Histoire

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Journée d’étude des doctorant-e-s ARPEGE – Corps et genre : pour une approche pluridisciplinaire

Vendredi 22 octobre 2010 – Université Toulouse II-Le Mirail

Maison de la recherche Salle D31

9h-9h30 : Présentation de la journée

Camille Favre et Thérèse Courau.

Introduction à la thématique

Christine Mennesson (MCF en sociologie du sport).

***

Discutantes de la matinée : Christine Menesson (MCF), Michèle Soriano (PR en littérature) et Thérèse Courau (doctorante).

9h30-10h : Marie Claude Hubert : « Normes corporelles et construction du genre dans la littérature de jeunesse ».

10h-10h15 : Débat.

10h15-10h45 : Virginie Houadec : « La construction du genre à travers les couvertures des albums de jeunesse, mise en image des corps ».

10h45- 11h : Débat.

11h – 11h15 : Pause.

11h15 – 11h45 : Mélie Fraysse : « Masculinité hégémonique et féminités : l’exemple des modèles de genre dans une revue de VTT ».

11h45- 12h : Débat.

12h15-14h15 : Repas (Buffet salle D28)

***

Discutantes de l’après-midi : Jacqueline Martin (MCF en économie), Sylvie Chaperon (MCF en histoire) et Camille Favre (doctorante).

14h15 – 14h45 : Alfonsina Faya Robles : « Arrangements entre dispositif de régulation et expériences de la maternité en milieu populaire à Récife (Brésil) : le rôle maternel incarné ?. »

14h45 – 15h : Débat.

15h- 15h30 : Anne- Laure Méril-Bellini Belle Stelle : « Corps, genre et amitiés spirituelles chez les mulieres religiosae dans les Pays Bas méridionnaux du XIIIième siècle. »

15h30 – 15h45 : Débat

15h45- 16h : Pause.

16h- 16h30 :

Matthieu Piganiol : « Corps construit et corps subi : le paradoxe de la virtualisation de soi. »

16h30 – 17h : Débat.

Conclusion de la journée.


Le programme pluri-formation ARPEGE vise à promouvoir une « Approche pluridisciplinaire du genre », transversale aux différents établissements du site toulousain en fédérant les équipes et les individus qui sont investis dans le champ des « études genre » autour de projets et d’activités de recherche communs.

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Appel à contribution – Tournant des Lumières : la violence, représentations, idées, sensibilité

Université de Durham – Paris IV Sorbonne

Avec le soutien du service culturel de l’Ambassade de France au Royaume-Uni.

Le tournant des Lumières n’est pas seulement l’époque des violences révolutionnaires et contre-révolutionnaires et des champs de bataille napoléoniens. C’est aussi celle d’une sensibilité nouvelle à la violence. La torture judiciaire, la souffrance chirurgicale apparaissent désormais comme inutiles, néfastes, insupportables. On se propose d’explorer la littérature d’idées, la fiction et le théâtre pour mieux comprendre cette évolution de l’idée de violence qui nous concerne encore brutalement aujourd’hui.
Ce colloque international de deux jours est organisé par Durham University et Paris IV-Sorbonne. Il aura lieu à l’Institut français, Londres les 8 et 9 avril 2011. Les propositions des jeunes chercheurs sont les bienvenues.
Merci d’envoyer par courriel des propositions de 300 mots maximum à l’adresse suivante avant le 29 octobre 2010thomas.wynn@durham.ac.uk
Les sujets des communications ne sont pas limités mais pourront inclure :
La violence institutionnelle ; Politique et pouvoir ; Le traumatisme ; La violence sexuelle ; La guerre ; Violence et technologie ; Violence et plaisir ; Peut-on défendre la violence ? ; La violence a-t-elle une histoire ? ; Violence et modernité ; La violence et les sphères publique et privée ; Droit et violence ; Violence, héroïsme et martyre

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Appel à contribution – The gendering of disease – Real and fictional manifestations in England and France


SEASECS 2011 : Science and the Arts in the Long Eighteenth Century,

1ER NOVEMBRE 2010, WAKE FOREST UNIVERSITY (USA, 3-5 MARS 2011)

The 37th Annual Meeting of the Southeastern American Society for Eighteenth-Century Studies (SEASECS) will be held March 3-5, 2011 at Wake Forest University in Winston-Salem, NC. The theme for the conference will be “Science and the Arts in the Long Eighteenth Century.” The deadline for submission of paper proposals and full panels is November 1, 2011.

The eighteenth century has sometimes been seen in the history of science as a quiescent period between the great advances made by the likes of Descartes, Newton, and Leibniz in the seventeenth century and Darwin in the nineteenth. As Roy Porter argues in The Cambridge History of Science (2003), however, the eighteenth century is an especially rich era of interdisciplinarity because of the prominence of humanists “in the dissemination of the sublime truths of the new science” (7). By the end of the century, Romantic artists began to reject the “truths” of science and to promote the arts as alternatives to rather than disseminators of science. Thus the eighteenth century represents a kind of golden era of cross-pollination before the arts and sciences were separated into distinct, sometimes opposing, disciplinary discourses.
Panels « Women & Gender » :
Propositions jusquʼau 1er nov. 2010 à Byron R. Wells, Department of Romance Languages, Wake Forest University (wells@wfu.edu).
All conference activities, including sessions, receptions, and the traditional SEASECS luncheon will be held on the Wake Forest campus. Accommodations will be available in nearby hotels, and a shuttle service between these and the campus will be available.
Conference participants must be members of SEASECS. To join the Society or renew your membership, go to http://www.seasecs.net/
A limited number of travel fellowships for graduate students will be available. The Society also awards two prizes of $300 each for the best graduate student papers presented at the conference.

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Colloque – Les approches sensibles des usages du corps


« Hybridations, Immersions et Formations dans les pratiques corporelles »

Au Musée Aquarium de Nancy, Université Henri Poincaré – Nancy Université,

16 – 17 juin 2011.

Organisation : Anne Sophie Sayeux (PAEDI, Université Blaise Pascal, Clermont 2), Olivier Sirost (CETAPS, Université Rouen), Bernard Andrieu (Faculté du sport, Université Henri Poincaré, Nancy Université).

Appel à communication :

Les usages sociaux du corps participent pleinement à la construction des savoirs, des techniques et des milieux dans lesquels ils se déploient. Pourtant, ils ont peu fait l’objet d’analyses à partir du point de vue du corps.

Il convient de rappeler que les cures de nature, tout comme la découverte des cœnesthésies s’accompagne de la montée des paradigmes empiristes et sensualistes. Les correspondances de Rousseau et Condillac, tout comme la relation de Burke à la compagnie des Indes orientales ou les travaux de Diderot et Berkeley sur les sens, ne sont pas étrangères à une mise en forme de la pratique. Les immersions dans la nature (aérothérapie, balnéothérapie, …) vont de pair avec une philosophie introspective du corps et de l’écoute de soi que l’on retrouve très tôt chez Burton ou Maine de Biran.

C’est aussi la saisie du vertige, du monstre ou du sauvage tapis au fond de soi qui guide la saisie de l’expérience sensible. L’esthétique du sublime à l’heure romantique favorise l’apprivoisement de la vacuité et le jeu avec les peurs. L’importance accordée à l’ambiance, au langage sensoriel, à l’impression esthétique témoigne ici également d’une tentative de saisie de la dimension sensible dans les usages du corps. Les thématiques de la mer ou de la montagne dans les œuvres romantiques, du désert chez les orientalistes ou du déjeuner sur l’herbe chez les impressionnistes mettent en image un faisceau d’expériences vécues et sensuelles.

Cette effervescence est tout aussi vivace dans les milieux éducatifs où la formation par l’expérience ou par le milieu devient progressivement un thème prisé des pédagogies nouvelles. De ce point de vue, il convient également de resituer des pédagogues tels que Dewey dans les perspectives adoptées par le pragmatisme. Le statut de l’expérience corporelle est alors directement injecté dans l’édification du connaître. Ces quelques rappels – non exhaustifs – situent l’objectif de ce colloque : appréhender les pratiques corporelles dans leurs évolutions et leurs actualités par le prisme des approches sensibles.

Il s’agit de regrouper autour de ces questions tant les avancées augurées par les historiens (de la nouvelle histoire à l’anthropologie sensorielle), les anthropologues (de l’anthropologie biologique à l’anthropologie sociale et culturelle), les sociologues (du pragmatisme aux phénoménologies) ou les philosophes.

Le colloque s’articulera autour de trois questions :

  1. 1-           Nouvelles technologies et corporéité

Comment l’intégration de la matière transforme les corps et nos sensibilités – L’interaction est incorporée par l’hybridation au point de transformer le vécu corporel, amélioré objectivement ou subjectivement par l’objet et la technique biotechnologique. Comment, par exemple, l’insertion de prothèse du genou ou de la hanche prend-elle la place de l’organe défaillant en restaurant la fonction articulatoire ?

  1. 2-           Ecologie corporelle et pratiques immersives

Quels milieux d’immersion des corps sont privilégiés et que disent-ils sur notre présence au monde – S’il est d’usage de se « sentir bien dans son élément », en quoi, comment et pourquoi se sent-on bien dans les éléments naturels ? On peut s’interroger sur les sens mobilisés par les pratiques immersives, mais aussi sur les plaisirs des sens qu’elles procurent. Que recherchent donc les individus dans cette nature sensuelle ?

  1. 3-           Expériences vécues et formation corporelle

Comment se transmet l’expérience vécue – De quelle manière, une sensation pouvant être perçue d’un premier abord comme négative peut-elle être apprise et transmise comme étant positive ?  Il s’agit de comprendre en quoi l’apprentissage d’une activité corporelle peut transformer la « perception des effets ».

Les propositions de communications s’appuieront sur un terrain historiographique, sociologique ou ethnographique.

Pour soumettre une proposition, envoyez par email un résumé de 2 500 signes max. (espaces inclus),  avec nom et institution de rattachement pour le : 15 novembre 2010, aux trois organisateurs :

bernard.andrieu@staps.uhp-nancy.fr

A-sophie.SAYEUX@univ-bpclermont.fr

olivier.sirost@univ-rouen.fr

Réponses aux auteurs mi-janvier 2011. Envoi des textes définitifs par mail, 30.000 signes maximum (espaces inclus) pour le 30 avril 2011 aux trois organisateurs.

Actes du colloque publiés aux Presses Universitaires de Nancy.

Renseignements complémentaires :

http://www.staps.uhp-nancy.fr

www.man.uhp-nancy.fr

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Parution – Journal of social history, vol 44, n°1, fall 2010

« We Mentally Ill Smoke a Lot »: Identity, Smoking, and Mental Illness in America

Laura Hirshbein

Diseased, Maimed, Mutilated: Categorizations of Disability and an Ugly Law in Late Nineteenth-Century Chicago

Adrienne Phelps Coco

Regime Change: Gender, Class, and the invention of Dieting in Post-Bellum America

Katharina Vester

« The Attila the Hun Law »: New York’s Rockefeller Drug Laws and the Making of a Punitive State

Julilly Kohler-Hausmann

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Parution – La puce. De la vermine aux démangeaisons érotiques

Camille le Doze, La puce. De la vermine aux démangeaisons érotiques, Paris, Les éditions Arkhê, collection « histoire », 2010.

Du XVIe au XVIIIe siècle, en France mais aussi dans toute l’Europe occidentale, […] les puces notamment occupent une place considérable dans la vie quotidienne, dans les relations sociales et dans l’imaginaire. C’est à elles qu’est spécialement consacrée la belle étude de Camille Le Doze. Ce livre original et passionnant, le premier sur un tel sujet depuis le XVIe siècle, nous conduira de l’histoire naturelle jusqu’à la poésie érotique, en passant par le discours médical et la pharmacopée, les pratiques d’hygiène et de santé, les croyances et les superstitions, les manuels de civilité et les règles morales, les stratégies amoureuses et le commerce charnel, l’âme des bêtes et les ruses du Diable. Assurément, la puce est partout et, comme le souligne avec force Camille Le Doze, l’Ancien Régime est son « âge d’or ».

Url de référence :

http://www.arkhe-editions.com

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_blank Dana M. Oswald, Monsters, Gender and Sexuality in Medieval English Literature, Cambridge,  D. S. Brewer, « Gender in the Middle Ages », 2010, 236 p.

Monsters abound in Old and Middle English literature, from Grendel and his mother in Beowulf to those found in medieval romances such as Sir Gowther. Through a close examination of the way in which their bodies are sexed and gendered, and drawing from postmodern theories of gender, identity, and subjectivity, this book interrogates medieval notions of the body and the boundaries of human identity. Case studies of Wonders of the East, Beowulf, Mandeville’s Travels, the Alliterative Morte Arthure, and Sir Gowther reveal a shift in attitudes toward the gendered and sexed body, and thus toward identity, between the two periods: while Old English authors and artists respond to the threat of the gendered, monstrous form by erasing it, Middle English writers allow transgressive and monstrous bodies to transform and therefore integrate into society. This metamorphosis enables redemption for some monsters, while other monstrous bodies become dangerously flexible and invisible, threatening the communities they infiltrate. These changing cultural reactions to monstrous bodies demonstrate the precarious relationship between body and identity in medieval literature.

Dana M. Oswald is Assistant Professor of English, University of Wisconsin-Parkside.

Sommaire :

1 Introduction: Sex and the Single Monster
2 The Indecent Bodies of the Wonders of the East
3 Dismemberment as Erasure: the Monstrous Body in Beowulf
4 Circulation and Transformation: The Monstrous Feminine in Mandeville’s Travels
5 Paternity and Monstrosity in the Alliterative Morte Arthure and Sir Gowther
6 Conclusion: Transformation and the Trace of the Monstrous
7 Bibliography

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Séminaire – Approches historiques des sexualités. Prostitution et transactions sexuelles

La première séance du séminaire « Approches historiques des sexualités. Prostitution et transactions sexuelles »  se tiendra le vendredi 8 octobre 2010 de 16h-18h, Université Paris-1/Panthéon-Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris, Salle Picard 2, (Esc. C, 3e étage droite).

Nous aurons le plaisir d’y recevoir Gabrielle Houbre qui nous parlera de : « Actrices et acteurs de la prostitution clandestine parisienne d’après un registre de la police des mœurs (1861-1876) ».

Enseignante-chercheuse à l’Université Paris Diderot-Paris 7 et membre de l’Institut universitaire de France (2002-2007), Gabrielle Houbre a notamment publié La discipline de l’amour : l’éducation sentimentale des filles et des garçons à l’âge du romantisme, Paris, Plon, 1997 ; Histoire des mères et des filles, Paris, La Martinière, 2006 ; et Le livre des courtisanes : Archives secrètes de la police des moeurs (1861-1876), Paris, Tallandier, 2006.

Contacts :

Sylvie.chaperon@free.fr

Chsitelle.taraud@wanadoo.fr

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Journée d’études internationale – Les somnambules d’Arthur Koestler


Journée d’étude internationale : « Les Somnambules d’Arthur Koestler », organisée par Isabelle Pantin et Chantal Grell
Lieu : Salle du Conseil de l’Observatoire de Paris
Date : 8 octobre 2010

Après toute une vie de romancier et de journaliste, engagé dans les grands conflits du siècle, Arthur Koestler (1905-1983) s’est consacré au problème de la science, en choisissant d’explorer sa face mystérieuse et obscure. Le livre marquant ce tournant est une triple biographie de Copernic, Kepler et Galilée – Les Somnambules (The Sleepwalkers : A History of Man’s Changing Vision of the Universe) – écrite entre 1954 et février 1958, et publiée en 1959.

L’ouvrage se laisse difficilement définir : c’est un vrai livre d’histoire des sciences, rigoureux et fondé sur les documents originaux, mais il tient aussi de l’essai philosophique et du roman. Il traite ses héros comme de vrais « personnages », s’intéressant au processus psychologique qui les a menés à la découverte. D’autre part, il est orienté par des hypothèses loin d’être neutres sur les « rouages obscurs de l’intelligence créatrice » aboutissant à la construction d’une « nouvelle philosophie de la nature ». S’agissant des rapports de la science et du réel, il décrit les progrès de la connaissance comme faisant des « bonds entrecoupés de fausses pistes, de culs de sac, de retours en arrière, de périodes de cécité et de crises d’amnésie » , un point de vue affirmé dès le début :

« L’histoire des théories cosmiques […] peut s’intituler, sans exagération, histoire des obsessions collectives et des schizophrénies contrôlées ; et certaines des plus importantes découvertes individuelles se sont faites d’une manière qui rappelle beaucoup moins les performances d’un cerveau électronique que celles d’un somnambule. »

Sa réception se ressent de cette complexité. Quoique presque oubliés en France, Les Somnambulesfont partie de la bibliographie de base dans beaucoup de cursus d’histoire des sciences aux Etats-Unis, mais cette introduction classique à l’histoire de la Révolution scientifique est aussi un livre controversé. Owen Gingerich, astronome au Smithsonian Astrophysical Observatory et professeur à Harvard, le juge « hautement contestable » tout en reconnaissant qu’il a « fortement stimulé » son intérêt pour l’histoire des sciences : il aurait entrepris son œuvre majeure (le recensement de tous les exemplaires du De revolutionibus conservés dans le monde ) pour prouver l’erreur et l’injustice de Koestler qui, pour mieux exalter son vrai héros, Kepler, aurait rabaissé Galilée et surtout Copernic, présenté comme l’auteur dérisoire d’un « livre que personne n’a lu » :

« Koestler, en parfait romancier, célèbre pour le saisissant Le Zéro et l’infini, voyait le monde comme peuplé par des personnages de fiction, des protagonistes et des antagonistes. Considérer Kepler comme un héros exigeait donc qu’il y ait des bandits, et Koestler choisit Galilée et Copernic dans ces rôles. Copernic devint sa malheureuse victime. »

La journée d’étude, organisée à l’Observatoire de Paris le 8 octobre 2010 dans le cadre du RTP/INSU-ESR, se propose d’explorer la complexité de ce livre, de le situer dans son contexte historique, comme dans l’œuvre de Koestler, et de s’interroger sur son rôle et sa place dans la réflexion des historiens et des philosophes des sciences.

Programme :

9h30 : Accueil

10h : Introduction
Susana SEGUIN : Un homme controversé : Koestler et ses biographes

10h30 : Jean EL GAMMAL (Nancy II) : Koestler et la Guerre froide
11h : Chantal GRELL (UVSQ-ESR) : Genèse des Somnambules : l’itinéraire intellectuel de Koestler
11h30 : Isabelle PANTIN (ENS-SYRTE) :  dans les courants de l’histoire et de la philosophie des sciences : un livre en marge ?
12h : Mathilde REGENT (Paris VII) : De la croyance à l’invention : l’enquête des Somanbules, entre histoire et psychologie de la connaissance.

12h30 : Discussions

13h – 14h30 : Repas

14h30 : Susana SEGUIN (Montpellier III) : La science entre mythe et raison. La notion de Somnambules
15h : M. P. LERNER (CNRS-SYRTE) : Koestler et Copernic : l’utilisation des sources
15h30 : Edouard MEHL (Strasbourg) : L’antipathie de Koestler pour Copernic
16h : Nick JARDINE (Cambridge) : K=K : Koestler’s empathetic engagement with Kepler
16h30 : Sylvie TAUSSIG (CNRS) : La réception des Somnambules

17h : Conclusion :
Emmanuel BURY (UVSQ-ESR)

Pour toute information, vous pouvez contacter Nicolas BOILEAU

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Parution – Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours

Patrick Laurence, François Guillaumont (éds.), Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours, Université François Rabelais, collection Perspectives littéraires,  2010, 365 p.

La douleur, qu’il s’agisse de la sienne ou de celle des autres, est l’une des thématiques majeures de l’art épistolaire.
Lorsqu’il s’agit de la douleur physique et de ses manifestations, médecine et philosophie s’y croisent, notamment lorsqu’il est question de rechercher des remèdes. La souffrance morale est aussi traitée, dans une perspective qui embrasse à la fois les sources et les convictions religieuses, sociales et culturelles. Les lettres offrent plusieurs cas de figure et d’espoirs de réponse : puissance ou impuissance de la correspondance – et plus largement de l’art – contre le mal intérieur, utilisation des épîtres au service d’une thérapie dont l’homme se veut le seul objet, recours à la divinité dans une économie du salut.
Le deuil, enfin, qu’il s’agisse de drames aussi célèbres que Catulle et la perte de son frère, Cicéron et celle de sa fille Tullia, ouvre la porte au genre de la consolatio : messages chrétiens insérés dans le cadre de la foi, angoisse de la mort compensée par la croyance en l’au-delà, richesse du mysticisme venant au secours de la peur inhérente à notre condition mortelle.

Sommaire:

  • LA SOUFFRANCE : THEORIES ET REALITES
  • LE CORPS ET SES MAUX
  • L’EXIL
  • LA SOUFFRANCE AMOUREUSE
  • LE DEUIL
  • LA CONSOLATION

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