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Appel à articles – Corps mouvants

Revue Synergies Pays Riverains de la Baltique, Volume no. 8, 2011
GERFLINT
(Revue internationale francophone avec comités de lecture et d’évaluation)

(Date limite de réception des articles (2500 mots) : 15.10.2010)
(Date limite de réception des commentaires (2500 mots) : 15.2.2011)

VERSION PDF:
http://users.utu.fi/freder/appelcorpscorrect%20Synegries%20Baltique8%202011.pdf

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Corps mouvants :
Faire dialoguer les sciences humaines et sociales, la philosophie et les sciences du vivant

Directeurs de la publication:
Bernard Andrieu
(Professeur en épistémologie du corps et des pratiques corporelles à la faculté du sport de l’Université Henri Poincaré de Nancy, France)
Fred Dervin
(Professeur Adjoint en sociologie et en didactique des langues et de l’interculturel aux University of Eastern Finland et Université de Turku, Finlande)
Aleksandra Ljalikova
(Enseignante-chercheuse en didactique des langues et des cultures
à l’Université de Tallinn, Estonie)

Argumentaire

Le corps humain est en vogue dans la plupart des sciences. Il suffirait pour s’en rendre compte de faire un relevé des multiples écrits, colloques, séminaires, projets de recherche, formations… de ces dernières années. Ne se limitant pas néanmoins à ce type de corps, ce numéro de la revue « Synergies Pays Riverains de la Baltique » part du concept dans sa version plurielle, changeante et le propose comme notion potentiellement féconde pour ouvrir des dialogues entre les sciences humaines et sociales, la philosophie et les sciences du vivant.

Le corps peut être, entre autres, humain, animal, microscopique, énergétique, plastique, botanique, social, politique, communautaire, métaphorique, diplomatique, architectural, mais aussi, en vrac, le Corps du Christ, un corpus, le corps noir en physique, les anticorps… En anglais on le retrouve aussi par exemple dans les pronoms somebody/everybody/anybody.  Dans certaines langues, le mot n’existe pas du tout. Notamment, en hébreu, qui n’a pas de terme spécifique pour désigner le « corps » – ni la « matière » d’ailleurs . Pour certaines cultures, le cosmos se distingue du corps, pour d’autres, qui ont une vision holiste du corps, le corps et l’individu sont la même chose. Les compréhensions et déclinaisons du corps sont ainsi presque innombrables. Les langues sont très révélatrices à cet égard. En outre, on retiendra avec Le Breton (1990 : 28) que « Le corps n’existe que construit culturellement par l’homme ».

Il est facile de voir à partir de ce catalogue forcément non exhaustif que le corps, sous une forme ou une autre, concerne la plupart des sciences. Un point commun entre toutes ses déclinaisons pourrait être celui de la mouvance ou du changement – malgré, parfois, les impressions d’immobilité des corps.

Cette mouvance se retrouve notamment à trois niveaux de modélisation : a) au niveau épistémologique, la didactique disciplinaire n’est pas définitive car la régulation des contenus renouvelle le rapport entre les concepts et recompose les savoirs ; b) au niveau conceptuel, la construction de nouveaux concepts implique leur adaptation et leur différenciation par rapport à la description de la nouvelle réalité ; c) au niveau ontologique, la réalité est mouvante si bien que la modélisation doit se modifier sans cesse.

Plasticité didactique

Mouvance épistémologique : Régulation de contenus

Mouvements des savoirs

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Adaptation

Mouvance conceptuelle : Différenciation

Construction

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Nouvelle réalité

Mouvance ontologique : Mouvance de l’objet

Dynamique des modèles

Schéma 1 : Les trois sortes de mouvance

Nous partons de l’hypothèse qu’une lecture croisée de travaux en sciences vivantes, en philosophie et en sciences humaines et sociales soulignerait des passerelles conceptuelles, épistémologiques, ontologiques et métaphoriques, entre les phénomènes théorisés et examinés, liés à la mouvance de différents types de corps. On tentera ainsi de décrire la mobilité épistémologique qui conduit aujourd’hui à une hybridation des champs dans l’objet même « corps », en produisant soit une fécondité de nouveaux modèles, soit des synthèses nouvelles. On se rappellera néanmoins que le « corps » n’est pas un terme ou un objet neutre car il sous-entend un système de référence dans lequel il se construit (vision du monde rationaliste – corps anatomisé et individualisé ; vision existentialiste – corps cosmos ; structuraliste – corps organisme ;  vision naturaliste – corps espèce animal ; moderniste – corps machine, etc.). Sans vouloir privilégier un paradigme particulier, nous souhaitons que les auteurs démontrent cette partialité des positionnements et traitent du sujet en rendant compte des limites imposées par les contextes.

Partant de ces constants et dans une véritable envie d’interdisciplinarité, nous aimerions proposer aux collègues des différentes sciences et de la philosophie de faire partager et de commenter leurs conceptions, théories et pratiques autour et à l’intérieur des corps. Les problématiques suivantes pourront d’abord guider les auteurs intéressés par le principe de travail proposé :

Qu’est-ce qu’un corps ? Comment le définit votre domaine ?
Les corps existent-ils vraiment ?
Comment les corps apparaissent-ils/disparaissent-ils ?
Comment étudier les corps ?

On s’interrogera par la suite sur la mobilité ontologique des corps, devenant des identités mouvantes, plastiques et reconfigurables tant dans leurs matières que dans leurs formes. Comment cette mobilité ontologique produit-elle des effets sur l’identité, le genre, le métissage, l’interculturalité ?

Les thématiques suivantes pourront être abordées :

-Absence de corps (effacement des corps)
-Corps anatomisé
-Corps et complexité (ou « simplexité » Berthoz 2009)
-Corps et contrôle
-Corps et éthique (donation des organes, prête du corps, euthanasie, etc.)
-Corps et esthétique : grotesque, carnaval, ballet, etc.
-Corps et consommation
-Corps et histoire
-Corps humain vs. animal, hybridité
-Corps et imitation
-Corps et identités
-Corps et interaction
-Corps et maladie
-Corps et mouvements
-Corps et « normalité » -Corps et machine
-Corps et performativité
-Corps et représentations
-Corps et rites (populaires et « bourgeois »)
-Corps et sexualités
-Corps et techniques/technologies
-Corps et transformations (clonage des corps : même-autre)
-Corps et vérité
-Corps et violence

Corpographèses (« mise en forme langagière, textuelle et sémiotique du corps » Paveau & Zoberman 2008)

PRINCIPES DE TRAVAIL

L’appel à chapitres est en deux temps. Nous proposons d’abord aux auteurs intéressés de nous faire parvenir un texte de 2500 mots maximum (tout inclus) pour le 15 octobre 2010. Il s’agira dans ce texte de définir le corps étudié, de poser des problèmes épistémologiques autour de celui-ci et de présenter une thématique du tableau ci-dessus.

Une fois les articles reçus, nous les ferons expertiser par notre comité de lecture (date limite : 1er novembre 2010). Ensuite, deux auteurs issus de sciences différentes se verront remettre un de ces article à lire et à commenter, sous la forme d’un court article de 2500 mots (date limite : 1er février 2011). Les auteurs seront mis en relation, s’ils souhaitent dialoguer entre eux (par e-mail, Skype…) lors de l’écriture de ce deuxième article.

Les auteurs prêteront bien attention aux points suivants :
– lorsqu’ils rédigent leur premier article, de ne pas entrer dans les détails mais de donner une image bien claire de comment la notion de corps mouvants (et une thématique) est comprise, problématisée, étudiée… dans leurs recherches et domaines.
– lorsqu’ils feront l’article commentaire, de tenter de noter par exemple les points communs potentiels (les passerelles) entre le traitement du phénomène du corps proposé par les collègues et ce qui se fait dans « leur » domaine pour un phénomène qui leur semble être comparable/similaire.

NB : Nous accepterons également les auteurs, issus de sciences différentes, qui se seront déjà concertés avant la remise du premier article et qui souhaiteront se commenter.

Pour la mise en pages des articles, merci de respecter les instructions suivantes :
http://users.utu.fi/freder/Mise%20en%20page%20synergies%20pays%20riverains%202010.pdf

Les premiers articles sont à envoyer par e-mail (synergiescorps@hotmail.com) pour le 15.10.2010.

Pour toute question sur cet appel, n’hésitez pas à nous contacter.

A PROPOS DU NUMERO 9 DE LA REVUE SYNERGIES PAYS RIVERAINS DE LA BALTIQUE:

Le prochain numéro (9/2012) portera sur la linguistique Queer et sera coordonné par Fred Dervin & Marie-Anne Paveau. L’appel sera lancé en janvier 2011.

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Santé et maladie, entre définitions savantes et pratiques professionnelles

Samedi 30 octobre 2010  |  Nantes (44)

Reprenant la formule de René Leriche définissant la santé comme « la vie dans le silence des organes », Georges Canguilhem, d’une part en déduit qu’« il n’y a pas à proprement parler de science de la santé » et, d’autre part l’étend à « la vie dans la discrétion des rapports sociaux ». Ces deux propositions interrogent la possibilité pour les chercheurs et les professionnels de s’emparer du concept de santé pour en faire un objet du travail scientifique. C’est dans cette perspective que chercheurs en sciences humaines et sociales et professionnels de santé, réunis au sein du groupe Germes-SHS, lancent cet appel à communications afin de susciter des échanges autour de leurs travaux respectifs sur « la santé », saisie dans ses dimensions théoriques et pratiques.

Le Groupe d’échanges et de recherches sur la médecine et la santé en Sciences humaines et sociales (GERMES-SHS) et la Maison des Sciences de l’Homme Ange-Guépin organisent un colloque pluridisciplinaire ouvert aux chercheurs en sciences humaines et sociales et aux professionnels de santé sur le thème :

à Nantes, les 25 et 26 Mars 2011

Reprenant la formule de René Leriche définissant la santé comme « la vie dans le silence des organes », Georges Canguilhem, d’une part en déduit qu’« il n’y a pas à proprement parler de science de la santé » et, d’autre part l’étend à « la vie dans la discrétion des rapports sociaux ». Ces deux propositions interrogent la possibilité pour les chercheurs et les professionnels de s’emparer du concept de santé pour en faire un objet du travail scientifique. La santé mérite ainsi d’être « travaillée » dans ses aspects dynamiques plutôt que d’être « étudiée » comme un « état de bien-être », telle que la définition de l’OMS tend à la figer.

C’est dans cette perspective que chercheurs en sciences humaines et sociales et professionnels de santé, réunis au sein du groupe Germes-SHS, lancent cet appel à communications afin de susciter des échanges autour de leurs travaux respectifs sur « la santé », saisie dans ses dimensions théoriques et pratiques.

Ce travail de problématisation commune du concept de santé s’organise autour de deux axes. Le premier privilégie une approche plus conceptuelle de la santé, à la fois « idéal à atteindre » et objectif dépendant des contextes historiques, économiques et sociaux. Dans le deuxième axe la santé est comprise comme champ d’activités professionnelles et de politiques publiques.

C’est autour de ce découpage nécessaire pour tenter de saisir la complexité de la santé comme objet de définitions savantes et comme pratique professionnelle que se tiendra ce colloque. Il permettra des échanges pluridisciplinaires lors d’ateliers organisés autour des thématiques proposées au sein de chaque axe.
Axe 1 : La santé, quel travail !

Ce premier axe interroge la santé en tant qu’objet dynamique dont s’emparent chercheurs et professionnels afin de mener une réflexion sur les processus de définition et de recomposition de la santé comme champ problématique. Devant l’ampleur de la question, quatre thématiques seront privilégiées : la santé comme « besoin », les formes d’évaluation de la santé, les modes d’expression des maladies en tant que « santé perdue », et les outils de production de santé, pensés à partir de la notion de remède. Ces questions donnent lieu aujourd’hui à la production d’outils de mesure  à partir desquels une standardisation des critères tend à s’imposer. Il est nécessaire de les interroger, tant dans leur mise en œuvre que dans les effets sociaux et économiques de leur application.

1.a. La santé peut-elle se définir en termes de « besoins » ?

La notion de « besoin » oriente les politiques publiques en matière de santé, qu’il s’agisse de l’établissement des budgets de fonctionnement et des effectifs des professionnels de santé ou encore des campagnes sanitaires. Mais ces choix s’appuient-ils véritablement sur une évaluation préalable des besoins de santé ou la référence aux besoins de santé est-elle purement incantatoire ? Beaucoup d’auteurs considèrent que les besoins de santé n’ont pas de limite, alors que les ressources financières du système de santé sont par nature contingentées, conduisant les autorités sanitaires à mettre en place une instrumentation destinée à évaluer les besoins de santé, afin de rechercher systématiquement la meilleure efficience possible du système. Comment passe-t-on du concept de « besoin de santé » à celui « d’évaluation des besoins de santé » ? Quels sont les outils créés et mobilisés par les différents acteurs ? Par ailleurs, qu’est-ce qui crée les « besoins de santé » : est-ce l’explosion des techniques, les changements de pratiques ou la « demande » sociale ? Du côté des patients, la santé correspond-elle à un besoin variant selon la profession, l’âge, les représentations, la culture ou les possibilités d’accès au système de soins ?

1.b. La santé peut-elle s’évaluer ?

L’évaluation de la santé, qu’il s’agisse de celle d’une personne, de groupes de personnes ou de populations entières, est aujourd’hui devenue un exercice courant que mettent en pratique différents acteurs depuis les soignants, les chercheurs de diverses disciplines – médicales, de santé publique et des sciences humaines telles que la psychologie, l’économie et la philosophie pour n’en citer que quelques-unes – jusqu’aux institutions internationales à l’instar de l’Organisation Mondiale de la Santé. Mais qu’entend-t-on par l’évaluation de la santé ? A quelles motivations et à quelles finalités cette pratique cherche-t-elle à répondre ? Quels sont les acteurs (ou points de vue), les outils mobilisés et les indicateurs utilisés pour évaluer la santé et à quels fondements théoriques et principes méthodologiques ces derniers se rattachent-ils ? Enfin, comment les évaluations sont-elles utilisées et quels impacts ont-elles sur les pratiques, les politiques et, plus généralement, sur les décisions concernant la santé et le système de soins ?

1.c. Comment se disent les maladies ?

Cette question s’entend à la fois du côté du patient qui dit sa maladie et du soignant qui traduit ce dire en discours médical. Car la maladie existe d’abord par des sensations corporelles qui dépassent un seuil de tolérance ou par un mal être (inquiétude, angoisse, rumination…) qui n’est plus supportable. Au prix de quel travail cognitif et psychique, et selon quels déterminismes sociaux ces ressentis deviennent-ils des paroles porteuses d’une plainte ? Et à travers quels filtres scientifiques, normatifs, ou personnels et subjectifs le médecin va-t-il traduire ces plaintes pour en faire un objet médical ? Les approches dites alternatives obéissent-elles aux mêmes types de déterminismes médicaux et non-médicaux pour s’approprier les plaintes ? Comment les SHS éclairent-elles le dire et le vécu de la maladie en fonction de leurs angles d’approche respectifs ?

1.d. Qu’est-ce qu’un « remède » ?

La rectification des désordres provoqués par la maladie s’opère par le biais de « remèdes », des plus anciens aux plus modernes, visant au retour à « la santé ». Mais la santé peut-elle réellement se recouvrer ? Quelle place prennent les médicaments et autres « remèdes » dans les représentations de la santé ? La vocation d’un remède est-elle uniquement physiologique et peut-on inscrire la démarche « diagnostic – prescription – délivrance – administration du remède » comme rituel de guérison ? Le médicament comme moyen de retrouver la santé peut être défini à la fois comme un « principe actif », comme un objet de consommation ou comme support d’une relation thérapeutique. Cela pose la question des diverses significations accordées, par les patients et par les professionnels de santé, à la notion de remède.
Axe 2 : La santé, quel travail ?

Au-delà des constructions théoriques et/ou normatives du concept, la santé est l’objet de pratiques quotidiennes au cours desquelles des institutions, des organisations du travail et des professionnels mettent en œuvre une expertise et posent des actes relevant d’un champ spécifique. Objet d’un travail construit à travers un système de formation, organisé dans des lieux dédiés où la division du travail structure les possibles de chacun, normalisé par des standards opérationnels qui font débat et créent des tensions, la santé se définit aussi à travers le travail de ses praticiens. Un travail qui suppose des prises de décision dont les conditions, aussi, font débat.

2.a. Quelles formations pour quels professionnels de santé ?

Le passage des facultés de santé au système LMD est l’occasion d’interroger les enjeux actuels de la formation des professionnels de santé, autour de trois axes de questionnement : quels sont les effets de l’uniformisation du recrutement des professions médicales par le concours classant de la première année ? En quoi le système de formation actuel, puis à venir, instaure-t-il des liens ou produit-il des clivages entre les différentes professions de santé ? La filiarisation des troisièmes cycles devra déboucher sur des productions de recherche : en dehors de la recherche biomédicale, quelles recherches sur « la santé » peuvent produire les professionnels impliqués dans ces parcours, quelle peut être la place des SHS et quelles en sont l’originalité et la spécificité ? Des propositions portant sur d’autres systèmes, en particulier Européens, seront bienvenues.

2.b. Quelle organisation du travail ?

Le travail de santé présente des particularités organisationnelles, tant en termes de temps, et notamment de temps de travail (horaires variables, astreintes, gardes de nuit ou du week-end), que d’espaces (à l’hôpital, en cabinet ou à domicile) et du fait des composantes relationnelles (interactions soignant-soigné, coopération ou concurrence entre les différents professionnels) qu’il implique nécessairement. On s’intéressera à ces différentes formes d’organisation et à leurs répercussions tant individuelles que collectives : quelle répartition des tâches entre professionnels de santé et selon les organisations ? Une réflexion pourra aussi être menée sur les qualifications et compétences des acteurs de santé. On s’interrogera en particulier sur les modes de division sociale, morale et sexuelle des tâches qui distinguent professionnels et profanes, et hiérarchisent l’espace médical. Dans ce contexte de forte expertise, quelles places pour les profanes ?

2.c. Quels sont les effets produits par les normes de gestion et de rationalisation sur le travail des soignants ?

On parle de plus en plus d’« industrialisation des soins » : on gère à présent des flux continus de patients, avec des outils de plus en plus perfectionnés. Les tâches des professionnels sont de plus en plus circonscrites par des procédures et des protocoles. De nouveaux rôles apparaissent, plus organisationnels, tenant en particulier à la régulation du travail. L’activité est désormais orientée et temporalisée par des préoccupations de gestion relayées par la direction et provenant des tutelles. Quels compromis sont trouvés entre standardisation et singularité, entre stratégie gestionnaire et exigences de la prise en charge du patient, entre tâches de soins et tâches administratives ? Comment les soignants s’approprient-ils, ou pas, ces nouvelles fonctions, non directement liées à la santé ?

2.d. Comment se prend une décision médicale ?

Interroger les conditions dans lesquelles sont prises les décisions médicales ouvre deux principaux champs. Quelles contraintes pèsent de « l’extérieur » sur le praticien (normes professionnelles, pressions de l’industrie, politiques publiques, etc.) et quels sont leurs effets sur l’autonomie des praticiens de santé et sur la qualité des soins ? De manière plus circulaire, peut-on parler d’un réel partage de cette décision, entre des praticiens diversement formés, exerçant dans des contextes spécifiques, et des patients inégalement armés pour une telle discussion ? Qu’est-ce qu’une « bonne » décision médicale, compte-tenu des conditions sociales d’existence et du poids des biographies sur les rôles et les stratégies développés par chacun des acteurs ?

Comité d’organisation

  • Angélique Bonnaud-Antignac, Maître de conférences en psychologie, Département de sciences humaines et sociales, Faculté de médecine, Nantes
  • Jean-Paul Canévet, Médecin généraliste, Maître de conférences associé, Département de médecine générale, Nantes
  • Hélène Desfontaines, Maître de conférences en sociologie, IPSA, Angers
  • Annie Dussuet, Maître de conférences en sociologie, CENS, Nantes
  • Baptiste Faucher, Doctorant en droit, DCS, Nantes
  • Anouck Grevin, Doctorante en gestion, LEMNA, Nantes
  • Synvie Grunvald, Maître de conférences en droit, DCS, Nantes
  • Anne-Chantal Hardy, Chargée de recherche CNRS en sociologie, DCS, Nantes
  • Isabelle Hervo, Formatrice Sages-femmes, Ecole de sages-femmes, Nantes
  • Christine Jeoffrion, Maître de conférences en psychologie, LabECD, Nantes
  • Cédric Le Bodic, Docteur en psychologie, Ingénieur de recherche, Germes-SHS, Nantes
  • Christian Merle, Professeur de pharmacie galénique, UFR de sciences pharmaceutiques, Nantes
  • Sylvie Morel, Doctorante en sociologie, CENS, Nantes
  • Anne Sarrazin, Directrice de l’école de sages-femmes, Nantes
  • Rémy Senand, Médecin généraliste, Professeur associé, Directeur du département de médecine générale, Nantes
  • Philippe Tessier, Docteur en économie de la santé, ERSSCa, Nantes
  • François Tuffreau, Directeur adjoint de l’Observatoire régional de la santé des Pays de la Loire, Nantes
  • Baptiste Viaud, Docteur en sociologie, CENS, Nantes

Merci d’envoyer vos propositions de communications, orales ou affichées avant le 30 octobre 2010 par mail à :

Cédric Le Bodic
MSH Ange-Guépin
cedric.le-bodic@univ-nantes.fr
02 40 48 39 60

Celles-ci devront tenir en une page maximum et préciser l’axe et la thématique dans lesquels elles s’inscrivent. La réponse aux propositions sera transmise aux auteurs avant le 1er décembre 2010.

Contact
  • le bodic cédric
    courriel : cedric.le [tiret] bodic (at) univ-nantes [point] fr

    MSH ANge-Guépin
    5 allée Jacques Berque
    BP 12105
    44021 Nantes Cedex 1

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Jeudi 17 juin 2010  |  Boulogne-Billancourt (92)

Programme ANR philosophie, histoire et sociologie de la médecine mentale (PHS2M). Ce colloque est gratuit et ouvert à tous sur inscription.

17 juin 2010

Matin : 9h – 12h

9h : accueil

9h30 : introduction (Françoise Parot, Université Paris-Descartes)

9h45 : « Les critères de la dépression et le DSM » [Depression criteria and the DSM] (Steeves Demazeux, IHPST, Paris)

10h05 : discutant (Derek Bolton, King’s College, Londres)

10h15 : réponse et discussion

10h40 : pause café

11h : “The concept of depression : does it work in primary care ?” [Le concept de dépression et les problèmes qu’il soulève en médecine de ville] (Christopher Dowrick, University of Liverpool)

11h20 : discutant (Françoise Champion, CeRMeS3, Paris)

11h30 : réponse et discussion

12h -14h : pause déjeuner

Après-midi : 14h – 18h30

14h : “The Disappearance of Depression” [La disparition de la dépression] (David Healy, Cardiff University)

14h20 : discutant (Bernard Granger, Université Paris Descartes)

14h30 : réponse et discussion

15h : pause café

15h15 : « La dépression dans le cerveau : comme un désir de causalité » [Depression in the brain : a desire for causality] (Fernando Vidal, Institut Max Planck, Berlin)

15h35 : discutant (Xavier Briffault, CeRMeS3, Paris)

15h45 : réponse et discussion

16h30 – 18h30 : projection d’un film et débat

18 juin 2010

Matin : 9h – 12h

9h : accueil

9h30 : “The Loss of Sadness : Is Normal Sadness Being Misdiagnosed as Mental Disorder ?” [ La perte de la tristesse : la tristesse normale est-elle abusivement diagnostiquée comme une maladie mentale ?] (Jerome Wakefield, New York University)

9h50 : discutant (Alain Ehrenberg, CeRMeS3, Paris)

10h : réponse et discussion

10h30 : pause café

11h : « Blues Darwinien : psychiatrie évolutionniste et dépression » [Darwinian Blues : evolutionary psychiatry and depression] (Luc Faucher, UQAM, Montréal)

11h20 : discutant (Denis Forest, Université Lyon 3)

11h30 : réponse et discussion

12h -14h : pause déjeuner

Après-midi : 14h – 18h

14h : « Comment devenir une pathologie sociale ? » [How to become a social pathology ? ] (Alain Ehrenberg, CeRMeS3, Paris)

14h20 : discutant (Jerome Wakefield, New York University)

14h30 : réponse et discussion

15h00 : « Perte, vécu de perte, ritualisation du deuil et mélancolie : une esquisse con-ceptuelle, pour défendre quelques points de vue de la psychanalyse » [Loss, bereavement, mourning, and melancholia : a conceptual sketch, in defence of some psychoanalytic views ] (Pierre-Henri Castel, CeRMeS3, Paris)

15h20 : discutant (Fernando Vidal, Institut Max Planck, Berlin)

15h30 : réponse et discussion

16h : pause café

16h15 – 18h00 : débat général et conclusion du colloque

La plupart des interventions se tiendront en français. Des traductions seront disponibles pour les interventions en anglais.

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La plateforme éthique du Centre hospitalier Sainte-Anne et les animateurs du « Projet care », soutenu par le groupe de protection sociale complémentaire APRIONIS, organisent en partenariat au cours de l’année 2010 un séminaire intitulé « Approches philosophiques des figures du soin ». Au travers de la pensée de grands auteurs, il s’agira de montrer comment la philosophie peut aider les soignants à penser cette « rencontre » toujours singulière qui réunit l’inquiétude de celui qui soigne à la vulnérabilité de celui qui souffre.

Ce séminaire s’adresse  à toute personne, professionnelle ou non, impliquée dans des pratiques de soins, qui souhaite donner du sens à cette activité essentielle que Marie-Françoise Collière définissait comme « Le premier art de la vie ». Cette série de rencontres se propose de dévoiler les liens profonds et fondamentaux existant entre la philosophie et le soin. C’est dans cet esprit que nous vous proposons chaque mois de cette année des moments de réflexions et d’échanges autour de la pensée de grands philosophes dont les oeuvres, directement ou indirectement, peuvent éclairer et enrichir la pratique et l’engagement soignant aujourd’hui.

16 Juin 2010

Normativité, médecine et soin dans la pensée de Georges Canguilhem

Céline LEFEVE, maître de conférences en histoire et philosophie des sciences au département Histoire et philosophie des sciences de l’université Paris VII (Denis-Diderot) et membre du REHSEIS (CNRS UMR 7219) Centre Georges-Canguilhem.

Septembre 2010

Prendre soin de l’avenir, le « principe responsabilité » selon Hans Jonas

David SMADJA, docteur en science politique et professeur certifié affecté  au PRCE et à  l’UFR SHS (département de sciences politiques) de l’Université Paris-Est (UPE) Marne-la-Vallée.

Octobre 2010

La perspective du care dans la philosophie contemporaine

Sandra LAUGIER,  professeur de philosophie, directrice de l’école doctorale en sciences humaines et sociales, Université de Picardie Jules Vernes (Amiens).

Lieu
  • Paris (75014) (Centre Hospitalier Sainte-Anne 1, rue Cabanis Salle D3 RDC Pavillon D)

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Conférence A. Jaworska

vendredi 18 juin 2010


Dans le cadre du séminaire du CERSES « Approches empiriques de l’éthique » :

Agnieszka Jaworska
Professeur de philosophie University of California at Riverside (USA)

donnera une conférence sur

« Moral Psychology in Practice: Lessons from Alzheimer’s Disease and the ‘Terrible Twos’ »


le vendredi 18 juin, de 13h30 à 16h00
Université Paris Descartes45, rue des Saints-Pères75006 Paris
Salle des thèses, bâtiment Jacob, 5e étage(pour atteindre le bâtiment Jacob traversez le hall et la cours)
Le débat sera introduit par Marta Spranzi (Université de Versailles, CERSES).

The main aim of this talk is to delineate a thus far underappreciated category of motivating attitudes (desires) of special importance in our normative practices. The special status of these attitudes and the need to view them as a distinct category are easily missed unless one notices that even “marginal” agents, such as Alzheimer’s patients and very young children, are capable of holding these attitudes. I show that the attitudes in question, which I call “meaning-laden” desires, have a special normative status in two senses: (1) their satisfaction affects most profoundly the prudential interests of the agents who espouse them, and (2) they are the source of the unique moral standing of these agents as persons commanding special moral respect. Meaning-laden desires are in this way readily distinguished from mere appetites. However, given their special normative status, it is tempting to subsume them under another well-understood category of desires: desires grounded in the agent’s recognition of reasons in their favor. Bringing together multifarious evidence from developmental psychology, I show that meaning-laden desires cannot be equivalent to desires grounded in reasons, because young children who already espouse them are not yet capable of grounding their desires in reasons. Meaning-laden desires thus have a special normative status not derived from the agent’s recognition of reasons; rather, meaning-laden desires likely possess normative authority on their own, and perhaps even function as independent sources of reasons.


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Parution – L’art culinaire
Apicius, L’art culinaire, texte établi, traduit et annoté par J. ANdré, Les Belles Lettres, 2010, 363 p.

Gavius Apicius, ami de Tibère est entré dans la légende impériale pour avoir porté la gloutonnerie à des extrêmes inouïs. L’auteur de L’Art Culinaire s’est fait connaître par ses extravagances culinaires en inventant des plats tels que le talon de chameau ou les langues de flamants, mais aussi par les dépenses somptuaires que nécessitaient ses festins. On raconte même que, dans l’obligation de restreindre son train de vie, il se serait empoisonné. Même si la version que nous possédons est sans doute largement postérieur à Apicius et daterait probablement des années 400, L’Art Culinaire, n’en constitue pas moins pour nous un précieux témoignage historique, tant sur les goûts de l’époque que sur les techniques de conservation des aliments.

La présente édition retrace brièvement la vie de celui qu’Isidore nommait « le premier ordonnateur de la cuisine » et propose une étude substantielle de la littérature grecque et latine. En effet, la littérature culinaire était dans l’Antiquité très développée avec des auteurs comme Chrysippe de Tyane, et liée à la diététique. La langue de ce texte tardif est ensuite analysée, tandis que l’histoire, complexe, est relatée en détail. Les testimonia, le plus souvent de Sénèque, précèdent le texte, complétés par les Extraits d’Apicius par Vinidarius. L’ouvrage est en outre enrichi d’un commentaire, d’un Index Nominum et Locorum, d’un Index Mensurarum et Ponderum, d’un Index plantarum, d’un Index Utensilium, ainsi que d’unIndex Ciborum.

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A paraître – VST – Vie sociale et traitements

Revue du champ social et de la santé mentale n° 106, Publiée par les CEMÉA

Que faire avec les filles ?

Coordonné par Samuel Boussion, Marie-Odile Supligeau et Françoise Tétard

L’histoire de la prise en compte des filles et des jeunes femmes dans l’éducation spécialisée sera au coeur de ce dossier, avec des liens établis avec les pratiques contemporaines portant sur le statut fait aux filles et aux femmes et sur les attentions particulières qui leurs sont apportées dans le social, le médico-social et la la psychiatrie.


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Journée d’étude – AUTONOMIE, AUTOSANTE ET AUTOMEDICATION

Vendredi 25 juin 2010
Université Paul Verlaine-Metz
Campus du Saulcy
Salle de séminaire de la MSH Lorraine (4e étage de l’UFR Sciences humaines et Arts)

PROGRAMME
9h00 Introduction : Autonomie, autosanté et automédication
Marie-Louise Costantini-Tramoni et Bernard Andrieu

9h30-12h30 Les conditions de l’automédication : idéologies et normes
Présidence Bernard Andrieu

Marie-Louise Costantini-Tramoni (Psychologie clinique, Université Paul Verlaine-Metz)
Libéralisme et automédication
Sylvie Fainzang (Anthropologue CERMES/INSERM)
Médicament et société
Marie Santiago-Delefosse (Psychologie de la santé, Université de Lausanne)
Automédication et corporéités
Nathalie Grangean (Assistante/Doctorante Cellule Interdisciplinaire de Technology Assessment-CITA, Namur, Belgique)
Les pratiques d’auto-santé comme de nouvelles techniques de soi : entre vanité et libéralisme

14h30-17h30 Pratiques d’autosanté et d’automédication
Présidence Marie-Louise Costantini-Tramoni

Alexandre Klein (Doctorant Philosophie LHSP Archives Poincaré UMR 7117 CNRS Nancy Université)
De l’autonomie au gouvernement de soi : les limites philosophiques de l’autosanté
Florence Quinche (Professeur formateur, Ethique des médias et nouvelles technologies, UER Médias et TICE, Haute école pédagogique, Lausanne)
Santé et réalité virtuelle : prévention à destination des jeunes sur Second life
Bernard Andrieu (Philosophie du corps, Pr Faculté du sport, UHP, ACCORPS & LHSP Archives Poincaré UMR 7117 CNRS Nancy Université)
De nouveaux manuels d’autosanté ?
Simone Romagnoli (Philosophe, Université de Genève Faculté de Théologie – Ethique)
Identité personnelle, corps et transplantation d’organes
Responsables scientifiques :
Marie Louise Costantini-Tramoni (Psychologie, Université Paul Verlaine-Metz)
Bernard Andrieu (Philosophie, UHP Nancy Université)

L’auto-santé est une technique ancienne de médecin de soi-même par laquelle l’individu veut devenir sujet de son évaluation, de sa médication et de sa guérison.
Refusant de s’en remettre au diagnostic exogène et à une décision partagée, le sujet relève sur son propre vécu corporel les signes des déséquilibres et dysfonctionnements. La transformation du rapport du sujet à son corps a été produite par la libre disposition de soi et par l’incorporation de techniques nouvelles : le corps n’est plus un obstacle à la guérison il participe activement au diagnostic, au protocole thérapeutique et à la résilience psycho-physiologique.
L’auto-santé favorise, entre self-management et auto-soin, l’autonomie du malade qui doit désormais être pleinement informé et consentant ; mais elle développe aussi la recherche de solutions alternatives (multiples consultations de spécialistes, les médecines alternatives, la définition d’un parcours de santé individué). Les nouveaux magazines holistiques et les nouvelles immersions bouleversent la reconnaissance et la diffusion des poly-activités sensorielles en proposant des mosaïques d’auto-santé
et inventant de nouvel âge : tous les éléments immergent le corps moins dans un bain de jouvence que dans un soin écologisant tout l’environnement. Feel Good, Look Good, Do Good, éthique et esthétique de l’éco-santé au-delà du Wellness avec le Whole Body, natural, eco-friendly and organic beauty.
L’auto-médication est un comportement de santé complexe envisagé dans ses dimensions, cognitive, psychique et comportementale déterminée par : l’autonomie des sujets, leur rapport au corps, leur engagement responsable vis-à-vis de leur santé. Actuellement, une politique de santé de plus en plus libérale se met en place : « Le but est de donner aux patients une plus grande indépendance sur leur santé et d’agir en conséquence mais aussi de participer à l’économie de la caisse d’assurance maladie » Celle ci encourage l’autonomisation et la responsabilisation de chacun en adoptant la « Prescription Médicale Facultative » (PMF). Le patient/citoyen devient acteur de sa santé et de soin. Il a davantage accès à l’information, au savoir médical
et même au savoir-faire médical dans certains cas. L’automédication peut être alors considérée comme l’archétype d’une plus grande responsabilisation des citoyens vis à vis de leur santé. « L’évolution de la société, comme d’ailleurs la médecine, pousse vers l’autonomie. Du point de vue de notre société,(…) le développement de la démocratie de l’individualisme apparaît comme une raison renforçant l’application de ce principe. » (D. Vidjéacoumar, 2008).
C’est dans ce contexte de responsabilisation du citoyen que nous nous sommes intéressés à l’automédication.
Le terme auto-médication signifie utiliser des médicaments sans prescription récente par un praticien de santé.
Dans ce cas, le malade fait lui-même le diagnostic (autodiagnostic) de sa maladie et établit lui-même la prescription (autoprescription), choisissant son médicament et sa posologie. Le malade agit en tant que consommateur.
Mais l’automédication concerne aussi dans un sens plus large le fait, pour un patient, de modifier la prescription établie par le médecin soit dans la dose, soit dans la durée d’administration, soit encore en ajoutant ou en retirant  un ou plusieurs médicaments au traitement codifié sur l’ordonnance. L’automédication par procuration : le patient va se rendre chez son médecin avec une liste de médicaments préalablement établie.
Le comportement d’automédication convoque par essence d’autres notions telles que celle de l’autonomie, du rapport au corps et de la responsabilité de chaque sujet sur sa propre santé.

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Une séance exceptionnelle du séminaire « Mondialisation de la santé et du médicament » organisé par Maurice Cassier et Jean-Paul Gaudillière (Cermes3) aura lieu le :

mardi 15 juin 2010 de 17 h à 19h

avec la participation de Harish Naraindas (Jawaharlal Nehru University, New Delhi) qui présentera une conférence intitulée

Mind the gap. Epistemic gaps and the lovely logic of contemporary Ayurvedic formulary

dans les locaux de l’EHESS, salle 6
105 Bd Raspail
75006 Paris

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En 2010, le CNRS recrute par concours externes 500 ingénieurs, techniciens et personnels administratifs (h/f) diplômés du BEP au doctorat dans plus de 120 métiers d’accompagnement de la recherche et d’appui à la recherche.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 9 juillet 2010.

Pour en savoir plus : http://www.dgdr.cnrs.fr/drhita/concoursita/default.htm

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