Semaine du 1er au 5 mars : Venez au séminaire des étudiants du master relatif à la recherche sur l’embryon
Demandez le programme:
Programme séminaire d’embryologie
https://www.facebook.com/SeminaireEmbryologie/
Philosophie, Droit, Médecine
Semaine du 1er au 5 mars : Venez au séminaire des étudiants du master relatif à la recherche sur l’embryon
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Séminaire organisé par : Titouan de Bonneval, Amélie Guichet et Arthur Maury.
Présence obligatoire pour les étudiant.e.s inscrit.e.s au présentiel, recommandée pour les étudiant.e.s SED.
Lorsqu’une pandémie survient, les perceptions individuelles et collectives changent. Si le nombre de sujets à aborder est extrêmement vaste, il est apparu pendant la pandémie de Sras Cov 2 que l’augmentation des décès a fait émerger un certain nombre de problèmes et de questionnements. En effet, ce n’est pas tant l’existence et la circulation du virus en eux même qui ont engagé de nouvelles problématiques et de nouveaux débats mais bien les conséquences dudit virus. Le taux de mortalité, les décisions sanitaires prises pour pallier et contrer les hospitalisations et les décès en hausse qui s’en sont ensuivis, dans les conditions dans lesquelles ils ont eu lieu ont créé des situations absolument inimaginables en temps “normal”.
Les morts en grand nombre qui n’ont pas pu être traités de manière optimale ont été révélateurs pour le service public d’un immense manque de moyens financier, matériel et personnel mais au-delà de cette mise en lumière, ils ont entrainé des modifications implicites de nos perceptions de la mort en tant que phénomène.
La mort, comme le souligne à très juste titre Jankélévitch, est impensable pour la raison. Cette indicibilité de la mort nous contraint à l’appréhender de manière indirecte. On ne perçoit jamais notre propre mort, mais toujours et seulement la mort d’autrui, c’est-à-dire la mort de l’autre. Or, que faire lorsque la mort de l’autre peut soudainement être notre propre mort ? Si nous savons tous que nous allons mourir, nous ne savons jamais quand cela va se produire. Cette tension, entre la certitude de mort et l’incertitude quant à son moment, se renforce lors d’une pandémie. En effet, l’omniprésence des informations sur le virus, le nombre de morts, la crise sanitaire, le confinement ont pour conséquence de focaliser notre réflexion, nos habitudes et nos actions en fonction d’un virus, et ce faisant, de la mort elle-même.
Ce qui semble ne jamais pouvoir arriver fait brusquement irruption dans notre quotidien et l’impact psychologique sur le vivant est identifiable, sinon observable à travers les différents comportements individuels et collectifs.
Par ailleurs, la perception de la mort dans le milieu hospitalier évolue aussi, et si la mort est un événement plus fréquent dans ce domaine une accumulation à la fois importante et soudaine du nombre de morts soulève des questions tant sur la priorisation des patients que sur la gestion logistique des cadavres sans oublier les questions relatives aux familles et aux obsèques.
Lundi 30 novembre 2020, 18h-20h : Éric Crubezy, Professeur en antropobiologie, Au origines des rites funéraires
Mardi 1er décembre 2020, 18h-20h : Mathieu Touzeil-Divina, Juriste, Mort & Covid 19 : le cadavre et le service public funéraire
Jeudi 3 décembre 2020, 18h-20h : Aude Brunel, Cadre de santé, Prise en charge des patients Covid dans les unités de soin et recherche de solution dans l’intérêt des familles par les chambres mortuaires
Vendredi 4 décembre 2020, 16h-18h : Guillaume Ducos, Médecin Anesthésiste-Réanimateur, Gestion du prélèvement d’organisation et enjeux éthiques de la pandémie en réanimation
Les inscriptions se font pour chaque jour : merci de préciser dans le mail pour quels jours vous vous inscrivez à seminaire.pandemie.mort@gmail.com
Présence obligatoire pour les étudiant.e.s inscrit.e.s au présentiel, recommandée pour les étudiant.e.s SED.
Merci à toutes et tous de bien vouloir consulter les modalités d’examen mises à jour sur la page dédiée.
Le conseil du département de philosophie a voté hier, 30 septembre 2020, le passage de l’ensemble de ses enseignements au format distancié pour la totalité du semestre.
Concernant les cours de philosophie du Master Ethique, cela implique principalement des cours présentiels distanciés, ayant lieu en ligne, tels que vous les avez déjà expérimentés jusqu’à présent. Pour certains cours, des cours asynchrones (enregistrements) pourront être proposés, de même que des auto-évaluations ou des guides de lecture de textes.
Les modalités d’évaluation restent inchangées : les oraux se dérouleront en ligne et les dossiers seront, comme prévu, déposés sur le google drive du Master.
Cette systématisation pour le département de philosophie ne présage pas des décisions qui pourront être prises par la faculté de médecine et par la faculté de droit public.
Les informations concernant les enseignements en ligne seront transmises sans distinction aux étudiant.e.s du présentiel/ du SED. Les personnes inscrites au distanciel peuvent donc se joindre aux sessions zoom annoncées lorsqu’elles le peuvent/souhaitent. Pour les personnes inscrites au présentiel, la présence en cours reste obligatoire. De plus nous continuerons pour certains cours de vous proposer l’accès aux enregistrements des sessions zoom, afin de pallier aux éventuels problèmes techniques sur les sessions synchrones.
Le 15 septembre 2020 à 11h, salle MB404, UT1 – Manufacture, se tiendra la soutenance de Mme Sophie Goujon, Ethique du care comme philosophie managériale en réponse au burn-out dans les établissements publics de santé. Jury composé de Prof. Bioy (directeur), M. Jolivet (co-directeur) et Mme Bastiani.
Le 15 septembre 2020 à 10h15, salle MB404, UT1 – Manufacture, se tiendra la soutenance de Mme Manon Dubois, L’émergence des pathologies nouvelles ou la mise en péril du soin : l’exemple de l’électrosensibilité. Jury composé de Prof. Bioy (directeur), Mme Bastiani (co-directrice) et Prof. Bujan.
Le 15 septembre 2020 à 9h30, salle MB404, UT1 – Manufacture, se tiendra la soutenance de Mme Sophie Rolland, Le désir d’enfant et la parentalité des personnes présentant une déficience intellectuelle. Jury composé de Dc Gozé, Prof. Bioy et Prof. Bujan.
Le 15 septembre 2020 à 8h30, salle MB404, UT1 – Manufacture, se tiendra la soutenance de Mme Marion Pancaldi, Enjeux éthiques d’une médecine prédictive à l’aune des progrès en matière de technologie génomique. Jury composé de Prof. Bioy, Mme Bastiani (représentant M. Miravete, directeur) et Prof. Bujan.
Le 29 juin 2020 à 9h30, lieu à déterminer, se tiendra la soutenance de Mme Alexane Balalas, L’intelligence artificielle et les enjeux de traitement de données de santé, recueillies hors d’une relation de soin. Jury composé de Prof. Poirot-Mazères (directrice), M. Burq et Mme Bastiani
Le 23 juin 2020 à 17h, salle de réunion du service de PMA (Paule de Viguier), se tiendra la soutenance de Mme Marion Garcia, La bioéthique face à l’eugénisme libéral. Jury composé de Prof. Bujan (directeur), Prof. Miquel, Prof. Bioy
Le 9 juillet 2020 à 17h30, en ligne, se tiendra la soutenance de Mme Yesmine Jakani, Trajectoires de l’errance, errances du soin : deux modalités de la relation soignante, de Russell à Lévinas. Jury composé de Prof. Montebello (directeur), Mme Bastiani et Dc Prevoteau du Clary
Vous pouvez consulter le compte rendu de la réunion d’information destinée aux nouveaux candidats au Master Ethique qui s’est tenue le 21 avril 2020.
Les responsables du diplôme restent disponibles pour répondre à vos questions (adresses emails dans la rubrique Equipe → Responsables pédagogiques).
Une réunion d’information ouverte à l’ensemble des personnes intéressées par notre formation et susceptibles de déposer un dossier de candidature, se tiendra en ligne le mardi 21 avril à partir de 10h.
L’invitation de connexion sera adressée par email sur demande à l’adresse suivante : flora.bastiani@univ-tlse2.fr
Compte tenu du contexte, les enseignements ne se tiendront pas comme convenu. Les enseignant.e.s adresseront des supports de cours par email, des ressources pourront être ajoutées à la partie documents du blog (espace membres) et des rencontres régulières auront lieu par Zoom.
Comme décidé lors du premier atelier commun M1-M2, l’ensemble des étudiant.e.s pourra participer à toutes les classes virtuelles prévues durant ce semestre. Cet emploi du temps commun sera mis à jour régulièrement.
26 mars 2020 – 9h-11h : Atelier : rencontre diplômés du Master
9 avril 2020 – 9h-11h : Atelier : présentation des travaux de recherches des étudiant.e.s de M2
23 avril 2020 – 9h-11h : Atelier coopératif : discussions sur les projets de recherche des étudiant.e.s de M1
28 avril 2020 – 16h-18h : Masterclass avec Yasuhiko Murakami
30 avril 2020 – 11h-13h : Réunion Droit et risque avec X. Bioy
7 mai 2020 – 9h-11h : Atelier coopératif : la simulation en santé, invité : Bruno Bastiani
20 mai 2020 – 9h-11h : Atelier coopératif
4 juin 2020 – 9h-11h : Atelier coopératif – mémoires
9 juin 2020 : journée de pré-soutenances de mémoires de M2
Organisée par quatre étudiantes de M1 et de M2, Marion Pancaldi, Amélie Guichet, Lou Delcros, Manon Dubois, cette journée sur le thème de la contention nous permettra de nous interroger sur les multiples enjeux de cette pratique dans le milieu du soin en croisant les regards du droit, de la médecine et de la philosophie.
Parce qu’elle introduit nécessairement un contrôle partiel ou total du corps des personnes, la contention peut renvoyer dans un premier temps à une image sinistre et mettre en lumière le rapport de pouvoir sur les corps, notamment les corps malades, qui peut prendre place dans le soin. Lorsque l’on parle de contention parle-t-on de privation de liberté ? de mesure coercitive ? d’un moyen de régler le manque de disponibilité des soignants ? ou encore de contenir en vue d’apaiser ? La contention trouve aujourd’hui encore sa place dans les pratiques soignantes, envisagée dans de nombreux cas comme un moyen de protection des patients et de leur entourage. De la pratique du holding qui tend à restaurer le sujet dans sa place, au drap attaché au fauteuil pour l’empêcher de déambuler, diverses pratiques cherchent à contenir les corps. Et cette pratique de la contention, aux variantes mécanique et/ou chimique, nous conduit inévitablement à repenser la manière d’aborder le corps du patient, et à réfléchir sur le sens et les enjeux de la relation à sa souffrance. Le thème de la contention soulève des questionnements fondamentaux sur le consentement et l’autonomie des personnes dans les relations de soin. Sous le nom de contention surgissent d’incessantes controverses mais s’ouvrent également des débats sur les bonnes pratiques soignantes et l’idéal d’un accompagnement soignant qui rendrait inutile de contenir.
Finalement, quels sont les enjeux éthiques de l’exercice de la contrainte des corps dans la relation de soin ? C’est la question sur laquelle se pencheront les intervenants de cette journée.
Inscriptions et renseignements : je.contentionetsoin@gmail.com
9h30 : Accueil des participants
10h : Marion Pancaldi, Amélie Guichet, Lou Delcros, Manon Dubois Introduction de la journée
10h30 : Blandine Ponet, Le soin à l’épreuve de la contrainte
11h : Répondant : Val Grandgirard
11h15 : Pause
11h30 : Pierre-Yves Gaye, Comment aborder la contention dans la formation en santé ?
12h30 : Pause déjeuner
14h : Me Raphaël Mayet, Aspect juridique et contentieux de la contention
14h30 : Répondante : Manon Dubois
14h45 : Dc Florent Amadei, Contenir et soigner
15h15 : Répondante : Marion Pancaldi
15h30 : Pause
15h45 : Dc Thierry Marmet, Vieillir sans retenue
16h30 : Marion Pancaldi, Amélie Guichet, Lou Delcros, Manon Dubois Conclusion de la journée