Appel à contribution – Vieillissement de la population dans les pays du Sud : famille, conditions de vie, solidarités publiques et privées…

État des lieux et perspectives

Jeudi 30 septembre 2010  |  Meknès (Maroc)

Le colloque international de Meknès, co-organisé par l’université Moulay Ismaïl et l’UMR CITERES de Tours (Équipes COST et EMAM ), aura pour objectif de s’intéresser à ces enjeux liés au vieillissement démographique, de mieux comprendre les effets économiques et sociaux qui lui sont associés. Ces questions sont encore peu étudiées par la communauté scientifique comparativement au volume des travaux qui ont été ou sont menés sur le vieillissement démographique dans les pays du Nord. Néanmoins, ces préoccupations scientifiques gagnent du terrain comme en témoigne la dernière publication de la revue Autrepart intitulée « Vieillir au Sud » (n°53, 2010/1).

Ce colloque sera donc l’occasion de réunir autour d’une question nouvelle des chercheurs de disciplines variées (sociologues, démographes économistes, juristes, anthropologues, géographes, etc.) du Sud ou du Nord qui étudient les conditions de vie des personnes âgées et le vieillissement démographique dans les pays en développement. Le colloque permettra ainsi de faire se rencontrer des chercheurs et des laboratoires  travaillant sur ce champ et de favoriser  leur éventuelle synergie.
Les communications pourront faire état de comparaisons internationales, d’analyses conduites à l’échelle nationale (réalisation d’analyses secondaires à partir des données déjà collectées dans le cadre des recensements de la population et de l’habitat, des enquêtes niveaux de vie des ménages,… et à partir de données administratives non publiées telles que les fichiers de pensionnés des caisses de retraite) ou à l’échelle locale (enquêtes quantitatives ou qualitatives réalisées en milieu urbain ou rural auprès de populations âgées, enquêtes de terrain, observations participantes…) et rendant compte de la diversité des situations sociales et géographiques, permettant de mieux appréhender les dimensions publiques et privées qui affectent les conditions de vie des aînés.

Ce colloque aura pour objectif de s’intéresser à ces enjeux liés au vieillissement démographique, de mieux comprendre les effets économiques et sociaux qui lui sont associés. Ces questions sont encore peu étudiées par la communauté scientifique  comparativement au volume des travaux qui ont été ou sont menés sur le vieillissement démographique dans les pays du Nord. Néanmoins, ces préoccupations scientifiques gagnent du terrain comme en témoigne la dernière publication de la revue Autrepart intitulée « Vieillir au Sud » (n°53, 2010/1). Ce colloque sera donc l’occasion de réunir autour d’une question nouvelle des chercheurs de disciplines variées (sociologues, démographes économistes, juristes, anthropologues, géographes, etc.) du Sud ou du Nord qui étudient les conditions de vie des personnes âgées et le vieillissement démographique dans les pays en développement. Le colloque permettra ainsi de faire se rencontrer des chercheurs et des laboratoires  travaillant sur ce champ et de favoriser  leur éventuelle synergie.

Les communications pourront faire état de comparaisons internationales, d’analyses conduites à l’échelle nationale (réalisation d’analyses secondaires à partir des données déjà collectées dans le cadre des recensements de la population et de l’habitat, des enquêtes niveaux de vie des ménages,… et à partir de données administratives non publiées telles que les fichiers de pensionnés des caisses de retraite) ou à l’échelle locale (enquêtes quantitatives ou qualitatives réalisées en milieu urbain ou rural auprès de populations âgées, enquêtes de terrain, observations participantes…) et rendant compte de la diversité des situations sociales et géographiques, permettant de mieux appréhender les dimensions publiques et privées qui affectent les conditions de vie des aînés.


Notre appel à communiquer soulève de très nombreuses questions que les intervenants pourront sélectionner afin de développer leur problématique. Le comité d’organisation est conscient que la situation des pays du Sud sur le sujet traité est très variable d’un pays à l’autre. C’est pourquoi les recherches approfondissant la situation d’un pays ou d’une région seraient préférables à des panoramas trop généraux, sans exclure pour autant les approches comparatives. Les communications proposées pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants :
1. Statut et représentation des personnes âgées dans les pays du Sud

Dans les pays occidentaux où les systèmes de retraite sont arrivés à maturité, les personnes qui cessent leur activité professionnelle autour de 60 ans[3] entrent dans la catégorie des « retraités ». Depuis deux décennies environ, du fait de l’allongement de la vie, on tend cependant à voir apparaître un distinguo entre les « retraités » et les « personnes âgées ». Dans la période qui succède l’activité professionnelle, on distingue au moins deux groupes : les « jeunes retraités » (parfois qualifiés de seniors) et les « personnes âgées » qui présentent les stigmates de la vieillesse. Malgré tout, il demeure des écarts entre les représentations sociales attachées aux personnes âgées et la manière dont les individus se considèrent eux-mêmes « âgés ».

Dans les pays en développement, le passage à la retraite est nettement moins institué dans la mesure où il ne concerne pas tous les actifs, et plus rarement encore les femmes. Par conséquent, en dehors des catégories professionnelles qui peuvent prétendre à des pensions, une majorité de personnes  n’a pas de projet de retraite et elles continuent à travailler tant que leurs forces le leur permettent. Dans ces conditions, comment définir les aîné-e-s, alors que l’âge ne renseigne pas nécessairement sur la période du cycle de vie ? Comment le vieillissement de la population dans les pays les plus en avance dans la transition démographique affecte-t-il les représentations sociales de la vieillesse ? Dans des sociétés en cours d’urbanisation et d’industrialisation, comment la figure de l’aîné(e) qui possède la sagesse et l’expérience résiste-t-elle à la hausse de l’instruction des plus jeunes générations,    aux évolutions des systèmes de valeurs – non indépendants des médias et des produits commerciaux – qui font la part belle à la nouveauté et au changement et accélèrent le déclin de certaines traditions ? Dans certaines sociétés, les personnes âgées détenaient un pouvoir important, définissaient les règles sociales et la définition des interdits, participaient activement à la constitution des alliances. S’il est  inopportun de croire que cette organisation sociale est révolue partout, on peut toutefois considérer que les « vieux » sont amenés à perdre partiellement ou totalement le contrôle des conditions de reproduction des groupes familiaux. Assiste-t-on d’ores et déjà à cette évolution ? Ou, au contraire, sous l’apparence des changements, se maintient-il une forte hiérarchie entre générations liée à des facteurs culturels ? Peut-on  nuancer les analyses en fonction des milieux sociaux ou des sociétés observées ?

Parallèlement, les situations où les personnes âgées sont détentrices d’une pension de  retraite sont intéressantes à considérer. La pension permet a priori à la personne âgée de conserver un pouvoir de décision au sein de la famille, et de ce fait, une position respectable participant au maintien de sa dignité. Elle peut continuer à faire des choix économiques. Elle peut assumer les dépenses nécessaires à l’entretien de son logement, à ses besoins quotidiens, mais aussi continuer à aider d’autres personnes, comme par exemple ses petits-enfants en participant financièrement à leur scolarisation ou poursuite d’études. En quoi les aînés pensionnés contribuent-ils à soutenir ou à améliorer la situation financière de leurs descendants (enfants et/ou petits-enfants) ? Tous les niveaux de pensions de retraite permettent-ils le maintien d’une participation sociale ?
2. Familles et solidarités

Aujourd’hui la majorité des personnes âgées dans les pays du Sud s’appuient sur leur  famille, vivent non éloignées de celles-ci ou cohabitent avec des descendants susceptibles de proposer une aide matérielle, financière et affective. Les autres personnes âgées vivent au sein de ménages composés des deux époux ou d’une seule personne (des femmes veuves le plus souvent). A l’avenir, on peut penser que les situations de « non cohabitation intergénérationnelle » seront amenées à se renforcer, notamment en milieu urbain où le processus d’individuation fait son chemin. Quoi qu’il en soit, en l’absence de protection sociale généralisée à l’ensemble des anciens actifs (notamment parce qu’une partie de l’activité repose sur le  secteur informel), la prise en charge des aînés restera conditionnée à des formes de solidarité familiale.

Ce colloque sera l’occasion d’en dresser un inventaire pour mieux comprendre sur quels membres de la famille repose la prise en charge des parents âgés. Fille ou garçon, aînés ou cadets, héritier désigné pour succéder à l’activité économique du père ou pour conserver le patrimoine familial, comment l’entraide entre générations conditionne-t-elle les parcours sociaux des enfants, comment favorise-t-elle ou limite-t-elle leurs possibilités de promotion sociale ? Cependant, on aurait tort de penser que les solidarités familiales ne sont qu’ascendantes : les personnes âgées sont des aidants potentiels au sein des familles. Pour cette raison, l’enfant qui héberge un parent âgé n’est-il pas favorisé, sur certains plans, par rapport à son frère ou sa sœur ? L’est-il de la même manière s’il cohabite avec son père (veuf) ou sa mère (veuve) ? Qu’en sera-t-il dans quelques décennies quand les parents âgés seront trois ou quatre fois plus nombreux, quand les familles seront plus fréquemment composées de quatre générations avec des grands-parents et des arrière-grands-parents ? Prendre en charge ses aînés s’effectuera-t-il alors de la même manière qu’aujourd’hui ? Le milieu urbain sera-t-il le premier à transformer les formes de solidarité en s’éloignant du modèle de la co-résidence entre les générations ?

Le recul de la cohabitation intergénérationnelle ne signifie pas recul des solidarités mais sans doute transformation de ces solidarités. Des travaux mettant en relief la pluralité des formes de solidarités intergénérationnelles et intrafamiliales sont ici attendus. L’étude de leurs articulations avec les phénomènes migratoires sera également appréciée. En effet, ces derniers peuvent conduire à l’isolement de nombre de personnes âgées dans les zones à partir desquelles beaucoup d’habitants plus jeunes ont émigré ; ils peuvent également se traduire par des mobilités résidentielles émanant des parents ou des enfants, quand les premiers ont besoin de l’aide des seconds (ou inversement…). Le cas des émigrés de retour dans leur pays au moment de la retraite – que ce retour se traduise par une résidence permanente dans le pays d’origine ou par des allers-retours entre le pays d’origine et le pays où la personne a passé sa vie active – serait également intéressant à évoquer. De quelle manière conçoivent-ils la solidarité familiale après avoir séjourné plusieurs décennies dans un autre pays ?

La question de la prise en charge de la dépendance gagnera également à être investie en cherchant à mieux connaître les différentes stratégies développées par les membres de la famille (descendants, conjoint, collatéraux,…), mais aussi les besoins non satisfaits (en termes de personnels qualifiés notamment) pour faire face aux besoins spécifiques entraînés par la dépendance. Il s’agit là d’une question cruciale car le nombre et la part des personnes très âgées (80 ans et plus) va très rapidement augmenter dans les pays du Sud.
3. Conditions de vie des personnes âgées

Sans même chercher à poser un âge minimal pour faire entrer les individus dans la catégorie « personnes âgées », force est de constater que cette population ne constitue pas un groupe social homogène. Le genre, le milieu social, le statut à l’égard de l’activité, les revenus et l’état de santé sont quelques unes des variables les plus importantes à considérer pour s’intéresser aux conditions de vie des personnes âgées.

Le colloque sera l’occasion d’insister sur l’importance de la dimension genre dans l’étude de la vieillesse, que ce soit pour évoquer l’état matrimonial, le statut de chef de ménage, l’état de santé ou bien encore le niveau de vie. Les femmes âgées sont en effet confrontées à des situations de vulnérabilité généralement bien plus fortes que les hommes âgés. Cette tendance va-t-elle se renforcer avec l’augmentation du nombre absolu de femmes veuves ?

Le maintien d’une activité économique est une autre dimension à étudier. A l’aide des enquêtes nationales (recensement, enquêtes sur les conditions de vie des ménages,  enquêtes sur l’emploi et l’activité,…), il conviendrait de voir comment l’activité des « 60 ans et plus » a évolué au cours des vingt dernières années dans certains pays du Sud, période pendant laquelle le nombre de retraités-pensionnés a dû sensiblement croître. Ce travail devrait permettre d’apprécier les différences entre les milieux de résidence  (rural/urbain), les statuts matrimoniaux et le genre, de voir comment l’activité évolue en fonction de l’âge et en fonction des solidarités privées qui accompagnent les personnes vieillissantes (suite au décès du conjoint par exemple). Pour mieux saisir les conditions de vie et d’activité des personnes âgées dans chacun des deux milieux de résidence, il serait important d’interroger la nature de l’activité exercée, le niveau de revenus éventuellement perçus en contrepartie de cette activité, le temps passé à l’exercice de l’activité, les raisons de son exercice (nécessité économique, impact en termes de lien social,…) et le sens qui lui est donné par les individus (fardeau, estime de soi, reconnaissance d’autrui,…).

L’accès aux services de soins des personnes les plus âgées est un objectif important, mais il est très difficile à atteindre compte tenu des réalités économiques et sociales actuelles de la population concernée. En effet, dans les pays en développement, les personnes âgées se recensent principalement parmi les moins couvertes par une assurance maladie, les moins instruites, et elles ont peu fréquenté leur vie durant des services de soins. Aussi, indépendamment de la question  financière, il conviendrait de mieux apprécier les demandes actuelles des personnes âgées à être soignées, et de dire si les services médicaux sont en mesure d’y répondre.
4. Solidarités publiques et privées

Le recul de la mortalité aux grands âges et la recherche du « mieux vieillir » vont radicalement transformer les rapports entre les générations et l’organisation des sociétés. Dans les pays du Sud, la rapidité des évolutions démographiques est telle que les solidarités privées seront susceptibles de ne pas répondre convenablement à ces transformations. Le risque est grand que le vieillissement démographique soit un facteur supplémentaire d’inégalité sociale, aggravant la vulnérabilité des familles les plus pauvres et donnant, uniquement aux plus nantis, la possibilité de vivre plus longtemps en bonne santé. L’extension d’un système de protection sociale (en matière de retraite et de santé) à toute la population âgée est un objectif à promouvoir, mais il sera difficile à atteindre si la contribution à son financement ne concerne qu’une partie des actifs.  En ce qui concerne le mode de financement des régimes de retraites, le développement des systèmes de financement basés sur la répartition soulève de nombreux défis dans un contexte caractérisé à la fois par le vieillissement démographique et par l’objectif d’extension du taux de couverture de la population. Dans le même temps, le développement des systèmes de financement par capitalisation est porteur d’un risque de dualisation parmi les pensionnés. La situation des pays du Sud se caractérise également par le fait que, dans les systèmes actuels de protection sociale, les actifs du secteur rural ainsi que les femmes constituent les populations les moins couvertes.   .

Au travers de politiques publiques ciblées, de la mise en place d’un système de protection sociale prévoyant notamment une pension type « minimum vieillesse », les plus vieux (et notamment les plus modestes) pourront espérer trouver plus aisément leur place dans une « société de tous les âges ». Quelle évaluation peut-on en faire des politiques de la vieillesse mises en place dans certains pays du Sud ? Sont-elles novatrices ? Sur quels aspects de la vie des personnes âgées ont-elles porté ? Se sont-elles appliquées à toute la population âgée ou seulement à une sous-population ? Si on compare avant et après la mise en place de ces politiques, peut-on indiquer de quelles manières les conditions de vie des personnes âgées et de leur famille se sont transformées ? Ces actions ont-elles modifié le regard que la société porte sur les personnes âgées ?

En matière de politique de santé, il convient aussi d’intégrer le vieillissement de la population. La gérontocroissance s’accompagnera d’une transition épidémiologique qui verra s’atténuer les maladies infectieuses au profit des maladies dégénératives de la vieillesse. Le système de soins peut-il s’adapter pour prendre en charge ces maladies ? Peut-il développer les structures médico-sociales susceptibles d’accueillir les personnes âgées en perte d’autonomie ? Il faudrait même se demander si cette question est aujourd’hui audible dans les pays du Sud. Pour l’heure, les familles, les associations ou les œuvres charitables s’avèrent presque les seules à pouvoir proposer, dans certains pays, un filet de sécurité aux aîné-e-s qui ne peuvent plus travailler ou qui se trouvent en situation de perte d’autonomie. Dans le même temps, l’apport et le rôle des associations œuvrant en direction des personnes âgées est globalement assez mal connu. Des propositions de communication sur cette thématique seraient appréciées de même que des analyses sur les possibilités de développer des dispositifs d’aide aux aidants familiaux.
5. Vieillesse et habitat

L’avancée en âge peut conduire vers une progressive diminution de l’autonomie comme cela a été évoqué précédemment. Cette situation peut être particulièrement difficile à gérer suivant les conditions d’habitat qui peuvent varier très fortement entre pays du Sud, mais aussi au sein de ces pays. Ces conditions dépendant de différents éléments propres au logement lui-même : localisation du logement (village isolé, étage élevé dans un immeuble en ville,…), de sa superficie, de son agencement, des caractéristiques des équipements sanitaires,… Mais elles dépendent aussi de la composition du ménage y habitant et définissent pour une part les conditions matérielles des possibilités, ou impossibilités, de cohabitation intergénérationnelle. En quoi la surface, l’équipement et l’agencement des logements « modernes » peut-il rendre le quotidien plus difficile, ou au contraire plus facilement gérable, pour les personnes âgées en perte d’autonomie ? A quelles difficultés spécifiques sont confrontées les personnes âgées résidant dans un habitat « traditionnel » en zone rurale ? En quoi les évolutions de la ville, et notamment l’existence des marges urbaines, peuvent-elles avoir une influence sur les conditions de vie des aînés ? En quoi les conditions d’habitat interfèrent-elles avec le maintien, le renforcement ou l’affaiblissement des réseaux sociaux au sein desquels évoluent les personnes âgées en perte d’autonomie, voire dépendantes ?
Les communications

Soumission des propositions

Les propositions de communications peuvent être envoyées jusqu’au 30 septembre 2010 en vue de leur sélection par le Comité scientifique international, composé de personnalités scientifiques reconnues pour leurs travaux sur le vieillissement démographique ou sur les personnes âgées.

En deux pages maximum (3000 à 5000 caractères), le ou les auteurs présenteront :

– leur nom et prénom, leur adresse professionnelle (institution), leur statut professionnel ainsi que l’adresse mail souhaitée pour la correspondance avec les organisateurs du colloque.
Si plusieurs auteurs se rassemblent pour présenter une communication, ces informations seront à renseigner pour chaque co-auteur.

– le titre de la communication

– les objectifs de la communication, sa problématique et sa méthodologie (enquêtes, données et méthodes d’analyse).

– éventuellement quelques références bibliographiques indicatives (5 au maximum)

Le Comité scientifique sera soucieux de voir dans quelle mesure les projets de communication prendront en compte le genre et le milieu de résidence.

Les propositions sont à envoyer à l’adresse mail suivante :  colloquedemeknes@univ-tours.fr

sous la forme d’un fichier intitulé :  NomAuteur_Meknes2011.doc

Après avis du Comité scientifique, les auteurs dont les propositions auront été retenues pour le colloque seront informés avant le 10 novembre 2010. Si nécessaire, ils devront rapidement demander des visas aux autorités marocaines avec l’invitation qui leur sera adressée.

Les textes des communications retenues devront être adressés par courrier électronique  avant le 20 février 2011 à colloquedemeknes@univ-tours.fr.  Les textes ne devront pas dépasser 50.000 caractères (espaces compris). La langue du colloque est le français. Des résumés en anglais et en arabe peuvent être proposés. La présentation orale lors du colloque sera de 20 minutes.

Valorisation du colloque

Les membres du comité d’organisation sont en train de contacter des revues ou éditeurs intéressés par la parution de numéros ou d’ouvrages traitant de certaines  thématiques du colloque. Avec l’accord des auteurs, certaines communications pourraient être retenues (moyennant d’éventuelles modifications) pour constituer les chapitres d’un (ou plusieurs) ouvrage collectif ou le numéro spécifique d’une revue. D’ores et déjà, la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales prévoit une valorisation du colloque dans la revue des Etudes Juridiques et Economiques « Azzaitouna ».
Premières informations relatives à l’organisation du colloque

Le colloque se déroulera les jeudi 17, vendredi 18 et samedi 19 mars 2011 à la Faculté des Sciences juridiques, Economiques et Sociales de Meknès. Les déjeuners seront organisés sur place. Ils permettront un temps de repos et d’échanges informels à l’ensemble des participants.

Les intervenants seront invités par l’université Moulay Ismaïl à séjourner à Meknès à partir du mercredi 16 mars. La Faculté des Sciences juridiques, Economiques et Sociales prendra en effet en charge leur hébergement pour les nuits des 16, 17 et 18 mars. Les communicants seront logés à l’hôtel « Le Transatlantique » de Meknès 4*. Cet établissement propose un grand confort, des espaces pour discuter entre collègues, des chambres calmes et spacieuses, et une très belle vue sur l’ancienne médina de Meknès.

Le bus de l’université proposera le matin et le soir le transfert des participants entre l’hôtel et la Faculté. Une visite culturelle de l’ancienne ville impériale de Meknès est prévue le vendredi après-midi. Un dîner de gala sera également proposé.

Les frais de déplacement pour se rendre au Maroc et à Meknès sont à la charge des communicants. Toutefois le  comité d’organisation recherche des financements qui pourraient permettre d’assurer quelques bourses à destination des chercheurs du Sud. Les personnes qui souhaiteraient en bénéficier doivent impérativement le mentionner en envoyant leur proposition de communication. Ces candidats indiqueront si leur présence à Meknès est subordonnée à l’obtention d’une aide financière.

Un site internet (qui s’enrichira progressivement) permettra de prendre connaissance des informations relatives à l’organisation du colloque : http://sites.google.com/site/colloquemeknes

-> Pour toute demande à adresser au comité d’organisation : colloquedemeknes@univ-tours.fr

Comité scientifique

  • M. Mohammed ABDOUH, Economiste, Professeur à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès
  • Mme Claudine ATTIAS-DONFUT,  Sociologue, dirige la Direction des Recherches sur le Vieillissement (DRV) à la Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (France)
  • M. Mohammed BENJELLOUN, Juriste, Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, Président du Comité scientifique
  • M. Didier BLANCHET, Démo-économiste, Chef du département des études économiques d’ensemble, INSEE (France)
  • Mme Rahma BOURQIA, Sociologue et Anthropologue, Présidente de l’Université Hassan II Mohammedia Casablanca
  • M. Hugues DE JOUVENEL, Directeur-rédacteur en chef de la revue Futuribles (revue d’analyse et de prospective sur les grands problèmes de société)
  • Mme Valérie GOLAZ, Démographe, Chercheur à l’INED et au CEPED, en détachement à l’IRD
  • M. Christian  LALIVE D’EPINAY, Professeur honoraire, Sociologue (Suisse)
  • Mme Florence LEGROS, Economiste des retraites, Recteur de l’Académie de Dijon
  • M. Claude-Michel LORIAUX, Socio-économiste et démographe, Professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve (Belgique)
  • Mme Nora SEMMOUD, Géographe et Aménageur, responsable de l’Equipe Monde Arabe et Méditerranée (EMAM) de l’UMR CITERES, Université de Tours
  • M. Mohamed TAAMOUTI, Ingénieur Statisticien, Docteur en économie de l’Université de Montréal, Directeur de la Statistique au Haut Commissariat au Plan (HCP) du Maroc

COMITE D’ORGANISATION (par ordre alphabétique)

  • M. Mohammed ABDOUH, Economiste, Professeur, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès mabdouh@yahoo.fr
  • M. Abdelghani BOUAYAD, Economiste, Vice-Doyen de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales de l’Université Moulay Ismaïl de Meknès bouayad_abdelghani@hotmail.com
  • M. Laurent NOWIK, Socio-démographe, Maître de conférences à l’Université de Tours, membre de l’UMR CITERES-COST laurent.nowik@univ-tours.fr
  • Mme Muriel SAJOUX,  Economiste et Démographe, Maître de conférences à l’Université de Tours, membre de l’UMR CITERES-EMAM muriel.sajoux@univ-tours.fr

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