Psychologie

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Savoir(s) en commun – Le(s) corps


Du 12 au 30 novembre 2010

Pour cette 9e édition la manifestation Savoir(s) en commun : rencontres université société de l’Université de Strasbourg propose des réflexions croisées autour de la thématique « Le(s) corps ». Un déploiement pluridisciplinaire, multiculturel et géographiquement varié du 12 au 30 nov. avec une question centrale : « Finalement le corps est… ? »

Organisée par l’Université de Strasbourg depuis 2001, Savoir(s) en commun réunit experts et grand public autour d’une thématique centrale traitée de manière transdisciplinaire. L’enjeu est de confronter les recherches universitaires, l’avis de spécialistes et les interrogations que nous avons tous sur de grandes questions de société.

A l’image de la diversité de formes et de fonctions qu’adoptent les différentes parties d’un corps, le programme de cette année se développe comme autant d’organes qui composeront le corps d’une réflexion globale. Quelle est la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse ? Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est soulevée.

Plus d’une trentaine de rendez-vous aux formes multiples : débats, théâtre de sciences, conférences, projections, spectacles multiformes, cafés essentiels sont à l’affiche à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Des propositions qui émanent autant d’enseignants-chercheurs, de personnalités publiques, politiques ou du monde associatif que de doctorants et bien sûr d’étudiants.

Loin d’apporter des réponses toutes faites les spécialistes réunis autour de ce thème débattent de notions parfois abruptes, parfois triviales, parfois techniques, parfois étranges, avec des points de vue disciplinaires indéniablement différents et les avis de chacun également.

Retrouver le programme sur la page suivante :

http://savoirsencommun.unistra.fr

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Séminaire – Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire

SEMINAIRE DU CENTRE ALEXANDRE KOYRE 2010-2011

Jean-Louis Fischer, Patrick Triadou et Jean-François Ternay

Le jeudi de 17h à 19h, MNHN, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75005, Paris

18 novembre 2010,

FISCHER Jean-Louis (Centre Alexandre Koyré), Introduction au séminaire, « L’art de faire de beaux enfants ».

2 décembre

SCHOËVAËRT Damien (GHU Antoine Béclère), L’émergence de la forme chez l’embryon humain.

16 décembre

VILLE Yves (GHU Necker), L’embryon et le fœtus humains dans l’art contemporain.

6 janvier 2011

BECQUEMONT Daniel (Université de Lille), Métaphore de l’embryologie dans Ulysse de James Joyce.

20 janvier

SLETZIEWSKI Elisabeth G. (Université Paris Est Créteil), Un regard éthique sur l’embryon et le fœtus humains.

3 février

TRIADOU Patrick (GHU Necker), La représentation partagée de l’embryon humain.

10 mars

GUIBERT Juliette (Institut Mutualiste Montsouris), Représentations de l’embryon et du fœtus dans la démarche AMP.

7 avril

TERNAY Jean-François (Université Paris Sud), Imagerie médicale et vulnérabilité.

5 mai

CHANDELIER Joël (Université Paris 8), Théories de la génération et de l’embryon au Moyen Age.

26 mai

CREMIERE Cédric (Muséum d’Histoire naturelle du Havre) et FISCHER Jean-Louis, Histoire de l’exposition « Avant la naissance, 5000 ans d’images ».

9 juin

MOREL Marie-France, Naître sans violence : le moment Leboyer (1974).

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Parution – Qu’est-ce qu’un bon patient ? Qu’est-ce qu’un bon médecin ? Réflexions critiques, analyses en contexte et perspectives historiques

Claire Crignon-De Oliveira et Marie Gaille (dir.), Qu’est-ce qu’un bon patient ? Qu’est-ce qu’un bon médecin ? Réflexions critiques, analyses en contexte et perspectives historiques, Paris, Seli Arslan, 2010, 304 p.

Comment expliquer les attentes de plus en plus fortes des patients à l’égard de leurs médecins ? Toujours plus informés, exigeants quant à leur traitement, ceux-ci attendent également du médecin un rapport plus personnel, plus humain. Comment les médecins conçoivent-ils leur métier et le bon exercice de celui-ci ? Comment réagissent-ils de leur côté à l’évolution de la demande qui leur est adressée ?
Ces questions se posent dans le for intime de chacun, la nature de la relation entre le médecin et le patient suscitant affects, jugements et examen critique de part et d’autre. Mais ce que l’on exige de chacun d’eux est aussi une question centrale pour la société, qui se définit notamment par la manière dont elle conçoit la relation de soin du point de vue éthique, politique, juridique et économique.
Cet ouvrage entend contribuer à éclairer, par son approche à la fois empirique et critique, ce questionnement concernant la relation soignant–soigné. Il propose ainsi, à travers une série de contributions issues d’un dialogue entre médecins et spécialistes en sciences humaines et sociales, une analyse des attentes normatives énoncées à l’égard du patient et du médecin. Il s’agit aussi de dessiner des propositions théoriques pour qualifier et évaluer ces attentes, de fournir un examen des contextes singuliers et concrets dans lesquels elles s’expriment et, finalement, d’en livrer une mise
en perspective historique.
Ce livre s’adresse aux professionnels de la santé, aux chercheurs en sciences humaines et sociales et, au-delà, à tous ceux qui partagent la conviction que les questions relatives à la santé et au soin doivent occuper une place centrale dans la réflexion collective.

Les auteurs : Pierre Ancet • Sabine Arnaud • Sylvie Arnaud-Lesot • Gilles Barroux • Ariane Bayle • Denis Berthiau • Sarah Carvallo • Catherine Dekeuwer • Sylvie Fainzang • Nicolas Foureur • Yannis Gansel • Bernard Joly • Adrien Klajnman • Céline Lefève • Claire Marin • Delphine Moreau • Jean- Philippe Pierron • Jacques Quintin • Edwige Rude-Antoine • Florent Schepens • Marta Spranzi • Christine Waterlot

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Appel à communication – Les métamorphoses du biologique

5 au 8 juillet 2011 à Grenoble

La tension entre attirance et répulsion pour le « naturel » : des normes aux dispositifs institutionnels. L’« arrangement » entre maîtrise technicienne et médicale du corps et valorisation du naturel et de l’organicité n’a cessé d’évoluer dans l’histoire. Il renvoie à une tension, un équilibre paradoxal, entre nécessité de contrôler la dimension biologique du corps individuel, sa dimension organique, ses excrétions, ses débordements, c’est-à-dire sa massive présence corporelle ; et nécessité de revenir à la nature, à une authenticité perdue dans la société urbaine et industrielle, et de rendre aux individus leur rapport censément perdu à leur corporéité et leur environnement. Dans les années 1960-1970, cet arrangement s’est traduit ainsi à la fois par une injonction au contrôle de la procréation et de la mort (évacuation hygiéniste des cadavres, « déni de la mort », etc.), en même temps que par un retour hédoniste à la nature (accouchement naturel, naturisme, début de la production « bio », retour à la terre et discours « écologique » au sens large).
Quarante ans après, quelles formes prend cet arrangement ? On assiste à de nouvelles invites institutionnelles et sociales à retrouver la nature mais elles accompagnent de fortes tendances inverses. L’invitation à contempler l’organicité des sujets (recours croissant à la thanatopraxie, présentation et photographie des cadavres), n’entrave pas la forte croissance du recours à la crémation et à la dispersion des cendres. La valorisation du tout « bio » flanque l’ardente obligation à la pasteurisation de nos vies quotidiennes – lavages de mains, port de masques médicaux, nourriture sous plastique – portée notamment par les politiques publiques de santé. Ou encore, certes sur un tout autre terrain apparemment, l’adhésion enthousiaste aux filiations choisies (adoptions, familles recomposées, parrainages) et à l’artificialité (procréation médicalement assistée) s’accompagne désormais d’une aspiration à reconstituer sa filiation biologique (pour les enfants adoptés, ceux nés sous X, et aujourd’hui, ceux nés d’un don de gamètes). Il s’agira ici de repérer cette tension dans ses formes tant historiques (XVIIIe- XXIe siècles) que contemporaines, en s’appuyant sur des situations et des objets concrets, des interactions, des pratiques et des discours normatifs déterminés, portés par des professionnels spécifiques, dont les professionnels de la politique. Le
rôle particulier – et souvent très actif – joué en cette matière par les institutions méritera aussi d’être analysé.
L’attention devrait être portée à l’analyse des espaces sociaux, des gestes, des postures, des aménagements concrets que dictent chacune des tendances contradictoires de cet arrangement, mais aussi leur essai de réconciliation. L’analyse des affects mobilisés autour de ces arrangements (« goût » pour le bio, attirance pour l’allaitement, « beauté » des morts, mais « dégoût », à l’inverse, pour une organicité trop appuyée, etc.) sera tout particulièrement bienvenue. Tout comme la mise en valeur des formes historiques – et sans doute socialement situées – les plus stabilisées de compromis entre ces tendances contradictoires (valorisation de l’enfant, mais sans handicap ; exposition du cadavre, mais esthétisé ; manger à satiété mais manger « bio »). Car à travers ces compromis, ce qui se négocie ici c’est la place toujours mouvante et disputée que nos cultures accordent à la nature.
Autant de questions que nous souhaitons voir traitées dans la diachronie autant que possible et à l’aide de données empiriques attestées, c’est-à-dire à travers l’analyse de pratiques effectives ou de corpus bien délimités de discours.

Les démarches faisant appel à plusieurs disciplines seront les bienvenues.
Les propositions de communication (3000 signes maximum, espaces compris) présenteront le ou les thèmes auxquels se rattache leur intervention, l’objet de la recherche, le questionnement et la problématique, le terrain, les catégories et le nombre de personnes interrogées (ou à défaut, les corpus systématiques de sources sur lesquels ils s’appuient si ce travail n’est pas lié à un terrain).

Les propositions comprendront les éléments suivants dans l’ordre d’apparition :

• Nom, prénom du/des auteur-e-s
• Fonction et institution de rattachement
• Adresse mail
• Titre de la communication
• 5 mots clés
• Proposition de communication (3000 signes maximum espaces compris)
• Titre et résumé de la proposition (1500 signes espaces compris)

Les propositions doivent être adressées simultanément sous fichier word et rtf à :
Dominique Memmi (dominique.memmi@csu.cnrs.fr), Gilles Raveneau (gilles.raveneau@mae.u-paris10.fr), et Emmanuel Taïeb (emmanuel.taieb@iepgrenoble.fr) au plus tard pour le 7 janvier 2011.
Les propositions seront sélectionnées en fonction de leur qualité scientifique et de l’originalité du matériau empirique mobilisé. Les réponses aux propositions que nous auront reçues seront envoyées à la mi février 2011. Les résumés (1500 signes) des propositions acceptées figureront dans le volume édité pour le congrès.

Nous vous remercions de bien vouloir :
1- indiquer en objet de votre message : AFS-RT17 proposition congrès
2- nommer votre fichier de la façon suivante : nom-congrès AFS 2011.doc
Pour toute question ou problème, Emmanuel Taïeb se met aimablement à votre disposition : (Emmanuel Taïeb <emmanuel.taieb@iep-grenoble.fr>).
Attention : Le Congrès se tiendra du 5 au 8 juillet 2011 à Grenoble. La participation au Congrès est payante, et les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge de l’intervenant, mais une prise en charge financière est prévue pour les étudiants et chômeurs sur demande auprès des organisateurs du congrès.

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Leblogducorps administré par Bernard Andrieu change d’adresse.

Vous pouvez le consulter à l’adresse suivante : http://leblogducorps.over-blog.com/

Ce blog consacré à l’actualité de la recherche sur le corps en sciences humaines et sociales propose également des fiches de lecture sur des parutions récentes, ainsi que des liens vers des sites proposant, entre autres, des articles en ligne relatifs à ce domaine.

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Colloque – Regards croisés sur les relations médecin-malade. De la fin du Moyen Âge à l’époque contemporaine

Jeudi 25 novembre 2010  |  Villetaneuse (93430) et Paris (75005)

En reconnaissant les droits du malade, la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé a marqué un tournant dans les relations médecins-patients. Ces relations complexes, en constante évolution sous l’effet de facteurs scientifiques, idéologiques, politiques et culturels, ont été l’objet de la réflexion de nombreux médecins mais aussi des chercheurs en sciences humaines et sociales, depuis la parution en 1957 de l’ouvrage de Michael Balint, Le médecin, son malade et la maladie. L’approche pluridisciplinaire de ce colloque vise à apporter une contribution à cette question multiforme en privilégiant la dimension historique. Différents aspects des relations médecin-malade ont été retenus ici : comment ces relations se sont-elles construites à l’époque moderne ? Quelle place y tient l’argent ? Quelle est celle de la loi? Comment la dignité de la personne y est elle garantie ? Quelles formes ces relations prennent-elles dans des collectivités telles l’école et l’entreprise ? Comment peuvent-elles s’organiser quand médecin et malade viennent de cultures différentes ? Quelle est le rôle de la presse ? Quelles transformations la recherche peut-elle entraîner sur ces relations ?

Comité scientifique

Elisabeth Belmas (Université Paris13, MSH Paris-Nord),
Régis Bertrand (Université de Provence),
Yves-Marie Bercé (Membre de l’Institut),
Jacques Deschamps (Ligue contre le cancer),
Joël Coste (Université Paris Descartes, EPHE),
Olivier Faure (Université de Lyon 3),
Patrice Guérin (Archives de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris),
Marie-José Michel (Université Paris 13),
Serenella Nonnis-Vigilante (Polytechnique de Turin),
Eliane Sujol-Chieze (directrice du Siège, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris).


25   Novembre 2010 :

Université Paris 13, Amphi Euler, 93430 Villetaneuse
9h15 : Ouverture : Président de l’Université Paris 13

Remerciements : E. Belmas et Serenella Nonnis-Vigilante

Introduction : Ariane Desporte, vice-présidente du Conseil d’Administration, Université Paris 13

9h45-12h30 Modérateur: Yves-Marie Bercé, Membre de l’Institut

La construction des relations médecins-malades à l’époque moderne (XVIe-XVIIIe siècles)
9h45 : Joël Coste, Université Paris Descartes, École Pratique des Hautes Études (SHP) : « Les relations médecins-malades dans les consilia et consultations (France, milieu XVIe siècle-début XIXe siècle )»

10h15 : Élisabeth Belmas, Université Paris 13, CRESC, MSH Paris-Nord : « Le rôle de l’institution hospitalière  militaire dans la construction des rapports médecins-malades en France, XVIIe-XVIIIe siècles »

10h45 : Isabelle Robin-Romero, Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier: « La relation entre médecin et malade  dans le cadre des consultations épistolaires : la correspondance de Geoffroy au début du XVIIIe siècle. »

Pause : 15mn
Le médecin, le malade et l’argent,  XIVe- XXIe siècle

11h :Rieko Kasai, doctorante, Tokyo Metropolitan University : « Les demandes des donateurs de l’hôpital Saint Jacques aux Pèlerins à Paris aux XIVe et XVe siècles ».

11h30 : Jérôme Rollin, doctorant, Université Lumière Lyon 2 : « Les donateurs, les hôpitaux et la ville : la construction locale d’un système de solidarité (Lyon, premier XIXe siècle) ».

12h-12h30 : Discussion

12h30-14h : Déjeuner

14h-17h30 Modérateur : Jacques Deschamps, Secrétaire Général Ligue contre le cancer-Comité de Paris

Être le médecin des puissants, XVIIe-XXIe siècle

14h : Stanis Perez, CRESC, Université Paris 13 : « Écrire et décrire la maladie de son patient : Charles Quint, Louis XIII et Louis XIV sous l’oeil de leurs médecins personnels ».
14h30 : Dominique Memmi, CNRS, CSU-UMR 7112 : « Médecin-malade : une « domination rapprochée » ?

Le médecin,  le malade et la loi,  XXIe siècle

15h :Marc Dupont, Directeur-adjoint des affaires juridiques et des droits du patient, AP-HP : « L’émergence de la notion de bientraitance : soigner et prendre soin »

15h30 : Claudine Esper, Université René Descartes, Membre correspondant de l’Académie Nationale de Médecine : « Du silence à la parole obligée : l’information du malade, une évolution majeure dans la relation avec le soignant »

Pause : 30 mn

L’humanisation de et à l’hôpital , XIXe-XXIe siècle

16h :Anne Nardin, Conservateur en chef du Musée de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris : « La place de la relation médecins-malades dans la politique d’humanisation  des hôpitaux ».
16h30 : Jacques Boesch , ex-responsable des affaires culturelles des Hôpitaux universitaires de Genève : « Pour une esthétique hospitalière relationnelle. Témoignage sur l’expérience genevoise »
17h-17h30 : Discussion

26 Novembre 2010 :

Hôtel Scipion, 13, rue Scipion 75005 Paris

9h30-12h30 Modérateur :  Patrice Guérin, Conservateur  des Archives de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris

Médecins et malades à l’école et dans l’entreprise , XVIIIe-XXe siècles

9h30 :  Séverine Parayre, Université Charles-de-Gaulle  Lille III, Proféor-CIREL EA 4354 laboratoire de sciences de l’éducation : « L’entrée du médecin à l’école : pour une pédagogie de la  santé,  France, XVIIIe-XIXe siècles »

10h : Laure Pitti, Université Paris VIII, CRESPPA-CSU, et   Pascal  Marichalar, Université Paris 13, CMH-EHESS:  « Recourir à la médecine contre la médecine : les mobilisations ouvrières face aux maladies professionnelles dans les années 1970 »

10h40 : Pause : 20 mn
Médecins et malades face au multiculturalisme,  XXe-XXIe siècles

11h : Magali Molinié, Université Paris VIII, Centre Georges-Devereux : « La maladie, un malentendu culturel ? »
11h30 : Richard Rechtman, EHESS-Paris, IRIS : « Le médecin, le malade et l’étranger »

12h-12h30 : Discussion
12h30-14h : Déjeuner

14h-16h30 Modérateur :  Richard Rechtman, EHESS-Paris

De la presse au blog : la circulation de l’information, XIXe-XXIe siècles

14h : Serenella Nonnis-Vigilante, CRESC, Université 13, Polytechnique de Turin : « L’hôpital, les médecins et les malades vus par la presse  parisienne, XIXe-XXe siècles »
14h30 : Marina Lemaire, Rédactrice santé-Ancienne malade :  « Témoignage(s) »
15h : Pause de 20 mn

Les enjeux de la recherche dans les relations médecins-malades, XXe- XXIe siècle

15h20 : Elisabeth Lepresle,  Agence de la Biomédecine:« L’utopie de l’autonomie de la volonté face au langage scientifique et juridique »

Discussion : 15h50

16h00 Conclusions :  Yves-Marie Bercé, Membre de l’Institut

Contact
Houda Schiratti
courriel : sec-recherches [point] lshs (at) univ-paris13 [point] fr

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Appel à contributions – Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Avant le 1er décembre

pour la Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribu- tion, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes–vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices–en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte

Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :

line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie faculté des sciences humaines

Université du Québec à Montréal

Case postale 8888, succursale Centre-ville Montréal (Québec) H3C 3p8

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Appel à contributions – 1st Global Conference Queer Sexualities

Avant le 26 novembre – Varsovie (Pologne)

Friday 13th May 2011 ? Sunday 15th May 2011 Warsaw, Poland

Call for Papers :

20 years since the reclamation of the word ?queer ? by the LGBTQ community this conference would like to take a closer look at broad themes of queer sexualities through time and space, non-normative sexual constructions and queer sexual identities from a diverse range of perspectives by scholars working in various academic disciplines. Yet our meaning of the word queer is not limited to the non-mainstream sexuality as we opt for inclusion of ?unusual ? heterosexual practices into the ?queer domain ? in order not to discriminate but understand, include and accept.

Papers, reports, work-in-progress and workshops are invited on issues related to the following themes :
. the role of historical forces in shaping queer sexuality(ies)
. historiography of queer sexualities
. the politics of queer sexualities
. queertopias and the politics of gender
. queer identities/sexualities in literature and art
. queer sexualities and the body ? literary and non-literary . representations and resistances of non-normative corporeality
. beyond queer sex and sexuality
. queerotica vs. queerporn
. queer sexualities and performativity
. queer sexualities and age
. queer sexualities and theory (queer theory, straight queer theory, sexuality studies, disability studies, feminist perspective, fat studies etc 😉

The Steering Group particularly welcomes the submission of pre-formed panel proposals. Papers will also be considered on any related theme. 300 word abstracts should be submitted by Friday 26th November 2010. If an abstract is accepted for the conference, a full draft paper should be submitted by Friday 1st April 2011.

300 word abstracts should be submitted simultaneously to both Organising Chairs ; abstracts may be in Word, WordPerfect, or RTF formats with the following information and in this order :

a) author(s), b) affiliation, c) email address, d) title of abstract, e) body of abstract.

E-mails should be entitled : QS1 Abstract Submission.

Please use plain text (Times Roman 12) and abstain from using footnotes and any special formatting, characters or emphasis (such as bold, italics or underline). We acknowledge receipt and answer to all paper proposals submitted. If you do not receive a reply from us in a week you should assume we did not receive your proposal ; it might be lost in cyberspace ! We suggest, then, to look for an alternative electronic route or resend.

Pour plus d’informations

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Parution – La mort et le Droit

Bruno Py (ed.), La mort et le Droit, Presses Universitaires de Nancy, 2010.

La Mort est un fait qui concerne tout être humain passant de vie à trépas. Le Droit, ensemble de règles sociales qui gouvernent les rapports des individus entre eux ou avec la puissance publique, se penche sur ce fait pour en donner une définition et en déterminer le constat.

Pourtant, au-delà de l’individu, tout le groupe social est concerné par cette disparition de la scène sociale et familiale d’une personne; d’autant plus lorsqu’il faut juger le comportement d’un acteur soupçonné d’avoir procuré, favorisé ou accéléré le processus morbide. La prohibition de l’homicide doit-elle être analysée à l’identique quand la mort rôde autour du mourant et quand elle attaque le moribond ? Quelle place laisse-t-on à la volonté de la personne qui réclame, qu’on lui donne la « bonne mort » ?

Quant au cadavre humain, il n’est pas une chose ordinaire. Il est le reliquat matériel d’une ancienne personne. C’est pourquoi, la dépouille mortelle et les restes humains, même réduits en cendres, constituent désormais une valeur protégée qui suppose le respect de règles de Droit.

Bruno PY — Préface

Bernard ANDRIEU — Montrer son cadavre ! Quelle éthique du corps plastiné ?

Katia BLAIRON — La circulation des personnes décédées dans l’Union Européenne

Marie-France CALLU — Le regard du droit sur la fin de vie

Isabelle CORPART — Les enfants du mort au regard du droit de la filiation

Nathalie DEFFAINS — Le défunt devant la Cour européenne.des droits de l’homme

Christian DUGAS de la BOISSONNY — Quelques réflexions sur la perception de la mort du moyen-âge à nos jours

Olivier DUPUY — Le décès à l’hôpital

Cédric ESTRADA — L’assurance maladie face au décès du professionnel de santé

Jean-Luc FENOT — Intervention du Conseil départemental de l’Ordre des Médecins

Samuel FEREY — Trois regards économiques sur la mort : Smith, Keynes et la théorie standard

Jean-François GICQUEL — Le réginicide, un grand tabou, ou les diverses façons de tuer une Reine de France sous les Capétiens

Julie LEONHARD — Cadavre à la une

Bertrand MARRION — La mort en mode mineur

Patrick MISTRETTA — Cadavre : un statut en cendres ?

André MOINE — Les entraves légales à la volonté de mourir

Patrick PETON — Le médecin et la mort

Bruno PY — Le médecin et l’agonie

Ludivine STARCK — Les usages politiques de la mort

Jean-Baptiste THIERRY — La légistique de l’euthanasie

Anne-Marie TONIOLO — Décès collectifs et aide psychologique

Jean-Philippe VAUTHIER — L’atteinte à la vie tolérée et le droit criminel

François VIALLA — La France peut-elle avoir légalisé l’euthanasie ?

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OSE vacancy : Researcher in the healthcare and social protection domains

The OSE (Observatoire Social Européen) is recruiting a researcher in the healthcare and social protection domains / L’OSE engage un(e) chargé(e) de recherche dans le domaine des soins de santé et de la protection sociale :

More info (PDF) :

http://www.ose.be/files/OSE_Vacancy_22102010.pdf

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