Rencontre d’Hippocrate- Désacralisation et sacralité du corps. réflexions sur Les pratiques en médecine et en biologie

Rencontre d’Hippocrate- Désacralisation et sacralité du corps. réflexions sur Les pratiques en médecine et en biologie


 

Le Jeudi 7 avril 2011 à 18h à l’amphithéâtre Richet de la faculté de médecine au 15 rue de l’école de médecine (métro Odéon).

Le Pr. Patrick Berche, doyen de la faculté de médecine Paris Descartes et le Pr. christian hervé, chargé de la mission « relations médecins/patient/familles » ont le plaisir de vous convier à une nouvelle édition des «Rencontres d’Hippocrate» :

«Désacralisation et sacralité du corps. réflexions sur Les pratiques en médecine et en biologie.»

Une table ronde avec m. Bertrand vergeLY (philosophe et théologien), Pr. Patrick BarBet (hôpital St-Vincent-de-Paul), Pr. Philippe Beaune (hôpital européen Georges-Pompidou) et Pr. henri Kreis (hôpital Necker-Enfants malades).

Ne pourrions-nous pas sacraliser autrement un corps, désacralisé par des nouvelles biotechnologies, qui permettent toutefois de résoudre des drames humains dont la maladie et les handicaps ? Les biologistes et médecins ont ainsi la parole quant à un tel projet qui vise éthiquement à bâtir une assise à leurs pratiques qui se fondent sur une notion de dignité humaine moderne, ainsi réfléchie.

La bague de mariage témoigne d’une alliance qui s’enrichit en tant que témoin des comportements de deux êtres attestant d’un même projet de vie. C’est de la réalité de ces comportements que découle la sacralité de cette bague. De la même manière, nos comportements en biologie et en médecine, consécutifs aux avancées scientifiques et techniques, signent la référence à une sacralité nouvelle qui fonde le projet moderne de la médecine sur le corps humain. Il s’agit alors de poser la possibilité du progrès et de ses applications sur le corps de la personne humaine.

Plutôt qu’invoquer des termes généralistes – comme la dignité humaine, comme si elle était bafouée intentionnellement par moment – ne serait-il pas opportun de réfléchir ensemble à la manière dont nous sacralisons et/ou désacralisons le corps? Cette notion de désacralisation ou de cette nouvelle sacralité du corps à concevoir, n’est-elle pas dépendante des avancées de l’aventure humaine?

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