mars 2011

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Parution – Social studies of science

Social studies of science, avril 2011, vol. 41, n°2
‘Face value’: New medical imaging software in commercial view
Catelijne Coopmans

Alter-ontologies: Towards a constituent politics in technoscience
Dimitris Papadopoulos

Genomic designation: How genetics can delineate new, phenotypically diffuse medical categories
Daniel Navon

The embryo research debate in Brazil: From the National Congress to the Federal Supreme Court
Letícia Cesarino and Naara Luna

Problematizing the user in user-centered production: A new media lab meets its audiences
Philippe Ross

Language and practice
Harry Collins

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Appel à contribution – Troubles mentaux, entre changement individuel, problèmes de société et mutations politiques

Samedi 30 avril 2011

Dans le cadre d’un numéro spécial intitulé « troubles mentaux, entre changement individuel, problèmes de société et mutations politiques », la revue Lien social et politiques lance un appel à contribution autour de trois thématiques: 1) troubles mentaux et perturbations sociales ; 2) politiques et dispositifs de régulation de la maladie mentale et des troubles du comportement ; 3) portée politique des principes d’intervention en santé mentale. Les déclarations d’intention d’une page doivent parvenir avant le 30 avril 2011 à Roch Hurtubise (roch.hurtubise(at)usherbrooke.ca) et à Livia Velpry (livia.velpry(at)univ-paris8.fr).

No 67 Printemps 2012 – Troubles mentaux, entre changement individuel, problèmes de société et mutations politiques

En matière de santé mentale, les gouvernements se sont dotés en France (Plan psychiatrie et santé mentale 2005-2008), au Québec (Plan d’action en santé mentale 2005-2010) et dans d’autres sociétés de politiques publiques de réorganisation des services. Ils reposent sur plusieurs principes : 1) la concertation des acteurs au travers de dispositifs d’intersectorialité visant la mise en œuvre d’actions à plusieurs niveaux et en continuité 2) la volonté affichée de mettre la personne et sa souffrance au centre des dispositifs 3) la promotion, plus ou moins formalisée, de « nouvelles » approches d’intervention telles que, par exemple, le rétablissement qui consiste à favoriser le bien-être de la personne par la reconstruction d’une identité positive et d’une vie sociale qui reconnaît ses limites (plutôt que de les masquer). Dans ces deux sociétés la prévalence des problèmes de santé mentale estimée est supérieure à la moyenne observée dans des pays comparables. De plus, au-delà de l’énoncé d’une politique, on a observé depuis dix ans un développement de pratiques et de services qui visaient à transformer la manière de penser l’action en santé mentale. Le rôle du politique y est revu et tend à faire de la prise en charge des personnes une responsabilité partagée par plusieurs acteurs plutôt que la seule responsabilité de l’État (comme dans les systèmes asilaires ou hospitalocentrés). Parallèlement, des dispositifs à visée plus sécuritaire sont mis en place, dans lesquels la dangerosité des personnes ayant des troubles mentaux, la nécessité du maintien de l’ordre public et la protection de la société occupent une place prépondérante.

L’appel à propositions comprend trois thématiques principales:

Troubles mentaux et perturbations sociales

Les troubles mentaux mobilisent les solidarités et déstabilisent les fonctionnements sociaux habituels, dans les communautés, les familles ou le milieu de travail.  Entre exclusion, étiquetage et compassion les réactions sont parfois confuses et traduisent les limites des personnes et des collectivités à composer avec des situations atypiques. À la lumière des évolutions actuelles, notamment celles citées précédemment, quelles formes prennent ces réactions aujourd’hui ? Qu’en disent les acteurs concernés, en particuliers les personnes ayant des troubles mentaux? Comment la réponse des institutions, en particulier scolaires et familiales, se transforme-t-elle et agit-elle sur la qualification des troubles – notamment autour des troubles du comportement ? Plusieurs comportements et situations sont maintenant abordés en tant que problèmes de santé mentale : troubles du lien (dépendance affective), du travail (épuisement professionnel), de l’être (personnalité limite). En regardant la manière dont les discours scientifiques, professionnels et populaires donnent une place à ces problèmes, on peut analyser une mise en forme des réalités sociales à travers les prismes de la psychiatrie et des disciplines connexes.

Politiques et dispositifs de régulation de la maladie mentale et des troubles de comportements

Les actions gouvernementales prônent le développement des approches en santé mentale basées sur une prise en compte de la complexité. Action intersectorielle, rapprochement entre sanitaire et social, plan de suivi, concertation, campagnes de promotion, défense des droits, lutte contre la discrimination, reconnaissance et réparation sont quelques exemples des stratégies d’action mises en œuvre dans les dispositifs développés.  Quelle logique préside à l’adoption, dans divers pays, d’un « plan d’action » et dans quelle mesure s’agit-il d’une « politique de santé mentale » ? Que peut-on dire des difficultés ou de l’efficacité de ces actions? Quel rôle y joue la territorialisation de l’organisation des services ? Quelles reformulations observe-t-on dans la définition des compétences et champs d’intervention professionnels sur la santé mentale parmi les différents acteurs présents (psychiatres, psychologues, travailleurs sociaux, pairs…) ? Comment ces redéfinitions s’articulent-elles avec des évolutions des savoirs et des modèles thérapeutiques, dans le cas de la psychiatrie notamment ?

Portée politique des principes d’intervention en santé mentale

Les principes et finalités de l’intervention en santé mentale définis aujourd’hui semblent dépasser les objectifs de soins et de traitement. Ils portent également une vision des personnes destinataires de l’intervention, parfois comme porteuses des solutions et levier principal de l’intervention, parfois comme personnes à risque, dérangeantes et dangereuses. La nature et les conséquences de cette reformulation pourraient être étudiées avec profit dans une perspective qui croise la sociologie, la philosophie et la science politique. En quoi le mieux-être des personnes avec des troubles de santé mentale est-il porteur d’un mieux-être collectif ? Dans le même temps, des dispositifs à visée sécuritaire, qui s’appuient sur une association entre dangerosité et troubles mentaux, proposent une tout autre figure des personnes ayant des troubles mentaux que celle véhiculée par les politiques récentes de santé mentale qui mettent l’accent sur le rétablissement. Le jeu des politiques publiques est ici complexe car la santé mentale est souvent associée à d’autres enjeux : logement, sécurité du revenu, lutte à l’exclusion, insertion, immigration, etc.

Modalités de soumission

Des déclarations d’intention (une page) de la part des personnes qui souhaitent contribuer à ce numéro doivent être envoyées à :

Roch Hurtubise (Département de service social, Université de Sherbrooke) : roch.hurtubise@usherbrooke.ca

Livia Velpry (Université Paris 8, CERMES3-Equipe CESAMES (Univ. Paris Descartes, CNRS, INSERM)) : livia.velpry@univ-paris8.fr

avant le 30 avril 2011

Comité de rédaction et conseil scientifique :

Voir la page : http://www.lsp.umontreal.ca/revue_redact_FR.html

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Séminaire – Psychologie, psychiatrie et psychanalyse : histoires croisées

 

Vendredi 25 mars
Lieu : 14h- 16h – Centre Alexandre Koyré, Pavillon Chevreul, 3e etage.
57 rue Cuvier 75005 Paris

Dans le cadre du séminaire Psychologie, psychiatrie et psychanalyse : histoires croisées, nous aurons le plaisir d’accueillir pour une conférence exceptionnelle :

Valeria BABINI (Université de Bologne), le vendredi 25 mars 2011, qui interviendra sur le thème suivant :

LA PSYCHIATRIE ITALIENNE AU XXe siècle

Valeria Babini professeur d’histoire des sciences et des techniques s’est intéressée à l’histoire intellectuelle et sociale de la psychiatrie, de la psychologie, de l’anthropologie et à l’histoire des femmes en Italie.
Outre ses ouvrages désormais classiques sur la formation du savoir psychiatrique italien, on retiendra un travail sur Bergson, une étude sur la pédagogie à travers l’itinéraire de Maria Montessori et une exploration très fouillée de l’affaire médiatico-judiciaire du professeur de médecine Augusto Murri.

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STM Graduate Student Paper Prize

 

The Science, Technology, and Medicine interest group of the SMA is pleased to welcome submissions for the STM Graduate Student Paper Prize.
This prize is awarded annually for a paper that offers an innovative anthropological approach to issues in science, technology, or medicine.

These issues include:
1.How scientific research, technological transformation and professional medicine inform public health policy, popular culture, and affect the intimate realms of bodily experience;
2.The ways laboratory and experimental medicine (both public and private sector) are influenced by economic and political institutions and patient mobilization;
3.The specificities of the development, regulation, marketing and distribution of pharmaceuticals and biologics;
4.How local experiences of illness and health are refracted through established modes of discrimination (such as class, race, and gender) and unequal access to new medical technologies; and
5.The extent to which these pragmatic and embodied responses to medical science and technology shape concepts of personhood and degrees of political membership.

The author must be enrolled as a graduate student at the time of submission, and the paper cannot be in press or published at the time of submission (it can be under review).

The word count should be 6000-8000. The winner of the prize will be announced at the 2011 American Anthropological Association Meetings. The winner will also receive detailed suggestions from the committee on ways to prepare the article for publication.

Submissions should be emailed by June 1st, 2011 to Ian Whitmarsh:
(whitmarshi@dahsm.ucsf.edu <mailto:whitmarshi@dahsm.ucsf.edu>).

For more information on the STM interest group, go to:
http://www.medanthro.net/research/stm/index.html

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Parution – Sida et tuberculose : la double peine ? Institutions, professionnels et sociétés face à la coinfection au Cameroun et au Sénégal

 

Laurent Vidal et Christopher Kuaban (dir.), Sida et tuberculose : la double peine ? Institutions, professionnels et sociétés face à la coinfection au Cameroun et au Sénégal, Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 378 p.

Les luttes contre le sida et la tuberculose ne peuvent plus être menées séparément, et ces deux maladies doivent être prises en charge simultanément : au-delà de ce slogan des organisations internationales et des pays les plus touchés par ces deux maladies, une réalité complexe émerge. Pour en comprendre les enjeux – aussi bien pour le système de santé, les professionnels qui délivrent les soins, ou les malades – des chercheurs en sciences sociales ont, pour la première fois dans le monde francophone, décidé d’examiner le quotidien du travail des soignants et de l’organisation du système, dans deux pays africains, le Cameroun et le Sénégal.
En associant regard sur l’histoire de la tuberculose et des maladies vénériennes, et souci du présent, s’observent alors des permanences (autour des questions d’observance des traitements, de gratuité, de décentralisation) et des situations inédites (les nouvelles tâches des soignants, les liens entre le centre et la périphérie). à la souffrance des malades à la fois tuberculeux et porteurs du VIH s’ajoutent les difficultés des professionnels et du système de santé pour faire face à la coinfection : comment surmontent-ils tous cette double peine ? Cet ouvrage nous donne des clefs pour le comprendre.
Laurent Vidal est directeur de recherche à l’IRD (Institut de recherche pour le développement à Marseille), dont il dirige le département «Sociétés». Anthropologue, ses réflexions portent sur la santé en Afrique (autour du sida, de la tuberculose, du paludisme et de la santé maternelle) et l’épistémologie des sciences sociales, objets de plusieurs ouvrages.
Christopher Kuaban est professeur de médecine, chef de service hospitalier à Yaoundé et chercheur en santé publique. Spécialiste de pneumologie et de santé publique, ancien secrétaire permanent du programme national de lutte contre la tuberculose du Cameroun, il a mené de nombreuses recherches sur la tuberculose.

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Parution – Body and Society
Body and Society, mars 2011, vol. 17, n°1
The Invisible Woman: The Bioaesthetics of Engineered Bodies
Lesley A. Sharp

Do Voices Matter? Vocality, Materiality, Gender Performativity
Annette Schlichter

The Body and the Senses: Visual Methods, Videography and the Submarine Sensorium
Stephanie Merchant

Liminal Biopolitics: Towards a Political Anthropology of the Umbilical Cord and the Placenta
Pablo Santoro

Mind/Body Theory and Practice in Tibetan Medicine and Buddhism
Chikako Ozawa De Silva and Brendan Richard Ozawa-De Silva

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Séminaire – La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique



Jeudi 24 mars 2011 à 14 h
Lieu : Institut Pasteur
25 rue du Dr Roux 75015 Paris
Bâtiment Fernbach, salle Aubert

 

 

Le risque de cancer entre épidémiologie, toxicologie, médecine vétérinaire et expertise publique : l’affaire distilbène aux Etats-Unis 1965-1985.

Jean-Paul Gaudillière (Cermes-Inserm)

Ces conférences sont ouvertes à tous.
Accès libre mais se munir d’une pièce d’identité pour l’entrée sur le campus de l’Institut Pasteur

contacts:
annick.opinel@pasteur.fr
michel.garenne@pasteur.fr

 

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Parution – Éloge des hasards de la vie sexuelle

 

Monique David-Menard, Éloge des hasards de la vie sexuelle, Editions Hermann, 2011.

 

La vie sexuelle est faite de rencontres, mais toutes ne font pas événement. Lorsque l’une d’entre elles est décisive, elle comporte une part d’imprévisible qui constitue le ressort même de sa puissance : pouvoir transformer une vie n’est pas donné à toute rencontre.
Le bouleversement qu’apporte le désir d’une personne qui semble détenir le pouvoir de nous faire exister en nous faisant jouir, est un processus complexe : ou bien on déclare qu’il est irrationnel car immaîtrisable, ou bien on s’efforce de le penser en s’intéressant aux conditions de la vie amoureuse – importance disproportionnée accordée à certains détails, dissymétrie des attentes des partenaires, non-congruence du désir sexuel et de l’amour.
Or, le dispositif qu’a instauré la psychanalyse fait mieux comprendre en quoi cette contingence est positive. La manière dont la vie sexuelle est transposée par ce qu’on appelle le transfert privilégie tout ce qui, dans l’amour sexué, est inadéquation, dissymétrie. Cependant, l’analyste est un inconnu sur un mode différent du partenaire amoureux, et cette transposition dégage pour eux-mêmes ces facteurs de disproportion, et rend efficaces et par là créateurs les facteurs contingents d’une rencontre.
Par cette approche originale du contingent dans la vie sexuelle, la psychanalyse est un champ d’expérience précieux pour une philosophie de l’événement. C’est pourquoi elle a un terrain commun avec certaines pensées contemporaines – qu’elles s’accordent ou s’opposent à la psychanalyse – comme celles de Deleuze ou de Foucault. Comment la contingence peut-elle être, grâce au fait qu’elle survient dans des situations déterminées, un levier de transformation ? L’important pour un événement, est-ce la rupture qu’il instaure ou la nouveauté qu’il produit ? Et, dans la contingence de la sexuation, l’écart par rapport au nécessaire relève-t-il d’une logique comme le pensait Lacan ?
La vie sexuelle, telle que la situation analytique la convoque, est le laboratoire d’une contingence nouvelle.

Monique David-Ménard est philosophe et psychanalyste. Directrice, à l’Insitut de la Pensée contemporaine, du Centre d’Études du vivant (Université Denis Diderot – Paris-VII), elle est aussi membre associé de la Société de Psychanalyse freudienne. Monique David-Ménard est spécialiste des œuvres de Lacan, Kant, Deleuze. Ses travaux récents portent essentiellement sur les notions de plaisir et de sexualité.

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Colloque – Les maux et les mots de la précarité et de l’excusion en France au XXe siècle

Jeudi 12 mai 2011  |  Paris (75013)

Le Laboratoire ICT de l’Université Paris VII organise les 12 et 13 mai 2011 une journée d’étude « Les maux et les mots de la précarité et de l’exclusion en France au XXe siècle ». Il s’agit dans un premier temps d’analyser les maux, les pathologies qui fondent la précarité ou l’exclusion ou qui en découlent. Puis sera étudié le passage des maux aux mots qui disent et le plus souvent stigmatisent la précarité et l’exclusion. Enfin les communications porteront sur le rôle de l’État face à la protection des exclus, ses modes d’intervention et leurs limites: faut-il judiciariser la protection sociale des exclus ? Le marché doit-il se substituer à l’État en matière de protection sociale des exclus ?

Organisateurs : André Gueslin et Henri-Jacques Stiker (Université Paris VII)

Adresse : Université Paris 7. UFR GHSS, Immeuble Montréal. Dalle des Olympiades (salle 029 le 12 mai; salle des thèses le 13 mai), 105 rue de Tolbiac, 75013 Paris.

Contact : labo.ict@univ-paris-diderot.fr

Programme

9h45 : Introduction du colloque par André Gueslin

1ère séance : jeudi 12 mai 2011  (matin) : Les maux…

Président : André Gueslin

Il s’agit dans cette première séance d’analyser les maux, les pathologies qui fondent la précarité ou l’exclusion ou qui en découlent

10h- Marie-Claude Blanc-Chaléard (  Université Paris X ) : Les immigrés, exclus du logement  dans la France des Trente Glorieuses

Maxime Boucher ( Université Paris VII ) : de l’automutilation au suicide des prisonniers en France après 1945

Pascal Bousseyroux ( Université Paris VII ) : des malades de Berck aux enseignés d’Auxilia dans l’entre-deux guerres

11h30 : Pause

11h45 -Benjamin Jung (  Université Paris VII ) : Les précaires : les parcours d’accès à l’emploi ouvrier au début du XXe siècle

Henri-Jacques Stiker ( Université Paris VII ) : fragments d’une histoire de marginalisation : la sexualité des personnes handicapées au XXème siècle

Etienne Thévenin ( Université Nancy II ) : La santé des jeunes en situation de précarité à la fin du XXe siècle

13h15 : Déjeuner
2ème séance : jeudi 12 mai 2011 ( après-midi ) : Les mots …

Présidente : Yolande Cohen (UQAM, Montréal)

Dans cette deuxième séance est envisagé le passage des maux aux mots qui disent et le plus souvent stigmatisent la précarité et l’exclusion.

14h15 : Gary Albrecht ( Université de l’Illinois à Chicago ) : L’expérience du handicap chez les immigrants en Belgique au XXème siècle

Axelle Brodiez ( CNRS-LARHA ) : Panser et penser la vulnérabilité sociale au XXème siècle : l’exemple lyonnais

Jean- Christophe Coffin ( Université Paris Descartes ) : la folie immobile ? perceptions du malade mental à l’âge contemporain

15h45 : Pause

16h15 : André Gueslin ( Université Paris VII ) : sémantique et stigmatisation :  les mots de la grande pauvreté

Isabelle Ville ( INSERM/CERMES ) : Représentations de soi et modalités historiques du traitement des déficiences au XXème siècle
3ème séance : vendredi 13 mai 2011 matin ( 10h )  : Table ronde :

L’Etat face à la protection des exclus ( France XXème siècle)
Des mots de l’exclusion à la politique de l’État
Les modes d’intervention de l’Etat et leurs limites
Faut-il judiciariser la protection sociale des exclus ?
Le marché contre l’Etat en matière de protection sociale des exclus

Intervenants :

Henri-Jacques Stiker ( président )
Robert Castel ( EHESS )
Yolande Cohen ( Université du Québec à Montréal )
André Gueslin
Olivier Mongin ( Revue Esprit )
Gérard Noiriel ( EHESS )
Conclusion générale : Henri-Jacques Stiker

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Colloque – Risques en Afrique : conditions de vie, pouvoirs, profession, information

 

Lundi 04 avril 2011

Pessac (33607)

10 esplanade des Antilles (Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine – Domaine universitaire)

C’est dans le cadre du programme quadriennal « risques en Afrique » de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, qu’un ensemble d’enseignants-chercheurs, chercheurs et doctorants s’est réuni pour élaborer une réflexion pluridisciplinaire sur le risque. À partir d’objets d’étude et de terrains différents, ces derniers ont échangé leur approche théorique et méthodologique en partageant leurs résultats. Cette synergie, rassemblant des analyses sur le risque dans les champs de la santé, du risque professionnel, du pouvoir politique, de l’espace-environnement et de la communication, donne lieu à ce colloque qui présentera les principaux résultats du programme, y intégrera de nouvelles réflexions et des perspectives.

Lundi 4 avril

9 h : Accueil

9 h 15 : Ouverture

Christophe BOUNEAU, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
Alain D’IRIBARNE, Président du Conseil scientifique de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine
René OTAYEK, Directeur du Laboratoire « Les Afriques dans le Monde » (LAM).

9 h 45-10 h : Intervention introductive de Simon POMEL, responsable du programme.

10 h-10 h 15 : Pause

10 h 15-12 h 45 : Table ronde. Regards croisés sur les risques en Afrique

Modérateur : Dominique DARBON, professeur en sciences politiques, IEP de Bordeaux, UMR LAM.

Participants :

Philippe AUVERGNON, directeur de recherche CNRS en droit social, COMPTRASEC, Université Montesquieu-Bordeaux IV
Eugénie AW, docteur en sciences de l’information et de la communication (SIC), directrice du CESTI (École de Journalisme), Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Daniel BLEY, anthropologue biologiste, directeur de recherche, UMR 6012 ESPACE/DESMID, CNRS/Université Aix-Marseille 2
Maurice ENGUELEGUELE, docteur en sciences politiques, directeur de l’Institut Africain pour la Gouvernance (IAG) de Dakar
Marie-Soleil FRÈRE, chercheur qualifiée en information communication, ULB (Bruxelles)
Patrick RASOLOFO, économiste, fondateur et membre de l’ONG HARDI pauvreté urbaine et rurale, Antananarivo.
12 h 45 : Pause déjeuner

14 h-16 h : Atelier 1. Les représentations des risques

Étienne DAMOME et Annie LENOBLE-BART

Marc SPINDLER, professeur émérite en missiologie des Universités de Leyde et Utrecht, chercheur associé à l’UMR 5115 LAM, Bordeaux.
« La liberté religieuse en Afrique noire et ses risques »

Maurice Soudieck DIONE, docteur en Sciences politiques et doctorant en SIC, EA MICA 4426.
« Le risque démocratique dans les interactions entre le champ politique et le champ médiatique sous le régime de l’alternance au Sénégal »

Alain KIYINDOU, professeur en SIC, Université Michel de Montaigne-Bordeaux, EA MICA 4426, Président de la Société des Sciences de l’Information et de la Communication – SFSIC.
« TIC et crise des valeurs en Afrique »

Sidiki BAMBA, docteur en SIC.
« Les espaces de discussions en Côte d’Ivoire »

Adama N’DIAYE, doctorant en SIC, EA MICA 4426, gestionnaire du club de vacances Karaiba.
« Le tourisme au Sénégal au risque de la communication »

16 h 15-18 h 45 : Atelier 2. RISQUES : CONDITIONS DE VIE, RESSOURCES, ENVIRONNEMENT, SANTÉ

Françoise DELCROIX, Chrystelle GRENIER-TORRES, Nicolas LEMOIGNE

Construction du risque

Chrystelle GRENIER-TORRES, socio-anthropologue, chercheure associée LAM, Bordeaux.
« La santé sexuelle et reproductive au carrefour de multiples facteurs de risque. Entre contraintes et subjectivité : une autonomie émergente »

Abdou BONTIANTI, géographe, chef de département, Institut de recherches en Sciences Humaines-IRSH, Université Abdou Moumouni de Niamey, Niger.
« Méthode d’évaluation des risques de pollution des eaux de surface en milieu sahélien »

Attitudes, pratiques et gestion des risques

Nicole VERNAZZA-LICHT, anthropologue de la santé, chercheure associée UMR 6012 ESPACE Université Nice-Sophia Antipolis, présidente de la Société d’Écologie Humaine-SEH.
« Perceptions et gestion du risque palustre au Cameroun : entre fatalité et action »

Jean-Philippe BERROU, doctorant en Sciences Économiques, ATER, Université Bordeaux IV GREThA UMR 5113 et Claire GONDARD-DELCROIX, économiste, maître de conférences, GRETh A, UMR 5113, Université Montesquieu Bordeaux IV.
« Le Réseau social, un atténuateur de crise ? Étude de cas portant sur les micro entrepreneurs de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) »

Martin DOEVENSPECK, docteur en géographie, chercheur, Institut de Géographie, Université de Bayreuth, Allemagne.
« La gestion du risque naturel en période de guerre à l’est de la République démocratique du Congo : une « société du risque africaine » au Lac Kivu ? »

Mondialisation et développement

Nicolas LEMOIGNE, docteur en géographie, ATER, Université Michel de Montaigne-Bordeaux, UMR 5185 ADES.
« Mondialisation et importation des modèles agricoles en Afrique. Comment la gestion du risque engendre-t-elle le risque? »

Gning KHADY, docteur en géographie, UMR 5185 ADES, Université Michel de Montaigne-Bordeaux.
« Risques, pratiques agricoles et enjeux dans le bassin arachidien sénégalais »

Élodie ROBERT, doctorante Université Michel de Montaigne-Bordeaux, ATER, université de Nantes.
« L’implantation du coton BT au Burkina Faso: quels apports, pour quels risques et quels enjeux? »

Mardi 5 avril

8 h 30-10 h 30 : Atelier 3. RISQUES POUVOIRS

Céline THIRIOT (LAM, UMR 5115, Sciences Po Bordeaux)
Appréhender le risque politique

Christian BOUQUET, professeur de géographie, Université Michel de Montaigne-Bordeaux, UMR 5115 LAM.
« Géographie politique des insécurités en Afrique »

Étudiants M2 CID GRPS de Sciences Po Bordeaux et Dominique DARBON, professeur en Sciences Politiques, IEP de Bordeaux – LAM.
« Une méthodologie de Risque Projet : exemple du Sénégal »

Mohamed JALLOH, doctorant en sciences politiques, LAM ; analyste à International Crisis Group, Dakar.
« Risques en situation de post conflit »

Déclinaisons du risque politique

Laurent FOURCHARD, historien, chargé de recherches, FNSP–LAM.
« Risques, violences urbaines et politiques de sécurité au Nigeria et en Afrique du Sud. »

Agathe MAUPIN, docteur en géographie, Université Université Michel de Montaigne-Bordeaux, ATER Université Paris IV.
« Les risques hydropolitiques en Afrique à travers la gestion des bassins transfrontaliers »

Danielle MINTEU KADJE, docteur en sciences politiques – LAM.
« Érosion de la souveraineté et migrations transnationales : les risques migratoires en Afrique sahélienne »

10 h 30-10 h 45: Pause

10 h 45-12 h 45 : Atelier 4. RISQUES PROFESSIONNELS

Animation et synthèse par Maty DIAKHATE (maître de conférences en droit social, Université de ParisVIII)

Cheick Ousane DIOP, Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal – CNTS –, Intersyndicale de prévention des risques professionnels.
« Action syndicale et risques professionnels au Sénégal (titre provisoire) »

Pierre-Étienne KENFACK, chargé de cours en droit, Université de Yaoundé II.
« Le droit des risques professionnels au Cameroun »

Paul KIEMDE, professeur en droit, Université de Ouagadougou.
« Le droit des risques professionnels au Burkina Faso (titre provisoire) »

Loïc LEROUGE, chargé de recherche CNRS en droit social, COMPTRASEC UMR CNRS 5114 Université Montesquieu-Bordeaux IV.
« Les risques professionnels au Sénégal 1 : compte-rendu de recherche (politique institutionnelle).»

Philippe AUVERGNON, directeur de recherche CNRS en droit social, COMPTRASEC UMR CNRS 5114 Université Montesquieu-Bordeaux IV.
« Les risques professionnels au Sénégal 2 : compte-rendu de recherche (instances de contrôle) »

Sandrine LAVIOLETTE, ingénieure d’études, droit social, COMPTRASEC UMR CNRS 5114 Université Montesquieu-Bordeaux IV.
« Les risques professionnels au Sénégal 3 : compte-rendu de recherche (structure d’entreprise, formalisation) »

12 h 45 : Pause déjeuner

14 h 15-15 h 15 : Table ronde de conclusion : Responsables des axes et discussion générale

15 h 45 : Clôture

COMITÉ SCIENTIFIQUE

François BART, professeur émérite de géographie, Université Michel de Montaigne, Bordeaux, UMR 5115 LAM (f.bart@sciencespobordeaux.fr)
Étienne DAMOME, postdoc en sciences de l’information et de la communication, Groupe de d’études et de recherches sur la radio (GRER), membre associé à l’EA MICA (etiennedamome@gmail.com)
Françoise DELCROIX, docteur en anthropologie sociale et culturelle et ethnologie, chargée de cours, infirmière à l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) Croix Rouge Française de Bordeaux/Bègles (frandelcroix@gmail.com)
Chrystelle GRENIER-TORRES, socio-anthropologue, chercheure associée à LAM/UMR 5115, Sciences Po, Bordeaux, coordinatrice du groupe recherche-action de l’Association Genre en action (c.grenier.torres@free.fr)
Nicolas LEMOIGNE, docteur en géographie, ATER, Université Michel de Montaigne, Bordeaux, UMR 5185 ADES (colalem@yahoo.fr)
Annie LENOBLE-BART, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication, Université Michel de Montaigne, Bordeaux, EA MICA 4426 (annie.bart@u-bordeaux3.fr)
Loïc LEROUGE, chargé de recherche CNRS en droit social, COMPTRASEC UMR CNRS 5114 Université Montesquieu-Bordeaux IV (loic.lerouge@u-bordeaux4.fr)
Simon POMEL, directeur de recherche au CNRS, géographe (spomel@free.fr)
Céline THIRIOT, maître de conférences en sciences politiques, IEP de Bordeaux, UMR 5115 LAM (c.thiriot@sciencespobordeaux.fr)

Contact
Annie Bart
courriel : abart (at) u-bordeaux3 [point] fr

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