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MA Studentship in the History of Medicine

The Centre for the History of the Emotions at Queen Mary, University of London, has been invited by the Wellcome Trust to nominate a candidate for an MA scholarship in the history of medicine and humanities in the Trust’s open competition.

The Centre invites applications for this nomination. It wishes to propose a student with an interest in the area of the history of medicine and the history of the emotions. If successful in the Wellcome Trust’s open competition procedure, the student will follow the MA in History within the School of History, taking modules which where possible link to the theme of the history of medicine and the emotions. The dissertation element will also be in this area. Details about the MA in History may be consulted at:
http://www.history.qmul.ac.uk/postgraduate/masters/mahistory/index.html

New MA modules (including, in particular, a new module on ‘The History of Medicine and the Body’) will run in 2011-12.

The Centre for the History of the Emotions is a lively interdisciplinary research centre located within the Faculty of Arts and Social Studies, and is managed from the School of History. The Centre has received a five-year Wellcome Trust Enhancement Award in the History of Medicine to fund a research project – ‘Medicine, Emotion and Disease in History’ – which investigates how theories, experiences, and expressions of passions and emotions have developed in medical contexts since the sixteenth century. Details of the Centre’s membership and activities can be found online at: www.qmul.ac.uk/emotions

The studentship is fully funded, providing a maintenance grant at the rate paid by the Wellcome Trust (£16,222). Fees are also covered by the Wellcome Trust, at the rate for home students. There will also be access to further funds for travel and research expenses.

Applicants should have attained (or expect to attain by the end of 2010-11) an excellent BA degree. The competition is open to applicants studying any historical period from the 16th century to the present.

Applicants should apply simultaneously for admission to the Queen Mary MA in History programme. An application form may be downloaded as a PDF or Word document; and on-line application is also possible. For further details of how to apply to Queen Mary, see: www.qmul.ac.uk/postgraduate/apply/index.html

Applicants must include with their application (in addition to their application form, degree transcript and two references), an outline of their interest in the history of medicine and the emotions, with a statement of the topic that they wish to follow in the dissertation.

All application materials should be sent to:

The Admissions and Recruitment Office, Queen Mary University of London,
E1 4NS

Closing Date: 20 June 2011

Short-listed candidates may be invited for interview. All enquiries should be addressed to Professor Colin Jones (c.d.h.jones@qmul.ac.uk )

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Appel à communication – Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé

 

Date prévisionnelle : 26 octobre 2011

Lieu : EHESS, 96, bvd Raspail

Date limite d’envoi des propositions de communication : 9 septembre 2011

 

  • Organisateurs :

Julie Castro, médecin, doctorante en anthropologie, EHESS-IRIS/IRD-UR

Benjamin Derbez, doctorant en sociologie, EHESS-IRIS/INCa,

Alessandro Manna, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS,

Giacomo Mantovan, doctorant en anthropologie, EHESS-CRH/CEIAS,

Victor Royer, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS

Gaëtan Thomas, doctorant en histoire, EHESS-CRH/CERMES3

Frédéric Vagneron, doctorant en histoire, EHESS-CRH.

Juliana Veras, doctorante en sociologie, EHESS-CERMES3

 

Formation doctorale « santé, populations, politiques sociales » (SPPS), EHESS, Paris.

  • Contact et organisation :

Les propositions à faire parvenir aux organisateurs comprendront entre 3 000 et 4 000 signes, et devront être envoyées par courriel, en pièce jointe, à l’adresse suivante : subjectivitesante2011@gmail.com, au plus tard le 9 septembre 2011.

Les auteurs des propositions retenues en seront informés le 15 septembre 2011, ainsi que des modalités pratiques de la Journée d’étude. Veuillez contacter les organisateurs pour toute autre information concernant cet appel à communication et la Journée d’étude à la même adresse mail.

  • Résumé :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. Centrale à bien des égards dans le domaine de la santé, la notion de sujet y soulève des défis méthodologiques importants et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. La journée d’étude « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé » se propose d’en examiner certains développements actuels.

  • Argumentaire :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. On ne saurait attribuer exclusivement l’émergence de ces problématiques au succès indéniable des travaux du « dernier » Foucault sur le « sujet » et le « souci de soi ». L’intérêt apporté au « sujet » est plutôt le fruit d’une tendance de longue durée qui a traversé les sciences sociales à partir des années 1980 : des travaux d’Alain Touraine sur l’« acteur », en passant par le renouveau de l’ethnométhodologie au sein de l’anthropologie des sciences et des techniques, jusqu’à la sociologie des épreuves, le « sujet » des sciences sociales s’est progressivement configuré comme un être qui assume sa capacité à négocier l’ordre social, à résister à la « domination », voire à la détourner et à la subvertir. Les sciences sociales ont essayé de saisir réflexivement l’engagement du chercheur dans son travail d’enquête, ou encore d’appréhender l’émergence sur la scène sociale de sujets qui se trouvaient autrefois aux marges de la société. De sorte que la question du sujet concerne aussi bien les théories et outils analytiques que le chercheur mobilise, l’engagement de sa propre subjectivité au contact du terrain et les objets/sujets qu’il étudie. Centrale à bien des égards, la notion de sujet soulève des défis méthodologiques et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. C’est dans le domaine de la santé que cette journée d’étude propose d’analyser la question du sujet. Trois axes structureront la journée « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé ».

Le premier axe sera consacré aux problèmes méthodologiques soulevés par la question de la  subjectivité dans les sciences sociales de la santé. Ces enjeux, en partie déterminés par l’approche disciplinaire, sont multiples. L’engagement de l’anthropologue ou du sociologue sur le terrain est largement discuté. Souvent confronté à des approches militantes ou à des acteurs scientifiques engagés dans des controverses, comment le chercheur conçoit-il sa relation au terrain puis à sa restitution ? Et comment l’historien, le cas échéant, traduit-il dans sa propre démarche ces questions élaborées par d’autres disciplines ? Quant à l’approche, la question du sujet semble induire une démarche qualitative. Une démarche quantitative ne peut-elle également éclairer l’expérience subjective des acteurs ? Saisir la subjectivité des enquêtés revient-il forcément à  approfondir l’enquête en direction du qualitatif ? La subjectivité des acteurs apparaît-elle à mesure que l’on s’approche de leur expérience et de leur singularité ? Ces interrogations s’avèrent décisives surtout lorsque l’on choisit de radicaliser la démarche qualitative en concentrant sa recherche sur un nombre restreint d’enquêtés : peut-on faire une enquête ethnographique sur un seul individu ? Quelles conditions un tel travail doit satisfaire afin de garantir sa « scientificité » ? De telles questions ne semblent, a priori, guère se poser aux historiens ; néanmoins, la confrontation des démarches historiennes avec celles de l’anthropologie et de la sociologie pourrait contribuer à éclairer certains enjeux méthodologiques associés à la notion de subjectivité. Comment les historiens ont-ils traduit dans leur méthodologie le défi d’une histoire des subjectivités, sans tomber dans des approches dénoncées comme psychologisantes? Comment l’intuition de l’historien émerge-t-elle du rapport entre le passé et son présent ?

Le deuxième axe de la journée portera sur les significations du travail émotionnel mis en place par les acteurs. Quelle place les émotions et les sentiments moraux revêtent-ils dans certaines interactions propres au domaine de la santé et de la maladie ? Cela peut-être le cas de décisions prises autour de la fin de vie d’un individu par sa famille et par l’équipe soignante. Dans quelle mesure les émotions sont-elles susceptibles d’orienter les choix des acteurs ? Ces derniers font-ils des usages sociaux des sentiments afin d’influencer l’ordre de l’interaction ? Peut-on repérer dans l’analyse de ces situations critiques des « économies morales » distinctes qui déterminent éventuellement des conflits ou, au contraire, des accords entre les acteurs ? Peut-on faire une histoire morale ou émotionnelle des pratiques de santé, alors même que le langage des émotions est bien souvent absent des archives ?

Le troisième axe se concentrera sur l’étude des processus de « production de subjectivités » dans le domaine des politiques sociales et de santé. Il s’agira d’appréhender les enjeux de ce que l’on pourrait appeler, dans le sillage de Ian Hacking, le « façonnement » des sujets par les politiques publiques ou encore par l’action des mouvements sociaux. Comment explique-t-on l’irruption de populations auparavant invisibles qui revendiquent un droit à la visibilité par un usage social et politique de la subjectivité ? Quel type de sujets les campagnes de santé publique ont-elles fait émerger ? Ces processus de façonnement provoquent-ils des résistances ? A titre illustratif, comment analyser l’apparition en France de politiques publiques qui, au cours de la dernière décennie, ont construit des populations entières de citoyens dépendants – des « handicapés psychiques » aux personnes âgées – en s’appuyant sur un langage, celui de la reconnaissance, de l’ « autonomie » et du « projet de vie » des « personnes en situation de handicap », qui s’apparente à celui de la subjectivité ?

 

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Journée d’étude – Archéologie des épidémies

Vendredi 10 juin 2011  |  Pessac (33607)

Cette journée d’étude ouvre ce cycle de séminaires transversaux dans le domaine de l’archéologie organisés par la Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux. L’étude des épidémies est une thématique de recherche qui s’est récemment enrichie dans les domaines des sciences archéologiques et anthropologiques, grâce notamment au développement de l’archéologie préventive et aux progrès de l’anthropologie biologique et de la biologie moléculaire.

La Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux (CNRS – FR 3383), nouvellement créée, est une structure fédérative associant plusieurs laboratoires (UMR 5607-Ausonius, UMR 5060-IRAMAT, UMR 5199-PACEA) sous la tutelle de plusieurs établissements et organismes (Universités de Bordeaux 1 et 3, instituts INSHS et INEE du CNRS, ministère de la Culture et de la Communication). Elle a notamment pour vocation d’organiser des séminaires transversaux dans le domaine de l’archéologie. Cette journée d’étude, consacrée à l’archéologie des épidémies, ouvre ce cycle de séminaires.
L’étude des épidémies est une thématique de recherche qui s’est récemment enrichie dans les domaines des sciences archéologiques et anthropologiques. Le développement de l’archéologie préventive associé à une manière nouvelle de concevoir la fouille des ensembles sépulcraux implique une portée analytique insoupçonnée jusqu’alors. En outre, les progrès de l’anthropologie biologique et les avancées de la biologie moléculaire au cours de ces deux dernières décennies ont offert de nouvelles possibilités permettant, d’une part, l’identification des pathogènes responsables d’épidémies dans les populations du passé et, d’autre part, l’étude diachronique de certaines maladies transmissibles.
Sous l’impulsion de ces nouvelles perspectives analytiques et grâce à la multiplication des découvertes de nouveaux témoins archéologiques, de nombreux questionnements peuvent être abordés, notamment ceux concernant les comportements des sociétés anciennes face aux épidémies (représentation sociale, concept de contagion, gestion des corps) et l’impact de ces dernières sur la démographie des populations. Ces nouvelles réflexions nourrissent le dialogue entre archéologues, anthropologues et historiens des épidémies. En parallèle, les données relatives à la génétique des agents infectieux en cause dans les décès contribuent à la connaissance de l’évolution passée et à venir des pathogènes, et de leurs interactions avec les populations humaines.

Programme

8h45: Accueil

9h: Ouverture de la journée par Henri Duday (directeur de la Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux et membre de l’UMR 5199 PACEA-A3P)

9h15: Contribution de l’archéo-anthropologie funéraire à la connaissance des crises de mortalité épidémique et leurs impacts sur les sociétés du passé par Dominique Castex (UMR 5199 PACEA-A3P) et Sacha Kacki (Inrap et UMR 5199)

10h: La démorésilience témoin de l’histoire des épidémies par Norbert Gualde (Bordeaux II)

10h 45: Pause

11h 15: Le modèle peste en paléoépidémiologie par Olivier Dutour (EPHE et UMR 5199)

12h: Déjeuner

14h: L’apport de la paléomicrobiologie à la connaissance des épidémies du passé par Michel Drancourt (UMR 6020, Unité des Rickettsies, Marseille)

14h45: Fisching for ancient pathogens: Yersinia pestis DNA from victims of the medieval plague in London, England par Kirsten Bos (Université Mac Master, Ontario, Canada)

15h30: Pause

16h: New approach to study ancient DNA: applications for palaeomicrobiology par Johannes Krause (Université de Tübingen, Allemagne)

16h45-17h: Clôture de la journée

Lieu
Pessac (33607) (8 esplanade des Antilles, (Archéopôle d’Aquitaine – salle de l’Odéon))

Contact
Dominique Castex
courriel : d [point] castex (at) pacea.u-bordeaux1 [point] fr

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IUHMSP – Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant

Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine séance du Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant qui aura lieu le

jeudi 9 juin 2011, 15h00 – 18h00
à la bibliothèque de l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique
Falaises 1
CH-1005 Lausanne
Tél : 021/314.70.50
Fax : 021/314.70.55
http://www.chuv.ch/iuhmsp/

 

Nous aurons le plaisir d’entendre:

  • Emilie Bovet (IUHMSP)
    « L’hypothèse diencéphalique des pathologies mentales: un territoire de convergences »

 

  • Vincent Pidoux (IUHMSP et Faculté des SPPS, UNIL),
    « Fonctions épistémologiques et sociales de l’imagerie des fonctions cérébrales »

 

  • George Weisz (McGill University, Montéral)
    « La réinvention des maladies chroniques à la première moitié du 20e siècle »

 

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Colloque – Human heredity : biology, anthropology and public health, 1940s-70s


Organisé par Soraya de Chadarevian (UCLA, Senior Fellow Recherche à Paris/EHESS), en collaboration avec Claudine Cohen (EHESS), Jean Gayon (IHPST, Paris 1, CNRS/ENS) et Jean-Paul Gaudillière (CERMES 3)

20 et 21 juin 2011 à la Maison Suger

Le colloque réunit un groupe de chercheurs qui travaillent actuellement sur l’histoire de l’hérédité humaine durant les décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale. A cette période, l’histoire de l’hérédité a été dominée par l’étude de l’essor de la génétique moléculaire. A l’opposé, l’histoire de l’hérédité humaine a été délaissée. Ce discrédit est souvent imputé au fait que l’hérédité humaine a été pensée au cours de ces décennies en rapport étroit avec les pratiques de l’eugénisme et de l’hygiène raciale dans l’Allemagne nazie. Cependant, un nouveau regard est aujourd’hui porté sur les importantes implications scientifiques et sociales des études sur l’hérédité humaine dans la période d’après-guerre.

Ce colloque se centrera principalement sur deux domaines d’étude. Il s’intéressera d’abord à l’introduction des technologies génétiques, et particulièrement de la cytogénétique, dans la clinique et dans les notions de diagnostic, de risque et de maladie. Il traitera ensuite des études de génétique des populations humaines ainsi que des multiples enjeux qui les informent. A l’intersection de ces deux champs d’étude, il s’intéressera enfin aux pratiques de représentation, d’échantillonnage et de collection qui ont joué un rôle central dans les études cliniques, épidémiologiques et anthropologiques de l’hérédité humaine.


Vous êtes cordialement invité à vous inscrire à ce colloque, en envoyant un mail à l’adresse suivante, en précisant si vous souhaitez participer à l’un des deux jours ou aux deux : workshop.humanheredity@gmail.com

Nous vous confirmerons dès que possible votre inscription. Le nombre de places étant limité, nous vous prierons de vous assurer de votre disponibilité les jours de votre participation.

Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez contacter Jehanne Malek à l’adresse suivante : workshop.humanheredity@gmail.com

 

Télécharger le programme (pdf)

 

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Call for Workshop Papers for a Session on Anatomies of Knowledge : Medicine, Science, and Health in Asia

at the Conference on Inter-Asian Connections III Hong Kong

(June 6-8, 2012)

DEADLINE: Friday, June 24, 2011

Co-organized and co-sponsored by The Hong Kong Institute for Humanities and the Social Sciences (HKIHSS) at the University of Hong Kong, the National University of Singapore (NUS), and the Social Science Research Council (SSRC).

The Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences (HKIHSS) at the University of Hong Kong, the National University of Singapore (NUS), and the Social Science Research Council (SSRC) (the Organizers) are pleased to announce an open call for individual research paper submissions from researchers in any world region, to participate in a 3-day thematic workshop at an international conference, « Inter-Asian Connections III: Hong Kong. »

To be held in Hong Kong, June 6-8, 2012, the conference will host six concurrent workshops, led by two or three directors and showcasing innovative research from across the social sciences and related disciplines. Workshops will focus on themes of particular relevance to Asia, reconceptualized as a dynamic and interconnected historical, geographical, and cultural formation stretching from the Middle East through Eurasia and South Asia, to East Asia. Four workshops were chosen competitively from among 41 applications while two were organized by the host institution. We are now accepting applications for all six workshops.

The conference structure and schedule have been designed to enable intensive ‘working group’ interactions on a specific research theme, as well as broader interactions on topics of mutual interest and concern. Accordingly, there will be a public keynote and plenary sessions in addition to closed workshop sessions. The concluding day of the conference will bring all the conference participants together for the public presentation and exchange of research agendas that have emerged over the course of the conference deliberations.

Individual paper submissions are invited from junior and senior scholars, whether graduate students or faculty, or researchers in NGOs or other research organizations, for the following six workshops.

WORKSHOP DIRECTORS:

Angela Ki Che Leung Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences, The University of Hong Kong kcleung7@hku.hk

Izumi Nakayama The University of Hong Kong nakayama@hku.hk

« Asia » is still used as shorthand to refer to a large, nebulous region, traditionally defined in opposition to « Western/modern ». Can « Asia » be a new constructive category of analysis, then, if the idea is taken out of oppositional and dichotomous relationships with the « West, » and used as a fluid, plural, maybe unique, and continuous process in the building of the contemporary global? This workshop aims to explore these ideas by focusing on the issues of medicine, science, and health. Does knowledge generated by new technologies and disease studies reinscribe « traditional » beliefs about race, ethnicity and nation, or does it contribute to a new and larger collective, broadly imagined as « Asia »?

Recent research uses the ideas of medicine, science, and health to engage the larger « Asian » identities. Leung and Furth (2010), for instance, identify the porous and interconnected relationships of the local and the global to reconceptualize East Asia. Ong and Chen (2010) use the term « Asian Biotech » to address a growing regional focus on the pursuit of biotechnology as national interest, with Asian players positioning themselves as key global actors to surpass the « West. » This workshop will examine such and other ongoing processes of redefining and reconfiguring « Asia » by focusing on three broad themes, and encourages applications from a wide range of disciplines and backgrounds.

Changing ideas/ideals, Changing Asia(s) – Since the mid nineteenth century, « modern » science and medicine, via the « West » and sometimes via Japan, had been interacting with the historically-specific local, socio-cultural perspectives and practices on the « Asian » body. How have these knowledges interfaced in the colonial/postcolonial periods, transforming and impacting the present discourse? How do the « global genealogies of scientific practices in highly local situations » (Leung and Furth, 2010) translate from the past? How are the legacies and genealogies, preserved in policies and institutions, adjusting to the shifting narratives of the rapidly transforming biotechnologies and ethics of medicine, science, and health? How are old and new ethical reasoning informed by, and forming, new modes of capitalism, nationalism, sovereignty, and the notion of « Asia »?

Biosecurity: Crises, Risks, Reactions – The insecurities and risks associated with the modern pandemics results from the continual global movements of peoples, goods, and diseases, with political, economic, and social impact. Are new diseases such as SARS, Bird Flu, H1N1 etc. considered and managed as « Asian » diseases the way cholera, plague, and leprosy were in the 19th century, or differently? How does post-colonial manipulation of international quarantine impact the notions of borders, sovereignty, citizenship, civil rights and identities in « Asia » and in individual Asian states? How does global or « Asian » economics inform quarantine politics and quarantine impact trade? How is the « Asian » element in such institutional setup integrated and interpreted?

Trials and tribulations? New and « experimental » sciences and technologies – In an age where new technologies outpace legal adaptation and ethical discourse, how do governments, corporations, academics, or other agents provide ethical, legal, political, economic oversight and protection and what are the consequences? How do indigenous medicines fit in? What kinds of historical legacies, cultural capital, religious traditions, and other value systems inform, shape and formulate shifting narratives to test and incorporate new technologies, which may transform previously-held ideas of nutrition, well-being, and reproduction of individuals, families, and communities? Genomic and stem cell research, organ farming, new reproductive technologies and birth controls, genetically-modified foods-how do these new technologies impact « Asian » identities and policies?

The three themes are not mutually exclusive, as common issues are intertwined through the broad topics of medicine, science, and health. They also point to the « Asian » historicity of knowledge, and the constantly shifting factors shaping them.

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Appel à contribution –  Public Hygiene in Central and Eastern Europe, 1800-1940

Public hygiene can be broadly understood as concepts and practices aiming at strengthening or reconstituting the health of individuals as parts of a collective. It has been described as a tool of power applied upon subaltern bodies and as biopolitics, disciplining individuals to subdue themselves to certain medical and hygienic practices. The history of public hygiene has also been closely intertwined with the construction of a social, national or racial ‘other’, (violently) excluded from a hygienically ‘clean’ inner circle. Hygienic rule (in a Foucauldian sense), however, next to disciplining elements, also implies techniques of stimulating individuals to hygienic technologies of the self.

Cultural history has shown an increasing interest in the entanglement of ruling techniques and medical knowledge and practices, yet empirical studies on the subject concentrate mostly on ‘Western’ cases or on the overseas colonies. The history of medicine and public health in the regions of Central and Eastern Europe has so far gained only little scholarly attention. For this reason we would like to bring together, for the first time, scholars working on various aspects of hygiene in Eastern/Central Europe in the 19th and early 20th century for an international workshop. The workshop is supposed to be a forum for the discussion of work in progress on related subjects; the aim is to enhance academic contact within and beyond Eastern/Central Europe.
Doctoral and post-doctoral students of hygiene are particularly encouraged to apply. Participants will be asked to give a short presentation (c. 15-20 minutes) at the conference and to circulate their papers in advance. To apply for the workshop, please send an abstract of your paper (1 page) and a CV to Katharina Kreuder-Sonnen (Katharina.Kreuder-Sonnen(at)gcsc.uni-giessen.de) or Andreas Renner (Andreas.Renner(at)ifog.uni-tuebingen.de) by 30 June 2011 at the latest. Travel expenses may be reimbursed.

Papers on discourses, institutions, organisations and opponents of public hygiene, political and scientific practices as well as hygienic technologies of the self are welcome. However, the following points seem of special interest to us.

1. The role of hygiene in the rule of empires What kind of hygienic knowledge was produced and used in order to rule an empire? Who were the carriers and propagators of such hygienic knowledge? Of further interest is also the question of how the multiethnic character of the Habsburg, Ottoman and Tsarist Empires influenced imperial hygienic rule: In what way did metropolitan hygienic knowledge interact with local (ethnically or religiously based) knowledge and practices on health and medicine and what were the practices of resistance against hygienic governing? Can differences to hygienic rule be observed in supposedly homogeneous nation states? What does the comparison of hygienic rule in different empires tell us about the role of medical knowledge in imperial governance?

2. Hygiene as travelling knowledge Knowledge on public hygiene in Central and Eastern Europe has been produced in exchange with ‘Western’ ideas on medicine and health. In what forms did this exchange take place in the period of time under consideration and who were the carriers of travelling hygienic knowledge? How did ‘Western’ and local knowledge interact in this transnational setting of knowledge production? In the 20th century international organizations like the Office International d’Hygiène Publique, the League of Nations and the Rockefeller Foundations played an important role in the international transfer of knowledge. Furthermore, the workshop would also like to follow the paths of travelling knowledge within the region of Central and Eastern Europe.

3. War and hygiene Wars threaten to destroy both military and civilian regimes of hygiene. How have the challenges of war been met, what kind of medical rules for physical and mental conduct were set up and by whom? How did physicians and other experts of hygiene experience times of war and revolution in East/Central Europe? In which respects did military hygiene influence civilian hygiene – and vice versa? Did wars boost the international discourse on hygiene (like the Russo-Japanese war) or rather lead to nationally fragmented discourses?

4. Building socialism or nation states after 1918 How was public hygiene involved in the processes of building up ‘modern’ states in the post-Habsburg and post-Ottoman region after World War One? What were the institutions of public or – in this case – state hygiene in these young states? What role did public hygiene play in the ‘inner colonization’ of the Soviet Union? Were there any continuities with pre-Soviet forms of imperial hygienic rule? How was hygiene involved in Soviet social engineering and the construction of « new men »?

The workshop will take place from 13 – 15 January 2012 in Gießen, at the Justus Liebig University, Institute for the History of Medicine, Jheringstr. 6, Germany.

http://www.gpg-hss.ch/index.php?id=25&tx_ttnews[backPid]=15&tx_ttnews[tt_news]=189&cHash=eee50cbf102d3e2cddcf23c5cdf4d2a3

 

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Séminaire – Machines et imagination

 

Vous êtes les bienvenus à la séance du 1 juin avec:

Charles Woolfe, Heidi Voskuhl, J.-F. Baillon, Jan Söffner, Denis Mellier, Gilles Ménégaldo, Koen Vermeir

Animé par Pierre Cassou-Nogues, Viktoria Tkaczyk, Koen Vermeir

IMAGE DE LA « MACHINE-HOMME »

SALLE Klein 612B: : 9h.30 – 18h.00


9h.30:

Charles Woolfe (Sydney): Forms of Materialist Embodiment

Heidi Voskuhl (Harvard): The Enlightenment automaton in industrial modernity

J.-F. Baillon (Bordeaux) : De Caligari à Churchill : femmes-machines  et hommes d’acier dans le cinéma britannique des années 1930 aux années 1960

14h.00:

Jan Söffner (Cologne) : Can avatars feel?

Denis Mellier (Poitiers) : Titre à préciser

Gilles Ménégaldo (Poitiers) : Robots et androïdes au cinéma: entre humain et inhumain

Koen Vermeir (Paris) : Commentaire et discussion

 

Les salles sont dans le bâtiment Condorcet

SPHERE / Université Paris Diderot-Paris7

4 rue Elsa Morante, 75205 PARIS CEDEX 13

(Accès : voir http://www.rehseis.cnrs.fr/spip.php?rubrique74 )

 

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Colloque Materia Medica – Perspectives croisées sur les vertus médicinales des substances naturelles

 

Ecole Française de Rome – 17-18 juin 2011

Programme de recherche : « Professions médicales et pratiques de santé du Moyen Âge à l’époque contemporaine » de l’Efr ; en collaboration avec le Cermes3

Luc Berlivet, Maria Pia Donato, Marilyn Nicoud

Vendredi 17 juin, 15h00 – Les ambivalences de la materia medica

Franck Collard – Université Paris Ouest (Nanterre/La défense)
« Materia medica et traités des poisons aux derniers siècles du Moyen Âge latin »

Laurence Moulinier-Brogi – Université Lyon II-Lumière /CIHAM

« Le corps humain comme materia medica : de quelques fluides utilisés en médecine »

Alessandro Pastore – Università di Verona
« Lo statuto ambiguo del veleno : casi italiani nella prima età moderna »

Jean-Paul Gaudillière – Cermes3 (EHESS/Inserm/CNRS)
Industrializing materia medica : plant extracts and “biological” medicine in interwar Germany

Samedi 18 juin, 9h30 – La circulation des matières, personnes, savoirs et savoir-faire

Mireille Ausécache – École Pratique des Hautes Études
« De Constantin à Urso, la Materia medica à Salerne au XIIe siècle, savoirs et pratiques »

Kapil Raj – Ecole des Hautes Études en Sciences Sociales / Centre Koyré

« Materia Medica et “géopolitique” au XVIe siècle : Les “Colloques sur les simples et drogues de l’Inde” (1563) de Garcia d’Orta »

Samir Boumediene – Ecole Normale Supérieure de Lyon
« Nicolas Monardes et les “choses médicales” des Indes occidentales »

Guy Attewell – Institut français de Pondichéry
« Black oil and beriberi : mediation and circulation of therapeutic knowledge in the nineteenth-century tropics »

Laurent Pordié – Universität Heidelberg / Institut français de Pondichéry
« Recreating Ayurvedic remedies : the multidimensional origins of new proprietary medicines »

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Parution – L’affaire du sang contaminé (1983-2003)

 

Sophie Chauveau, L’affaire du sang contaminé (1983-2003), Paris, Les Belles-Lettres, 2011, 272 p.

 

En 1991 éclate en France le scandale du sang contaminé: plusieurs centaines de malades sont contaminés par le sida et l’hépatite C en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang. Les dirigeants des établissements de transfusion, en particulier ceux du Centre National de la Transfusion Sanguine, et les pouvoirs publics sont mis en cause pour ne pas avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la population.
Souvent présentée comme la première crise sanitaire française, l’affaire du sang contaminé a conduit les responsables politiques à réorganiser l’administration sanitaire en France de manière à accroître la sécurité des produits de santé.
Quelles sont les origines de cette crise? Est-elle le résultat de négligences?  Les intérêts financiers l’ont-ils emporté sur la protection de la santé publique? Faut-il considérer le sang comme un médicament? Derrière l’idéal de la transfusion sanguine comme expression d’une solidarité nationale se dissimulent bien des conflits.
Ce livre analyse les nombreux dysfonctionnements de l’organisation de la transfusion sanguine provoqués par l’industrialisation des produits sanguins ainsi que par les intérêts divergents des médecins, des industriels de la transfusion, des malades, des donneurs de sang, des pouvoirs publics. Richement documenté, il est le premier à proposer une étude historique de l’une des plus graves crises sanitaires françaises.

Sophie Chauveau est historienne, maître de conférences en histoire à l’Université Lyon 2, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Ses recherches associent histoire et sciences sociales pour traiter des transformations du système de santé en France. Elle a travaillé sur l’industrie pharmaceutique et la transfusion sanguine en France au XXe siècle. Son histoire de l’industrie pharmaceutique (L’invention pharmaceutique. La pharmacie française entre l’État et la société au XXe siècle, Paris, « les empêcheurs de penser en rond », 1999) est devenu un ouvrage de référence.

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