février 2011

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Séminaire d’économie politique de la santé (2011)

Ce séminaire trimestriel se tiendra dans les locaux du CEPREMAP (142 rue Chevaleret, 75013 PARIS, salle 208, 2eme étage).

Le séminaire SEPOSA est un nouvel espace de discussion autour de la thématique du marché en santé. Il s’inscrit dans une économie ouverte aux autres sciences sociales et désireuse de ne pas déconnecter la recherche des problèmes de société.

Le séminaire SEPOSA a pour objectif de structurer un nouvel espace de discussion autour de la thématique du marché en santé.

En phase avec les orientations de l’Association Française d’Economie Politique le séminaire cherche à valoriser le pluralisme des approches en économie. Il s’inscrit dans une économie ouverte aux autres sciences sociales et désireuse de ne pas déconnecter la recherche des problèmes de société.

Ce séminaire trimestriel se tiendra dans les locaux du CEPREMAP (142 rue Chevaleret, 75013 PARIS, salle 208, 2eme étage).

Vendredi 1er avril 2011 de 14h à 17h

« Les incitations financières contre les motivations professionnelles en médecine ? »

Yann Videau (ORS INSERM Marseille) et Nicolas Da Silva (EconomiX, Université Paris Ouest)

Vendredi 10 juin 2011

« Le rôle politique de l’industrie du médicament »

(Programme définitif des intervenants à venir)

Organisation du séminaire

Philippe Abecassis (CEPN/Université Paris 13)
Christine André (CNRS, EEP/PSE Ecole d’Economie de Paris)
Philippe Batifoulier (EconomiX/ Université Paris Ouest Nanterre la Défense)
Jean-Paul Domin (OMI/ Université Reims – Champagne Ardenne)

Contact
Philippe Abecassis
courriel : philippe [point] abecassis (at) univ-paris13 [point] fr

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Séminaire – Psychopathologie et anthropologie


Centre Alexandre Koyré et CERMES3

Vendredi 25 février 2011

14h-18h

Président de séance
Jean-Christophe Coffin (Université Paris Descartes, Centre Alexandre Koyré)

Allan Young (Université McGill), Empathy, Time Travel, and the New Unconscious.

Pierre-Henri Castel (CNRS, CERMES3), Vers la névrose obsessionnelle : une nouvelle lecture psychopathologique et comparatiste du nervosisme fin de siècle en Europe et aux États-Unis.

Alain Ehrenberg (CNRS, CERMES3), Individualisme et narcissisme, une comparaison France/États-Unis.

NB : la conférence d’Allan Young se déroulera en Anglais. Une version pdf peut être demandée à alain.ehrenberg@parisdescartes.fr

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Nouveau portail – Sciences et société

Le nouveau portail « Science et société » est maintenant en ligne à l’adresse suivante : http://science-societe.fr
Il s’agit d’un lieu de ressources, d’échanges et de réflexions entre chercheurs et acteurs de terrain autour du thème des relations entre sciences et société. Le site présente les éléments pour une histoire des recherches du domaine Sciences, technologie et société (S.T.S), et des questions qui se sont dégagées autour des enjeux de communication à propos de sciences : vulgarisation, médias et musées, communication scientifique publique, publics, enseignement des sciences, réseaux et NTIC, édition, éthique, engagement des acteurs dans le débat public, etc. Il est issu d’un séminaire qui eut lieu entre 2004 et 2007 à Paris 7 et à l’ENS Lettres et sciences humaines (organisé par Baudouin Jurdant, Joëlle Le Marec, Pierre Mounier, Jean Max Noyer et moi-même).

Nous sommes en permanence à la recherche d’archives et de témoignages nous permettant d’approfondir notre connaissance de l’histoire du champ STS, afin de contribuer au travail réflexif nécessaire en cette période où les sciences et le dialogue « sciences et sociétés » étant très à la mode, le risque est grand d’aller de redécouvertes en redites, et où les tentatives d’instrumentalisation de la recherche sont fréquentes.

Le portail comporte plus de 200 documents (archives numérisées, ou billets) publiés, des livres, des actes de colloques (dont l’un, à ma connaissance, n’existe plus que sur le portail, c’est le colloque du CRESAL sur l’expertise en 1985), des références et brochures de formations STS (notamment le premier DEA STS du CNAM), des articles, des biblios, etc. Nous sommes en train de préparer la numérisation de la revue « Labo Contestation », qui devrait être accompagnée d’un entretien avec Pierre Clément, son éditeur. Il y a donc déjà beaucoup de documents et le corpus s’enrichit chaque jour.

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Appel à communications- Mécaniques du vivant : Savoir médical et représentations du corps humain XVIIe-XIXe siècles

Journée d’étude Explora (CAS – EA 801)

Muséum d’Histoire Naturelle de Toulouse le 5 décembre 2011.

Le développement des sciences médicales a métamorphosé la vision du corps humain au fil des siècles, un corps qui se dessine et se redessine dans la littérature et les arts visuels, permettant souvent de retracer l’évolution de la pensée et de la recherche médicale. Dans la médecine antique, la théorie des humeurs élaborée par Hippocrate et développée par Galien, qui marquera l’histoire de la médecine, influencera aussi l’art de la Renaissance et le théâtre élisabéthain, comme le montre l’apparition de la Comédie des Humeurs de Ben Jonson. Alors que la physiologie humorale perdure jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, étant même défendue par Auguste Lumière au XIXe siècle, le corps humain bascule peu à peu dans une vision mécaniciste. Sang, phlegme, bile jaune ou noire entrent en compétition avec de nouvelles images qui transforment le corps-chaudière en divers circuits et pompes, préfigurant déjà la théorie des animaux-machines de Descartes. Bien avant l’avènement des sciences et techniques et la métaphore du mécanisme d’horlogerie de La Mettrie, la révolution de l’anatomie, à la fin du XVe siècle et dans la première moitié du XVIe siècle, ouvre la recherche médicale sur l’étude de l’intérieur du corps humain, offrant au savant une mécanique mise à nu. La figure de l’homme mécanique, directement liée aux progrès en anatomie et physiologie, redéfinissent l’homme comme un assemblage de pièces amovibles. En outre, les planches anatomiques (de celles de Vésale à celle de Léonard de Vinci dans le domaine artistique) témoignent de la façon dont médecins et artistes font de la dissection un moyen d’accès à la vérité cachée. Les mystères du corps cèdent sous la lame du dissecteur ou du chirurgien, dès la naissance de la chirurgie moderne avec Ambroise Paré, et à mesure que le scalpel dévoile des profondeurs jusqu’alors invisibles, faisant disparaître muscles et tendons pour faire apparaître l’ossature, un nouveau rapport au corps humain se fait jour, à la fois dans les traités médicaux et dans les représentations artistiques. Les corps disséqués montrent comment l’exploration des cadavres transforment l’épistémè : la recherche de la vérité semble se situer à l’intérieur, sous les chairs que l’on ne sait encore ôter. Ainsi, le passage des fluides aux viscères se retrouve vite mis en scène dans l’art pictural qui place soudainement l’acte de dissection sous les feux de la rampe, nombre d’enluminures dès le XIVe siècle reflétant les recherches médicales du temps. Entre esthétisme et rigueur scientifique, les gravures anatomiques, à l’instar de celles de Jacques Gautier d’Agoty, ou même les cires de Gaétano Zumbo et du chirurgien Guillaume Desnoues et les écorchés d’Honoré Fragonard, offrent à un public avide d’émotions un nouveau réalisme.

Cette journée d’étude s’adresse aux chercheurs en histoire de la médecine, philosophie des sciences et en littérature. Elle cherchera à retracer les grands modèles théoriques qui marquent l’histoire des sciences médicales et leurs représentations du corps et proposera une réflexion épistémologique sur la diffusion et l’impact de disciplines et champs liés aux sciences médicales sur les représentations littéraires des XVIIe-XIXe siècles. Il s’agira de suivre le passage de nouvelles épistémè et découvertes médicales dans les représentations littéraires du corps humain. Les nouveaux modèles de la connaissance induits par les développements de l’anatomie, de l’ostéologie, de la physiologie et de la biologie (avec, par exemple, les études en histologie et cytologie, réduisant l’humain à une somme de cellules) seront au coeur de cette manifestation scientifique interdisciplinaire. On pourra se demander si, au moment où la mécanique du corps semble révéler ses mystères, les représentations littéraires des sciences médicales ne deviennent pas un témoin privilégié de la cartographie du corps, un indice des nouveaux modèles épistémologiques que le texte met constamment en scène à travers ses stratégies narratives et personnages. Le modèle hydraulique, lié à la découverte de la circulation sanguine de l’anatomiste William Harvey, ou bien le modèle anatomique, sont autant de révolutions médicales dont on cherchera à suivre l’exportation dans le discours littéraire. On pourra aussi étudier le voyage de l’iconographie anatomique dans les oeuvres littéraires afin de mesurer comment les transformations d’un corps indivisible à un corps fragmenté ou encore disséqué suivent l’évolution de la pensée médicale. En retraçant le chemin parcouru par le savoir médical dans la littérature, il s’agira également d’évaluer notamment comment le texte se charge souvent d’une émotion que la science refoule, mettant en lumière à la fois la précision grandissante de l’observation scientifique et la peur d’une médecine inhumaine qui transforme l’homme en objet d’expérimentation. Ainsi, la littérature du XVIIe au XIXe siècle deviendrait peut-être un miroir, fidèle ou magique, réfractant ou déformant l’image du savant : à mesure que son accès au corps devient de plus en plus direct, que la distance physique entre le scientifique, médecin, anatomiste ou biologiste et son objet d’étude se réduit, la littérature ne se révèle-t-elle pas la distance psychologique qui sépare chaque jour un peu plus la science médicale de l’humain ?

Les propositions de communications (en français ; 500 mots ; document WORD) sont à envoyer à Laurence Talairach-Vielmas (talairac@univ-tlse2.fr) avant le 1 avril 2011.

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Appel à contribution – Odora(r)t. (L’olfaction et les arts)

6ème édition de la Table Ronde Internationale Annuelle
organisée par la revue La Lettre « R »


les 14-15 octobre 2011

Le corps humain parle dans sa totalité. Les langages symboliques ont valorisé, à côté de chaque partie du corps et des organes internes, chacun des cinq sens. En tant que réalité bivalente, le sens olfactif – qui rapproche le plus l’être humain du monde animal – touche à une valorisation axiologique, en fonction des deux catégories majeures d’odeurs qui lui sont associées : odeurs agréables (parfums, arômes, bouquet…) et odeurs désagréables (pestilences, relents, remugles…). Généralement parlant, la première catégorie véhicule une connotation positive liée au principe vital, et la deuxième renvoie à une sémantique de la putréfaction et de la mort.

Grâce à sa vertu d’être perceptible sans être vu, indiquant ainsi une transcendance, une épiphanie de l’âme invisible, le parfum est présent dans tous les rituels religieux et les pratiques mystiques et représente un moyen de communication en même temps qu’une offrande pour la divinité.

Le parfum stimule l’imagination, signifie parfois l’inconscient et les impulsions insoumises à la raison. Substance purificatrice dans certaines situations (l’exhalaison des éléments inaltérables, comme l’encens), symbole de la lumière, de la perfection spirituelle (dans la conception yoga), le parfum peut aussi être associé, par ses arômes narcotiques, au sommeil, à l’oublie, à la mort.
En général, le nez symbolise les désirs, y compris sexuels.
Tout comme l’œil, le nez est aussi le symbole de la clairvoyance et du discernement notamment d’une façon intuitive.

L’interdisciplinarité sera un des termes clés de la rencontre. Pour les interventions – théoriques ou applicatives – sont envisagés les domaines d’intérêt suivants :
– Terminologie ;
– Traduction ;
– Littérature (à partir de quelques textes et auteurs de référence comme Cantique des Cantiques, Colodi, Gogol, Cyrano de Bergerac, Edmond Rostand, Proust, « Camus », Ionesco, Suskind…) ;
– Arts plastiques (peinture, dessin, caricature, sculpture) ;
– Arts visuels (théâtre, cinéma, photographie) ;
– Approche didactique (ex. : enseigner les sens dans la classe de FLE) ;
– Médecine allopathique (pathologies, préventions, rhinologie…) ;
– Psychiatrie et psychologie (substances psychotropes, addictives) ;
– Thérapies complémentaires = « médecine douce » (aromathérapie…) ;
– Cosmétique // Chirurgie plastique et réparatrice (rhinoplastie…) ;
– Art des parfums ;
– Autre domaine ayant une liaison avec la thématique (œnologie, gastronomie ?).

Les interventions serons publiées dans la revue francophone de culture et de création La Lettre « R » (ISSN : 1841-2009, http:www.litere.usv.ro/la_lettre_r/accueil.htm), après avis favorable du comité de lecture (no 12 / 2012).
Vu les rubriques permanentes de la revue, veuillez orienter vos propositions vers une des sections suivantes : « Études / Interprétations », « Création », « Traductions », « Réflexions / Confessions », « Présentation de livres », « Musique », « Arts plastiques », « Arts visuels ».
La revue La Lettre « R » fait régulièrement intégrer des images, mais seulement après l’obtention du copyright auprès de l’auteur propriétaire de l’illustration, démarche qui doit être prise en calcul d’abord par le collaborateur qui nous envoie l’article.
La date limite pour l’envoi de la proposition (titre + résumé d’environ 200 mots) est le 30 avril 2011, à l’adresse : lalettrer@yahoo.fr <mailto:lalettrer@yahoo.fr> . Veuillez accompagner le projet d’un court CV dans lequel vous mentionnerez l’institution d’affiliation, la / les fonction(s), vos domaines de recherche, les publications les plus importantes.
Après l’analyse des projets de communication, nous vous donnerons une réponse avant le 15 mai 2011. Nous précisons que nous comptons finalement sur une vingtaine de participants pour la dynamique des discussions. La table ronde fonctionne sur le mode d’une intervention de 20 minutes, suivies de 10 minutes de débats. Il y a aura des moments qui privilégieront notamment l’échange d’opinions.
Bien que la revue soit publiée en français, nous recevons aussi des articles en anglais, allemand, espagnol et roumain qui seront traduits en français par des traducteurs avec lesquels nous collaborons.
Les normes de rédaction seront transmises ultérieurement, après avis favorable du comité de lecture.

Calendrier :
– 30 avril 2011 : dernier jour pour soumettre une proposition pour la Table Ronde Internationale (titre, résumé d’environ 200 mots, bref CV de l’auteur).
– 15 mai 2010 : réponse aux auteurs après analyse des propositions.
– 14-15 octobre 2011 : Table Ronde Internationale portant sur l’« ODORA(R)T ».
– 30 novembre 2011 : délai pour la remise des articles pour le numéro 12.
– 1er février 2012 : décision finale des comités de lecture et scientifique pour le numéro 12 en vue de la publication des articles.

Responsables de la manifestation : Olga GANCEVICI, Mihaela ARNAT, Gina PUICĂ.

Pour tout renseignement supplémentaire, nous vous prions de nous écrire à l’adresse : lalettrer@yahoo.fr <mailto:lalettrer@yahoo.fr> .

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Appel à communication – Nouvelles techniques de reproduction, genre et parenté

Un colloque international sur les nouvelles techniques de reproduction, se tiendra à Lyon les 14 et 15 novembre 2011, sous l’initiative du centre Max Weber, de l’INED, de la fédération de recherche RING, et du séminaire interdisciplinaire ISH.
Vous trouverez ici l’appel à communication.

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Stage postdoctoral offert par l’Institut d’éthique appliquée (IDÉA) de l’Université Laval

Présentation de l’IDÉA et des projets de recherche :

L’Institut d’éthique appliquée de l’Université Laval (IDÉA) est un regroupement interdisciplinaire de chercheurs/chercheuses œuvrant dans le domaine de l’éthique appliquée.

Le stage est offert dans le cadre d’un projet de recherche subventionnée par le Fonds québécois de recherche sur la culture et la société (FQRSC), dont le point de départ est l’hypothèse suivante : l’institutionnalisation de l’éthique (le développement des codes d’éthique, énoncés de valeurs, activités conseils, comités d’éthique, etc.) est un phénomène social qui révèle une transformation hésitante et encore mal comprise de nos rapports à la norme dans les différents milieux de travail.

Dans cette optique, les diverses modalités d’intervention en éthique dans les contextes organisationnels (privés ou publics) sont autant de réponses apportées à des demandes visant des finalités qui sont loin de toujours converger. Les projets s’inscrivant dans la programmation de recherche visent conséquemment à contribuer d’une part à une meilleure compréhension de l’institutionnalisation de l’éthique et des rapports à la norme qu’elle implique (axe 1 : l’institutionnalisation de l’éthique : l’enjeu de régulation) et, d’autre part, au développement et à la mise en place de pratiques d’intervention en éthique qui soient davantage fondées et efficaces (axe 2 : l’intervention en éthique : l’enjeu de l’autorégulation).

Pour ce stage, nous accueillons les candidatures provenant de toutes les disciplines, pourvu que le sujet de recherche soit en lien avec la problématique énoncée.

Objectif du stage :

Soutien au perfectionnement des compétences de chercheurs/chercheuses dans le domaine de l’éthique appliquée (objets de recherche : institutionnalisation de l’éthique, intervention en éthique).

Valeur du stage et durée :

La durée du séjour peut varier en fonction de la nature du projet mais ne peut excéder 9 mois. Le stage est d’une valeur maximale de 27 000$ CAN à raison de 3 000$ par mois (ce montant est imposable. Les avantages sociaux et les retenus à la source en seront donc déduits). Le séjour pourra débuter à l’une ou l’autre des dates suivantes, selon les préférences de la candidature retenue : le 12 septembre 2011 ou le 10 octobre 2011.

Engagement du stagiaire :

  • mener des activités de recherche conformes au projet soumis au moment de la candidature ;
  • participer aux activités organisées par l’Institut ;
  • effectuer une présentation de ses travaux en cours dans le cadre d’ateliers ou de séminaires organisés par l’Institut.

Dossier de candidature :

Veuillez prendre note que les candidatures extérieures au Québec et au Canada sont bienvenues. Par ailleurs, l’admissibilité requiert que le candidat ou la candidate ait obtenu son doctorat il y a moins de cinq ans, en comptant à partir de la date du début du stage postdoctoral, soit à partir du 12 septembre 2011, ou du 10 octobre 2011, selon la préférence du candidat ou de la candidate pour le début du stage.

Le dossier de candidature doit contenir :

  • une lettre de motivation précisant les compétences du candidat ou de la candidate en relation avec la programmation scientifique de la recherche, ainsi que ses intérêts de recherche dans le domaine de l’éthique appliquée ;
  • un projet de recherche de 1 500 mots ou moins ;
  • un curriculum vitae détaillé ;
  • un texte académique (publication, communication ou travail) écrit dans le courant des trois dernières années (avec référence détaillée du document) ;
  • une lettre de recommandation (envoyée directement à l’IDÉA avant la date limite).

L’Université Laval est une institution francophone. Les candidat(e)s doivent avoir une maîtrise du français qui leur permette de participer aux activités de l’Institut.

Critères de sélection :

  • la nature du projet de recherche et sa pertinence dans le cadre de la programmation de recherche et de l’IDÉA ;
  • intérêt et qualité scientifiques des recherches antérieures (thèse, publications, communications)
  • capacité du candidat/de la candidate de bénéficier des activités de l’Institut.
Contact
  • Luc Bégin
    courriel : idea (at) fp.ulaval [point] ca

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Congrès SFSP 2011 Lille – Appel à communications


La Société française de santé publique a le plaisir d’annoncer l’ouverture de l’appel à communications dans le cadre de son prochain congrès pluri-thématique qui se déroulera à Lille, au Grand Palais, du 2 au 4 novembre 2011.

Experts et expertises en santé publique. Diversité des acceptions, multiplicité des enjeux : comment avancer ?

Le Comité d’organisation et le Comité scientifique invitent l’ensemble des acteurs et chercheurs de santé publique à soumettre des propositions de communications orales ou affichées sur tout thème de santé publique en lien ou non avec la thématique générale du congrès, « Experts et expertises en santé publique ».

Calendrier de l’appel à communications :

  • Date d’ouverture : 17 janvier 2011
  • Date de clôture : 25 mars 2011

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Séminaire – Corps, sexualité et travail

Lundi 28 février 2011, de 14h à 16h30
Site CNRS Pouchet : 59, rue Pouchet, Paris 17e
Salle des conférences

L’équipe « Genre Travail Mobilités » (GTM) du laboratoire CRESPPA vous invite à une nouvelle séance de son séminaire public. Cette séance est la dernière d’une série de trois séances ayant pour thème « corps, sexualité et travail » :

« Corps sexualisé et capital beauté : quels effets sur le travail ? »

Invités : Georges Vigarello (Historien, EHESS) ; Jean-François Amadieu (Sociologue, professeur agrégé en Sciences de gestion, Université Paris I Panthéon Sorbonne)

La question de l’apparence physique est assez peu étudiée, notamment lorsqu’elle est liée au travail. Le regard croisé entre ces deux disciplines se propose de l’éclairer. Si des politiques discriminatoires en matière de taille sont régulièrement pratiquées notamment dans la police, on connaît peu de choses sur l’influence de ce que l’on peut qualifier de normes physiques sur le recrutement et les trajectoires professionnelles.

Pierre Bourdieu avait montré dans la distinction, le caractère social de l’apparence physique (1979) et plus récemment, les travaux de Thibaut de Saint Pol ont souligné l’importance de la norme de minceur sur les comportements alimentaires (2010) ; l’augmentation de l’obésité qu’il relève sur le plan statistique depuis le début des années 1980 ne touche pas de façon identique les hommes et les femmes et l’écart entre les catégories socioprofessionnelles s’est fortement accru (2010). Si les corps changent et les morphologies se modifient, on s’interrogera sur les évolutions des apparences valorisées et leur visibilité dans la sphère du travail. Les critères de beauté se modifient également dans le temps, de sorte que pour Georges Vigarello, ils s’inscrivent dans « les grandes dynamiques sociales » (2004, p. 255). Mais, historiquement, les canons de la beauté sont également différenciés en fonction du sexe, « l’histoire de la beauté […] ne saurait échapper à celle des modèles de genre et des identités.’ 2004, p. 11). L’esthétisation des corps féminins s’est longtemps opposée à la notion de travail, travail laborieux et beauté féminine ont été longtemps incompatibles. En s’imposant largement auprès des femmes, comment le travail recompose-t-il la « mise en scène » des
corps masculins et féminins ?

Au début des années 2002, Jean-François Amadieu s’est proposé d’analyser l’influence de l’apparence physique dans les recrutements et les mobilités professionnelles. Tout en se référant à Georg Simmel, il justifie, dès les premières pages de son ouvrage Le poids de l’apparence l’objet de sa recherche de la façon suivante : « Certes, il n’est pas très glorieux de constater que l’une des origines des inégalités réside tout bonnement dans l’apparence des individus. C’est pourtant la vérité : notre corps, notre visage, nos vêtements et notre allure générale jouent un rôle essentiel dans notre destinée. » (2002, p. 11-12). Il poursuit ses recherches notamment dans le cadre de L’observatoire des discriminations dont il est le directeur.

-Sans inscription-

Contacts : Karima Ghembaza : gtm@gtm.cnrs.fr; Sandra Nicolas : sandra.nicolas@gtm.cnrs.fr

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Journée d’étude – Des molécules, des hommes, et des ordinateurs : introduction et usage de l’informatique dans les sciences biomoléculaires


Demi-journée d’étude le 31 mars 2011 :

« Des molécules, des hommes, et des ordinateurs : introduction et usage de l’informatique dans les sciences biomoléculaires »

à l’Université Bordeaux 1, Bâtiment B5, dans le Petit Amphithéâtre de Biologie Animale.

Dans une série de conférences publiées en 1966 sous le titre « Of Molecules and Men », Francis Crick, alors prix Nobel de médecine et membre fondateur du Laboratory of Molecular Biology de Cambridge, expose une attaque en règle du vitalisme, entendu comme ce qui, dans le vivant, résiste aux explications physico-chimiques. Pour le co-inventeur du modèle de la double hélice d’ADN : « Le but ultime du mouvement moderne en biologie est en fait d’expliquer toute la biologie en termes de physique et chimie. » Et Crick d’exposer son programme, celui d’une biologie où le vivant sera calculable, où la « solution complète » de la bactérie Escherichia coli sera d’expliquer toutes ses fonctions en termes d’interactions entre molécules de structures connues. Si on ne pouvait pas battre à ce jeu l' »ordinateur analogique » qu’est la nature elle-même, Crick ne désespère pas que l’on puisse un jour calculer le repliement d’une protéine.

Il est bien connu comment, dans les années 1960, le « mouvement moderne » de la biologie moléculaire s’est structuré autour des notions d’information, de code et de programme génétiques. Ces notions, importées du champ de la cybernétique, furent heuristiquement fécondes : le décryptage du code génétique battait son plein lorsque Crick donnait ses conférences. On sait moins cependant, comment l’usage non plus seulement théorique mais pratique des ordinateurs se répandit dans le champ de la biologie moléculaire. L’enjeu de cette demi-journée d’étude est de cerner plus précisément, à l’aide d’exemples allant des protéines aux cellules, l’introduction et l’usage des ordinateurs dans les sciences biomoléculaires. Si le programme de Crick peut sembler naturel rétrospectivement dans notre monde où les systèmes numériques sont au premier plan, il s’agira d’explorer les contraintes et la complexité de cette introduction qui n’avait rien d’inévitable.

Programme :

13h45-14h00 – Jérôme Pierrel (SPH, Universités Bordeaux 1 / Bordeaux 3)
Introduction.

14h00-14h45 – Marie Beurton-Aimar (LaBRI, Université Bordeaux 2)
Modélisation « in silico » pour la biologie : simulation multi-échelles du métabolisme.

15h00-15h45 – Frédéric Wieber (LHSP – Archives Henri Poincaré, UMR 7117 CNRS – Nancy Université)
Contraintes et ressources computationnelles dans l’histoire de la chimie des protéines : pratiques de modélisation et collaborations scientifiques autour des ordinateurs.

Pause

16h15-17h00 – Jérôme Pierrel (SPH, Universités Bordeaux 1 / Bordeaux 3)
Une génomique sans machines, ou la fabrique manuelle de la première séquence de génome.

17h15-18h00 – Miguel Garcia-Sancho (Department of Science, Technology and Society, Spanish National Research Council (CSIC))
From metaphor to practices. The introduction of ?information engineers? into the first DNA sequence database.

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