Sociologie

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Colloque – La vaccination. Hier, aujourd’hui et demain

26 Octobre 2011

ÉCOLE DU VAL-DE-GRÂCE

Colloque organisé conjointement par l’association des amis du musée du Service de santé des armées et par l’École du Val-de-Grâce (chaire d’épidémiologie)
PROGRAMME

Matin

9 h          Accueil

Président de séance : Professeur Charles Laverdant de l’Académie nationale de médecine, Président d’honneur de l’association des amis du musée du Service de anté des armées

9 h 15     Allocution de bienvenue
Médecin général inspecteur Maurice Vergos, Directeur de l’École du Val-de-Grâce

9 h 30     Introduction
Professeur Jean Étienne Touze, Médecin général inspecteur, de l’Académie nationale de médecine

9 h 45     Histoire des vaccinations
Professeur  Hervé Bazin,membre correspondant de l’Académie nationale de médecine

10 h 30   Apport du Service de santé des armées dans la vaccination
Professeur agrégé du Val-de-Grâce Pierre Saliou, membre d l’académie des sciences d’Outre-Mer,

11 h 15   Apport des sciences sociales dans la pratique des vaccinations
Monsieur Michel Setbon, sociologue à l’École des hautes études en santé publique

12 h        Discussion

Cocktail dans la salle capitulaire

Visite de l’exposition temporaire consacrée à l’histoire des vaccinations

(Petit journal de l’exposition à la disposition des visiteurs)

Après-midi

Président de séance : Professeur René Migliani, Titulaire de la chaire d’épidémiologie et de prévention appliquées aux armées

14 h 30   Progrès immunotechnologiques en vaccinologie
Professeur Claude Chastel,
membre correspondant de l’Académie nationale de médecine.

15 h 15   Pratique actuelle des vaccinations dans les armées
Professeur Jean Koek, Service de santé des armées.

15h 45 La vaccinologie tropicale en 2010
Professeur Jean Boutin, Service de santé des armées.

16 h 15   Recherches vaccinales actuelles dans les armées
Professeur Daniel Garin, Institut de recherche biomédicale des armées.

Conclusions.

 

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Parution – Histoire de la virilité

 

CORBIN Alain, VIGARELLO Georges et COURTINE Jean-Jacques (dir.), Histoire de la Virilité, 3 tomes, Paris, Seuil, 2011.

Tome 1

La virilité possède une tradition immémorielle : elle n’est pas simplement le masculin, mais sa nature même, sa part la plus « noble ».

La virilité serait vertu. Elle viserait le « parfait », fondant sur un idéal de domination masculine une des caractéristiques des sociétés occidentales. Une puissance a été inventée, de la force physique au courage moral, imposant ses codes, ses rituels, sa formation.

Tradition plus complexe pourtant, elle ne saurait en rien figer la virilité dans une histoire immobile. Les qualités se recomposent avec le temps. La société marchande ne saurait avoir le même idéal viril que la société militaire. Le courtisan ne saurait avoir le même idéal viril que le chevalier. La cour et la ville inventent des modèles décalés. Ce sont ces différences et ces changements que retrace ce premier volume, de l’Antiquité jusqu’aux Lumières, introduisant de l’histoire dans ce qui semble ne pas en avoir.

Tradition sévère aussi, la perfection serait toujours menacée de quelque insuffisance : la force ne peut ignorer la fragilité. Reste une rupture marquante avec les Lumières : celle visant la domination elle-même. Une virilité nouvelle s’y affirme. L’ancienne ascendance est condamnée, les pères peuvent apparaître en « tyrans », alors même que rien ne conteste encore la domination sur le féminin.

Tome 2

La période concernée par ce deuxième volume correspond à l’emprise maximale de la vertu de virilité. Le système de représentations, de valeurs et de normes qui la constitue s’impose alors avec une telle force qu’il ne saurait être véritablement contesté.

La multiplication des lieux de l’entre-soi masculin ? le collège, le pensionnat, le séminaire, le caveau de la société chantante, le bordel, la salle de garde, la salle d’armes, le fumoir, nombre d’ateliers et de cabarets, en attendant la réunion politique et la société de chasse ? constituent autant de théâtres de l’inculcation et de l’épanouissement des traits qui dessinent la figure de l’homme viril.

Au XIXe siècle, la virilité, qui a partie liée avec la mort ? mort héroïque sur le champ de bataille ou le pré carré du duel, mort provoquée par la fatigue du travailleur, mort d’épuisement de l’homme par la femme ? ne constitue pas une simple vertu individuelle. Elle ordonne, irrigue la société dont elle sous-tend les valeurs. Elle induit des effets de domination. Elle structure la représentation du monde.

Tome 3

En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des « vrais ». De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c’est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s’est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la « nature » de l’homme. Et demeure le socle la domination masculine.

Or une crise se propage, semble-t-il, dans l’Empire du mâle : les carnages guerriers ont élimé l’étoffe des héros, le retour cyclique des dépressions économiques érodé la fierté du travailleur, la montée des conformismes tari les goûts d’aventure. L’éveil et les progrès de l’égalité entre les sexes, les avancées du féminisme sont venus contester d’anciens privilèges et d’inacceptables violences.

Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d’aujourd’hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s’en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages…

 

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Parution – Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive

 

Bernard Andrieu (dir.), Le corps du chercheur. Une méthodologie immersive, Presses universitaires de Nancy, 2011.


Ce livre établit que le corps du chercheur(euse) est à comprendre à la fois en 1er et en 3e personne sans pour autant prétendre réduire l’écart méthodologique entre les deux et plaide, en épistémologie du corps, pour une anthropologie engagée dans le monde des autres.

La stratégie immersive est ici décrite de manière théorique par le philosophe Bernard Andrieu et sur le terrain des pratiques corporelles par l’anthropologie sociale d’Eric Perera, Sylvain Rouanet et Éric de Léséleuc.

Les stratégies de visibilisation et de stigmatisation des acteurs et actrices, comme les décrivent par les sociologues Natacha Chetcuti et Maxime Cervulle démontrent comment les lesbiennes et les femmes sont également minorées du fait de leur appartenance ethnoraciale.

Le savant lui-même, dès l’interaction objet-sujet comme l’analyse l’historien des sciences Sébastien Poinat, écrit à travers sa corporéité. L’épistémologue des Staps Matthieu Quidu accomplit un pas supplémentaire en envisageant l’expérience corporelle vécue des scientifiques.

 

Première partie : stratégies d’immersion

Bernard ANDRIEU — Introduction

Bernard ANDRIEU — Mon corps, projecteur ou immerseur ?

Eric PERERA, Sylvain ROUANET, Eric DE LÉSÉLEUC — Comprendre par corps le phénomène étudié ? Stratégies d’immersion dans un groupe de body-builders

Deuxième partie : le corps du savant

Sébastien POINAT — Le corps du physicien et le savoir

Matthieu QUIDU — L’aventure du corps dans la philosophie des sciences au XXesiècle : trois thèses sur la valeur épistémologique de la corporéité du savant

Troisième partie : modes de subjectivation

Natacha CHETCUTI — La sexualité comme mode de subjectivation politisée du genre ?

Maxime CERVULLE — La couleur des épistémologies. Race, politique des savoirs et Critical White Studies


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Parution – Body and Society

 

Body and Society, juin/septembre 2011, n°17 (2-3)

 

Elizabeth F.S. Roberts and Nancy Scheper-Hughes

Introduction: Medical Migrations

 

Lawrence Cohen

Migrant Supplementarity: Remaking Biological Relatedness in Chinese Military and Indian Five-Star Hospital

 

Nancy Scheper-Hughes

Mr Tati’s Holiday and João’s Safari – Seeing the World through Transplant Tourism

 

Stefan Beck

Staging Bone Marrow Donation as a Ballot: Reconfiguring the Social and the Political Using Biomedicine in Cyprus

 

Ara Wilson

Foreign Bodies and National Scales: Medical Tourism in Thailand

 

Miriam Ticktin

How Biology Travels: A Humanitarian Trip

 

Ian Whitmarsh

American Genomics in Barbados: Race, Illness, and Pleasure in the Science of Personalized Medicine

 

Sandra Teresa Hyde

Migrations in Humanistic Therapy: Turning Drug Users into Patients and Patients into Healthy Citizens in Southwest China

 

Charis Thompson

Medical Migrations Afterword: Science as a Vacation?

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Appel à contribution – Music and the Body

9–11 March 2012
The University of Hong Kong

Deadline for submission of abstract: 1 November 2011

Organiser
Department of Music and the Centre for the Humanities and Medicine
The University of Hong Kong

What is the relationship between music and the body? Almost everything concerning music is quintessentially related to the body, yet the answers to this question are multifaceted. The relationship is multimodal involving the auditory, kinaesthetic, and visual, and is observed at diverse levels of experience across sensation, perception, creation/production, interpretation, and communication. The notion of « body » itself is multivalent, and thus the connection can be subject to various interpretations from different perspectives, such as anatomical, medical, cognitive, aesthetic, cultural, social, and historical. Reckoning the clashes between these perspectives, this conference proposes to investigate the multidimensional relationship between music and the body in a setting that promotes a genuine intellectual exchange of ideas.

The conference is particularly interested in questions and approaches that cut across traditional disciplines. For example, how the humanistic interpretation of corporeality could be linked to the scientific studies of the theme? Conversely, what are the implications of recent medical and neuroscientific investigations to the historical and cultural contextualisation of music and the body? How has music been used to control the body? And in light of the expanded notion of the musical mind and brain, how is the duality between the body and the mind viewed in today’s discourse on music perception? Other interpretations of the theme are equally welcome.

Speakers
The conference will feature a keynote address by Sander Gilman (Emory University/The University of Hong Kong), with invited presentations by Eric Clarke (University of Oxford), Lawrence Zbikowski (University of Chicago), and Marina Gilman (Emory Voice Center). Other invited speakers will be announced in due course.

Submissions
We invite papers in all fields related to the theme. The topics may include, but are not limited to, the following:
* Representation of the body in music
* Embodiment in perception and cognition of music
* Psychoanalysis and music
* Brain science and music
* Body and performance studies
* Bodily movements and expressive gestures
* Bodily metaphors in musical discourse
* Audiology and hearing
* Anatomical and pathological approaches to music and the body
* Health/disease and music
* Medicine, biomedicine, and music
* Historical perspectives on music and the body
* Culturological/ethnographic approaches to music and the body

Submissions should comprise a paper title, an abstract of up to 250 words, and a short biography of about 200 words. Please email submissions in PDF or Word format to Dr. Youn Kim (musicandthebody at gmail.com) by 1 November 2011.

Contact
Dr. Youn KIM
Department of Music
The University of Hong Kong
Pokfulam Road, Hong Kong
Tel: +852 2241 5029
Fax: +852 2858 4933
Email: musicandthebody@gmail.com
Website: www.hku.hk/music/events/conferences/music-body

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Parution – Médecine et Sciences humaines. Nouveau manuel pour les études médicales

 


Médecine et Sciences humaines. Nouveau manuel pour les études médicales, Sous la direction du collège national des enseignants de Sciences humaines et sociales en médecine, Paris, Editions Belles-Lettrs, 2011, 720 p.

Cet ouvrage pluridisciplinaire est destiné à accompagner l’enseignement de sciences humaines et sociales au sein de la formation médicale. Il s’adresse aux étudiants de médecine et à tous ceux qui s’engagent dans les métiers du soin ou qui s’intéressent aux questions épistémologiques, éthiques et sociales posées par la médecine contemporaine.
Les nouvelles relations entre soignants et patients, l’interrogation sur l’identité scientifique de la médecine, le développement spectaculaire des techniques médicales, l’exigence d’une sensibilisation aux enjeux éthiques et bioéthiques du soin face à l’évolution des demandes, individuelles et sociales, et aux perspectives ouvertes par les sciences du vivant appellent une réflexion spécifique.
Fournir des repères historiques et conceptuels à cette réflexion, interroger les présupposés de la pensée médicale, évaluer les multiples responsabilités liées au soin, promouvoir l’indépendance du jugement, le sens des problèmes et la clairvoyance critique sont les objectifs de l’introduction des sciences humaines dans le monde médical. L’ambition de ce recueil est d’y contribuer. Sans prétention encyclopédique, il invite le lecteur à s’approprier les questions à partir de regards croisés et à prendre ainsi la mesure de la diversité et de la complexité des problèmes humains de la médecine.
Le livre se compose d’une centaine d’études présentées par thématiques, de plusieurs annexes « ressources » (chronologies, références littéraires et cinématographiques, textes de référence en éthique et bioéthique) et d’un index analytique.
Les auteurs, médecins et non médecins, sont des spécialistes des thèmes abordés travaillant aussi bien en sciences humaines (comme anthropologues, économistes de la santé, historiens, juristes, philosophes, psychanalystes, psychologues, sociologues) que dans le monde de la santé (en biologie, cancérologie, génétique, gériatrie, médecine générale, médecine interne, neurologie, neurochirurgie, psychiatrie, rééducation fonctionnelle, et dans les soins infirmiers). Le projet résulte notamment de la collaboration de responsables et enseignants en sciences humaines et sociales des facultés de médecine françaises.

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Appel à contribution – Santé dans la fiction au féminin universel : s’approprier son corps

Date limite : 21 décembre 2011

Loin d’être antithétiques, la fiction participe à créer le réel, en changeant les mentalités.
En ce qui concerne le rêve d’un monde plus équilibré, libéré de l’oppression millénaire des hommes sur les femmes, la fiction peut contourner à la fois le conditionnement et le militantisme souvent réducteur, pour atteindre des possibilités profondément Autre, qui résident à la fois dans la logique de ce qui est juste, et dans nos plus profonds souvenirs humains. Aussi, l’harmonie, ou au moins une certaine satisfaction que nous oserons qualifier de bonheur, l’emporte sur les oppositions/ dualités/ dichotomies et dogmes. La fiction, sans forcément être l’ordonnance pour un monde meilleur, peut indiquer l’absurdité des structures courantes et pousser vers de nouvelles expériences.
La santé ne peut jamais jaillir de la non-santé, observe Mary Daly en critiquant la médecine technologique. Sa laideur, sa stérilité, sa froideur déshumanisante doivent être des indices d’un dysfonctionnement. Mais n’est-ce pas pardonnable, dans la mesure où nous pouvons sauver ainsi des vies ? Qu’importent les procédures, disent les défenseurs, c’est le résultat qui compte. Mais que se passe-t-il quand ce « Résultat » entraîne d’autres résultats qui sont moins reconnus, voire niés par les médecins si concernés par le bottom line ? La science occidentale, selon Vandana Shiva, n’est pas sophistiquée : elle est primitive. Elle se focalise sur un champ réducteur, traite des symptômes en créant d’autres symptômes, en ignorant volontairement les causes. Elle sauve des vies, soit. Mais elle a aussi fait disparaître des systèmes qui auraient pu représenter d’autres développements tout aussi efficaces. De surcroît, l’emprise forcée des hommes sur la gynécologie et l’obstétrique laisse des statistiques extrêmes sur la mort des femmes auxquelles on a retiré les soins traditionnels administrés par des sages-femmes et guérisseuses. Plus récemment, la majorité des femmes prennent la pilule, ce qui entraîne des symptômes, pour lesquels elles prennent d’autres pilules et subissent d’autres symptômes, qui sont antithétiques à leur bonheur, leur autonomie et leur avancement professionnel et autre. Au-delà du « choix » avoir 12 enfants ou utiliser des dispositifs chimiques ou mécaniques, existe une pléthore de solutions. En plus des plus évidentes : être lesbienne ou avoir des relations autres que le coït, il y a aussi la connaissance des fluides cervicaux, méthode prouvée aussi efficace que la pilule, et ne nécessitant aucun achat, ni, une fois appris, guère plus de temps. C’est une méthode qui s’apprend, dans laquelle une femme est maîtresse de son corps. Pourquoi donc, tout en devant avouer la réalité scientifique, les professionnelles découragent-elles de telles méthodes, au point où beaucoup de femmes n’en entendent même jamais parler ou, si elles arrivent à pratiquer cette méthode, se voient châtiées, traitées d’irresponsables… Quels sont les effets iatrogènes des médecines, et quelles attitudes envers les femmes accompagnent les « soins » gynécologiques, obstétriques (y compris la « location » des utérus pour aider les couples riches et stériles, mais aussi des pratiques hospitalières d’accouchement bonnes pour les médecins, mais horribles pour les femmes et les bébés : interdiction de manger, coincée sur le dos…), psychiatriques (voir le site www.memoiretraumatique.org), et autres ? Et surtout, quelles alternatives, et comment sont-elles élaborées par la littérature (roman, poésie, théâtre…) ?  Les apports peuvent être anthropologiques, historiques et personnels. Vous pouvez écrire vos propres textes créatifs pour répondre à ces interrogations, écrire sur les écrivaines qui y répondent (y compris méconnues), ou les traduire. Les recherches et observations de première main sont encouragées.
En plus d’explorer ce thème, Le Champ des Lettres est un lieu d’expérimentation sur la langue. Dans le monde mainstream, le masculin s’impose comme universel, renvoyant constamment « la femme » grammaticalement à la position de l’Autre. Le fait grammatical, pris comme évident ou sans conséquences, peut-il être lié au fait que ce sont les hommes qui occupent la grande majorité des positions dirigeantes, qui commettent des violences envers les femmes, s’approprient leur travail domestique au nom de l’amour, et leurs tâches subordonnées dans les milieux professionnels ? Sans ignorer certains progrès, les statistiques actuelles sont parlantes. Mais loin des statistiques, il y a un problème de fond : l’ignorance volontaire et une résistance à confronter la réalité (ou l’excusant au nom de l’inévitable, la « nature ») et à embrasser de vrais changements. Les hommes ne veulent pas abandonner un statut qui semblerait privilégié (mais qui ne correspond pas forcément aux vrais besoins humains), et les femmes, largement dépendantes de la volonté des hommes, ont peur des conséquences (économiques, sociales, etc.) du fait de réfléchir, encore plus d’agir…
Le Champ des Lettres emploie le féminin universel. C’est à dire, le féminin l’emporte grammaticalement. C’est une expérience, un choix esthétique aussi bien que militant, plus qu’un dogme militant. Nous voulons qu’il existe au moins un lieu sur terre où la langue française donne priorité aux femmes. C’est pourquoi nous exigeons de nos contributrices (terme qui regroupe aussi les contributeurs) d’écrire au féminin universel. Ça signifie que les termes féminins regroupent tous les sexes, mais aussi que nous n’avons pas besoin de préciser « des femmes », et encore moins  « de la femme », parce que c’est toujours implicitement ici le cas. « Elles » inclut « ils », dans l’amalgame humain.
La distribution de cette revue est un effort collectif entre des contributrices du monde entier. C’est pourquoi nous exigeons une souscription au moment de l’acceptation de votre proposition, pour l’achat de 10 exemplaires au prix d’autrice (remise de 30 pour cent), que vous pouvez distribuer comme vous voulez. Nous vous conseillons vivement de lire les numéros 1 et 2 du Champ des Lettres, que vous pouvez commander sur notre site : www.citedesdames.com (ou acheter chez Violette and co à Paris), avant de nous envoyer votre proposition.
Nous publions des articles, des traductions vers le français, et des créations littéraires. Toutes doivent être inédites (au moins depuis 100 ans) y compris sur le web, et axées sur la littérature dans une perspective de féminin universel. Merci de nous transmettre d’abord 2-3 pages résumant votre proposition, qui peuvent inclure des extraits : citedesdames@gmail.com
Pour le 21 décembre

Responsable : Cité des Dames

Url de référence :
http://www.citedesdames.com

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Parution – Sexualities
Sexualities, august 2011, vol. 14, n°4
Powerful cultural productions: Identity politics in diasporic same-sex South Asian weddings
Faris A Khan

 

Coming out for Parents, Families and Friends of Lesbians and Gays: From support group grieving to love advocacy
KL Broad

 

Battling a ‘sex-saturated society’: The abstinence movement and the politics of sex education
Jean Calterone Williams

 

Crisis and safety: The asexual in sexusociety
Ela Przybylo

 

There’s more to life than sex? Difference and commonality within the asexual community
Mark Carrigan

 

Asexuality in disability narratives
Eunjung Kim

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Parution – Dementia

Dementia, aout 2011, vol. 10, n°3
Dignity in dementia: A personal view
Kath Morgan

‘Early days’: Knowledge and use of the Mental Capacity Act 2005 by care home managers and staff
Jill Manthorpe, Kritika Samsi, Hazel Heath, and Nigel Charles

Managing dementia agitation in residential aged care
John W. Bidewell and Esther Chang

How family carers view hospital discharge planning for the older person with a dementia
Michael Bauer, Les Fitzgerald, Susan Koch, and Susan King

Living through end-stage dementia: The experiences and expressed needs of family carers
Chris Shanley, Cherry Russell, Heather Middleton, and Virginia Simpson-Young

‘Oh he was forgettable’: Construction of self identity through use of communicative coping behaviors in the discourse of persons with cognitive impairment
Pamela A. Saunders, Kate de Medeiros, and Ashley Bartell

‘That’s me, the Goother’: Evaluation of a program for individuals with early-onset dementia
Jennifer M. Kinney, Cary S. Kart, and Luann Reddecliff

I’m still the same person: The impact of early-stage dementia on identity
Lisa S. Caddell and Linda Clare

What’s so big about the ‘little things’: A phenomenological inquiry into the meaning of spiritual care in dementia
Tracy J. Carr, Sandee Hicks-Moore, and Phyllis Montgomery

StoryCorps’ Memory Loss Initiative: Enhancing personhood for storytellers with memory loss
Marie Y. Savundranayagam, Lorna J. Dilley, and Anne Basting

A psycho-educational intervention focused on communication for caregivers of a family member in the early stage of Alzheimer’s disease: Results of an experimental study
Krystyna Klodnicka Kouri, Francine C. Ducharme, and Francine Giroux

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Colloque – Le déni de grossesse. Regards croisés

 

L’Association Française pour la Reconnaissance du Déni de Grossesse organise son 3ème colloque transdisciplinaire. « Regards croisés sur le Déni de Grossesse » les 24 & 25 novembre 2011 à l’Université de Paris Est Créteil Val de Marne. Sous le haut patronage de Madame la Secrétaire d’Etat en charge de la Santé

Pré programme du colloque

24 & 25 NOVEMBRE 2011
UPEC – Université Paris Est Créteil Val de Marne

Jeudi 24 novembre 2011

8 heures : Accueil des participants, café de bienvenue.
9 heures: Ouverture officielle
Madame la Présidente de l’UPEC, Madame la représentante de la Secrétaire d’Etat en charge de la Santé, Madame la représentante de l’AFRDG
9 h 30 -13 heures Première session : « Déni de grossesse, état des lieux »
Président de séance : Dr Bernard Lelu, Médecin directeur des universités, UPEC

Première partie 9 h 30 à 10 h 45 :
Prof. Christoph Brézinka, professeur à la maternité universitaire et directeur de l’école de sages-femmes d’Innsbruck :
Introduction au déni de grossesse (Conférence en Français)
Privat-Dozent Dr Jens Wessel, gynécologue-sexologue, Berlin :
Epidémiologie du déni de grossesse : prise en compte des données maternelles et néonatales de l’étude prospective de Berlin (Conférence en Allemand, traduction en Français)

10 h. 45 à 11 heures 15 : Pause – café

Deuxième partie : 11 h 15 à 13 heures
Dr Jacques Dayan, pédo-psychiatre, CHU de Caen :
Approches théoriques du déni de grossesse
Dr Emmanuelle Godeau, médecin de santé publique, anthropologue INSERM U 1027, Toulouse :
Déni de grossesse chez l’adolescente
Dr Félix Navarro, médecin de santé publique, AFRDG
Dénis de grossesse à répétition

13 h à 14 h 30 – Pause méridienne. Repas libre
14 h 30 à 15 h 30  Deuxième session : « Elles accouchent et ne sont pas enceintes »
Président de séance : Dr Noé Guétari, Psychiatre, sexologue, clinique de Castelviel
Sophie Marinopoulos, psychanalyste, maternité du CHU de Nantes
Regards croisés : le point de vue de la psychanalyste
Prof. Israël Nisand, professeur de médecine, chef du département de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg, membre du Haut conseil de la population et de la famille.
Regards croisés : le point de vue de l’obstétricien

ATELIERS :
15 h 30 à 17 h 30
Vendredi 25 novembre 2011

8 heures : Accueil des participants, café de bienvenue.
8 heures 30 -10 heures 45 Troisième session : « Déni de grossesse et Justice »
Président de séance : Prof. Jacques Fortin, pédiatre, professeur de sciences de l’éducation, Lille
M. Jean-François Jonckheere, Président de la Cour d’assises de la province du Hainaut
Une appréhension du déni de grossesse par la justice belge
M. Yves-Hiram Haesevoets, psychologue clinicien, maître assistant des Hautes Ecoles, chercheur indépendant à l’Université libre de Bruxelles, expert près les tribunaux
Expertise d’un enfant du déni de grossesse
Prof. Michel Delcroix, ancien professeur de gynécologie-obstétrique, président de l’APPRI maternité sans tabac, expert judiciaire près la Cour d’appel de Douai
L’apport de l’obstétricien à l’expertise du déni de grossesse
Dr Oguz Omay, psychiatre, Consultation de Psychiatrie Périnatale, La Teppe, Tain l’Hermitage (26)
Un suivi inattendu

10 h 45 à 11 heures : Pause – café
11 heures -13 heures Quatrième session : « Prendre soin »
Présidente de séance : Dr Nelly Dequidt, médecin de santé publique, gynécologue, Agence régionale de santé de Lorraine
Dr Michel Libert, pédo-psychiatre, chef de service CMP, Lille
Comment accompagner un déni ?
Hélène Romano, docteur en psychopathologie  psychothérapeute référente de la consultation de psychotraumatisme du CHU Henri Mondor
Prendre soin en urgence
Marie-Renée Saioni, psychologue clinicienne, maternité du CHU de Clermont-Ferrand
Prendre soin en maternité
Isabelle Jordana, cadre de santé, AFRDG
Prendre soin… longtemps après

13 heures à 14 h 30 – Pause méridienne. Repas libre
14 h 30 -16 h 30 Cinquième session : « Déni de grossesse et société »

Président de séance : Prof. Jaime Sieres, professeur honoraire d’éducation pour la santé, université de Valencia
Marika Moisseeff, psychiatre ethnologue, chercheur CNRS rattaché au laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France
Un point de vue décalé…les représentations occidentales contemporaine de la grossesse
Lorraine Rossignol, journaliste, Paris
Médias et déni de grossesse
Dr Gérard Charles, psychiatre, anthropologue, Ministère de la justice (Bruxelles)
Public et déni de grossesse

16 h 30 :
Clôture du colloque en quelques mots Dr Félix Navarro, Président de l’AFRDG
Comité d’organisation :

Dr Félix Navarro, Président AFRDG,
Dr Noé Guetari relation professionnels de santé,
Isabelle Hamelain attachée de presse,
Pierre Aymard chargé de mission,
Jean-Marc Gorse logistique,
Sébastien Delorge, trésorerie,
Isabelle Jordana relation adhérentes,
Nicolas Duquenne webmestre du site de l’AFRDG,
Julie Bernad interprétariat,
Léona Pistre accueil collectivités
Stéphanie accueil individuel,
Nathalie Cambillau organisation ateliers,
Nathalie Gomez secrétariat général du colloque.

lien : http://www.afrdg.info/IMG/pdf/colloque_Def_pre programme_et_formulaire_d_inscription.pdf

Contact
Nathalie Gomez
courriel : ngomez (at) afrdg [point] info

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