Colloque – Psychopathologie de la vie quotidienne de l’adolescent

Colloque – Psychopathologie de la vie quotidienne de l’adolescent

 

Colloque du Laboratoire de psychanalyse et psychopathologie clinique, Université Aix-Marseille I, les 11 et 12 juin 2011

La psychopathologie de la vie quotidienne de l’adolescent, comme objet d’investigation de la clinique psychanalytique, serait l’exploration des productions de l’inconscient, du lapsus aux objets culturels et artistiques, des mouvements révolutionnaires aux engagements passionnés, qui raisonnent dans les espaces du discours où se lient et se délient, se nouent et se dénouent, les rapports à l’histoire, à l’humain, aux figures de l’étrangeté, de l’immaitrisable et de l’impossible à savoir.

Psychanalyse et adolescence ont en commun d’être affaire de passage. Changement de discours, remaniement des objets de la pulsion, réécriture du rapport aux altérités sont interrogés tant par la clinique analytique que par l’opération adolescente. Ces deux scènes se rencontrent parfois pour inventer du lien dans ce qui ne fait pas rapport, ni rapport à l’altérité radicale de l’autre sexe, ni rapport à quelque Autre qui tienne. L’adolescent, lorsqu’il prend la parole, c’est-à-dire lorsqu’il la prend à l’autre, se fait le témoin qu’aucun discours (science, culture, religion, politique…) n’est apte à écrire un rapport.

L’adolescent peut être héros ou martyr de l’incomplétude et de l’inconsistance, formidable créateur de symptôme comme terrifiant destructeur des semblants. Comme l’analyste dans le transfert, mais souvent avec plus de soudaineté et moins de soucis de préserver l’autre, il pointe le point aveugle de l’altérité et de l’autorité de référence, le lieu dans la structure où se nient et se refoulent les signifiants de la castration.

Voici l’hypothèse mise au travail dans ce colloque. La psychopathologie de la vie quotidienne de l’adolescent, comme objet d’investigation de la clinique psychanalytique, serait l’exploration de ces productions de l’inconscient, du lapsus aux objets culturels et artistiques, des mouvements révolutionnaires aux engagements passionnés, qui raisonnent dans les espaces du discours où se lient et se délient, se nouent et se dénouent, les rapports à l’histoire, à l’humain, aux figures de l’étrangeté, de l’immaitrisable et de l’impossible à savoir.

SAMEDI 11 JUIN 2011

9h Accueil, café

9h30 Jean-Jacques RASSIAL : « A-t-on encore le droit au lapsus et à l’acte manqué ? »

10h30 Discussion animée par Nicolas GUERIN

11h Pause café

11h30 Table ronde : Discutant : Paul ALERINI

Michèle BENHAIM : « Hippolyte : une figure contemporaine »
Mario PEREIRA : « Corps reel, corps virtuel: l’adolescent et le miroir du Facebook »
Marie LENORMAND : « Passage adolescent et âge révolutionnaire »
13h30 REPAS LIBRE

15h Table ronde : Discutant Nadim EL MALKI

Paul ALERINI : Les parents victimes de leurs enfants adolescents
Brigitte DECAMP : Adolescent : pathologie quotidienne du sujet en hypo-thèse ?
Jeremie SALVADERO : Il n’y a pas de rappeur sexuel
17h Pause café

17h30 Benjamin JACOBI : « Oublis »

18h30 Discussion animée par Jean-Jacques RASSIAL

19h Fin des travaux

DIMANCHE 12 JUIN 2011

9h30 Table ronde : Discutant : Christian BONNET

Sylvie DUTERTRE : « Clinique des mineurs étrangers isolés »

La Corniche :

Laetitia PETIT : Ce que corps adolescent nous apprend sur le corps
Patrick DELAROCHE : « Les désarrois de Narcisse »
12h00 SEANCE DE POSTERS au Laboratoire (Prix du meilleur poster)

13h00 REPAS LIBRE

14h30 Philippe GUTTON : « L’ordinaire dans la cure des adolescents »

15h 30 Discussion animée par Jean-Jacques Rassial, Michèle Benhaim, Mario Pereira

Lieu

Marseille (13331) (3 place Victor Hugo (Université de Provence Aix-Marseille 1, Site Saint Charles))

Contact
secrétariat du LPCP
courriel : lpcp13 (at) gmail [point] com
04.13.55.12.70

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