« – Y a-t-il quelque chose dont vous vous souvenez avoir appris et dont vous êtes reconnaissant durant ces années quelque peu sombres ?
– La seule chose que j’ai appris, c’est à déprimer […] j’ai atteint un état dépressif dont je ne parviens toujours pas à guérir. »
Juan Rulfo lors d’une entrevue à la télévision espagnole en évoquant son enfance.
Et effectivement, quand on se penche sur les productions de cet auteur et photographe mexicain, c’est le trauma des années post-révolutionnaires, conséquences d’une « Révolution ratée », qui ressort.
Dans cet article, il s’agit de voir de quelle manière un artiste se construit par rapport au trauma collectif politico-social qui marque sa génération. Je vous invite à en découvrir un peu plus sur l’art de ce génie tourmenté que la violence a fini par façonner.