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Parution – Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours

Patrick Laurence, François Guillaumont (éds.), Les écritures de la douleur dans l’épistolaire de l’Antiquité à nos jours, Université François Rabelais, collection Perspectives littéraires,  2010, 365 p.

La douleur, qu’il s’agisse de la sienne ou de celle des autres, est l’une des thématiques majeures de l’art épistolaire.
Lorsqu’il s’agit de la douleur physique et de ses manifestations, médecine et philosophie s’y croisent, notamment lorsqu’il est question de rechercher des remèdes. La souffrance morale est aussi traitée, dans une perspective qui embrasse à la fois les sources et les convictions religieuses, sociales et culturelles. Les lettres offrent plusieurs cas de figure et d’espoirs de réponse : puissance ou impuissance de la correspondance – et plus largement de l’art – contre le mal intérieur, utilisation des épîtres au service d’une thérapie dont l’homme se veut le seul objet, recours à la divinité dans une économie du salut.
Le deuil, enfin, qu’il s’agisse de drames aussi célèbres que Catulle et la perte de son frère, Cicéron et celle de sa fille Tullia, ouvre la porte au genre de la consolatio : messages chrétiens insérés dans le cadre de la foi, angoisse de la mort compensée par la croyance en l’au-delà, richesse du mysticisme venant au secours de la peur inhérente à notre condition mortelle.

Sommaire:

  • LA SOUFFRANCE : THEORIES ET REALITES
  • LE CORPS ET SES MAUX
  • L’EXIL
  • LA SOUFFRANCE AMOUREUSE
  • LE DEUIL
  • LA CONSOLATION

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Séminaire – Corps et sciences sociales

Séminaire 2010 – 2011
« Corps » et sciences sociales
Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs

le vendredi, de 10 h à 13 h
D’octobre à avril
à la Fmsh Paris

Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique,  d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la msh Paris nord et du Pri « médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation msh Paris, et est intégré dans deux masters de l’ehess.

Organisatrices scientifiques
Florence bellivier professeure de droit, université Paris X

Dominique memmi
directrice de recherche en science politique et sociologie, cnrs

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Conférences – Laboratoire d’Ethique et la SFFEM

Dans le cadre des rencontres d’Hippocrate, le Laboratoire d’Ethique et la SFFEM ont le plaisir de vous inviter aux deux prochaines conférences sur les thèmes :

–         « Comprendre l’impact de la pensée des Droits de l’homme en médecine : la Convention d’Oviedo »

le  Lundi 18 Octobre 2010, à 18h, Salle du Conseil ( entresol), Faculté de Médecine Paris Descartes, 15 rue de l’Ecole de Médecine – Paris 6è (M° Odéon)

–         « La capacité d’altruisme du citoyen français »

le Mercredi 03 Novembre 2010 à 18 heures, Amphithéâtre Portier, Faculté de Médecine Paris Descartes, 15 Rue de l’école de médecine – Paris 6è (M° Odéon)

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante : christian.herve@parisdescartes.fr

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Séminaire – La biologie du sexe

Le séminaire de l’ANR Biosex se tiendra cette année de façon hebdomadaire le mardi de 14h à 17h, à l’Université de Nanterre, Bâtiment L, au 4e étage (salle L 421).
Première séance : mardi 5 octobre 2010.
Une grande partie du séminaire sera consacrée à la discussion d’articles portant sur l’histoire et la philosophie du sexe comme objet biologique.

Descriptif : La biologie du sexe

Qu’est-ce que le sexe, pris comme objet spécifique des sciences biologiques ? Nous prendrons pour objet les différents concepts proposés pour rendre compte de l’existence du sexe comme mode de reproduction (par opposition au clonage) et du dimorphisme sexuel (la différence d’apparence entre les deux sexes), mais aussi l’existence de deux sexes dans la nature.
Les biologistes considèrent souvent la reproduction sexuée comme une évidence. En effet, le brassage génétique que permet le sexe (méiose et fécondation) semble produire diversité et évolution, par contraste avec d’autres modes de reproduction (mitose, clonage). Dans ce cadre, l’existence d’espèces ayant opté pour la parthénogenèse (littéralement : reproduction des vierges, c’est-à-dire reproduction des femelles sans fécondation) a longtemps été perçue comme une anomalie contre quoi le choix d’un mode de reproduction sexué serait requis pour le bien de l’espèce. Or, la querelle théorique sur les niveaux de sélection est venue ébranler cette interprétation en rendant impossible de parler du « bien de l’espèce ». Si l’on abandonne le point de vue du groupe pour celui de l’individu et de la propagation de ses gènes, la parthénogenèse devient le choix le plus sensé et c’est l’existence du sexe qui devient problématique. Le choix du sexe par une femelle devient une sorte de sacrifice altruiste dont il faut rendre compte : pourquoi accepter de ne pas reproduire l’intégralité de ses gènes et consentir à l’intervention de mâles ? Qu’est-ce qu’un mâle, du point de vue reproductif, sinon un parasite qui utilise le corps de la femelle pour reproduire ses gènes ? Depuis le rejet de la sélection de groupe et la disqualification de tous les niveaux de sélection au dessus de l’individu, les évolutionnistes ont les plus grandes difficultés à répondre à la question de l’origine du sexe.
Quant à la question du dimorphisme sexuel, Darwin proposa le concept de sélection sexuelle pour expliquer l’existence de caractères qui ne semblaient pas réductibles à l’action de la sélection naturelle (en particulier ornements et armements chez les mâles). Après une éclipse d’un siècle environ, l’étude du processus de sélection sexuelle a connu à la fin des années soixante-dix un fort regain, et figure aujourd’hui au premier rang des recherches conduites en écologie comportementale. Les critiques féministes ont largement contribué à élargir le champ de cette science en prenant en compte non seulement la coopération harmonieuse entre les sexes, mais aussi la « guerre des sexes », notamment la contrainte sexuelle exercée par les mâles. La question du choix du mâle par la femelle (sélection intersexuelle), a été réélaborée grâce à de nouveaux modèles (processus d’emballement, principe du handicap, exploitation sensorielle).

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Colloque – Douleur et empathie


1er colloque international  des jeunes chercheurs de  l’Université de Picardie Jules Verne
7 et 8 octobre 2010
Amphithéâtre Beccaria – Pôle cathédrale
10 placette Lafleur – Amiens
Entrée libre, sur inscription

Bien avant les écrits de Robert Vischer ou de Theodor Lipps, l’empathie, cette capacité à partager et comprendre les émotions ressenties par autrui, retint l’attention de penseurs issus d’horizons disciplinaires très différents. Au XVIIIe siècle, elle avait essentiellement trait aux théories esthétiques ou à la philosophie morale. Ensuite, les travaux sur l’empathie s’étendirent progressivement à de très nombreuses branches des « humanités » au sens large. Cet intérêt de plus en plus vif s’explique par la mise en évidence de son rôle crucial dans le cadre des interactions sociales, spécialement thérapeutiques. Aujourd’hui, l’empathie fait l’objet de nouvelles recherches, principalement dans le domaine des neurosciences sociales et affectives. Il s’agit à l’heure actuelle d’identifier les mécanismes cérébraux permettant à un individu de ressentir les émo-
tions d’autrui, notamment sa douleur. Or il s’avère que les découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau (et les fameux « neurones miroirs ») ont elles-mêmes une incidence sur toutes les recherches portant sur l’origine de la sociabilité, du droit, de la morale, voire de la théologie.
Ces approches multiples se révèlent donc complémentaires ; l’empathie ne saurait désormais être envisagée sans ce croisement des points de vue apportés par les neurosciences, la philosophie, la sociologie, l’éthologie, la psychologie ou la médecine. C’est cet esprit pluridisciplinaire qui anime les organisateurs du Ier Colloque International des Jeunes Chercheurs de l’Université Picardie Jules-Verne.
A cette occasion, la nature même du processus empathique, son importance dans la prise en charge thérapeutique ou encore sa place en éthique, pourront être discutées et mises en relation. Comment pouvons-nous partager la souffrance de l’autre, même si nous ne l’avons jamais éprouvée ? Existe-t-il une forme d’empathie animale ? Quelle est l’implication de l’empathie dans certaines pathologies affectant les relations sociales ? Voilà quelques-uns des nombreux sujets que ce colloque permettra d’aborder.

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Post-doctoral fellowship – Self-Consciousness and Bodily Inter-Subjectivity


Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée, CREA, Paris.

UMR 7656. CNRS/Ecole Polytechnique.

http://www.crea.polytechnique.fr/LeCREA/

Dates

Start: January 1st 2011.

End: December 31st 2011.

One-year contract with the possibility of a two-year extension.

Principal investigator

Dorothée Legrand.

Project description

Self-consciousness has classically been conceptualized as originating either from “solipsistic mirrors” (e.g. recognizing myself in the image of my body reflected in physical mirrors and attributing to myself mental states experienced through introspection) or from “social mirrors” (e.g. seeing myself in others’ eyes and understanding myself according to others’ reaction to my behavior). Is self-consciousness subjectively or inter-subjectively constituted? Most answers currently given to this question are partial, favoring hierarchical models where either oneself or others are prioritized. The present project aims at proposing alternatives to such views, by considering self-consciousness as both at once subjective and inter-subjective. In particular, the project focuses on bodily self-consciousness and intends to develop a conceptual characterization of the inter-subjective structure of embodiment. This conceptual work is expected to be actively integrated to experimental and clinical work.

The post-doctoral fellowship is part of a 3 year research grant from the Volkswagen Foundation, European Platform for Life Sciences, Mind Sciences and Humanities, involving collaboration between Dr Dorothée Legrand (Centre de Recherche en Epistémologie Appliquée (CREA), CNRS, Paris), Md Mathias Gorog (Hôpital Ste Anne, Paris), Dr Manos Tsakiris (Department of Psychology, Royal Holloway University of London) and Dr Simone Schütz-Bosbach (Max Planck Institute for Human Cognitive ad Brain Sciences, Leipzig). The post-doctoral fellow is expected to participate to and highly benefit from the interdisciplinary expertise and activities of this group.

Requirement

PhD obtained by December 31st 2010.

Proficiency in French or English.

Candidate’s Expertise

Philosophy.

Appreciated Skills

Knowledge in psychology, cognitive sciences, social sciences and/or psychoanalytic theories.

Fluency in French and English.

Profile

The candidate is expected to be an independent researcher (shaping and conducting her/his own sets of projects), able to work collaboratively (actively participating to the effort of the aforementioned research group).

Funding details

The post-doctoral fellow will be employed by the CNRS.

Salary: 2500€ before tax (may be reevaluated depending on the professional experience of the candidate).

Application

The application consists of the following documents written in English:

Research proposal (2000 words max).

Summary of academic experience and achievements (2000 words max).

Summary of the PhD (one page max).

One published or submitted publication or one chapter from the PhD.

C.V.

Publication list.

One .pdf file including all these documents must be sent as attachment to an email to

Dorothée Legrand: dorothee.legrand@polytechnique.edu.

Closing date

October 4th 2010.

Further Information

Dorothée Legrand : dorothee.legrand@polytechnique.edu

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Journées interuniversitaires – Ethique, Philosophie, Psychanalyse : la question des normes

Organisées par le CERSES/CNRS/Université Paris Descartes, Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne, et le CRPMS/Université Denis Diderot

Dates : 3 et 4 décembre 2010

Lieu :  le 3 décembre 2010 amphithéâtre Maurice Lamy, à Necker et le 4 décembre 2010, à la Sorbonne (salle à préciser)

Ouverture de la journée par Catherine Larrère, Edwige Rude-Antoine et Alain Vannier

I . Les normes, entre nature et pratiques sociales

Présidente de séance : Marie Gaille, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

Intervenants :

Isabelle Pariente-Butterlin, (Université Aix-Marseille I, CEPERC, CERSES)

« La normativité, entre naturel et artificiel »

Alain Anquetil, (ESSCA, CERSES)

« Normes éthiques et engagement »

Philippe Descamps, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

« De quelques aspects inédits de la production en éthique : le  cas de l la réflexion bioéthique »

Catherine Larrère, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

« La biodiversité comme norme »

Discutants :

Fethi Benslama, (CRPMS/Université Denis Diderot)

Bernard Golse, CRPMS/Université Denis Diderot

II. Le corps entre médecine scientifique et remaniements sociaux

Présidente de séance : Michela Marzano, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

Intervenants :

Laurie Laufer, (CRPMS/Université Denis Diderot)

« Quoi l’éternité ? », Réanimer la mort.

Isabelle Queval, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

« Normes du « naturel » et de la « surnature » : questions sur le corps entraîné, dopé, augmenté »

Valérie Gateau, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

« La rémunération du don d’organe et la mise en cause des normes sociales »

Adrian Vodovosoff, (CRPMS/Université Denis Diderot)

« Questions éthiques soulevées par la prise en charge des tentatives de suicide »

Discutants :

Vanessa Nurock, (Université Montpellier III, Philosophies contemporaines)

Pierre-Yves Quiviger, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

III. Economie, écologie et bien-être

Président de séance :

Alain Vanier (CRPMS/Université Denis Diderot)

Intervenants :

Rémy Beau, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

Titre de l’intervention à préciser

Manola Antonioli, Collège international de Philosophie

« D’une écologie restreinte à une écologie élargie »

Pierre-Antoine Chardel, (Institut Télécom, CERSES)

L’économie des affects dans la culture consumériste. Eléments d’écologie sociale »

Speranta Dumitru, (Université Paris Descartes, CERSES)

« La perte de bien-être. Migrations et justice »

Discutants :

Catherine Larrère, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

Marc Fleurbaey, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

IV. Ethique, Philosophie, Psychanalyse

Présidente de séance :

Edwige Rude-Antoine, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

Intervenants :

Guy-Félix Duportail, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

« Les limites de la normalisation ». Réflexion sur l’incorporation des normes.

Frédéric Pellion, (CRPMS/Université Denis Diderot)

« Le consentement, impossible ? »

Bernard Pachaud, (CRPMS/Université Denis Diderot)

« Ethique du care et conception des soins. Quelques remarques en psychiatrie »

Rémy Potier, (CRPMS/Université Denis Diderot)

L’imagerie médicale à la croisée des regard

Discutants :

Gérard Rabinovitch, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

Michele cammelli, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

Conclusion

Simone Bateman, (CERSES/CNRS/Université Paris Descartes)

François Villa, (CRPMS/Université Denis Diderot)

Sandra Laugier, (Philosophies contemporaines, Université Panthéon-Sorbonne)

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Parution – Vers la fin du handicap ? Pratiques sportives, nouveaux enjeux, nouveaux territoires

Bernard Andrieu et Joël Gaillard (eds.), Vers la fin du handicap ? Pratiques sportives, nouveaux enjeux, nouveaux territoires, Presses Universitaires de Nancy, 2010.

Le club, l’école sont des micro-sociétés, des endroits de socialisation dans lesquels se réalise l’apprentissage de la relation à l’autre. La personne handicapée est un individu qui occupe une position socialement reconnue comme extérieure, différente voire inférieure par rapport à celle des autres membres de la collectivité. En fait, elle subit un phénomène d’exclusion sociale. Considérant l’ambigüité et l’indétermination dans lesquelles se trouve placée la question de l’intégration des personnes handicapées « entre inclusion souhaitée et pratiquée et exclusion (mise à l’écart), constatée, rédhibitoire » et à partir de nos expériences d’accompagnement sportif, l’ambition de cet ouvrage et de penser une meilleure approche de différentes notions telles que l’exclusion, le territoire. Cet ouvrage se propose d’établir des constats sur la réalité de l’intégration par le sport, à travers les politiques et les dispositifs mis en place pour favoriser ce phénomène. Ce sont ces aspects particuliers pris en compte dans la loi du 11 février 2005 que nous abordons dans une première partie.

La virtualisation des corps aujourd’hui est une nouvelle étape dans la fin du concept de handicap. En devenant hybride, le corps du sujet se libère de la contrainte naturelle en intégrant la communauté des corps métissés. Le concept d’hybride ne se réfère plus au monstre, à l handicapé, à l’infirme car il intègre le fauteuil, la greffe ou la technologie dans le fonctionnement même du corps. Le schéma corporel de l’hybride constitue une expérience propre, efficace et fonctionnelle qui doit être décrite en première personne afin de comprendre les modifications de l’image du corps, de l’estime de soi, des performances du corps hybride. De nouveaux enjeux se dessinent alors, c’est tout l’enjeu de la deuxième partie de cet ouvrage.

Chapitre I : Introduction générale

Patrick GOHET — Le sport : moyen d’autonomie et d’insertion

Bernard ANDRIEU — La fin du handicap ? De la stérilisation à l’hybridation

Joël GAILLARD — Le sport joue-t-il un rôle dans l’insertion des personnes handicapées ?

Henri-Jacques STIKER — Regard social sur les pratiques sportives

David LE BRETON — Le corps comme materia prima

Georges VIGARELLO — De l’orthopédie à la gymnastique

Chapitre II : L’intégration de l’élève handicapé en EPS

Michaël ZICOLA — Corps, éducation physique et situation de handicap

Guillaume LECUIVRE — EPS et handicap, regards historiques

Arnaud LACAILLE — Des dispositifs « ouverts » sur l’établissement scolaire

Chapitre III : Juridiciarisations du handicap

Christian HASSENFRATZ — Le handicap face au droit

Jérôme BERNARD — Droit pénal et perception de la personne handicapée

François BRUNET — Programme « sport santé » en direction des détenus âgés ou en perte d’autonomie

Omar ZANNA — Existe-t-il des douleurs socialisantes ?

Chapitre IV : Les politiques régionales et européennes

Thorsten AFFLERBACH — Intégration des personnes handicapées, activités du Conseil de l’Europe

Jean-Marie SCHLÉRET — L’impulsion de la loi 2005

Valérie ROSSO-DEBORD — La loi du 11 février 2005

Ludovic MARTEL — La prise en compte des personnes handicapées dans les politiques publiques sportives

Aurélie COMETTI — Pratiques sportives associatives et handicaps

Guillaume RICHARD et Gil DENIS — Plateforme d’innovation ouverte et handicap : le projet « Living Lab » de Nancy

Maria BLASCO YAGO — Les politiques sportives espagnoles

Chapitre V : Pratiques sportives, métiers du sport et handicaps

Isabelle QUEVAL — Corps sportif et handicap : corps « naturel », corps « dénaturé », « surnature » du corps

Gilles BUI-XUAN et Jacques MIKULOVIC — Le paradoxe nutritionnel chez les personnes handicapées mentales. Obésité et activités physiques et sportives chez les enfants et les adultes en situation de handicap mental

Roy COMPTE — Le sport comme pratique sociale signifiante pour les personnes handicapées mentales : intégration et citoyenneté en débat

Jean-Philippe VERNAT — Pratique sportive et situation de cécité

François BRUNET, Cédric BLANC, Anne-Catherine MARGOT — Activités motrices et sensorielles des personnes en situation de handicap sévère. De l’isolement à la participation sociale

Dominique LAVISSE — Réduction de la situation de handicap et personnes lourdement handicapées motrices dans le domaine des activités physiques. L’exemple du tir à l’arc

Jacques DE LA TAILLE — Les facteurs de réussite de l’intégration, approche méthodologique

Chapitre VI : Les nouvelles approches

Kevin WARWICK — Robots with Biological Brains and Humans with Part-Machine Brains

Larry DUFFY — Orthopedie, gymnastique, hypodermie : redresser le corps chez Flaubert, Maupassant, Zola.

Pierre ANCET — L’emblématisation du corps handicapé et du corps augmenté

Marianne CLOUTIER — De la greffe et de l’hybridation comme lieu d’interrogation identitaire

Simone ROMAGNOLI — Identité personnelle, corps et changement. De l’intrus à l’hybridation

Biliana VASSILEVA-FOUILHOUX — Mouvement réel / mouvement virtuel : le cas d’un idori

Axel GUÏOUX, Evelyne LASSERRE, Jérôme GOFFETTE — Mobilis Immobile Usages des Nouvelles Technologies, expériences vidéo ludiques et situations de handicap

Simone ROMAGNOLI et Armin KRESSMANN — Amélioration humaine et handicap

Antonio A. CASILLI — Technologies capacitantes et « disability divide ». Enjeux des usages numériques dans les situations de handicap

Denis VIDAL — Anthropologie et nouvelle robotique : la redistribution

Joffrey BECKER — Le robot-Chimère : ambigüités et continuités ontologiques chez les humanoïdes

Olivier SIROST — L’imaginaire SF dans les comics : du handicap au corps surnaturé

Judith NICOGOSSIAN — L’évolution du corps humain en cybernétique : plus proche d’un modèle lamarckien ?

Mael LE MÉE — Les Organes de Confort de l’Institut Benw

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Café éthique et santé
Patients et psychiatrie : peut-on prendre soin sans maltraiter ?

mercredi 13 octobre 2010 de 19h à 21h Cafétéria, 54 bd Raspail 75006 Paris
en collaboration avec l’association Ethique, clinique et société

Des patients parfois maltraités, voire abandonnés, souvent isolés.
La psychiatrie publique est en crise de moyens et d’identité. De récents reportages télévisés ont mis en cause les soins apportés aux patients en psychiatrie.
La faute en est-elle à la société qui en aurait peur ? N’en devient-elle pas « maltraitante » ? Où sont les limites de la prise en charge médicale ? Quid de l’organisation administrative ? Comment, aujourd’hui, prendre soin de ces patients, souvent incapables de dire leurs mots?
Tout public – Accès libre dans la limite des places disponibles

Communication / Fondation MSH – communication@msh-paris.fr – T. +33 1 49 54 26 39
54 bd Raspail 75006 Paris – http://www.msh-paris.fr

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Jeudi 04 novembre 2010  |  Paris (75016)

De par leur gigantisme, les mégalopoles d’Asie orientale sont confrontées de façon particulièrement aigüe aux grands défis urbains : saturation de l’espace, engorgement des réseaux, dégradation de l’environnement, creusement des inégalités sociales… Chercheurs et édiles se mobilisent pour passer au crible toutes les dimensions de la ville, à grand renfort de communication. Toutes, sauf une : la question funéraire. Personne ne nous dit ce qu’il advient des morts dans ces agglomérations déca-millionnaires. La question se pose avec d’autant plus d’acuité que, précisément dans cette région, la démographie des morts est appelée à connaître la plus forte croissance au monde dans les décennies à venir. Comment gérer le gonflement de cette population invisible là où se joue la plus âpre concurrence entre les diverses activités humaines pour l’occupation des sols ? De quelle façon les diverses composantes de l’industrie funéraire s’adaptent-elles à la demande accrue de sépultures et aux nouvelles attentes rituelles de sociétés urbaines en mutation rapide ? Dans ce colloque, des spécialistes du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud confronteront leurs observations de terrain pour éclairer les enjeux économiques, spatiaux et symboliques de la question funéraire dans la région la plus urbanisée de la planète.

10h00 : Allocution d’ouverture par N. Aveline-Dubach, coordinatrice du réseau ANR FunerAsie, directrice de recherche CNRS à l’Institut d’Asie Orientale (ENS-Lyon), affectée à l’Institut de Recherches de la Maison Franco-Japonaise (Tokyo).

10h15 : Session 1. Formes plurielles de la place des morts dans l’agglomération de Tokyo

L’expérience mortuaire des sociétés urbaines nipponnes, des « funérailles traditionnelles » aux « funérailles contemporaines »
Katsumi Shimane, professeur de sociologie à l’université Senshu (Japon)

La destruction créatrice : éclatement du modèle de tombe familial et libération des forces d’innovation dans l’industrie funéraire nippone
Natacha Aveline-Dubach

Nouvelles concessions, nouveaux dispositifs cultuels : l’avènement d’un nouveau système de représentation des morts?
Fabienne Duteil-Ogata, chercheur associé au du Laboratoire d’Anthropologie Urbaine

-12h30 : Déjeuner-

13h30 : Session 2. Morts visibles et invisibles à Shanghai et dans la grande banlieue de Canton

La renaissance de l’industrie funéraire à Shanghai, cas exemplaire pour la Chine
Natacha Aveline-Dubach

De petits arrangements avec les morts : les rites funéraires à Shanghai, entre tradition et modernité
Maylis Bellocq, maître de conférences au département de chinois de l’université de Bordeaux

Les rites funéraires traditionnels face à l’explosion urbaine, le cas d’un village de la grande banlieue de Canton
Yukihiro Kawaguchi, maître de conférences en anthropologie à l’université du Tohoku (Sendai, Japon)

-15h45 : Pause café-

16h00 : Session 3. Réduire la place des morts à Séoul

Les espaces funéraires à Séoul, une histoire marquée par l’expérience coloniale
Ryôhei Takamura, maître de conférences en anthropologie à l’université d’Akita (Japon)

Le succès de la crémation en Corée du Sud : création de distinctions sociales et maintien de croyances anciennes
Elise Prébin, assistant professor à l’université Hanyang (Séoul)

Etat des lieux de l’industrie funéraire en Corée du Sud
Shidug Kim, chercheur au Musée National Folklorique de Corée

18h15 : clôture du colloque

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