la façon suivante : nom-congrès AFS 2011.doc
Pour toute question ou problème, Emmanuel Taïeb se met aimablement à votre disposition : (Emmanuel Taïeb <emmanuel.taieb@iep-grenoble.fr>).
Attention : Le Congrès se tiendra du 5 au 8 juillet 2011 à Grenoble. La participation au Congrès est payante, et les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge de l’intervenant, mais une prise en charge financière est prévue pour les étudiants et chômeurs sur demande auprès des organisateurs du congrès.

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Leblogducorps administré par Bernard Andrieu change d’adresse.

Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : http://leblogducorps.over-blog.com/

Ce blog consacré à l’actualité de la recherche sur le corps en sciences humaines et sociales propose également des fiches de lecture sur des parutions récentes, ainsi que des liens vers des sites proposant, entre autres, des articles en ligne relatifs à ce domaine.

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Appel à contributions – Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Avant le 1er décembre

pour la Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribu- tion, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes–vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices–en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte

Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :

line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie faculté des sciences humaines

Université du Québec à Montréal

Case postale 8888, succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3p8

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Appel à contributions – 1st Global Conference Queer Sexualities

Avant le 26 novembre – Varsovie (Pologne)

Friday 13th May 2011 ? Sunday 15th May 2011 Warsaw, Poland

Call for Papers :

20 years since the reclamation of the word ?queer ? by the LGBTQ community this conference would like to take a closer look at broad themes of queer sexualities through time and space, non-normative sexual constructions and queer sexual identities from a diverse range of perspectives by scholars working in various academic disciplines. Yet our meaning of the word queer is not limited to the non-mainstream sexuality as we opt for inclusion of ?unusual ? heterosexual practices into the ?queer domain ? in order not to discriminate but understand, include and accept.

Papers, reports, work-in-progress and workshops are invited on issues related to the following themes :
. the role of historical forces in shaping queer sexuality(ies)
. historiography of queer sexualities
. the politics of queer sexualities
. queertopias and the politics of gender
. queer identities/sexualities in literature and art
. queer sexualities and the body ? literary and non-literary . representations and resistances of non-normative corporeality
. beyond queer sex and sexuality
. queerotica vs. queerporn
. queer sexualities and performativity
. queer sexualities and age
. queer sexualities and theory (queer theory, straight queer theory, sexuality studies, disability studies, feminist perspective, fat studies etc 😉

The Steering Group particularly welcomes the submission of pre-formed panel proposals. Papers will also be considered on any related theme. 300 word abstracts should be submitted by Friday 26th November 2010. If an abstract is accepted for the conference, a full draft paper should be submitted by Friday 1st April 2011.

300 word abstracts should be submitted simultaneously to both Organising Chairs ; abstracts may be in Word, WordPerfect, or RTF formats with the following information and in this order :

a) author(s), b) affiliation, c) email address, d) title of abstract, e) body of abstract.

E-mails should be entitled : QS1 Abstract Submission.

Please use plain text (Times Roman 12) and abstain from using footnotes and any special formatting, characters or emphasis (such as bold, italics or underline). We acknowledge receipt and answer to all paper proposals submitted. If you do not receive a reply from us in a week you should assume we did not receive your proposal ; it might be lost in cyberspace ! We suggest, then, to look for an alternative electronic route or resend.

Pour plus d’informations

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Parution – Amours vénales. La prostitution en Occident, 12e-16e siècle

Rossiaud Jacques, Amours vénales. La prostitution en Occident, 12e-16e siècle, Aubier, 2010, 383 p.

Après«La prostitution médiévale», l’historien J. Rossiaud revient sur le sujet à la lumière des nouveaux apports de la recherche. Dans un vaste cadre chronologique et géographique, une approche des formes multiples de la prostitution constitue selon l’auteur un moyen de compréhension privilégié du monde médiéval.

« Chasse les prostituées, aussitôt les passions troubleront tout  » : le second Moyen Âge semble une méditation sur ces paroles de saint Augustin. Ribaudes et grandes courtisanes, ruffians et maquerelles, étuves privées et bordels publics : le monde des amours vénales, bien visible, marquait alors les sociétés occidentales de son omniprésence. Vingt ans après son ouvrage fondateur, la Prostitution médiévale (Flammarion, 1988). Jacques Rossiaud renouvelle ses analyses à la lumière de la recherche récente. En une synthèse magistrale. il brosse le tableau non plus de la. mais des prostitutions au Moyen Âge, mettant en évidence la complexité des pratiques qui relèvent de la vénalité, et la multiplicité des consonances sociales que celle-ci revêt.

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