Histoire

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Nouveau portail – Sciences et société

Le nouveau portail « Science et société » est maintenant en ligne à l’adresse suivante : http://science-societe.fr
Il s’agit d’un lieu de ressources, d’échanges et de réflexions entre chercheurs et acteurs de terrain autour du thème des relations entre sciences et société. Le site présente les éléments pour une histoire des recherches du domaine Sciences, technologie et société (S.T.S), et des questions qui se sont dégagées autour des enjeux de communication à propos de sciences : vulgarisation, médias et musées, communication scientifique publique, publics, enseignement des sciences, réseaux et NTIC, édition, éthique, engagement des acteurs dans le débat public, etc. Il est issu d’un séminaire qui eut lieu entre 2004 et 2007 à Paris 7 et à l’ENS Lettres et sciences humaines (organisé par Baudouin Jurdant, Joëlle Le Marec, Pierre Mounier, Jean Max Noyer et moi-même).

Nous sommes en permanence à la recherche d’archives et de témoignages nous permettant d’approfondir notre connaissance de l’histoire du champ STS, afin de contribuer au travail réflexif nécessaire en cette période où les sciences et le dialogue « sciences et sociétés » étant très à la mode, le risque est grand d’aller de redécouvertes en redites, et où les tentatives d’instrumentalisation de la recherche sont fréquentes.

Le portail comporte plus de 200 documents (archives numérisées, ou billets) publiés, des livres, des actes de colloques (dont l’un, à ma connaissance, n’existe plus que sur le portail, c’est le colloque du CRESAL sur l’expertise en 1985), des références et brochures de formations STS (notamment le premier DEA STS du CNAM), des articles, des biblios, etc. Nous sommes en train de préparer la numérisation de la revue « Labo Contestation », qui devrait être accompagnée d’un entretien avec Pierre Clément, son éditeur. Il y a donc déjà beaucoup de documents et le corpus s’enrichit chaque jour.

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Appel à communications- Mécaniques du vivant : Savoir médical et représentations du corps humain XVIIe-XIXe siècles

Journée d’étude Explora (CAS – EA 801)

Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse le 5 décembre 2011.

Le développement des sciences médicales a métamorphosé la vision du corps humain au fil des siècles, un corps qui se dessine et se redessine dans la littérature et les arts visuels, permettant souvent de retracer l’évolution de la pensée et de la recherche médicale. Dans la médecine antique, la théorie des humeurs élaborée par Hippocrate et développée par Galien, qui marquera l’histoire de la médecine, influencera aussi l’art de la Renaissance et le théâtre élisabéthain, comme le montre l’apparition de la Comédie des Humeurs de Ben Jonson. Alors que la physiologie humorale perdure jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, étant même défendue par Auguste Lumière au XIXe siècle, le corps humain bascule peu à peu dans une vision mécaniciste. Sang, phlegme, bile jaune ou noire entrent en compétition avec de nouvelles images qui transforment le corps-chaudière en divers circuits et pompes, préfigurant déjà la théorie des animaux-machines de Descartes. Bien avant l’avènement des sciences et techniques et la métaphore du mécanisme d’horlogerie de La Mettrie, la révolution de l’anatomie, à la fin du XVe siècle et dans la première moitié du XVIe siècle, ouvre la recherche médicale sur l’étude de l’intérieur du corps humain, offrant au savant une mécanique mise à nu. La figure de l’homme mécanique, directement liée aux progrès en anatomie et physiologie, redéfinissent l’homme comme un assemblage de pièces amovibles. En outre, les planches anatomiques (de celles de Vésale à celle de Léonard de Vinci dans le domaine artistique) témoignent de la façon dont médecins et artistes font de la dissection un moyen d’accès à la vérité cachée. Les mystères du corps cèdent sous la lame du dissecteur ou du chirurgien, dès la naissance de la chirurgie moderne avec Ambroise Paré, et à mesure que le scalpel dévoile des profondeurs jusqu’alors invisibles, faisant disparaître muscles et tendons pour faire apparaître l’ossature, un nouveau rapport au corps humain se fait jour, à la fois dans les traités médicaux et dans les représentations artistiques. Les corps disséqués montrent comment l’exploration des cadavres transforment l’épistémè : la recherche de la vérité semble se situer à l’intérieur, sous les chairs que l’on ne sait encore ôter. Ainsi, le passage des fluides aux viscères se retrouve vite mis en scène dans l’art pictural qui place soudainement l’acte de dissection sous les feux de la rampe, nombre d’enluminures dès le XIVe siècle reflétant les recherches médicales du temps. Entre esthétisme et rigueur scientifique, les gravures anatomiques, à l’instar de celles de Jacques Gautier d’Agoty, ou même les cires de Gaétano Zumbo et du chirurgien Guillaume Desnoues et les écorchés d’Honoré Fragonard, offrent à un public avide d’émotions un nouveau réalisme.

Cette journée d’étude s’adresse aux chercheurs en histoire de la médecine, philosophie des sciences et en littérature. Elle cherchera à retracer les grands modèles théoriques qui marquent l’histoire des sciences médicales et leurs représentations du corps et proposera une réflexion épistémologique sur la diffusion et l’impact de disciplines et champs liés aux sciences médicales sur les représentations littéraires des XVIIe-XIXe siècles. Il s’agira de suivre le passage de nouvelles épistémè et découvertes médicales dans les représentations littéraires du corps humain. Les nouveaux modèles de la connaissance induits par les développements de l’anatomie, de l’ostéologie, de la physiologie et de la biologie (avec, par exemple, les études en histologie et cytologie, réduisant l’humain à une somme de cellules) seront au coeur de cette manifestation scientifique interdisciplinaire. On pourra se demander si, au moment où la mécanique du corps semble révéler ses mystères, les représentations littéraires des sciences médicales ne deviennent pas un témoin privilégié de la cartographie du corps, un indice des nouveaux modèles épistémologiques que le texte met constamment en scène à travers ses stratégies narratives et personnages. Le modèle hydraulique, lié à la découverte de la circulation sanguine de l’anatomiste William Harvey, ou bien le modèle anatomique, sont autant de révolutions médicales dont on cherchera à suivre l’exportation dans le discours littéraire. On pourra aussi étudier le voyage de l’iconographie anatomique dans les oeuvres littéraires afin de mesurer comment les transformations d’un corps indivisible à un corps fragmenté ou encore disséqué suivent l’évolution de la pensée médicale. En retraçant le chemin parcouru par le savoir médical dans la littérature, il s’agira également d’évaluer notamment comment le texte se charge souvent d’une émotion que la science refoule, mettant en lumière à la fois la précision grandissante de l’observation scientifique et la peur d’une médecine inhumaine qui transforme l’homme en objet d’expérimentation. Ainsi, la littérature du XVIIe au XIXe siècle deviendrait peut-être un miroir, fidèle ou magique, réfractant ou déformant l’image du savant : à mesure que son accès au corps devient de plus en plus direct, que la distance physique entre le scientifique, médecin, anatomiste ou biologiste et son objet d’étude se réduit, la littérature ne se révèle-t-elle pas la distance psychologique qui sépare chaque jour un peu plus la science médicale de l’humain ?

Les propositions de communications (en français ; 500 mots ; document WORD) sont à envoyer à Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) avant le 1 avril 2011.

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Congrès SFSP 2011 Lille – Appel à communications


La Société française de santé publique a le plaisir d’annoncer l’ouverture de l’appel à communications dans le cadre de son prochain congrès pluri-thématique qui se déroulera à Lille, au Grand Palais, du 2 au 4 novembre 2011.

Experts et expertises en santé publique. Diversité des acceptions, multiplicité des enjeux : comment avancer ?

Le Comité d’organisation et le Comité scientifique invitent l’ensemble des acteurs et chercheurs de santé publique à soumettre des propositions de communications orales ou affichées sur tout thème de santé publique en lien ou non avec la thématique générale du congrès, « Experts et expertises en santé publique ».

Calendrier de l’appel à communications :

  • Date d’ouverture : 17 janvier 2011
  • Date de clôture : 25 mars 2011

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Séminaire – Corps, sexualité et travail

Lundi 28 février 2011, de 14h à 16h30
Site CNRS Pouchet : 59, rue Pouchet, Paris 17e
Salle des conférences

L’équipe « Genre Travail Mobilités » (GTM) du laboratoire CRESPPA vous invite à une nouvelle séance de son séminaire public. Cette séance est la dernière d’une série de trois séances ayant pour thème « corps, sexualité et travail » :

« Corps sexualisé et capital beauté : quels effets sur le travail ? »

Invités : Georges Vigarello (Historien, EHESS) ; Jean-François Amadieu (Sociologue, professeur agrégé en Sciences de gestion, Université Paris I Panthéon Sorbonne)

La question de l’apparence physique est assez peu étudiée, notamment lorsqu’elle est liée au travail. Le regard croisé entre ces deux disciplines se propose de l’éclairer. Si des politiques discriminatoires en matière de taille sont régulièrement pratiquées notamment dans la police, on connaît peu de choses sur l’influence de ce que l’on peut qualifier de normes physiques sur le recrutement et les trajectoires professionnelles.

Pierre Bourdieu avait montré dans la distinction, le caractère social de l’apparence physique (1979) et plus récemment, les travaux de Thibaut de Saint Pol ont souligné l’importance de la norme de minceur sur les comportements alimentaires (2010) ; l’augmentation de l’obésité qu’il relève sur le plan statistique depuis le début des années 1980 ne touche pas de façon identique les hommes et les femmes et l’écart entre les catégories socioprofessionnelles s’est fortement accru (2010). Si les corps changent et les morphologies se modifient, on s’interrogera sur les évolutions des apparences valorisées et leur visibilité dans la sphère du travail. Les critères de beauté se modifient également dans le temps, de sorte que pour Georges Vigarello, ils s’inscrivent dans « les grandes dynamiques sociales » (2004, p. 255). Mais, historiquement, les canons de la beauté sont également différenciés en fonction du sexe, « l’histoire de la beauté […] ne saurait échapper à celle des modèles de genre et des identités.’ 2004, p. 11). L’esthétisation des corps féminins s’est longtemps opposée à la notion de travail, travail laborieux et beauté féminine ont été longtemps incompatibles. En s’imposant largement auprès des femmes, comment le travail recompose-t-il la « mise en scène » des
corps masculins et féminins ?

Au début des années 2002, Jean-François Amadieu s’est proposé d’analyser l’influence de l’apparence physique dans les recrutements et les mobilités professionnelles. Tout en se référant à Georg Simmel, il justifie, dès les premières pages de son ouvrage Le poids de l’apparence l’objet de sa recherche de la façon suivante : « Certes, il n’est pas très glorieux de constater que l’une des origines des inégalités réside tout bonnement dans l’apparence des individus. C’est pourtant la vérité : notre corps, notre visage, nos vêtements et notre allure générale jouent un rôle essentiel dans notre destinée. » (2002, p. 11-12). Il poursuit ses recherches notamment dans le cadre de L’observatoire des discriminations dont il est le directeur.

-Sans inscription-

Contacts : Karima Ghembaza : gtm@gtm.cnrs.fr; Sandra Nicolas : sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr

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Séminaire – Foucault

Samedi 19 février 2010
10h30-12h30

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
UFR de philosophie
17 rue de la Sorbonne, Esc. C, 1er étage dr., Salle Lalande

La prochaine séance du Séminaire Foucault animé par Jean-François Braunstein :

Georges Vigarello (EHESS-IUF)
Surveiller et punir, une orientation dans la réflexion sur le corps

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Parution – Embellir le corps. Les  parures  corporelles  amérindiennes du  XVIe  au  XVIIIe  siècle



Jérôme Thomas, Embellir le corps. Les  parures  corporelles  amérindiennes du  XVIe  au  XVIIIe  siècle, Paris, Editions du CNRS, 2011.


« Couvrez ce corps que je ne saurais voir. » Telle aurait pu être l’apostrophe des grands explorateurs aux Amérindiens. Car la découverte des Amériques annonce aussi celle du « sauvage », avec son cortège d’oppositions: nature contre culture, nudité contre vêtement.
À rebours de cette image d’Épinal, Jérôme Thomas passe au crible la signification des parures corporelles des Aztèques, des Incas ou des Tupinamba, à travers les textes originaux des premiers explorateurs espagnols, français et portugais. Cette perspective inédite permet à l’auteur de revisiter les célèbres récits de Christophe Colomb, d’Amerigo Vespucci ou de Jean de Léry, mais aussi de mettre en lumière des textes majeurs inconnus du public francophone.

Un voyage passionnant au cœur des civilisations précolombiennes. Un  regard  sensible  sur  la  beauté  riche  et  complexe  de  l ’esthétique  amérindienne.

Jérôme Thomas est docteur en anthropologie historique, chargé de cours à l’université de Montpellier III et chercheur associé au Centre de recherche en sciences humaines et sociales (CRISES).

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Parution – Expertus sum. L’expérience par les sens dans la philosophie naturelle médiévale


T. Benatouïl et I. Draelants (ed.), Expertus sum. L’expérience par les sens dans la philosophie naturelle médiévale, Micrologus’ Library, n°40, Firenze, 2011.

The volume collects the paper presented at at Congress organized by the « Atelier Vincent de Beauvais », Université Nancy2, France.

Cet ouvrage est l’émanation d’un colloque organisé en 2008 par le Centre de médiévistique Jean Schneider (Univ. Nancy 2/CNRS) sur l’expérience en philosophie naturelle médiévale (médecine, psychologie, optique, minéralogie, botanique, astrologie, alchimie). Plusieurs facteurs sont décisifs pour la prise de conscience collective, à partir du 12e s., de l’importance de l’expérience pour construire un savoir: la circulation des oeuvres philosophiques et scientifiques traduites du grec et de l’arabe au latin, l’idée d’Aristote selon laquelle il est possible d’abstraire des idées universelles à partir d’«expériences» répétées, ainsi que la redécouverte, grâce aux traductions, des deux piliers de la médecine hippocratique que sont la raison et l’expérience. Outre ces trois facteurs, l’ouvrage traite certains aspects très peu abordés jusqu’ici: la dimension personnelle de l’expérience médiévale, l’idée d’épreuve par les sens des effets des qualités occultes et, plus généralement, la spécificité des usages de l’expérience par les sens à partir de la fin du 12e s., que l’on évite d’examiner du point de vue anachronique de la méthode expérimentale moderne. Diverses éditions de textes latins inédits complètent certaines contributions.

Thomas Bénatouïl, Isabelle Draelants, Introduction

Arnaud Zucker, Expertine sunt Antiqui?

Baudouin Van den Abeele, A la recherche de l’Experimentator de Thomas de Cantimpré

Antonella Sannino, Guillaume d’Auvergne e i libri experimentorum

Isabelle Draelants, Expérience et autorités dans la philosophie naturelle d’Albert le Grand

Steven J.Williams, Roger Bacon in Context: Empiricism in the High Middle Ages

Jeremiah Hackett, Ego Expertus Sum: Roger Bacon’s Science and the Origins of Empiricism

Bernd Roling, Erfahrungswissen und Monströsität: Die Diskussion der Sirene zwischen Mittelalter und Neuzeit

Eduard Frunzeanu, La multiplication hagiographique des réalités du monde: limites de l’encyclopédisme, limites de l’expérience

Cristina Viano, Les alchimistes gréco-alexandrins et leur savoir: la transmutation entre théorie, pratique et «expérience»

Jose Martínez Gázquez, Dicunt experimentatores / Dicunt qui experimento locuti sunt. L’expérience dans les indications du Calendrier de Cordoue (10e siècle)

John Tolan, Ratio et experientia dans la promotion de la science arabe dans le monde latin au 12e siècle

Sébastien Moureau, Ratio et sensus: les sens au service de l’acquisition des connaissances dans le De anima in arte alchemiae du pseudo- Avicenne

Antony Vinciguerra, L’Ars alchimie de Michel Scot. Apprentissage, maîtrise et transmission des savoirs liés à la fabrication artificielle de l’or et de l’argent

Benedek Láng, Experience in the Anti-astrological Arguments of Jean Gerson

Julie Giovacchini, L’expérience par les sens: question de philosophe ou question de médecin?

Charles Burnett, Experimentum and Ratio in the Salernitan Summa de saporibus et odoribus

Iolanda Ventura, Experimentum vero fallax: acquisizione della conoscenza e sperimentazione pratica nei commenti ad Aphorismi I,1

Joël Chandelier, Expérience, expérimentation et connaissance dans la médecine scolastique italienne du 14e siècle

Pieter De Leemans, Gijs Coucke, Sicut vidi et tetigi… Ego-statements and Experience in Pietro d’Abano’s Expositio Problematum Aristotelis

Sylvie Bazin-Tacchella, Expérience et raison dans la Chirurgia Magna de Guy de Chauliac

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Appel à contribution – Illness, Healing and the Body in the Middle Ages


Graduate Conference in Medieval Studies at Princeton University

Saturday, April 16, 2011

The Program in Medieval Studies at Princeton University invites submissions for its eighteenth annual graduate conference in Princeton, New Jersey. We are also pleased to announce that this year’s keynote speaker will be Carolyn Walker Bynum, Professor of the History of Medieval Europe at the Institute for Advanced Studies, also in Princeton.

This year’s conference is dedicated to exploring the themes of illness, healing, and the body in the broadest possible sense. Among them are individual and collective experiences of disease, practices of bodily and spiritual healing, and the complex notions related to embodiment itself. We welcome presentations dealing with both reality and its representations. Our goal is to assemble panels reflecting a balanced awareness of both the basic human experiences our medieval predecessors share with us and the ideas and cultural practices that separate our world from theirs. In keeping with the Program’s aim to promote interdisciplinary exchange among medievalists, we encourage proposals from a variety of time periods, geographies, and disciplines. Topics might include, but are not limited to:

>* Disease, injuries, and symptoms of illness
>* Sex, generation, heredity, and childbirth
>* Death and mourning
>* Mental illness and spiritual health
>* Traditions of folk and learned medicine, and their practitioners
>* Sites of healing, from saints’ shrines to hospitals
>* Defense and discipline of the body
>* Depictions of the body in art and literature
>* The miraculous bodies of the saints
>* Gender and the body
>* Notions of the relationship between body and soul
>* The body as metaphor
>* The construction of « foreign » bodies (Muslims, Jews, and others)
>* Incarnation, embodiment, and materiality
>* Other sorts of bodies or corpora (animals, objects, texts)

In order to support participation of speakers from outside the northeastern United States, we are offering a limited number of modest subsidies to help offset the cost of travel to Princeton. Financial assistance may not be available for every participant; funding priority goes to those who have the furthest to travel. Every speaker will have the option of staying with a resident graduate student as an alternative to paying for a hotel room.
Interested graduate students should submit abstracts of no more than 500 words to Rebecca Johnson (rwjohnso@princeton.edu) by February 25, 2011. All applicants will be notified by March 5, 2011. Presentations should be no longer than 20 minutes.

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Parution – Le corps humain et l’électricité. The human body and electricity


Le corps humain et l’électricité. The human body and electricity, Annales historiques de l’électricité, 2011, n°8

Les textes regroupés dans cette nouvelle publication des Annales historiques de l’électricité sont issus d’un colloque tenu en décembre 2006 à Paris.
Sous le titre « Le corps humain et l’électricité. Perspectives historiques, XVIIIe-XXe siècles », les articles présentés par Christine Blondel et Anne Rasmussen explorent une dimension encore peu connue de l’histoire de l’électricité, à la frontière de l’histoire de la médecine. Si les premières applications industrielles de l’énergie électrique ont été étudiées par le passé en privilégiant les expérimentations d’éclairage public ou de transmission des signaux par le télégraphe, un autre pan de la diffusion précoce de la nouvelle forme d’énergie est aujourd’hui à l’honneur.
Loin de l’image d’Epinal qui a parfois fait des grenouilles de Galvani le dernier épisode de l’expérimentation animale avant la marche en avant de la science, incarnée par Volta, les auteurs soulignent au contraire les interdépendances entre l’électricité médicale et les autres champs de l’industrie électrique. Savants et fabricants d’appareils forment une communauté qui irrigue l’ensemble des recherches scientifiques et techniques de l’époque.
Le corps humain, au même titre que les alliages métalliques, est un terrain d’investigation et de pratiques permettant de mieux comprendre les phénomènes électriques. Oscillant entre l’innovation thérapeutique et l’expérimentation, les pratiques médicales du XIXe siècle sont tombées dans l’oubli. Les textes de ce dossier contribuent à leur redonner une place tout sauf marginale dans l’histoire de l’électricité.
Les Annales historiques de l’électricité, publiées avec le soutien de la Fondation EDF Diversiterre, se proposent de faire connaître à un large public l’actualité de la recherche, nationale et internationale, dans le domaine de l’histoire de l’énergie électrique.

Christine Blondel,  Anne Rasmussen : Introduction

François Zanetti (Université Paris 10) : L’électricité du corps humain chez l’abbé Bertholon et quelques contemporains

Stéphanie Dupouy (École normale supérieure, Paris) : Les visages électriques de Duchenne de Boulogne

Christine Blondel (CNRS, Paris) : La reconnaissance de l’électricité médicale et ses « machines à guérir »par les scientifiques français (1880-1930)

Paolo Brenni (CNR Florence) : Les courants à haute-fréquence apprivoisés à travers la darsonvalisation et les spectacles publics (1890-1930)

Anne Rasmussen (Université Strasbourg 1) : L’électrothérapie en guerre : pratiques et débats en France (1914-1920)

Isabelle von Bueltzingsloewen (Université Lyon 2) : Un fol espoir thérapeutique? L’introduction de l’électrochoc dans les hôpitaux psychiatriques français (1941-1945)

Iwan Morus (University of Wales, UK) : Cables and Coils and Gassiot Cascades, that’s what Electrical Bodies are made of

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Conférence – Voir/Savoir. Nouvelles perspectives sur le visuel dans les sciences

Deuxième conférence du cycle de conférences du Centre Alexandre Koyré : « Voir/Savoir. Nouvelles perspectives sur le visuel dans les sciences » :

Mechthild Fend (University College, London) : Clinical Pictures. Portraying skin disease in the early nineteenth century

La conférence aura lieu le jeudi 17 février 2011 de 18h à 20h dans l’Amphithéâtre de Paléontologie du Muséum d’Histoire Naturelle (entrée par le 2 rue Buffon, Métro Gare d’Austerlitz).

Mechthild Fend interviendra également le lendemain dans le cadre du seminaire Voir/Savoir. Images et visualisations scientifiques, le vendredi 18 février de 10h à 12h (salle de séminaire du Centre Alexandre Koyré, 3e étage du Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, Muséum d’Histoire Naturelle, Métro Jussieu).  Les conférences et le séminaire sont ouverts à tous, sans inscription préalable.

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