Géographie

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Séminaire – Histoire, sociologie et épistémologie de la santé publique
Semestre d’automne 2010

La santé publique est devenue l’un des objectifs politiques majeurs des démocraties occidentales. Dès son émergence au 18ème siècle, elle n’a cessé de prendre de l’importance. Préserver et élever le niveau de santé des populations fut l’une des grandes quêtes de ces deux derniers siècles, marquée par des succès certains, particulièrement durant la seconde moitié du 20ème siècle. Aujourd’hui, grâce à des programmes d’intervention ciblés, chacun a en tête un slogan lui indiquant le « bon comportement » à adopter pour les décisions les plus banales de la vie quotidienne (prendre l’escalier – manger fruits et légumes …). La santé de chacun est une affaire publique.
La santé publique du 21ème siècle (New Public Health1) se veut plus ambitieuse. Elle vise la santé globale, un objectif qui nécessite une politique active et efficace sur tous les plans : l’organisation du système des soins, la pratique médicale, l’industrie, l’économie, l’emploi, les assurances sociales, l’environnement physique et social, tout concerne la nouvelle santé publique.
Comment la santé est-elle devenue une préoccupation non seulement omniprésente, mais aussi invasive ? Comment cette préoccupation se traduit-elle dans les pratiques sanitaires et médicales, tout particulièrement dans ce qu’il est convenu d’appeler « médecine communautaire » ?

L’objectif de ce séminaire est de réfléchir à ces questions dans une perspective à la fois historique, épistémologique et socio-anthropologique. Nous nous focaliserons sur trois aspects :
• l’évolution du système de santé (national ou international), y compris la formation des responsables de santé publique
• l’organisation d’un système de connaissances fondé sur une méthodologie de recherche expérimentale quantitative (épidémiologie et statistique)
• la mise en place de programmes d’intervention (en particulier ceux liés à la nutrition), analysés dans une perspective socio-anthropologique.

Mardi 16 novembre 2010,
17h00-18h30 Rony Brauman (Institut d’études politiques & entre de réflexion et de formation de MSF, Paris)
Origines de la médecine humanitaire

Mardi 14 décembre 2010,
17h00-18h30 Vincent Barras (IUHMSP) et Fred Paccaud (IUMSP et Swiss School for Public Health)
Histoire et actualité de l’enseignement de la santé publique

Organisation : Groupe de recherche « Histoire, sociologie et épistémologie de la santé publique » (IUMSP-IUHMSP) : Christiane Ruffieux, Vincent Barras, Salvatore Bevilacqua, Thierry Delessert

Les séminaires sont ouverts à toute personne intéressée. Renseignements auprès de l’IUHMSP,
1, chemin des Falaises, 1005 Lausanne, tél. 021 314 70 50, e-mail : hist.med@chuv.ch

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Colloque – Genre et parcours de vie. Enfance, adolescence, vieillesse

Jeudi 21 octobre 2010  |  Nancy (54000)

Ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles. Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine (projet de l’axe 3, GITS) et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe.

Depuis plusieurs années, les travaux conduits sur le genre ont mis au jour les processus de sexuation mais aussi les critères mobilisés pour définir et hiérarchiser les conduites masculines et féminines dans des domaines divers de l’existence sociale (la famille, l’école, l’emploi, la retraite, etc.). Ceci étant, les recherches articulant les problématiques liées au genre et celles liées à la codification des âges sociaux sont encore assez peu nombreuses. On sait, par exemple, peu de choses des stéréotypes sexués et des normes encadrant les rapports de genre aux deux extrémités des parcours de vie : la période de l’enfance dont les bornes se redéfinissent avec l’apparition de catégories telles que la préadolescence et celle de la vieillesse aujourd’hui désignée par des termes hétérogènes (troisième âge, grand âge, dépendance, etc.). Dans quelle mesure ces désignations sont-elles genrées ? Quels en sont les effets sur les positions et les trajectoires des hommes et des femmes ? Autant de questions qui se posent aujourd’hui avec une acuité particulière.

Au plan théorique, rappelons en effet que, si les désignations du masculin et du féminin ne sont pas anhistoriques, elles ne sont non plus a-biographiques. En effet, les critères définissant la féminité et la masculinité, durant l’enfance, ne sont pas nécessairement ceux qualifiant la féminité et la masculinité au grand âge. Des attributs imputés aux femmes sont même inversés à certains moments de leurs parcours de vie. Par exemple, pendant longtemps jugés fragiles, au grand âge, les corps féminins semblent perçus comme plus « robustes » tant par les professionnels organisant l’accès à l’aide publique que par l’entourage des personnes âgées. Jugées plus résistantes, les femmes âgées seraient plus à même de réorganiser leur quotidien en dépit d’une motricité amoindrie (repasser assise pour soulager les douleurs articulaires, etc.). On mesure ici combien les dimensions mobilisées pour qualifier et hiérarchiser les aptitudes féminines et masculines gagnent à être étudiées en tenant compte des systèmes normatifs encadrant les âges sociaux[1].

Or ces derniers sont aujourd’hui profondément recomposés par des transformations démographiques, économiques et culturelles conduisant à redessiner les modes de désignation et les vécus de l’avancée en âge. En l’occurrence, les recherches sociologiques mettent au jour une transformation des deux dimensions constitutives du parcours de vie : l’institution du parcours de vie (la manière dont une société définit des âges de la vie, des séquences ordonnées de positions, des étapes, des discontinuités) mais aussi les parcours de vie individuels (l’ensemble des trajectoires suivies dans les différentes sphères de l’existence, la manière dont les individus composent avec un modèle de déroulement de la vie que la société leur impose) [2]. En substance, après une période d’unification et d’institutionnalisation de ces parcours via la codification d’âges sociaux spécifiques (enfance, jeunesse, adulte, vieillesse), plusieurs travaux soulignent un renversement partiel de la tendance. La multiplication des configurations familiales, des trajectoires scolaires, professionnelles et de santé brouilleraient la nature des étapes socialement reconnues comme faisant grandir/vieillir, comme faisant passer d’un âge à un autre. Et les parcours de vie de la deuxième moitié du XX ème siècle s’en verraient, sinon plus flexibles, plus hétérogènes[3]. Dans quelle mesure assiste-t-on à une « déstandardisation » des parcours de vie ? Comment les cadrages institutionnels et normatifs codifiant le genre et l’âge se recomposent-ils[4] ? Et qu’en est-il des incidences sur les rapports de genre et les situations socioéconomiques différentielles des hommes et des femmes[5] ?

Pour éclairer ces transformations, les propositions de communications s’inscriront dans l’une ou l’autre de ces thématiques et interrogations :

1-      Les modes de constitution des désignations politiques et institutionnelles de l’avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de tracer la généalogie et les modalités d’institutionnalisation des nouvelles catégorisations des âges sociaux (prime enfance, enfance, préadolescence, adolescence, jeunesse, maturité, maturescence, vieillesse, grand âge, dépendance…) : ces passages sont-ils présentés comme des ruptures, des continuités ? Quels sont les critères utilisés pour définir ces âges et pour scander le passage d’un âge à un autre ? Dans quelle mesure sont-ils genrés (qu’il s’agisse de critères spécifiquement utilisés pour les hommes et pour les femmes ou bien de critères qui, bien que viricentrés, sont présentés comme généraux et asexués) ? L’étude des acteurs participant de la définition de ces critères est évidemment centrale : quels sont les discours experts participant de la formalisation de ces périodes et de la désignation des bornes temporelles[6]? Sur quels systèmes normatifs ces discours experts s’appuient-ils ? Et enfin quels liens ces discours entretiennent-ils avec les politiques publiques prenant directement ou indirectement ces âges sociaux pour cibles (politiques scolaires, de santé, de dépendance, etc.) ?

Il s’agit également de comprendre la manière dont les élus, les acteurs institutionnels et les professionnels mobilisent ces catégories : dans quelles acceptions ? Quels types de pratiques professionnelles cela suscite-t-il ? Ces pratiques sont-elles genrées ? Et quels en sont les effets ?

2-      Les modes de désignation sociale de cette avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de comprendre la manière dont les hommes et les femmes, mais aussi les filles et les garçons, s’approprient les catégories médiatiques et institutionnelles qui les ciblent. Par exemple, se saisissent-ils ou non de la catégorie de « préadolescents » véhiculée par les médias, le marketing et les institutions (école)[7]? Qu’en est-il de la notion de « dépendance »[8]? Le regard devra aussi être porté sur les désignations sociales, élaborées par les individus et leur entourage, parfois à distance des catégorisations institutionnelles et expertes. Cette activité d’élaboration de critères propres est d’autant plus importante que plusieurs travaux font état d’une tendance à la « biographisation » des parcours de vie[9]. Ce qui était le produit d’un formatage social est aujourd’hui présenté comme la résultante d’un projet, d’une réflexivité. Tel est le cas des événements censés scander le vieillissement. Christian Lalive d’Epinay et Stefano Cavalli ont montré que, contrairement aux discours politiques et médiatiques, la retraite n’est pas l’évènement le plus mobilisé par les individus pour décrire les tournants marquant la deuxième moitié de leur vie. La perte de proches et l’expérience du veuvage sont plus souvent convoquées[10]. Le même décalage se retrouve d’ailleurs pour la ménopause : si le discours médical en fait un tournant essentiel, les femmes l’articulent à d’autres événements sociaux[11].  Comment les hommes et les femmes se saisissent-ils/elles de ces catégories d’âge ? Quels sont les critères utilisés par les familles et l’entourage pour définir ces âges sociaux ? Quels sont les marqueurs convoqués (évènement familial, changement corporel, des formes de sociabilité). Quelles stratégies individuelles ou collectives les individus mettent-ils en place pour préserver/augmenter leur autonomie, s’approprier leurs transformations corporelles ? Autant d’interrogations permettant d’explorer les allers-retours entre les constructions institutionnelles ou normatives, et la façon dont elles sont investies.

Enfin, les communications pourront également interroger les effets symboliques, identitaires mais aussi matériels de cette recomposition des modes de scansion et de désignation de l’avancée en âge. La légitimation sociale de ces catégories conduit-elle l’entourage à reconnaître la spécificité de l’expérience du ou de la préadolescente, de la personne âgée classée « dépendante » ? Leur capacité à être acteur/actrice s’en trouvent-elles augmentées ? Qu’est-ce que ces désignations produisent sur les solidarités familiales dont les hommes et les femmes bénéficient ? De manière plus structurelle, peut-on considérer que l’individualisation des vécus du grandir et du vieillir conduit à un rapprochement des trajectoires masculines et féminines ? Ou voit-on, au contraire, apparaître de nouveaux processus maintenant ou renforçant les différentiels sexués de position sociale et économique à mesure de l’avancée en âge ? Par exemple, pour Leisering[12], la déstandardisation des parcours augmenterait le sentiment d’insécurité et conduirait à de nouvelles demandes d’« institutionnalisation de la flexibilité » (cf. par exemple les demandes concernant les dispositifs d’orientation scolaire, de réorientation professionnelle, de soutien de la dépendance). Sont bienvenues ici des propositions interrogeant ces sentiments d’insécurité et leurs manifestations sexuées.

Plus largement, ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles.

Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe. Il accorde une large place aux approches sociologiques s’intéressant aux tournants d’âge et au vieillissement dans une perspective genrée. Le second versant, prévu en novembre 2011, se centrera plutôt sur les approches anthropologiques des transitions de l’enfance à l’adolescence.


[1] Löwy I., L’emprise du genre. Masculinité, féminité, inégalité, Paris, La dispute, 2007.

[2] Cavalli S., « Le parcours de vie. Entre institutionnalisation et individualisation », in S. Cavalli, J-P. Fragnière (Eds.) L’avenir. Attentes, projets, (dés)illusions, ouvertures, Lausanne, Editions Réalités sociales, 2003, p. 2. Cf. également Lalive d’Epinay C., Bickel J.-F., Cavalli S., Spini D., « Le parcours de vie: émergence d’un paradigme interdisciplinaire », in J. F. Guillaume, avec la collaboration de C. Lalive d’Epinay et L. Thomsin (Eds.), Parcours de vie. Regards croisés sur la construction des biographies contemporaines, Liège, Les éditions de l’Université de Liège, 2005, pp. 187-210

[3] Cavalli S., « Modèle de parcours de vie et individualisation : un état du débat », Gérontologie et société, n° 123/4, 2007, pp. 55-69.

[4] Par exemple, sur la persistance de l’imposition du sexe biologique, voir Wiels J. « La différence des sexes : une chimère résistante »,  in C. Vidal (dir.), Féminin, Masculin, Mythes et idéologies, Paris, Belin, 2006, pp. 71-81.

[5] Sur la question du croisement genre et milieu social, cf. pour l’enfance/adolescence (Mardon A., « Sociabilités et travail de l’apparence au collège »,  Ethnologie française, XL/1, 2010, pp. 39-48) ; pour le passage à la retraite (Guillemard A.M, « L’âge de l’emploi, les sociétés à l’épreuve du vieillissement », Paris, A. Colin, 2003).

[6] Citons par exemple ici les discours médicaux. Sur la corrélation des âges à des moyennes physiques, cf Turmel A., A historical sociology of Childhood, Cambridge University Press, 2008. A propos de la définition médicale de la maternité, cf Löwy I., « L’âge limite de la maternité : corps, biomédecine, et politique », Mouvements 2009/3, n° 59, p. 102-112.

[7] Dès les années 1980, la catégorie des tweens (pré-adolescents) a acquis une importance croissante. Aux Etats-Unis, le terme tweens aurait même remplacé celui de  sub-teens employé dans les années 1950 et le pre-teens des années 1960 et 1970. Cf. ici Cook D.T., Kaiser S. B., « Betwixt and Be Tween: Age Ambiguity and the Sexualization of the Female Consuming Subject », Journal of Consumer Culture, n°4, 2004, pp. 203-227.

[8] Ennuyer B., Les Malentendus de la dépendance – De l’incapacité au lien social, Paris, Dunod, 2002.

[9] Levy R., « Regard sociologique sur les parcours de vie », Cahiers de la Section des Sciences de l’Éducation, Université de Genève, n°95, 2001, pp. 1-20.

[10] Lalive d’Epinay C., Cavalli S., « Changements et tournants dans la seconde moitié de la vie », Gérontologie et société, n°121/2, 2007.

[11] Vinel 2004, « La ménopause : instabilité des affects et des pratiques en France » in Héritier F., Xanthakou M.,Corps et affects, Paris, Odile Jacob, pp. 221-233.

[12] Leisering L., « Government and the Life Course », in J. T. Mortimer and M. J. Shanahan (Eds.), The Handbook of Life Course, New-York, Kluwer Academic/Plenum, 2003, pp. 205-225.

Programme

Jeudi 21 octobre : Genre et parcours de vie

9h00 / 9h30 Accueil Hall de la Présidence

9h30 / 10h15 Introduction, François LE POULTIER, Président de l’Université Nancy 2, Christine BOCEREAN, Directrice de l’UFR Connaissances de l’homme, Gerhard HEINZMANN, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine (MSH), Monique LEGRAND, Directrice du 2L2S- LASURES

Séance plénière, Président : Vincent Caradec, Professeur de sociologie, Université Lille 3
Salle de conférences MSH

10h15 / 11h00 Christian LALIVE D’EPINAY, Professeur honoraire à l’Université de Genève, Président d’honneur de l’AISLF
Transformations sociétales et configurations des parcours de vie ; le paradigme du parcours de vie comme chapitre d’une sociologie générative

11h / 11h45 Marc BESSIN, Chargé de recherche au CNRS/IRIS, Enseignant à l’EHESS Paris
Les temporalités au principe du genre : l’âge, une catégorie sexuée

12h / 13h30 Déjeuner

13h45 / 15h45 2 ateliers en parallèle (1.1 et 1.2), (salles à la MSH)

Atelier 1.1 Construction médiatique et littéraire du genre et des âges sociaux

Présidente de séance : Nicoletta Diasio, Maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg

1. Isabelle CHARPENTIER : « Virginité des filles, interdits sexuels et rapports de genre dans la littérature féminine algérienne et franco-algérienne d’expression française »

2. Justine MARILLONNET : « Presse magazine et images de mode : un espace de négociation à l’épreuve du jeunisme »

3. Anna M. CUCCHIELLA : « Les thèmes de l’adolescence et de la vieillesse dans les textes narratifs italiens et français contemporains »

4. Françoise WECK : « La langue des filles : l’apprentissage linguistique du féminin »

5. Elodie CHARBONNIER, Ana Catharina SANTOS SILVA et Pierluigi GRAZIANI: « Rapport de genre à l’adolescence dans les zones urbaines sensibles : étude menée auprès de 40 garçons âgés de 13 à 28 ans »

Atelier 1.2 Codification médicale et sociale du genre et de l’avancée en âge

Présidente de séance : Virginie Vinel, Maître de conférences en ethnologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Hélène MARTIN, Céline PERRIN : « Sexualité, rapports de genre et de génération dans un cadre thérapeutique »

2. Julien BIAUDET : « Âge et genre au coeur de la greffe : les dimensions sociales de la transplantation cardiaque »

3. Béatrice AKARE : « Le vécu thérapeutique et social des femmes victimes de stérilité chez les peuples d’Afrique centrale »

4. Clothilde PALAZZO-CRETTOL, Annick ANCHISI, Rose-Anna FOLEY : « La chimiothérapie orale chez les personnes âgées : un traitement sexué dans la parole des médecins traitants et des oncologues ? »

5. François VIALLA : « Iphis ou Atalante: La transidentité saisie par le droit »

15h45 / 16h00 Pause café

16h00 / 18h00     2 ateliers en parallèle (2.1 et 2.2), (salles à la MSH)

Atelier 2.1 Désignations sociales de l’avancée en âge / accompagnement institutionnel et familial

Présidente de séance : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Barbara BUCKI, Katia LURBE-PUERTO, Elisabeth SPITZ, Michèle BAUMANN : « Accompagner, à leur domicile, des personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral : des perceptions différentes entre femmes et hommes »

2. Charline LESTRELIN, Daniel REGUER : « Genre, âge et parcours professionnel des auxiliaires à domicile »

3. Anne-Bérénice SIMZAC : « Pratiques genrées des aides à domicile »

4. Caroline HERASSE, Sahlia TRAORE : « Les turning points sous le prisme du genre »

5. Estelle REINERT : « Des processus de décisions complexes à l’origine de l’aide apportée aux personnes âgées»

6. Laurence TAIN : « Vieillissement, fécondité et inégalité sexuées »

Atelier 2.2 Genre et emploi

Président de séance : Hervé Levilain, Maître de conférences en sociologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Nathalie BURNAY : « Transformations des parcours de vie et aménagement des fins de carrière, à travers l’utilisation du crédit temps en Belgique »

2. Samira AYED : « Pratiques professionnelles : approche genrée. (Étude du cas des ingénieurs en Tunisie) »

3. Claire LEFRANCOIS : « L’emploi des “seniors”. L’âge et le genre dans la désignation politique et institutionnelle des “seniors” sur le marché du travail »

4. Nicole KERSCHEN : « L’Union européenne et la retraite au féminin »

5. Neuza FARIAS DE ARAUJO : « Revenus des personnes âgées au Brésil : distribution, famille et genre, par rapport aux politiques publiques »

18H15 Apéritif dînatoire / réception, (Hall de la Présidence)

Vendredi 22 octobre : De l’enfance à la vieillesse

Séance plénière, Présidente : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2, Salle de conférences MSH

9h00 / 9h35 Nicoletta DIASIO, Maître de conférences, Université de Strasbourg
Maillage des temps et gouvernement des corps dans la construction des rapports d’âge et de genre

9h35 / 10h10 Vincent CARADEC, Professeur de sociologie, Lille 3
Vieillir après la retraite, une expérience genrée

10h10 / 10h45 Liliana GASTRON, Professeure de sociologie à l’Université de Lujan, Argentine
Les représentations sociales de la sexualité des femmes et des hommes dans la vieillesse et au cours de la vie ; les changements à travers le temps

10h45 / 11h00 Pause café, (Hall de la Présidence)

11h00 / 13h00 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J09 campus lettres)

Atelier 3.1 Genre, corps et avancée en âge

Présidente de séance : Claire Scodellaro, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Hervé LEVILAIN : « Devenir mères et pères sur le tard : les négociations conjugales de l’inégalité de vieillissement »

2. Cécile CHARLAP : « Rester femme : expériences et représentations de la féminité à la ménopause »

3. Marie-Stéphanie ABOUNA : « Mère et fille coéquipières : rapports intergénérationnels et construction différenciée des identités de genre à travers le football »

Atelier 3.2 Désignations genrées des aptitudes physiques, psychiques et sociales durant la vieillesse

Président de séance : Sébastien Schehr, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Cornelia HUMMEL, Catherine LUDWIG : « Genre, âge et stéréotypes de la vieillesse : le jeu « La garde-robe de grand-maman » »

2. Frédéric BALARD : « Des hommes chênes et des femmes roseaux. Les différences de genre dans le vécu du grand âge »

3. Pamela MICELI : « Sexuation et (non)-appropriation des critères de définition institutionnelle de la vulnérabilité et de la dépendance des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer par leurs proches »

4. Virginie VINEL : « Perception genrée de l’avancée dans la grande vieillesse (Lorraine) »

Atelier 3.3 Conditions de vie et modes de vie genrés : de la retraite au grand âge

Présidente de séance : Monique Legrand, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Karine CHALAND : « Parcours de vie « ordinaires » pour une vieillesse « extra-ordinaire » ? Les OLGA : des femmes vivant en habitat groupé autogéré non-mixte »

2. Pia HENAFF-PINEAU : « Expériences du vieillissement au féminin et au masculin à travers les pratiques sportives des seniors »

3. Marielle POUSSOU-PLESSE, Elena MASHKOVA, Melissa PETIT : « Le drôle de genre du bénévolat senior »

4. Monique MEMBRADO : « Les figures du temps au grand âge : entre expériences et modèles, les effets du genre »

5. Monique LEGRAND, Ingrid VOLERY : « La construction genrée de l’autonomie et de la dépendance par les personnes âgées »

13h15 / 14h15 Déjeuner

14h30 / 16h30 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J 09 campus lettres)

Atelier 4.1 Enfance, genre, contexte scolaire

Présidente de séance : Gaëlle Espinosa, Maître de conférences en sciences de l’éducation,
Université Nancy 2

1. Christine DETREZ et Sylvie OCTOBRE : « Echiquiers culturels et construction du genre de l’enfance à la grande adolescence »

2. Jean-François GUILLAUME : « Genre et traitement des incidents scolaires : Je ne m’attendais pas à ce qu’un dur comme lui vienne pleurer dans mes bras »

3. Gaëlle ESPINOSA, Benoît DEJAIFFE : « Le passage CM2/6e, quand filles et garçons se redéfinissent ? »

4. David RISSE : « L’éducation sociale à la diversité sexuelle de nos jeunes, une responsabilité éducative partagée ? »

Atelier 4.2 Genre et adolescence au prisme des transformations corporelles

Présidente de séance : Cornélia Hummel, Maître d’enseignement et de recherche, Université de Genève

1. Aurélia MARDON : « L’entrée dans l’adolescence des filles : entre transformations corporelles et culturelles »

2. Claudine PHILIPPE : « La grossesse non prévue, un outil pour questionner sexualité et jeunesse ? »

3. André TASSOU : « La ville, le sport et les frontières interdites aux femmes Massa et Toupouri du Cameroun : itinéraire sportif de Félicité Minda Vella »

4. Zahia BENABDALLAH : « Processus sexué des représentations et des pratiques de l’entretien du corps et de l’esthétique chez l’adolescent algérien : quels enjeux ? »

5. Claire SCODELLARO : « L’anorexie mentale à l’adolescence : une quête pathologique d’estime de soi »

Atelier 4.3 Genre, entrée dans la vie adulte, langage

Président de séance : Michel Kokoreff, Professeur de sociologie, Université Nancy 2

1. Sofiane BOUHDIBA : « Le syndrome du Nid Doré chez la jeune fille maghrébine »

2. Natacha ORDIONI : « Madame ou Mademoiselle ? Modes de désignation sociale et passage des femmes à l’âge adulte »

3. Patricia ALONSO : « Paroles d’adolescents ordinaires : âge et relations de genre »

4. Céline LANFRAY : « Un rapprochement dans la conception de la vie amoureuse lié au genre chez les étudiants »

16h40 / 17h00 Conférence de clôture, (salle de conférences à la MSH)
Cornelia HUMMEL et Virginie VINEL

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Séminaire – Corps et sciences sociales

Séminaire 2010 – 2011
« Corps » et sciences sociales
Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs

le vendredi, de 10 h à 13 h
D’octobre à avril
à la Fmsh Paris

Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique,  d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la msh Paris nord et du Pri « médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation msh Paris, et est intégré dans deux masters de l’ehess.

Organisatrices scientifiques
Florence bellivier professeure de droit, université Paris X

Dominique memmi
directrice de recherche en science politique et sociologie, cnrs

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Mercredi 10 novembre 2010  |  Constantine (Algérie)

Le laboratoire « villes et santé », affilié à l’université Mentouri-Constantine,(Algérie), organise un Séminaire International sur le thème « Ville et santé », le 6 et 7 avril 2011.

« 1000 villes 1000 vies » a été le slogan de la journée mondiale de la santé le 07 avril 2010, exprimant par un raccourci édifiant la thématique de la santé et de l’urbanisation adoptée la même année. Une journée d’étude et de réflexion mise en œuvre conjointement par l’association ville santé d’El Khroub et le laboratoire Villes et santé de l’Université Mentouri de Constantine pour commémorer la journée mondiale de la santé a relevé, par de nombreuses communications et interventions de différentes disciplines, un intérêt particulier porté aux relations diverses qui lient le fait urbain (la ville) au fait sanitaire (la santé dans s es différentes dimensions : niveaux de santé, systèmes de soins,…). Comme elle a relevé que ces relations engagent l’environnement lui-même conçu comme cadre général ou comme « milieu » dans lequel se meuvent les habitants, ou encore comme déterminant économique et social de la santé (urbanisme, habitat, niveau de vie, pratiques sociales, offre et accès aux soins). Rappelons que notre premier séminaire de 2007 avait déjà mis en évidence cette étroite relation entre la santé et la qualité de l’urbanisation, et surtout l’intérêt porté par de nombreuses disciplines à cette problématique, notamment l’urbanisme et la médecine.

Ce constat de l’intérêt porté à la question sanitaire en relation avec la question urbaine nous met en situation voire dans l’obligation de proposer cette réflexion à un questionnement plus large et systématique qui engage les savoirs universitaires et académiques, mais aussi les professionnels de la santé et de la ville (praticiens, élus et gestionnaires), dans une démarche qui engage les différentes disciplines où la ville et la santé, prises différemment ou conjointement, sont leurs objets de recherche habituels ou leur centre d’intérêt du moment.

Cette réflexion sur la relation entre la ville et la santé, au-delà des retombées positives sur le travail pluridisciplinaire et sur les liens souhaités entre le travail intellectuel et l’action, se propose d’aller au-delà du simple savoir universitaire et académique qui irait s’ajouter à d’autre savoirs déjà accumulés sur la question, vers une réflexion sur des formes d’intervention qui renouvellent aussi bien les modes d’action sur le plan de la santé que sur le plan de la gestion de la ville. Cette perspective de rapprochement des acteurs et des méthodes dans la réflexion et dans l’action, dans une démarche de projet urbain thématisé, inaugurera sans doute une ère d’un savoir et d’un savoir faire décloisonnés.

En définitive, la santé humaine et le bien-être s’inscrivent dans les conditions de l’environnement urbain et la façon dont ce dernier est géré ; cette vérité communément admise interpelle la suggestion d’axes d’interventions divers où les conditions de vie et de santé, l’urbanisme et les conditions d’habitat agissent dans des combinaisons particulières.

AXES PROPOSES

1. L’habitat et la santé.

L’habitat est une fonction première de la ville, cependant que la ville algérienne continue d’évoluer par le logement, c’est-à-dire de manière non intégrale ni intégrante des équipements et services d’accompagnement qui participent de la qualité de vie. Sont suggérées ici les problématiques de voisinage, de cohésion sociale, de techniques constructives qui interpellent une réorientation de l’urbanisme en fonction de la santé et du bien-être. Quel bilan, quelle évaluation, quelles actions pour cet habitat rapporté aux déterminants de la santé ?

2. L’environnement et la santé.

L’environnement est appréhendé ici en tant que milieu (urbain) dans lequel évoluent les populations, un milieu à multiples facettes du fait qu’un habitat insalubre et de mauvaise qualité a des effets directs ou indirects sur la santé. Les problèmes d’hygiène, les pollutions diverses, la qualité de l’air, les nuisances sonores et visuelles prennent de l’importance et interpellent une évaluation conséquente dans un objectif de développement durable.

3. Les territoires de santé.

La santé, les conditions de santé sont socialement et géographiquement déterminées dans des distributions particulières, de la même manière que l’offre de soins à travers les différentes structures sanitaires. Sont interpellées ici les problématiques des équipements de santé en tant que tels et répondant à une demande précise, et en tant que participant à la c ouverture sanitaire dans une vision de santé de proximité. C’est le domaine de la territorialisation à investir par les architectes, les urbanistes, les géographes, les sociologues, les médecins…

4. La santé dans les dynamiques et les enjeux urbains.

Cet axe s’attache aux processus de production de la ville dans une démarche de projet urbain thématisé par la santé. Comment le cadre législatif et décisionnel prend-il en charge et évalue-t-il les processus d’urbanisation, quels acteurs sont impliqués dans ce processus et avec quelles attributions, quelle place est réservée à la santé et au bien-être dans la dynamique actuelle qui revendique le développement durable et la gouvernance ?

5. Ville, santé et sécurité.

La ville doit répondre à l’impératif de sécurité, cette dernière est assortie d’une double problématique relevant de la marginalisation et de la ségrégation, du fait d’un urbanisme et de conditions d’habitat peu favorables à la santé. Une première problématique est relative aux échecs scolaires, aux toxicomanies, à la délinquance et aux violences. Une sec onde problématique est celle de l’accessibilité à la ville de toutes les catégories de la population ; c’est la problématique du handicap dans la ville. Dans quelle mesure l’urbanisation en cours favorise-t-elle ces autres déterminants de la santé ?

CALENDRIER

  • Date limite de réception des résumés 10 novembre 2010
  • Date de confirmation d’acceptation des résumés 08 décembre 2010
  • Date limite de réception des communications 02 février 2011
  • Date de confirmation d’acceptation des communications 02 mars 2011

Résumé en 300 mots avec 05 mots clés, times new roman 12

Contact :

Tel/fax : (0) 31 81 80 57

Email : villesante.seminaire11@yahoo.fr

Conseil scientifique :

  • Président : Pr ABERKANE Abdelhamid (U Constantine)
  • Pr BEKOUCHE Amara (U Oran)
  • Pr BENHAMADA Ahmed (U Constantine)
  • Pr BOUKHMIS Kaddour (U Annaba)
  • Pr BOUSSOUF Rabah (U Constantine)
  • Pr DAMECHE Nasr eddine (DSP Constantine)
  • Pr EL GHOZI Laurent (U Paris 10 Nanterre)
  • Pr LABII Belkacem (U Constantine)
  • Pr MAZOUZ Saïd (U Biskra)
  • Pr RAHAM Djamel (U Constantine)
  • Pr RAYNAL Marie (Revue Diversités CNRS)
  • Pr SAFAR ZITOUN Madani (U Alger)
  • Pr SALEM Gérard (U Paris 10 Nanterre)
  • Pr SEMMOUD Bouziane (U Paris 8)
  • Pr ZEGHLACHE Hamza (U Setif)
  • Pr ZEROUALA Mohamed Salah (ENSA Alger)
  • Pr ZOUGHAILECH Djamel (U Cons tantine)
  • Dr ADDAD Cherif (U Oum el Bouaghi)
  • Dr BERGEL Pierre ( U Caen)
  • Dr BOUCHAREB Abdelouahab (U Constantine)
  • Dr DEBBACHE Samira (U Constantine)
  • Dr MAKHLOUF Mokhtar (U Constantine)
  • Mr BOULEDROUA Abdelkrim (U Constantine)

Comité d’organisation :

  • Président : Pr LABII Belkac em
  • Dr BESTANDJI Siham
  • Dr BOUFENARA Khedidja
  • Mr BOUGRIOU Badreddine
  • Mr CHOUITER Riad
  • Mr DEHABA Rachid
  • Mme KARA MOSTEFA Thouria
  • Mme MAZRI Salima
  • Mr SAIGHI Youcef
  • Mme ZERTAL Samira
  • Secrétariat : Dr BESTANDJI Siham

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Appel d’offres – MSH-Paris Nord


Vous pouvez consulter sur le site de la MSH-Paris Nord le programme de l’appel d’offres auquel vous pouvez faire une demande de subventionnement (de 1000 à 1500 euros, par an en gros, par projet) si vous travaillez sur ses domaines (cf. Axe 2 « Santé et société », p. 10 à 13) en vous inscrivant de préférence dans un des 6  thèmes, et en prenant donc contact directement avec chacun des organisateurs de ces thèmes (leur adresse mail figure dans l’appel d’offre) afin qu’il ou elle examine et « vise » la conformité de votre proposition aux attentes de la MSH-PN, avant que vous ne la renvoyiez  à la direction de la MSH-Paris Nord. Nous  vous rappelons :

– que la date limite est le 12 octobre

– que ces demandes doivent entretenir une relation quelconque avec la MSH (réunions de travail en partie sur place, déplacement de provinciaux ou d’étrangers  pour y parvenir,  colloques,  journées de synthèse d’un travail collectif). Nous ne subventionnons pas, par exemple, de publication.

Pour visionner l’appel d’offre : http://www.mshparisnord.org/

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Parution – Des pathologies sociales aux pathologies mentales

Stéphane Haber (ed.), Des pathologies sociales aux pathologies mentales, Presses universitaires de Franche Comté, sept 2010.

Parler de « pathologie sociale » n’a rien d’évident, ni même, peut-être, d’innocent. En voulant marquer énergiquement notre désapprobation devant certains états de fait choquants, devant certaines situations irrationnelles ou immorales, une telle expression ne nous engage-t-elle pas sur une voie périlleuse, celle qui conduit à assimiler la société à un grand corps malade qu’il s’agit de soigner ?

Stéphane HABER — Introduction :  Les défaillances de la santé mentale comme fait social

I – Aperçus sur l’histoire du problème
Arnaud MACÉ — Santé des corps, des esprits, des cités : un modèle antique de liaison entre pathologie sociale et pathologie psychique
Laurent CLAUZADE — Auguste Comte et la maladie occidentale : l’insurrection des vivants contre les morts
Gauthier AUTIN — Une société de somnambules et d’automates. Tarte et les maladies de l’imitation
Stéphane HABER — Halbwachs et l’interprétation psychiatrique des causes du suicide
Jean-Marc DURAND-GASSELIN — Pathologies sociales et Pathologies mentales chez Habermas

II – Positions contemporaines
Christophe DEJOURS — La santé mentale entre ressorts individuels et réquisits collectifs
Emmanuel RENAULT — Pathologie sociale et souffrances sociales
Louis UCCIANI — Qualités de la déchéance
Guillaume LE BLANC — La reconnaissance à l’épreuve de la méconnaissance

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Appel à communication – Les cultures des sciences en Europe. Volet 1 : Dispositifs en pratique

En pièce jointe, un appel à communication actualisé concernant le colloque « Les cultures des sciences en Europe. Volet 1 : Dispositifs en pratique ».


La date de ce colloque est reportée : il se tiendra les 10 et 11 février 2011 à Nancy. De même, l’appel à communication est étendu jusqu’au 30 octobre 2010.


Organisé par le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) et le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) ce colloque vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».

Télécharger l’appel (pdf)


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Date limite : 15 décembre 2010

La préparation du quatrième numéro de Chameaux est maintenant amorcée. Vous êtes tous invités à participer au prochain dossier, dont le thème sera « Le monstre », en proposant un article d’un maximum de 5000 mots.

La monstruosité peut être abordée, par exemple, dans sa manifestation à travers un personnage. Qu’est-ce qui fait la monstruosité d’un caractère ? À quoi sert l’usage fait du monstre dans l’économie de l’oeuvre ? À quel besoin répondons-nous lorsque nous exhibons dans la littérature la laideur, la cruauté, la difformité ? On peut également aborder la forme d’une oeuvre en tant que monstrueuse. Un vers imparfait, glissé au coeur d’un poème à la métrique autrement irréprochable, peut apparaître aux yeux de certains comme une figure plus hideuse que celle de leurs pires cauchemars ! Et que penser de ces oeuvres sadiques qui peuplent la littérature contemporaine, où Syntaxe, Ponctuation et Temporalité sont violemment bafouées ? Plus généralement, on pourrait réfléchir à ce qui fait de la littérature un lieu privilégié de la monstruosité : par les jeux sur la forme, la transformation du langage, ne parvient-elle pas à dénaturer la réalité, à l’exhiber de manière à nous la rendre surprenante ?

Comme toujours, les articles à caractère purement scolaire ne seront pas privilégiés. Le style essayistique et l’originalité seront parmi les principaux critères de sélection. Une filiation directe entre le texte proposé et le thème du dossier est également importante. En effet, un texte présentant une analyse du Frankenstein de Mary Shelley, s’il ne traite pas directement de la manière dont la monstruosité y est représentée, mais plutôt d’un autre aspect de l’oeuvre, n’est que superficiellement lié au thème. À l’inverse, un article traitant d’une oeuvre qui, de prime abord, n’a rien de monstrueux, mais dont la monstruosité serait mise en valeur par une réflexion critique originale, serait favorisé.

Des textes à publier dans les sections « Hors-dossier » ou « Réponses » peuvent également être acceptés. Si la priorité dans la sélection va toujours aux articles liés à la thématique du dossier, un texte jugé excellent ou une réponse pertinente à un texte déjà publié peut trouver un espace de publication hors dossier.

Tout texte soumis devra être conforme au protocole éditorial de Chameaux, disponible en ligne au www.revuechameaux.wordpress.com.

Les propositions d’articles pourront être envoyées jusqu’au 15 décembre 2010. Envoyez vos textes à chameaux@lit.ulaval.ca et n’hésitez pas à nous écrire à cette adresse si vous souhaitez obtenir plus d’information. Au plaisir de vous lire !

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Appel à communications – La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la maternité dans l’aire méditerranéenne

13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence

Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix en Provence

Date limite de soumission des propositions de communication :  22 octobre 2010

Le féminisme occidental a remis en question toutes les différenciations sexuées, en montrant que le genre est distinct du sexe. La maternité elle-même,  qui demeure pourtant, dans la plupart des sociétés, une expérience féminine, a été reconsidérée. Les cultures méditerranéennes l’ont différemment mythifiée et sacralisée, déjà au temps du polythéisme, puis au temps du monothéisme. Comment se sont transformées ces cultures ? Conservent-elles des caractères spécifiques à travers le temps et l’espace ? Quels rapports entretiennent-elles avec les pratiques ? Comment définissent-elles les normes et les transgressions, à propos des femmes et de la maternité ?
Trois axes d’analyse principaux semblent particulièrement importants pour aborder ces questions :

Corps de mères. Corps de femmes.
Quelles sont les transformations et les enjeux de la fécondité (prévention des naissances, avortement , natalité, stérilité) dans l’aire méditerranéenne ?
Quelles sont les transformations du vécu de la maternité dans les différentes zones ? (corps , soins, émotions, psychisme)
Comment se transforment les représentations par rapport aux pratiques maternelles dans les différentes cultures ?
Normes et transgressions  ? violences ?

Savoirs, traditions, transmissions
Comment se transmettent les savoirs et les savoir-faire d’une génération à l’autre , à propos du maternage, et de l’éducation des enfants , notamment de l’éducation dite sexuelle?
Quel est la place et le rôle des réseaux formels  d’apprentissage (acteurs familiaux et institutionnels) qui interviennent dans le maternage et l’éducation ?
Quelle est l’influence des réseaux informels ?

Travail et maternité
Comment a évolué la prise en compte de ces deux sphères de vie? Sphère privée / sphère publique.
Comment évoluent les stratégies de conciliation entre le travail rémunéré et le travail domestique ? Congés de naissance ?
Normes officielles  et pratiques réelles ? (Carrières de femmes sans enfants / carrières de mères / carrières de pères);
Quels sont  les débats en cours concernant le rôle social et économique de la femme et de la mère ?
Protection de la famille / protection de la personne ?

Les propositions de communication, qui ne devront pas excéder 2500 signes, devront être envoyées avant le 22 octobre 2010 à l’adresse de l’association : association.demeter.core@gmail.com.
Elles seront accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées), comprendront un titre et présenteront la nature des matériaux utilisés. Elles seront ensuite examinées par le comité scientifique des journées.

Organisé par :
Association Déméter-Coré.
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables d’associations et des acteurs de terrain, qui, à l’occasion de la promotion de « Marseille – Provence 2013. Capitale européenne de la culture », voudraient encourager la création d’un pôle permanent de recherche, de réflexion et d’action, centré sur les femmes, le genre, et la maternité dans l’aire méditerranéenne. Pour élaborer le projet, l’association organisera plusieurs rencontres successives qui prendront la forme de Journées d’études, colloques, tables rondes et expositions.

Composition du comité scientifique du colloque :

Efi AVDELA, (University of Crete); Michèle BENHAÏM  (Université de Provence); Catherine BODY (CIDFF13) ; Rosa CID (Universidad de Oviedo) ;Geneviève COURAUD (Observatoire du Droit des Femmes et de l’Égalité des Chances, Conseil Général des Bouches -du-Rhône)  ; Constance DE GOURCY (Université de Provence) ; Michel DUGNAT (APHM); Laurence HÉRAULT (Université de Provence);  Nadia FILIPPINI (Università degli Studi di Venezia);   Corinne FORTIER (CNRS  Paris) ;   Karine LAMBERT (GeFeM, Université de Provence) ; Caroline MACKENZIE (Association Les Femmes et la ville, Marseille); François POINSO (APHM); Fatima SADIQI (Fes University)

Télécharger l’appel (pdf)

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Symposium – Education et santé AREF 2010

Chers collègues,

A l’occasion du congrès international de l’AREF qui se déroule à Genève du 13 au 16 septembre 2010, nous avons le plaisir de vous annoncer l’organisation de quatre symposiums autour des questions d’éducation et de santé les 14 et 15 septembre prochain. Formations et pratiques, Méthodes et épistémologies, Outils et évaluations, Représentations des acteurs, seront les quatre thématiques abordées, par le biais d’approches sociologiques, historiques, anthropologiques, philosophiques, épistémologiques  ou psychologiques, dans ce débat sur la place de la santé dans les Sciences de l’éducation.

Vous trouverez ci-joint le programme complet de ces deux journées de débat et sur le site du congrès les informations complémentaires (http://www.unige.ch/aref2010/index.html)

Le comité de pilotage du projet de symposium Éducation et Santé au congrès AREF 2010.
Cyril Crozet (Paris13), Alexandre Klein (Nancy2), Séverine Parayre (Lille3), Carine Simar (Clermont-Ferrand 2-IUFM Auvergne)

Télécharger le programme (pdf)



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