Colloques

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Jeudi 25 novembre 2010  |  Pau (64000)

La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires vient bousculer l’organisation territoriale dans le secteur sanitaire et social, mettant en avant une logique de coopération et de décloisonnement. Cette dernière interpelle les modes de prise en charge des personnes âgées.

Dans ce contexte, l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA) organise les 25 et 26 novembre 2010 en partenariat avec la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES CNSA), l’école nationale supérieure de sécurité sociale (EN3S), le groupement de recherche sur l’administration locale en Europe (GRALE), le conseil général des Landes et celui des Pyrénées-Atlantiques un colloque intitulé « Territoires et vieillissement : les nouveaux enjeux », qui vise à analyser, quelques mois après sa promulgation, l’impact de la loi HPST sur les territoires et le vieillissement.

Jeudi 25 novembre 2010

8h30 Accueil des participants

9h00
M. Jean-Jacques Lemouland – Doyen de l’UFR Droit, Economie et Gestion
Allocution d’accueil

M. Denys de Béchillon – Professeur à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour
Propos introductifs

9h15 M. Gérard Marcou – Professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du GRALE
Présentation du GRALE

Matin – Les nouveaux modes de régulation de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Jean Claude Douence – Professeur Emérite, UPPA

9h30 Les ARS, nouveau régulateur du secteur sanitaire et médico-social
M. Claude Bigot – Directeur de l’Ecole nationale supérieure de la sécurité sociale

10h00 La territorialisation de la politique de santé et ses enjeux
M. Jean-Marc Macé – Maître de conférences, géographe de la santé, Groupe de Recherche
Economie et Gestion (GREG) du conservatoire National des Arts et Métiers

Discussion / Pause

11h00 La planification de l’offre de soins et de services : une transversalité en trompe l’oeil
Mme Fabienne Rabau – Directrice de la santé publique et de l’offre médico-sociale ARS Aquitaine
M. Michel Laforcade – Directeur ARS Limousin, professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

11h45 Le régime rénové d’autorisation des établissements et services sociaux et médico-sociaux
Mme Stéphanie Rabiller – Maître de conférences à l’UPPA
Mme Nathalie Calatayud – Docteur en droit, chargée de cours à l’UPPA

Discussion

Déjeuner libre

Après-midi – Les nouveaux enjeux financiers de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Christophe Gautier – Directeur général, Hôpital F. Mitterrand de Pau
Professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour

14h30 Vers la mise en place d’un cinquième risque ?
M. Michel Borgetto – Professeur à l’Université Paris II, directeur de la Revue de Droit Sanitaire et Social

15h00 La conclusion des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens avec les ARS
Mme Anne Baron – Directrice générale adjointe ARS Aquitaine

Discussion

15h30 Les financements sanitaires et sociaux, quelle fongibilité ?
Mme Antoinette Hasting-Marchadier – Maître de conférences, Université de Nantes

Discussion

Vendredi 26 novembre 2010

Matin – Les nouveaux enjeux territoriaux de l’action sanitaire et sociale

Modérateur : M. Jean Gourdou – Professeur, Directeur du CECL UPPA

9h00 Quelle place pour les établissements et services sociaux privés d’intérêt collectif ?
M. Robert Lafore – Professeur à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux

9h30 L’assurance maladie et les inégalités territoriales de santé
M. Gilles Arzel – Directeur évaluateur de la CNAM, professeur associé à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et Mme Josette Lagarde – Maître de conférences à l’UPPA

Discussion / Pause

10h30 Intercommunalité, communes et vieillissement : la prise en compte du vieillissement par les territoires
Mme Martine Long – Maître de conférences à l’Université d’Anger

11h00 La prise en charge des personnes âgées dans le cadre des communautés autonomes espagnoles
M. Juan Ramón Larrañaga – Directeur général pour la prise en charge de la dépendance
Diputación Foral de Gipuzkoa – San Sebastián

Discussion

11h30 Clôture du colloque – Rapport de synthèse
M. Hervé Rihal – Professeur à l’Université d’Angers

Renseignements :

Faculté de droit, économie, gestion
Secrétariat du CECL
Avenue du doyen Poplawski
BP 1633 – 64016 PAU CEDEX
Isabelle Montin
Tél : 05 59 40 80 48
Fax 05 59 40 80 50
isabelle.montin@univ-pau.fr

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Annulation - Colloque Genre et parcours de vie 

 Le colloque "Genre et parcours de vie. enfance, adolescence, vieillesse", qui devait se dérouler les 21 et 22 octobre, est annulé.
Plus de la moitié des conférenciers (en séances plénières et en ateliers) ont annulé leur venue en raison des actuels problèmes de transport en France.
Pour autant, la thématique ayant rencontré un vif succès, cette manifestation sera reportée, probablement fin novembre ou début décembre.

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Colloque – Acest corp ireal / Ce corps ir-réel

Jeudi 04 novembre 2010  |  Timisoara (Roumanie)

Séminaire interdisciplinaire de CORPUS, Groupe international d’études culturelles sur le corps

CORPUS, Groupe international d’études culturelles sur le corps organise les 4 et 5 novembre 2010, en partenariat avec l’université de médecine et de pharmacie Victor Babes de Timisoara et l’association d’anthropologie roumaine ACT, un séminaire transdisciplinaire « Acest corp ireal / Ce corps ir-réel ». Au cours de cette rencontre, médecins, anthropologues et spécialistes de diverses formes d’expression aborderont les thèmes de la douleur, des métaphores et des représentations corporelles.

CORPUS

International Group for the Cultural Studies of the Body

Universitatea de Medicina si Farmacie Victor Babeş din Timişoara

Asociatia cultural interdisciplinara si antropologie comparata Timisoara

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10e Colloque international sur les textes médicaux latins

3-6 novembre 2010

Bâtiment Amphimax,
salle 414, UNIL

Les textes médicaux latins transmettent des pratiques et des conceptions de l’art médical provenant de Grèce et d’ailleurs. Cette intégration procède par juxtaposition de savoirs, mais aussi par assimilation pour penser et représenter le corps et la maladie. C’est à démêler cet écheveau que les participants à ce colloque sont invités afin de contribuer, dans la tradition de cette série de rencontres internationales centrées sur la littérature médicale d’expression latine, à une meilleure connaissance des sociétés et des cultures de l’Antiquité ainsi que de l’imaginaire.

Le programme (avec les résumés des interventions) peut être aussi consulté sur le site de l’Institut d’archéologie et des sciences de l’antiquité : http://www.unil.ch/iasa/tml10
Organisation : Institut d’archéologie et des sciences de l’Antiquité (IASA, Faculté des lettres), en partenariat avec l’IUHMSP (CHUV et FBM/UNIL)
Renseignements : Brigitte.Maire@unil.ch

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Colloque – Mind the Brain III. Questions aux nouvelles sciences du cerveau

Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Salle INR 219
Lausanne, 2 et 3 décembre 2010

Collège des Humanités (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et Institut Universitaire d’Histoire de la Médecine et de la Santé Publique (CHUV et FBM/ Université de Lausanne), avec la collaboration du Brain Mind Institute (BMI, EPFL) et du Laboratoire de Sociologie (LABSO, Faculté des SSP)

La série de colloques Mind the Brain ! initiée en 2008 vise à offrir une plateforme interdisciplinaire aux neuroscientifiques, clinicien.ne.s et spécialistes en sciences humaines et sociales permettant de questionner les enjeux des développements des «nouvelles sciences du cerveau » (les programmes des éditions précédentes sont disponibles sur le site www.chuv.ch/iuhmsp).

La 3ème édition du colloque Mind the Brain ! réunit 6 intervenant.e.s autour de deux questions principales :

1. Qu’apportent les « nouvelles sciences du cerveau » à leur propre cadre disciplinaire, tant du point de vue pratique que théorique ? Les intervenant.e.s sont invité.e.s à réfléchir de manière critique à leurs disciplines, leurs pratiques, leurs questions et objets de recherche, en accordant une attention particulière à l’éventuelle nouveauté des « nouvelles sciences du cerveau », aux transformations récentes ainsi qu’aux directions futures de la  recherche en neurosciences en rapport avec la clinique d’une part, les sciences humaines et sociales d’autre part. Nous proposons une interrogation critique sur le « neurocentric turn » au sein des sciences de la vie et des sciences humaines et sociales, et sur la rhétorique prudente ou révolutionnaire des neuroscientifiques et de leurs critiques (qui sont parfois les neuroscientifiques mêmes).

2. Comment la question de l’inter- (ou trans-, ou co-,…) disciplinarité émerge- t-elle en rapport avec les pratiques  de ces « nouvelles sciences du cerveau » ? Les intervenant.e.s sont invité.e.s à s’interroger en fonction des perspectives suivantes : L’interdisciplinarité est-elle une solution aux problèmes posés, et si oui, à quels problèmes ? Qu’entraîne, en termes de cadre théorique et pratique cette interdisciplinarité figurant au programme des dites sciences ? Peut-elle être considérée comme un effort critique, dans le cadre de l’impératif actuel visant à abolir la distance entre sciences de la vie et sciences humaines et sociales ?

Programme

Jeudi 2 décembre 2010
Salle INR 219

14:00 Bienvenue et introduction

14:15 Steven Rose (Londres)
Why minds aren’t brains : the future and limits to neuroscience

15:45 Josef Parnas (Copenhague)
Schizophrenia: clinical features, philosophy, and neuroscience

18:00 – 20:00 Event et apéritif à la Collection de l’Art Brut

Vendredi 3 décembre 2010
Salle INR 219

09 :00 Ilina Singh (Londres)
Of Brains, Persons & Power : The View From Down Here

10 :30 Pause

11 :00 Pierre-Henri Castel (Paris)
Comment naturaliser l’intentionnalité ? Un problème éternel et ses multiples avatars dans la psychopathologie cognitive évolutionnaire d’aujourd’hui

12 :30 Repas

14 :00 Suparna Choudhury (Berlin)
Critical Neuroscience: a case study

15 :30 Rafael Mandressi (Paris)
Les terrains de l’esprit : pour une histoire des savoirs sur le cerveau

17 :00 – 17 :30 Discussion finale

Les colloques Mind the Brain ! sont organisés par le Groupe de recherche  « Neurosciences, clinique, sciences humaines et sociales ».
Comité 2010 : Vincent Barras (IUHMSP, UNIL), Emilie Bovet (IUHMSP, UNIL), Cynthia Kraus (Faculté des SSP, UNIL), Francesco Panese (CDH, EPFL et IUHMSP, UNIL), Vincent Pidoux (Faculté des SSP et IUHMSP, UNIL)

Institutions partenaires :  Brain Mind Institute, EPFL, Laboratoire de Sociologie, UNIL

Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la recherche « Neurosciences and Psychiatry : images, techniques, clinic » financée par le FNS et menée à l’IUHMSP.

L’inscription n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée, pour des raisons d’organisation.
Contact : tél. ++41 21 314 70 50 ; e-mail : hist.med@chuv.ch
Mind the Brain III
INR 219

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Colloque interdisciplinaire – La vieillesse : enjeux, pratiques et représentations

2 et 3 décembre 2010

Université de Lyon

Ce colloque interdisciplinaire sollicite médecins, pharmaciens, psychologues, sociologues, juristes et philosophes pour analyser la vieillesse à travers quatre thèmes :

Connaître et comprendre. Nos connaissances biologiques ou sociologiques nous font-elles aujourd’hui mieux comprendre la vieillesse, sa normalité ou ses pathologies ?
Agir. Que faire : soigner, guérir, prévenir, lutter, maintenir en santé, accueillir, accompagner ?
Dire et Représenter. Comment et pourquoi nos représentations de la vieillesse évoluent-elles ? Comment adapter nos comportements face à la nouvelle répartition entre un troisième et un quatrième âges ?
Bien vieillir. Comment interprétons-nous aujourd’hui la possibilité de bien vieillir qui fut longtemps au cœur d’une quête de sagesse ? L’Anti-ageing, l’Enhancement ou l’anthropotechnie accaparent-ils le seul discours possible sur une vieillesse réussie ?

JEUDI 2 DECEMBRE 2010
Accueil et introduction :
9h15 :  Elodie Giroux (Lyon 3) & Sarah Carvallo (ECL)

Première Session : Définitions
Présidence : Jean-Philippe Pierron (philosophie, Lyon 3)
9h30 :  Qu’est-ce qu’être vieux ? (Sarah Carvallo, philosophie, ECL & LEPS-LIRDHIST)
10h10 :  Vieillir : normal ou pathologique ? Le débat conceptuel et ses enjeux (Elodie Giroux, philosophie, Lyon 3 & IRPhiL)
10h45 :  Pause
11h00 : Du ‘quatrième âge’ : qu’est-ce que la vieillesse aujourd’hui ? (Christian Lalive d’Epinay, sociologue, Centre interdisciplinaire de Genève)
11h40 :  Imaginaires temporels du dernier âge (Jean-Jacques Wunenburger, philosophie, Lyon 3 & IRPhiL)

Deuxième Session : Pratiques
Présidence : Thomas Fassier (médecin réanimateur, HCL)
14h30 :  La médicalisation de la vieillesse (Fabrice Gzil, philosophie, Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques, ENS/CNRS/Paris 1)
15h10 :  Quelle gériatrie : pour qui ? pour quoi faire ? (Gilles Albrand, Gériatre, Chef de service, HCL, Hôpital Gériatrique Antoine Charial)
15h50 :  Pause
16h10 :  Le soin gériatrique : spécificité (Brigitte Comte, Gériatre, Chef de Service, Hôpital Edouard Herriot, HCL)
16h50 :  Métempsycoses contemporaines des élixirs de longue vie (Pascal Maire, Service Commun de Sciences Humaines et Sociales, Lyon 1, Pharmacien Hospitalier en Gériatrie, Lyon)

VEnDREDI 3 DéCEMBRE 2010
Troisième session : Représentations
Présidence : Claire Crignon (philosophie, Université de Bourgogne)
9h :  Représentations vécues de sa propre vieillesse (Anne Lahaye, psychologue, Service de médecine gériatrique des Cliniques Universitaires UCL de Mont-Godinne (Yvoir, Belgique), Enseignante à la Haute Ecole Léonard de Vinci, Bruxelles, Louvain)
9h40 :  Représentations de la vieillesse chez les médecins : réflexions à partir d’une étude qualitative sur les décisions de non-réanimation des personnes âgées aux urgences (Thomas Fassier, Médecin réanimateur, HCL, et Doctorant, Université de Lyon, EA 4129)
10h20 :  Pause
10h40 :  Représentations de la maison de retraite comme dernier lieu de vie (Isabelle Mallon, sociologie, GRS, Lyon 2)
11h20 :  Statut juridique de la personne âgée (Marie-France Callu, droit, Lyon 3 & IFROSS)

Quatrième session : Bien vieillir
Présidence : Jonathan Simon (Lyon 1 & LEPS-LIRDHIST)
14h30 :  Le vieux et le sage (Delphine Kolesnik-Antoine & Julie Henry, philosophie,  ENS Lyon & Cerphi)
15h10 :  La personnalité, les émotions de la personne âgées (Pierre Krolak-Salmon, Professeur et praticien Hospitalier Universitaire de l’Hôpital des Charpennes)
15h50 :  Pause
16h10 :  Enhancement & Anthropotechnie (Jérôme Goffette, philosophie, Lyon 1 & LEPS- LIRDHIST)

17h-17h30 : Discussions et clôture du colloque

Comité scientifique :

Sarah Carvallo, Élodie Giroux, Jonathan Simon, Delphine Kolesnik-Antoine, Julie Henry, Jérôme Goffette

Contact :
Responsables scientifiques :
Sarah Carvallo, Sarah.Carvallo@ec-lyon.fr ou Élodie Giroux, elodie.giroux@univ-lyon3.fr

Lieu :
Université Lyon 3,
Amphithéâtre Huvelin,
15 Quai Claude Bernard, 69 007 Lyon
Métro : station Jean Macé ou Guillotière
Tram T1, arrêt « Rue de l’Université »

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Colloque – Genre et parcours de vie. Enfance, adolescence, vieillesse

Jeudi 21 octobre 2010  |  Nancy (54000)

Ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles. Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine (projet de l’axe 3, GITS) et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe.

Depuis plusieurs années, les travaux conduits sur le genre ont mis au jour les processus de sexuation mais aussi les critères mobilisés pour définir et hiérarchiser les conduites masculines et féminines dans des domaines divers de l’existence sociale (la famille, l’école, l’emploi, la retraite, etc.). Ceci étant, les recherches articulant les problématiques liées au genre et celles liées à la codification des âges sociaux sont encore assez peu nombreuses. On sait, par exemple, peu de choses des stéréotypes sexués et des normes encadrant les rapports de genre aux deux extrémités des parcours de vie : la période de l’enfance dont les bornes se redéfinissent avec l’apparition de catégories telles que la préadolescence et celle de la vieillesse aujourd’hui désignée par des termes hétérogènes (troisième âge, grand âge, dépendance, etc.). Dans quelle mesure ces désignations sont-elles genrées ? Quels en sont les effets sur les positions et les trajectoires des hommes et des femmes ? Autant de questions qui se posent aujourd’hui avec une acuité particulière.

Au plan théorique, rappelons en effet que, si les désignations du masculin et du féminin ne sont pas anhistoriques, elles ne sont non plus a-biographiques. En effet, les critères définissant la féminité et la masculinité, durant l’enfance, ne sont pas nécessairement ceux qualifiant la féminité et la masculinité au grand âge. Des attributs imputés aux femmes sont même inversés à certains moments de leurs parcours de vie. Par exemple, pendant longtemps jugés fragiles, au grand âge, les corps féminins semblent perçus comme plus « robustes » tant par les professionnels organisant l’accès à l’aide publique que par l’entourage des personnes âgées. Jugées plus résistantes, les femmes âgées seraient plus à même de réorganiser leur quotidien en dépit d’une motricité amoindrie (repasser assise pour soulager les douleurs articulaires, etc.). On mesure ici combien les dimensions mobilisées pour qualifier et hiérarchiser les aptitudes féminines et masculines gagnent à être étudiées en tenant compte des systèmes normatifs encadrant les âges sociaux[1].

Or ces derniers sont aujourd’hui profondément recomposés par des transformations démographiques, économiques et culturelles conduisant à redessiner les modes de désignation et les vécus de l’avancée en âge. En l’occurrence, les recherches sociologiques mettent au jour une transformation des deux dimensions constitutives du parcours de vie : l’institution du parcours de vie (la manière dont une société définit des âges de la vie, des séquences ordonnées de positions, des étapes, des discontinuités) mais aussi les parcours de vie individuels (l’ensemble des trajectoires suivies dans les différentes sphères de l’existence, la manière dont les individus composent avec un modèle de déroulement de la vie que la société leur impose) [2]. En substance, après une période d’unification et d’institutionnalisation de ces parcours via la codification d’âges sociaux spécifiques (enfance, jeunesse, adulte, vieillesse), plusieurs travaux soulignent un renversement partiel de la tendance. La multiplication des configurations familiales, des trajectoires scolaires, professionnelles et de santé brouilleraient la nature des étapes socialement reconnues comme faisant grandir/vieillir, comme faisant passer d’un âge à un autre. Et les parcours de vie de la deuxième moitié du XX ème siècle s’en verraient, sinon plus flexibles, plus hétérogènes[3]. Dans quelle mesure assiste-t-on à une « déstandardisation » des parcours de vie ? Comment les cadrages institutionnels et normatifs codifiant le genre et l’âge se recomposent-ils[4] ? Et qu’en est-il des incidences sur les rapports de genre et les situations socioéconomiques différentielles des hommes et des femmes[5] ?

Pour éclairer ces transformations, les propositions de communications s’inscriront dans l’une ou l’autre de ces thématiques et interrogations :

1-      Les modes de constitution des désignations politiques et institutionnelles de l’avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de tracer la généalogie et les modalités d’institutionnalisation des nouvelles catégorisations des âges sociaux (prime enfance, enfance, préadolescence, adolescence, jeunesse, maturité, maturescence, vieillesse, grand âge, dépendance…) : ces passages sont-ils présentés comme des ruptures, des continuités ? Quels sont les critères utilisés pour définir ces âges et pour scander le passage d’un âge à un autre ? Dans quelle mesure sont-ils genrés (qu’il s’agisse de critères spécifiquement utilisés pour les hommes et pour les femmes ou bien de critères qui, bien que viricentrés, sont présentés comme généraux et asexués) ? L’étude des acteurs participant de la définition de ces critères est évidemment centrale : quels sont les discours experts participant de la formalisation de ces périodes et de la désignation des bornes temporelles[6]? Sur quels systèmes normatifs ces discours experts s’appuient-ils ? Et enfin quels liens ces discours entretiennent-ils avec les politiques publiques prenant directement ou indirectement ces âges sociaux pour cibles (politiques scolaires, de santé, de dépendance, etc.) ?

Il s’agit également de comprendre la manière dont les élus, les acteurs institutionnels et les professionnels mobilisent ces catégories : dans quelles acceptions ? Quels types de pratiques professionnelles cela suscite-t-il ? Ces pratiques sont-elles genrées ? Et quels en sont les effets ?

2-      Les modes de désignation sociale de cette avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de comprendre la manière dont les hommes et les femmes, mais aussi les filles et les garçons, s’approprient les catégories médiatiques et institutionnelles qui les ciblent. Par exemple, se saisissent-ils ou non de la catégorie de « préadolescents » véhiculée par les médias, le marketing et les institutions (école)[7]? Qu’en est-il de la notion de « dépendance »[8]? Le regard devra aussi être porté sur les désignations sociales, élaborées par les individus et leur entourage, parfois à distance des catégorisations institutionnelles et expertes. Cette activité d’élaboration de critères propres est d’autant plus importante que plusieurs travaux font état d’une tendance à la « biographisation » des parcours de vie[9]. Ce qui était le produit d’un formatage social est aujourd’hui présenté comme la résultante d’un projet, d’une réflexivité. Tel est le cas des événements censés scander le vieillissement. Christian Lalive d’Epinay et Stefano Cavalli ont montré que, contrairement aux discours politiques et médiatiques, la retraite n’est pas l’évènement le plus mobilisé par les individus pour décrire les tournants marquant la deuxième moitié de leur vie. La perte de proches et l’expérience du veuvage sont plus souvent convoquées[10]. Le même décalage se retrouve d’ailleurs pour la ménopause : si le discours médical en fait un tournant essentiel, les femmes l’articulent à d’autres événements sociaux[11].  Comment les hommes et les femmes se saisissent-ils/elles de ces catégories d’âge ? Quels sont les critères utilisés par les familles et l’entourage pour définir ces âges sociaux ? Quels sont les marqueurs convoqués (évènement familial, changement corporel, des formes de sociabilité). Quelles stratégies individuelles ou collectives les individus mettent-ils en place pour préserver/augmenter leur autonomie, s’approprier leurs transformations corporelles ? Autant d’interrogations permettant d’explorer les allers-retours entre les constructions institutionnelles ou normatives, et la façon dont elles sont investies.

Enfin, les communications pourront également interroger les effets symboliques, identitaires mais aussi matériels de cette recomposition des modes de scansion et de désignation de l’avancée en âge. La légitimation sociale de ces catégories conduit-elle l’entourage à reconnaître la spécificité de l’expérience du ou de la préadolescente, de la personne âgée classée « dépendante » ? Leur capacité à être acteur/actrice s’en trouvent-elles augmentées ? Qu’est-ce que ces désignations produisent sur les solidarités familiales dont les hommes et les femmes bénéficient ? De manière plus structurelle, peut-on considérer que l’individualisation des vécus du grandir et du vieillir conduit à un rapprochement des trajectoires masculines et féminines ? Ou voit-on, au contraire, apparaître de nouveaux processus maintenant ou renforçant les différentiels sexués de position sociale et économique à mesure de l’avancée en âge ? Par exemple, pour Leisering[12], la déstandardisation des parcours augmenterait le sentiment d’insécurité et conduirait à de nouvelles demandes d’« institutionnalisation de la flexibilité » (cf. par exemple les demandes concernant les dispositifs d’orientation scolaire, de réorientation professionnelle, de soutien de la dépendance). Sont bienvenues ici des propositions interrogeant ces sentiments d’insécurité et leurs manifestations sexuées.

Plus largement, ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles.

Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe. Il accorde une large place aux approches sociologiques s’intéressant aux tournants d’âge et au vieillissement dans une perspective genrée. Le second versant, prévu en novembre 2011, se centrera plutôt sur les approches anthropologiques des transitions de l’enfance à l’adolescence.


[1] Löwy I., L’emprise du genre. Masculinité, féminité, inégalité, Paris, La dispute, 2007.

[2] Cavalli S., « Le parcours de vie. Entre institutionnalisation et individualisation », in S. Cavalli, J-P. Fragnière (Eds.) L’avenir. Attentes, projets, (dés)illusions, ouvertures, Lausanne, Editions Réalités sociales, 2003, p. 2. Cf. également Lalive d’Epinay C., Bickel J.-F., Cavalli S., Spini D., « Le parcours de vie: émergence d’un paradigme interdisciplinaire », in J. F. Guillaume, avec la collaboration de C. Lalive d’Epinay et L. Thomsin (Eds.), Parcours de vie. Regards croisés sur la construction des biographies contemporaines, Liège, Les éditions de l’Université de Liège, 2005, pp. 187-210

[3] Cavalli S., « Modèle de parcours de vie et individualisation : un état du débat », Gérontologie et société, n° 123/4, 2007, pp. 55-69.

[4] Par exemple, sur la persistance de l’imposition du sexe biologique, voir Wiels J. « La différence des sexes : une chimère résistante »,  in C. Vidal (dir.), Féminin, Masculin, Mythes et idéologies, Paris, Belin, 2006, pp. 71-81.

[5] Sur la question du croisement genre et milieu social, cf. pour l’enfance/adolescence (Mardon A., « Sociabilités et travail de l’apparence au collège »,  Ethnologie française, XL/1, 2010, pp. 39-48) ; pour le passage à la retraite (Guillemard A.M, « L’âge de l’emploi, les sociétés à l’épreuve du vieillissement », Paris, A. Colin, 2003).

[6] Citons par exemple ici les discours médicaux. Sur la corrélation des âges à des moyennes physiques, cf Turmel A., A historical sociology of Childhood, Cambridge University Press, 2008. A propos de la définition médicale de la maternité, cf Löwy I., « L’âge limite de la maternité : corps, biomédecine, et politique », Mouvements 2009/3, n° 59, p. 102-112.

[7] Dès les années 1980, la catégorie des tweens (pré-adolescents) a acquis une importance croissante. Aux Etats-Unis, le terme tweens aurait même remplacé celui de  sub-teens employé dans les années 1950 et le pre-teens des années 1960 et 1970. Cf. ici Cook D.T., Kaiser S. B., « Betwixt and Be Tween: Age Ambiguity and the Sexualization of the Female Consuming Subject », Journal of Consumer Culture, n°4, 2004, pp. 203-227.

[8] Ennuyer B., Les Malentendus de la dépendance – De l’incapacité au lien social, Paris, Dunod, 2002.

[9] Levy R., « Regard sociologique sur les parcours de vie », Cahiers de la Section des Sciences de l’Éducation, Université de Genève, n°95, 2001, pp. 1-20.

[10] Lalive d’Epinay C., Cavalli S., « Changements et tournants dans la seconde moitié de la vie », Gérontologie et société, n°121/2, 2007.

[11] Vinel 2004, « La ménopause : instabilité des affects et des pratiques en France » in Héritier F., Xanthakou M.,Corps et affects, Paris, Odile Jacob, pp. 221-233.

[12] Leisering L., « Government and the Life Course », in J. T. Mortimer and M. J. Shanahan (Eds.), The Handbook of Life Course, New-York, Kluwer Academic/Plenum, 2003, pp. 205-225.

Programme

Jeudi 21 octobre : Genre et parcours de vie

9h00 / 9h30 Accueil Hall de la Présidence

9h30 / 10h15 Introduction, François LE POULTIER, Président de l’Université Nancy 2, Christine BOCEREAN, Directrice de l’UFR Connaissances de l’homme, Gerhard HEINZMANN, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine (MSH), Monique LEGRAND, Directrice du 2L2S- LASURES

Séance plénière, Président : Vincent Caradec, Professeur de sociologie, Université Lille 3
Salle de conférences MSH

10h15 / 11h00 Christian LALIVE D’EPINAY, Professeur honoraire à l’Université de Genève, Président d’honneur de l’AISLF
Transformations sociétales et configurations des parcours de vie ; le paradigme du parcours de vie comme chapitre d’une sociologie générative

11h / 11h45 Marc BESSIN, Chargé de recherche au CNRS/IRIS, Enseignant à l’EHESS Paris
Les temporalités au principe du genre : l’âge, une catégorie sexuée

12h / 13h30 Déjeuner

13h45 / 15h45 2 ateliers en parallèle (1.1 et 1.2), (salles à la MSH)

Atelier 1.1 Construction médiatique et littéraire du genre et des âges sociaux

Présidente de séance : Nicoletta Diasio, Maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg

1. Isabelle CHARPENTIER : « Virginité des filles, interdits sexuels et rapports de genre dans la littérature féminine algérienne et franco-algérienne d’expression française »

2. Justine MARILLONNET : « Presse magazine et images de mode : un espace de négociation à l’épreuve du jeunisme »

3. Anna M. CUCCHIELLA : « Les thèmes de l’adolescence et de la vieillesse dans les textes narratifs italiens et français contemporains »

4. Françoise WECK : « La langue des filles : l’apprentissage linguistique du féminin »

5. Elodie CHARBONNIER, Ana Catharina SANTOS SILVA et Pierluigi GRAZIANI: « Rapport de genre à l’adolescence dans les zones urbaines sensibles : étude menée auprès de 40 garçons âgés de 13 à 28 ans »

Atelier 1.2 Codification médicale et sociale du genre et de l’avancée en âge

Présidente de séance : Virginie Vinel, Maître de conférences en ethnologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Hélène MARTIN, Céline PERRIN : « Sexualité, rapports de genre et de génération dans un cadre thérapeutique »

2. Julien BIAUDET : « Âge et genre au coeur de la greffe : les dimensions sociales de la transplantation cardiaque »

3. Béatrice AKARE : « Le vécu thérapeutique et social des femmes victimes de stérilité chez les peuples d’Afrique centrale »

4. Clothilde PALAZZO-CRETTOL, Annick ANCHISI, Rose-Anna FOLEY : « La chimiothérapie orale chez les personnes âgées : un traitement sexué dans la parole des médecins traitants et des oncologues ? »

5. François VIALLA : « Iphis ou Atalante: La transidentité saisie par le droit »

15h45 / 16h00 Pause café

16h00 / 18h00     2 ateliers en parallèle (2.1 et 2.2), (salles à la MSH)

Atelier 2.1 Désignations sociales de l’avancée en âge / accompagnement institutionnel et familial

Présidente de séance : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Barbara BUCKI, Katia LURBE-PUERTO, Elisabeth SPITZ, Michèle BAUMANN : « Accompagner, à leur domicile, des personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral : des perceptions différentes entre femmes et hommes »

2. Charline LESTRELIN, Daniel REGUER : « Genre, âge et parcours professionnel des auxiliaires à domicile »

3. Anne-Bérénice SIMZAC : « Pratiques genrées des aides à domicile »

4. Caroline HERASSE, Sahlia TRAORE : « Les turning points sous le prisme du genre »

5. Estelle REINERT : « Des processus de décisions complexes à l’origine de l’aide apportée aux personnes âgées»

6. Laurence TAIN : « Vieillissement, fécondité et inégalité sexuées »

Atelier 2.2 Genre et emploi

Président de séance : Hervé Levilain, Maître de conférences en sociologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Nathalie BURNAY : « Transformations des parcours de vie et aménagement des fins de carrière, à travers l’utilisation du crédit temps en Belgique »

2. Samira AYED : « Pratiques professionnelles : approche genrée. (Étude du cas des ingénieurs en Tunisie) »

3. Claire LEFRANCOIS : « L’emploi des “seniors”. L’âge et le genre dans la désignation politique et institutionnelle des “seniors” sur le marché du travail »

4. Nicole KERSCHEN : « L’Union européenne et la retraite au féminin »

5. Neuza FARIAS DE ARAUJO : « Revenus des personnes âgées au Brésil : distribution, famille et genre, par rapport aux politiques publiques »

18H15 Apéritif dînatoire / réception, (Hall de la Présidence)

Vendredi 22 octobre : De l’enfance à la vieillesse

Séance plénière, Présidente : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2, Salle de conférences MSH

9h00 / 9h35 Nicoletta DIASIO, Maître de conférences, Université de Strasbourg
Maillage des temps et gouvernement des corps dans la construction des rapports d’âge et de genre

9h35 / 10h10 Vincent CARADEC, Professeur de sociologie, Lille 3
Vieillir après la retraite, une expérience genrée

10h10 / 10h45 Liliana GASTRON, Professeure de sociologie à l’Université de Lujan, Argentine
Les représentations sociales de la sexualité des femmes et des hommes dans la vieillesse et au cours de la vie ; les changements à travers le temps

10h45 / 11h00 Pause café, (Hall de la Présidence)

11h00 / 13h00 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J09 campus lettres)

Atelier 3.1 Genre, corps et avancée en âge

Présidente de séance : Claire Scodellaro, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Hervé LEVILAIN : « Devenir mères et pères sur le tard : les négociations conjugales de l’inégalité de vieillissement »

2. Cécile CHARLAP : « Rester femme : expériences et représentations de la féminité à la ménopause »

3. Marie-Stéphanie ABOUNA : « Mère et fille coéquipières : rapports intergénérationnels et construction différenciée des identités de genre à travers le football »

Atelier 3.2 Désignations genrées des aptitudes physiques, psychiques et sociales durant la vieillesse

Président de séance : Sébastien Schehr, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Cornelia HUMMEL, Catherine LUDWIG : « Genre, âge et stéréotypes de la vieillesse : le jeu « La garde-robe de grand-maman » »

2. Frédéric BALARD : « Des hommes chênes et des femmes roseaux. Les différences de genre dans le vécu du grand âge »

3. Pamela MICELI : « Sexuation et (non)-appropriation des critères de définition institutionnelle de la vulnérabilité et de la dépendance des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer par leurs proches »

4. Virginie VINEL : « Perception genrée de l’avancée dans la grande vieillesse (Lorraine) »

Atelier 3.3 Conditions de vie et modes de vie genrés : de la retraite au grand âge

Présidente de séance : Monique Legrand, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Karine CHALAND : « Parcours de vie « ordinaires » pour une vieillesse « extra-ordinaire » ? Les OLGA : des femmes vivant en habitat groupé autogéré non-mixte »

2. Pia HENAFF-PINEAU : « Expériences du vieillissement au féminin et au masculin à travers les pratiques sportives des seniors »

3. Marielle POUSSOU-PLESSE, Elena MASHKOVA, Melissa PETIT : « Le drôle de genre du bénévolat senior »

4. Monique MEMBRADO : « Les figures du temps au grand âge : entre expériences et modèles, les effets du genre »

5. Monique LEGRAND, Ingrid VOLERY : « La construction genrée de l’autonomie et de la dépendance par les personnes âgées »

13h15 / 14h15 Déjeuner

14h30 / 16h30 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J 09 campus lettres)

Atelier 4.1 Enfance, genre, contexte scolaire

Présidente de séance : Gaëlle Espinosa, Maître de conférences en sciences de l’éducation,
Université Nancy 2

1. Christine DETREZ et Sylvie OCTOBRE : « Echiquiers culturels et construction du genre de l’enfance à la grande adolescence »

2. Jean-François GUILLAUME : « Genre et traitement des incidents scolaires : Je ne m’attendais pas à ce qu’un dur comme lui vienne pleurer dans mes bras »

3. Gaëlle ESPINOSA, Benoît DEJAIFFE : « Le passage CM2/6e, quand filles et garçons se redéfinissent ? »

4. David RISSE : « L’éducation sociale à la diversité sexuelle de nos jeunes, une responsabilité éducative partagée ? »

Atelier 4.2 Genre et adolescence au prisme des transformations corporelles

Présidente de séance : Cornélia Hummel, Maître d’enseignement et de recherche, Université de Genève

1. Aurélia MARDON : « L’entrée dans l’adolescence des filles : entre transformations corporelles et culturelles »

2. Claudine PHILIPPE : « La grossesse non prévue, un outil pour questionner sexualité et jeunesse ? »

3. André TASSOU : « La ville, le sport et les frontières interdites aux femmes Massa et Toupouri du Cameroun : itinéraire sportif de Félicité Minda Vella »

4. Zahia BENABDALLAH : « Processus sexué des représentations et des pratiques de l’entretien du corps et de l’esthétique chez l’adolescent algérien : quels enjeux ? »

5. Claire SCODELLARO : « L’anorexie mentale à l’adolescence : une quête pathologique d’estime de soi »

Atelier 4.3 Genre, entrée dans la vie adulte, langage

Président de séance : Michel Kokoreff, Professeur de sociologie, Université Nancy 2

1. Sofiane BOUHDIBA : « Le syndrome du Nid Doré chez la jeune fille maghrébine »

2. Natacha ORDIONI : « Madame ou Mademoiselle ? Modes de désignation sociale et passage des femmes à l’âge adulte »

3. Patricia ALONSO : « Paroles d’adolescents ordinaires : âge et relations de genre »

4. Céline LANFRAY : « Un rapprochement dans la conception de la vie amoureuse lié au genre chez les étudiants »

16h40 / 17h00 Conférence de clôture, (salle de conférences à la MSH)
Cornelia HUMMEL et Virginie VINEL

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Colloque – Cancer et accès aux innovations thérapeutiques : information, décision, équité

Vendredi 26 novembre 2010  |  Paris (75013)

Symposium organisé par les Cancéropôles Lyon-Auvergne-Rhône-Alpes (CLARA) et Île-de-France (IDF)

Le Plan cancer II 2009-2013 confirme les objectifs du Plan cancer I en matière de qualité de l’information due aux malades, facteur de leur autonomie dans la prise de décision. A ces enjeux, le nouveau plan ajoute celui de la réduction des inégalités face à la maladie avec, notamment, l’objectif d’une meilleure équité dans l’accès aux innovations thérapeutiques.
L’accès aux innovations thérapeutiques, qu’il s’agisse de la participation des malades aux essais précoces ou de l’accès aux chimiothérapies par voie orale à domicile, pose pour tous les acteurs des questions nouvelles d’information, de construction de la décision thérapeutique et d’équité entre les malades.
Organisé par les Cancéropoles Lyon-Auvergne-Rhône-Alpes et Île-de-France, le symposium des 26 et 27 novembre 2010 rassemble des chercheurs, professionnels de santé, représentants des malades, porteurs d’enjeux associatifs et institutionnels. Le programme est construit sur une formule innovante qui vise à permettre l’échange entre les acteurs sur ces sujets, mais aussi la production de recommandations d’actions concrètes pour faire avancer les choses.
Ainsi, après une journée de présentations et débats, le 26 novembre, un comité de personnalités indépendantes  composé d’experts, de professionnels et de représentants de malades, proposera des recommandations de mise en œuvre. Ces « recommandations partagées » seront présentées lors de la matinée du 27 novembre.

Le symposium se tiendra le 26 novembre 2010, à 9h, à la Maison des Associations de Solidarité, au 16 rue des Terres-au-curé, 75013 Paris, Métro Porte d’Ivry (ligne 7), Olympiades ou Bibliothèque F. Mitterand (ligne 14).

Programme en cours d’élaboration

Vendredi 26 novembre 2010 – MATIN

8h30 – 9h00 Accueil des participants

9h00 – 9h15 SESSION D’OUVERTURE

Philippe AMIEL et Franck CHAUVIN

9h15 – 12h15 Information dans les essais précoces (Cancéropôle IDF)

9h15 – 9h55 Médecine personnalisée et innovation thérapeutique, Pr F. DOZ, Institut Curie, Paris

9h55 – 10h35 Essais précoces en cancérologie : nouvelle frontière, nouveaux enjeux, Pr JC SORIA, Institut Gustave Roussy, Paris

10h35 – 11h15 Autonomie et justice en cancérologie, C. VERGELY, UNAPECLE (Union Nationale des Associations de Parents d’Enfants atteints de Cancer ou de Leucémie)

11h15 – 11h30 Pause café

11h30 – 12h30 TABLE RONDE

Accès aux essais cliniques en cancérologie et équité

Introduction et animation : Philippe AMIEL, Institut Gustave Roussy, Paris

(Participants à confirmer)

12h30 – 14h00 Pause déjeuner

Vendredi 26 novembre 2010 – APRES-MIDI

14h00 – 17h30 De l’IV à l’oral : les enjeux du processus d’autonomie du patient (CLARA)

14h00 – 15h05 Pratique de la prescription orale

14h00 – 14h15 Présentation générale (état de la question avec perspectives), Jean-Yves BLAY, Centre Léon Bérard, Lyon

14h15 – 14h40 Point de vue des pharmaciens : Synthèse des pratiques / erreurs médicamenteuses

14h40 – 15h05 Le point de vue du patient

15h05 – 16h10 Perception et représentations de la chimiothérapie orale patients / soignants

15h05 – 15h20 Anthropologie du médicament oral/enjeux théoriques, Christine DURIF BRUCKERT, Université Lumière Lyon 2, Lyon

15h20 – 15h45 Point de vue des patients, Véronique REGNIER, Institut de Cancérologie de la Loire, Saint-Etienne

15h45 – 16h10 Point de vue des cliniciens, Lionel DANY, Université de Provence, Aix-en-Provence

16h15 – 16h30 Pause café

16h30 – 17h30 TABLE RONDE

Participation et autonomisation du patient : confrontation des points de vue

Introduction et animation : Nora MOUMJID, Centre Léon Bérard, Lyon

Franck CHAUVIN, Institut de Cancérologie de la Loire, Saint-Etienne
Isabelle RAY COQUARD, Centre Léon Bérard, Lyon
Thierry LAGRANGE, Réseau Source (à confirmer)
Hervé CAZENEUVE, Centre Léon Bérard, Lyon
à confirmer

Comité d’organisation scientifique

Philippe AMIEL – Cancéropôle Île-de-France, Lyon
Franck CHAUVIN – Institut de Cancérologie de la Loire, Saint-Etienne
Christine DURIF-BRUCKERT – Université Lyon 2, CREPS, ICL
Guy LEGAL – Collectif Interassociatif Sur la Santé Rhone-Alpes (CISS-RA)
Nora MOUMJID – GATE, UMR CNRS 5824, Lyon 1
Lionel POURTAU – URSHS, Institut Gustave Roussy, Paris
Véronique REGNIER – Institut de Cancérologie de la Loire, Saint-Etienne
Catherine RIOUFOL – Centre Hospitalier Lyon-Sud
Véronique STANIEK – Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes

Contacts

Safia ABOUAD, Cancéropôle IDF – sabouad@gmail.com
Esokia RIDET, Cancéropôle CLARA – infos@canceropole-clara.com

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Colloque – Douleur et empathie


1er colloque international  des jeunes chercheurs de  l’Université de Picardie Jules Verne
7 et 8 octobre 2010
Amphithéâtre Beccaria – Pôle cathédrale
10 placette Lafleur – Amiens
Entrée libre, sur inscription

Bien avant les écrits de Robert Vischer ou de Theodor Lipps, l’empathie, cette capacité à partager et comprendre les émotions ressenties par autrui, retint l’attention de penseurs issus d’horizons disciplinaires très différents. Au XVIIIe siècle, elle avait essentiellement trait aux théories esthétiques ou à la philosophie morale. Ensuite, les travaux sur l’empathie s’étendirent progressivement à de très nombreuses branches des « humanités » au sens large. Cet intérêt de plus en plus vif s’explique par la mise en évidence de son rôle crucial dans le cadre des interactions sociales, spécialement thérapeutiques. Aujourd’hui, l’empathie fait l’objet de nouvelles recherches, principalement dans le domaine des neurosciences sociales et affectives. Il s’agit à l’heure actuelle d’identifier les mécanismes cérébraux permettant à un individu de ressentir les émo-
tions d’autrui, notamment sa douleur. Or il s’avère que les découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau (et les fameux « neurones miroirs ») ont elles-mêmes une incidence sur toutes les recherches portant sur l’origine de la sociabilité, du droit, de la morale, voire de la théologie.
Ces approches multiples se révèlent donc complémentaires ; l’empathie ne saurait désormais être envisagée sans ce croisement des points de vue apportés par les neurosciences, la philosophie, la sociologie, l’éthologie, la psychologie ou la médecine. C’est cet esprit pluridisciplinaire qui anime les organisateurs du Ier Colloque International des Jeunes Chercheurs de l’Université Picardie Jules-Verne.
A cette occasion, la nature même du processus empathique, son importance dans la prise en charge thérapeutique ou encore sa place en éthique, pourront être discutées et mises en relation. Comment pouvons-nous partager la souffrance de l’autre, même si nous ne l’avons jamais éprouvée ? Existe-t-il une forme d’empathie animale ? Quelle est l’implication de l’empathie dans certaines pathologies affectant les relations sociales ? Voilà quelques-uns des nombreux sujets que ce colloque permettra d’aborder.

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Jeudi 04 novembre 2010  |  Paris (75016)

De par leur gigantisme, les mégalopoles d’Asie orientale sont confrontées de façon particulièrement aigüe aux grands défis urbains : saturation de l’espace, engorgement des réseaux, dégradation de l’environnement, creusement des inégalités sociales… Chercheurs et édiles se mobilisent pour passer au crible toutes les dimensions de la ville, à grand renfort de communication. Toutes, sauf une : la question funéraire. Personne ne nous dit ce qu’il advient des morts dans ces agglomérations déca-millionnaires. La question se pose avec d’autant plus d’acuité que, précisément dans cette région, la démographie des morts est appelée à connaître la plus forte croissance au monde dans les décennies à venir. Comment gérer le gonflement de cette population invisible là où se joue la plus âpre concurrence entre les diverses activités humaines pour l’occupation des sols ? De quelle façon les diverses composantes de l’industrie funéraire s’adaptent-elles à la demande accrue de sépultures et aux nouvelles attentes rituelles de sociétés urbaines en mutation rapide ? Dans ce colloque, des spécialistes du Japon, de la Chine et de la Corée du Sud confronteront leurs observations de terrain pour éclairer les enjeux économiques, spatiaux et symboliques de la question funéraire dans la région la plus urbanisée de la planète.

10h00 : Allocution d’ouverture par N. Aveline-Dubach, coordinatrice du réseau ANR FunerAsie, directrice de recherche CNRS à l’Institut d’Asie Orientale (ENS-Lyon), affectée à l’Institut de Recherches de la Maison Franco-Japonaise (Tokyo).

10h15 : Session 1. Formes plurielles de la place des morts dans l’agglomération de Tokyo

L’expérience mortuaire des sociétés urbaines nipponnes, des « funérailles traditionnelles » aux « funérailles contemporaines »
Katsumi Shimane, professeur de sociologie à l’université Senshu (Japon)

La destruction créatrice : éclatement du modèle de tombe familial et libération des forces d’innovation dans l’industrie funéraire nippone
Natacha Aveline-Dubach

Nouvelles concessions, nouveaux dispositifs cultuels : l’avènement d’un nouveau système de représentation des morts?
Fabienne Duteil-Ogata, chercheur associé au du Laboratoire d’Anthropologie Urbaine

-12h30 : Déjeuner-

13h30 : Session 2. Morts visibles et invisibles à Shanghai et dans la grande banlieue de Canton

La renaissance de l’industrie funéraire à Shanghai, cas exemplaire pour la Chine
Natacha Aveline-Dubach

De petits arrangements avec les morts : les rites funéraires à Shanghai, entre tradition et modernité
Maylis Bellocq, maître de conférences au département de chinois de l’université de Bordeaux

Les rites funéraires traditionnels face à l’explosion urbaine, le cas d’un village de la grande banlieue de Canton
Yukihiro Kawaguchi, maître de conférences en anthropologie à l’université du Tohoku (Sendai, Japon)

-15h45 : Pause café-

16h00 : Session 3. Réduire la place des morts à Séoul

Les espaces funéraires à Séoul, une histoire marquée par l’expérience coloniale
Ryôhei Takamura, maître de conférences en anthropologie à l’université d’Akita (Japon)

Le succès de la crémation en Corée du Sud : création de distinctions sociales et maintien de croyances anciennes
Elise Prébin, assistant professor à l’université Hanyang (Séoul)

Etat des lieux de l’industrie funéraire en Corée du Sud
Shidug Kim, chercheur au Musée National Folklorique de Corée

18h15 : clôture du colloque

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