Colloques

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Forum européen de bioéthique

1 au 4 février 2011

Strasbourg


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Colloque – Hybridations, Immersions et Sensations dans l’activité physique et les pratiques corporelles


A la faculté du Sport, Université Henri Poincaré – Nancy Université,

16 – 17 juin 2011.

Organisation : Anne Sophie Sayeux (PAEDI, Université Blaise Pascal, Clermont 2), Olivier Sirost (CETAPS, Université Rouen), Bernard Andrieu (Faculté du sport, LHSP UMR 7117 CNRS Université Henri Poincaré, Nancy Université).

bernard.andrieu@staps.uhp-nancy.fr

A-sophie.SAYEUX@univ-bpclermont.fr

olivier.sirost@univ-rouen.fr

Argumentaire

Les usages sociaux du corps participent pleinement à la construction des savoirs, des techniques et des milieux dans lesquels ils se déploient. Pourtant, ils ont peu fait l’objet d’analyses à partir du point de vue du corps.

Il convient de rappeler que les cures de nature, tout comme la découverte des cœnesthésies s’accompagne de la montée des paradigmes empiristes et sensualistes. Les correspondances de Rousseau et Condillac, tout comme la relation de Burke à la compagnie des Indes orientales ou les travaux de Diderot et Berkeley sur les sens, ne sont pas étrangères à une mise en forme de la pratique. Les immersions dans la nature (aérothérapie, balnéothérapie, …) vont de pair avec une philosophie introspective du corps et de l’écoute de soi que l’on retrouve très tôt chez Burton ou Maine de Biran.

C’est aussi la saisie du vertige, du monstre ou du sauvage tapis au fond de soi qui guide la saisie de l’expérience sensible. L’esthétique du sublime à l’heure romantique favorise l’apprivoisement de la vacuité et le jeu avec les peurs. L’importance accordée à l’ambiance, au langage sensoriel, à l’impression esthétique témoigne ici également d’une tentative de saisie de la dimension sensible dans les usages du corps. Les thématiques de la mer ou de la montagne dans les œuvres romantiques, du désert chez les orientalistes ou du déjeuner sur l’herbe chez les impressionnistes mettent en image un faisceau d’expériences vécues et sensuelles.

Cette effervescence est tout aussi vivace dans les milieux éducatifs où la formation par l’expérience ou par le milieu devient progressivement un thème prisé des pédagogies nouvelles. De ce point de vue, il convient également de resituer des pédagogues tels que Dewey dans les perspectives adoptées par le pragmatisme. Le statut de l’expérience corporelle est alors directement injecté dans l’édification du connaître. Ces quelques rappels – non exhaustifs – situent l’objectif de ce colloque : appréhender les pratiques corporelles dans leurs évolutions et leurs actualités par le prisme des approches sensibles.

Il s’agit de regrouper autour de ces questions tant les avancées augurées par les historiens (de la nouvelle histoire à l’anthropologie sensorielle), les anthropologues (de l’anthropologie biologique à l’anthropologie sociale et culturelle), les sociologues (du pragmatisme aux phénoménologies) ou les philosophes.

Le colloque s’articulera autour de trois questions :

  1. 1-            Nouvelles technologies et corporéité

Comment l’intégration de la matière transforme les corps et nos sensibilités – L’interaction est incorporée par l’hybridation au point de transformer le vécu corporel, amélioré objectivement ou subjectivement par l’objet et la technique biotechnologique. Comment, par exemple, l’insertion de prothèse du genou ou de la hanche prend-elle la place de l’organe défaillant en restaurant la fonction articulatoire ?

  1. 1. 2-           Ecologie corporelle et pratiques immersives

Quels milieux d’immersion des corps sont privilégiés et que disent-ils sur notre présence au monde – S’il est d’usage de se « sentir bien dans son élément », en quoi, comment et pourquoi se sent-on bien dans les éléments naturels ? On peut s’interroger sur les sens mobilisés par les pratiques immersives, mais aussi sur les plaisirs des sens qu’elles procurent. Que recherchent donc les individus dans cette nature sensuelle ?

  1. 3-            Expériences vécues et formation corporelle

Comment se transmet l’expérience vécue – De quelle manière, une sensation pouvant être perçue d’un premier abord comme négative peut-elle être apprise et transmise comme étant positive ?  Il s’agit de comprendre en quoi l’apprentissage d’une activité corporelle peut transformer la « perception des effets ».

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Colloque international pluridisciplinaire – La santé, quel travail!? Santé et maladie, entre définitions savantes et pratiques professionnelles


Ecole de sages-femmes de Nantes
les 25 et 26 mars 2011

Le colloque est organisé par le réseau Germes-SHS (Groupe d’échanges et de recherches sur la médecine et la santé en sciences humaines et sociales).

Le programme et l’affiche sont téléchargeables ici (pdf).

La page web pour y accéder sur notre site est la suivante: http://www.msh.univ-nantes.fr/78674570/0/fiche___actualite/&RH=ACCUEIL

Les thèmes sont La santé dans la recherche, les sciences humaines et sociales, les pratiques professionnelles en santé.

Le détail des inscriptions est sur le programme. La personne à contacter pour les renseignements liés aux inscriptions est:
Christel Dumontier: christel.dumontier@univ-nantes.fr

Pour les renseignements scientifiques:
Cédric Le Bodic: cedric.le-bodic@univ-nantes.fr

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Colloque – Penser les Sexualités dans l’Histoire

Le CIREMIA a le plaisir de vous communiquer le programme du colloque intitulé « Penser les Sexualités dans l’Histoire »

organisé par M. Jean-Louis Guereña à l’université François Rabelais de Tours les 10 et 11 février.

Télécharger le programme (pdf)

Secrétariat CIREMIA

Isabelle Peymirat-Cochet

Université François Rabelais, Tours

Tél : 02 47 36 81 09

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Colloque – Adolescence aux risques du plaisir


Mercredi 02 février 2011  |  Bordeaux (33000)

La question du plaisir à l’adolescence est au cœur de la réflexion ouverte par S. Freud dans les « Trois Essais sur la théorie de la sexualité » : elle est « la chose nouvelle qui apparaît »… En effet, à cette période, le plaisir est revisité dans un corps nouveau, pubère, sexué et détenant une potentialité orgastique.
Dans le sillage de ce nouveau plaisir, se découvrent le plaisir de l’acte et de l’effectivité, des projets et de la métapensée ; plaisir de la rencontre de l’objet et de l’altérité, du monde et de la culture, dont l’adolescent peut se saisir en son nom, pour dépasser la dépendance infantile.
Mais ces nouveaux plaisirs posent indubitablement la question des risques en jeu, dans lesquels le sujet s’abîme parfois : du refus dans lequel il s’efface à l’excès dans lequel il se perd, de l’anorexie à l’addiction, du repli psychotique aux errements pervers, la clinique adolescente nous révèle les aléas du plaisir pubertaire.
Quels sont les nouveaux enjeux du plaisir à l’adolescence ? Quelles en sont les limites ? Quels liens entre plaisir corporel et plaisir de penser ? Comment s’articulent, à l’aune du génital, plaisirs infantiles et plaisirs pubertaires, plaisir narcissique et plaisir objectal ? Telles sont les questions qui seront discutées dans ce colloque.

Programme

8h30 : Accueil des participants

9h : Ouverture : Emmanuelle CAULE, Psychologue, Psychanalyste, Chargée de cours à l’Université V. Ségalen Bx II, membre du CILA, Vice-Présidente d’ARCAD.

9h15 : Pr Annie BIRRAUX, Psychiatre, Psychanalyste, Professeur honoraire des Universités, Fondatrice et membre du CILA.
« Le plaisir et ses feux d’artifice »
10h : Discussion Dr Jeanne PAYET, Psychiatre, membre d’ARCAD.
Modérateur : Dr Marc DELORME, Psychiatre, psychanalyste, membre d’ARCAD.
10h30 : Pausé café

11h : Pr Bernard ANDRIEU, philosophe, Pr à la Faculté du sport UHP Nancy Université en Epistémologie du corps et des pratiques corporelles.
« L’hybridation adolescente »
11h40 : Discussion Jacques PONNIER, Agrégé de philosophie, Docteur d’Etat en psychopathologie fondamentale et psychanalyse.
Modérateur : Marion HAZA, Psychologue, Présidente d’ARCAD, Maître de Conférences (CAPS, Poitiers).
12h15 : Déjeuner libre.

14h : Pr François MARTY, Psychologue, Psychanalyste et Professeur des Universités. Directeur de l’Institut de Psychologie (Université Paris Descartes) et Président du CILA.
« Du plaisir d’organe au plaisir de la rencontre génitale avec l’autre. »
14h45 : Discussion Dr Marc DELORME.
Modérateur : Dr Philippe-Pierre TEDO, Psychanalyste, membre d’ARCAD.
15h15 : Pause

15h45 : Table ronde clinique : Le plaisir adolescent et ses aléas.

Dr Pierre-Philippe TEDO, Psychiatre : « Anna et ses trois pères : le génital dans la cure d’adolescent. »
Dr Chantal LABADIE, Psychiatre, membre d’ARCAD : « La Belle-Endormie ».
Dr Valérie ADRIAN, Psychiatre, membre d’ARCAD : « Le plaisir en séance… »
Discussion : Pr BIRRAUX et Pr MARTY.
Modérateur : Emmanuelle CAULE.
17h45 : Conclusion : Marion HAZA.

Renseignements et inscriptions : arcadasso@gmail.com

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Colloque – Care, migrations internationales et genre

Le mage,
le Global COE Université de Tohoku,
le Groupe de recherche Migrations internationales et genre (
image)
et la Société franco-japonaise d’études sur les femmes

organisent un colloque à Tokyo

samedi 5 mars 2011

Care
, migrations internationales et genre

à la Maison franco-japonaise de Tokyo



Programme

10h-10H30               Introductions

• Margaret Maruani, sociologue, gdre mage-cnrs

• Miyoko Tsujimura, juriste, Université Tohoku, Global coe

• Marc Humbert, économiste, Maison Franco-Japonaise

10h30-12h30           Conférences

Femmes, migrations et care. Comparaisons franco-japonaises

Modérateur : Thierry Ribault, économiste, umifre 19 cnrs-maee Tokyo

  • Sachi Takahata, sociologue, Université Hiroshima Kokusai Gakuin
    Les immigrées philippines au Japon et le secteur des soins de longue durée.
    Quel choix d’emploi?
  • Christelle Avril, sociologue, Université de Paris Nord 13 – iris
    Le poids des inégalités ethniques sur les manières de faire et de concevoir
    son travail dans l’aide à domicile
  • Ruri Ito, sociologue, Université Hitotsubashi
    La configuration du travail des soins pour les personnes âgées et les migrations internationales : une comparaison nippo-française
  • Florence Jany-Catrice, économiste, Université de Lille 1 – Clersé et iuf
    La « chalandisation du care » en France. Conséquences pour le travail des femmes

14h-16h00                Table-ronde

Globalisation, externalisation et travail des femmes

Modératrice : Helena Hirata, sociologue, cresppa-gtm-cnrs

  • Mariko Adachi, économiste, Université Ochanomizu
    L’assurance des soins de longue durée et les « transactions reproductives »
  • Pascale Molinier, psychologue, Université Paris Nord 13 – utrpp
    Familles, soignant-e-s : un partenariat à inventer pour sortir du modèle de la domesticité
  • Isabelle Puech, sociologue, Centre d’études de l’emploi et fepem
    Aider les personnes dépendantes à leur domicile : un métier aux multiples facettes
  • Machiko Kamio, juriste, Université Nihon
    Le travail du « care » et sa dimension juridique
  • Chiho Ogaya, sociologue, Université nationale de Yokohama
    La migration internationale des femmes et les multiples attentes autour du travail de « care » en Asie : le cas des Philippines

16h-17h30 Débat

Clôture
Satoko Nakajima, Société franco-japonaise des études sur les femmes


Pour une présentation du colloque
http://www.mage.cnrs.fr/pdf/Colloque%20Tokyo_5-03-2011_presentation.pdf

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Colloque – VIH: Femmes, corps et identités. Du Vécu aux revendications

Le prochain colloque national organisé par le collectif interassociatif Femmes et VIH se déroulera les 4 et 5 mars 2011 et abordera les questions relatives à la perception du corps et des identités des femmes vivant avec le VIH. Les tables rondes de la première journée permettront l’information et l’échange entre les femmes vivant avec le VIH, les chercheurs-ses, historiens-nes, anthropologues et spécialistes des Maladies infectieuses. Les ateliers de la seconde journée seront l’occasion de poursuivre la réflexion entamée depuis 2004 visant à élaborer des revendications à partir de l’expérience et du vécu des femmes concernées par le VIH.

Le colloque se tiendra au siège de Médecins du Monde

62, rue Marcadet – PARIS 18ème

Métro: Marcadet-Poissonnières, ligne 4

Vous trouverez ici le programme et le bulletin d’inscription, à nous retourner avant le 15 février 2011.

Catherine KAPUSTA-PALMER

Coordinatrice du collectif interassociatif  Femmes et VIH

Tél : 06 80 37 88 03

inscription@femmesetvih.org

Le collectif interassociatif Femmes et VIH est composé des associations Act Up-Paris, le Planning Familial, Médecins du Monde, Sida Info Service

et Aides, l’AVH 78, Frisse, Ikambéré, LFMR et Marie Madeleine.

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Journées Annuelles d’Ethique – L’avenir de l’embryon humain

Colloque à la Cité des sciences
Quel avenir pour l’embryon humain ?
Vendredi 28 et samedi 29 janvier 2011

Le Comité Consultatif National d’Ethique pour les sciences de la vie et de la santé en partenariat avec Universcience organise les 28 et 29 janvier 2011, ,ses Journées Annuelles d’Ethique autour d’un thème d’actualité majeur : l’avenir de l’embryon humain.

Objectif : faire que les questionnements éthiques relatifs à la parentalité, la filiation et la place de l’embryon dans nos sociétés ne soient pas du seul domaine des spécialistes mais qu’ils puissent être appropriés et débattus par tous.

Dans cette dynamique, sont proposés au public des conférences et débats sur la parentalité, un forum des lycéens, une exposition sur « Les nouvelles façons d’avoir des enfants », des tables rondes thématiques telles que « La famille est-elle une question de gènes », « Qu’est-ce qu’une mère aujourd’hui ? », « L’assistance médicale à la procréation. Pour qui ? Pour quoi ? »…

Depuis une trentaine d’années, la biomédecine a déployé des trésors d’ingéniosité technique pour aider ceux dont l’infertilité empêche d’accomplir leur projet parental. L’Assistance médicale à la procréation (AMP) a conduit à la fécondation in vitro. Après la naissance d’Amandine, premier « bébé éprouvette » français conçu en 1982, sont apparus plusieurs problèmes éthiques qui n’ont rien perdu de leur acuité. De la conservation d’embryons surnuméraires, au diagnostic préimplantatoire en passant par les recherches sur les cellules souches embryonnaires ou sur l’embryon, il existe toute une série d’interrogations bioéthiques qui ont concouru entre autres à la création, en 1983, du CCNE pour les sciences de la vie et de la santé.
Le débat sur les avancées de l’AMP et la recherche sur l’embryon humain soulèvent des dilemmes moraux où se confrontent des valeurs auxquelles les sensibilités philosophiques et religieuses n’attachent pas toujours la même importance. La nécessité de hiérarchiser nos valeurs crée des divergences d’opinions et suscite parfois la tentation de clore le débat. Le CCNE souhaite au contraire permettre à tous de s’approprier les questions liées à la place de l’embryon dans le contexte de l’évolution des techniques d’AMP.

Vous trouverez le programme détaillé de ces Journées qui se tiendront à la Cité des Sciences à l’adresse suivante : http://www.universcience.fr/fr/conferences-du-college/programme/c/1248115355073/-/p/1248108924842/

Veuillez également trouver ci-après la page web dédiée aux Journées Annuelles d’Ethique (http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/evenements/journees-annuelles-ethique-2011/) et la vidéo de présentation des Journées par Jean-Claude Ameisen  ( http://www.dailymotion.com/video/xgjawg_jean-claude-ameizen_tech).

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12ème colloque de l’ALEPH – Psychanalyse et psychiatrie

le 26 mars 2011 à Lille


“ Le lien de la psychanalyse avec la psychiatrie relève d’abord de la nécessité d’une coopération thérapeutique. Dans certaines situations cliniques — angoisses aigües, délires qui mettent en jeu la vie du patient ou d’autrui, anorexies graves… —, le psychanalyste doit évidemment associer un(e) psychiatre à la cure psychanalytique qui ne pourrait pas venir, seule, à bout de telles crises. Les thérapies psychanalytiques exigent parfois un soutien pharmacologique. Inversement, des psychiatres adressent à des psychanalystes des malades qui sortent de l’hôpital pour qu’ils puissent leur parler régulièrement de leurs problèmes.
Mais la psychanalyse et la psychiatrie communiquent aussi au niveau du savoir
clinique et théorique. Au cours de l’histoire, depuis la découverte de l’inconscient par Freud, de nombreuses passerelles ont été jetées de l’une à l’autre. Freud n’a pas toujours séparé de façon stricte les névroses d’avec les psychoses, englobant d’abord ces deux structures cliniques sous le terme de « psychonévroses ». Il savait pourtant établir de fins diagnostics différentiels pour les délimiter. En lisant, autour des années 1910, les Mémoires d’un névropathe du Président Daniel Paul Schreber, Freud se penche sur le cas d’un malade qui a passé une grande partie de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques. Se laissant instruire par le système paraphrénique de Schreber et par son transfert délirant sur son psychiatre, le professeur Flechsig, il élucide la pensée psychotique grâce à ses propres concepts : notamment la libido et le narcissisme. Dès 1905, Freud commença à correspondre régulièrement avec les psychiatres du Burghölzli, près de Zürich (Eugen Bleuler, Carl Gustav Jung, Karl Abraham, Max Eitingon, Ludwig Binswanger). Échanges fertiles mais chargés aussi de conflits et d’ambivalence, voire d’incompréhension réciproque. Paul Schilder, un psychiatre et psychanalyste autrichien, a contribué aux deux disciplines. Très tôt, son travail sur l’image du corps a obtenu la reconnaissance de ses pairs. En France aussi, psychiatres et psychanalystes étaient compagnons de route. Ainsi l’émulation entre Jacques Lacan et Henri Ey, deux fleurons de la psychiatrie française, a-t-elle favorisé leurs productions scientifiques respectives. Et quand François Tosquelles, condamné à mort par le régime de Franco, s’enfuit en France pour s’installer à l’hôpital de Saint-Alban en Lozère et y fonder la psychiatrie institutionnelle, il a dans ses bagages la thèse de Jacques Lacan, De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité.
Les temps ont changé. D’une part, la psychiatrie, en cherchant ses assises dans la biologie et dans les recherches sur le cerveau, s’éloigne de cette pratique de la parole que doit rester la cure inventée par Freud, même si un certain nombre d’analystes s’évertuent aujourd’hui à fonder une « neuro-psychanalyse », se référant, non sans raison, aux travaux pré-analytiques de Freud sur le système nerveux. Rivalisant avec l’analyse au niveau de la thérapie, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) reprochent à la cure psychanalytique sa longue durée et prétendent obtenir des résultats rapides. Mais à quel prix ? On peut s’interroger sur ces méthodes qui passent par l’écrasement du symptôme au détriment du sujet.
Malgré les tensions qui résultent de la désaffection, voire de l’hostilité vis à vis de la psychanalyse dont témoignent ces courants psychiatriques, les psychanalystes ouverts aux changements dans le monde restent solidaires d’une psychiatrie qui respecte le sujet et le lien social qu’implique le discours psychanalytique. Ils s’entendent évidemment avec les psychiatres qui s’orientent encore sur ce qu’apporte la psychanalyse ainsi qu’avec les représentants d’une psychiatrie humaniste et sociale. Mais ils apprécient également les représentants de la psychiatrie « biologiste » qui s’investissent dans leur recherche scientifique sans pour autant forclore le sujet ni sa parole.
L’heure n’est ni aux rivalités imaginaires ni aux luttes pour la pureté analytique. Si les psychanalystes de l’ALEPH sont toujours attachés au principe de la psychanalyse profane, formulé par Freud en 1926, ils ne se font aucune illusion quant à la possibilité de le maintenir comme auparavant. Qui nierait le pouvoir de la psychiatrie dans la Cité ? Force est pourtant de constater que l’analyse n’est pas non plus dépourvue d’une autre sorte de pouvoir. Il lui est légué non pas par l’autorité politique mais par la grâce du transfert, critique de la suggestion, par la force performative de la parole, et par la puissance explicative de sa théorie.
Responsables de la santé mentale, dorénavant investie d’un pouvoir renouvelé par les autorités gouvernementales, les psychiatres sont pourtant loin d’être d’accord avec la législation actuelle sur les malades mentaux et se sentent déstabilisés par le poids décisionnel donné à l’administration de l’hôpital. Ils savent que tout chercheur qui affronte la question du sujet sera toujours suspect aux yeux d’un pouvoir tenté par la manipulation des foules. Voilà pourquoi la psychanalyse et la psychiatrie auraient intérêt à renouer rapidement le dialogue.
Pour le 12ème colloque de l’ALEPH, nous proposons un tel dialogue. Nous parlerons des liens entre la psychanalyse et la psychiatrie au niveau de notre expérience quotidienne, de même que dans la théorie et dans leurs histoires respectives. Nous exposerons les résultats acquis dans nos rencontres avec des malades dans les services hospitaliers, notamment ceux issus des présentations cliniques. Et nous inviterons des psychiatres de différents courants de pensée à échanger avec nous, dans un but tant thérapeutique qu’épistémologique. “

Franz Kaltenbeck

http://www.aleph.asso.fr/aleph

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Colloque – Picturing women’s health, 1750-1910

22 January, 2011

University of Warwick, Coventry, UK

Draft Programme

(please note: this is not the final programme & details may change)

Organized by

Fran Scott, Ji Won Chung & Kate Scarth

Programme Overview

Picturing Women’s Health 1750-1910 Full Programme


Registration, Tea & Coffee – 9.00-9.25 – Humanities Foyer


Welcome and Plenary Speaker 1: Dr. Claire Brock

9.25-10.30, Rm TBA

Chair: Professor Jackie Labbe (University of Warwick)


Break 1 – 10.30-10.45 – Place TBA


Parallel Session 1: 10.45-11.45

Anorexia Rm TBA


Chair: TBA

Victoria Fairclough (University of St. Andrew’s) The Invention of Anorexia and the Medicalisation of Female Self-Starvation

Lisa Coar (University of Leicester) Waisted Women: The Cult of Anorexia in Victorian Literature

Fashion, Exercise, & Leisure Rm TBA


Chair: TBA

Rebecca Sundharem (University of Reading) Active Bodies, Independent Minds: Representations of Women’s Physical Activity and Emancipation in New Woman Literature

Clare Mendes (University of Leicester) Signals of Female Health: The Late Victorian Woman’s Press

Rachael M. Johnson (University of Leeds) Medical Cure and the Fashionable Sufferer: Women’s Health and England’s Leisure Resorts of the Late Eighteenth- and Early Nineteenth-Centuries


Break 2 – 11.45-12.00 – Place TBA


Parallel Session 2: 12.00-1.30

Work and Labour Rm TBA


Chair: Joe Morrissey (Department of English & Comparative Literary Studies, Warwick)

Kristin Gifford (University of Manchester) Jane’s Headaches and Fanny’s Exhaustion: Work and Health in Jane Austen’s Women

Tabitha Sparks (McGill University) ‘This is Woman’s Work:’ Kate Marsden’s Leper Project and the Sacrificial Healer

Armida M. Azada (University of Roehampton) Mary Brunton’s Self Control: Health, Wealth and Financial Wisdom

Individual Agency                                                                                     Rm TBA


Chair: TBA

Ruth Ashton (University of Leicester) See No Evil, Hear No Evil: Blindness and Deafness in Womanhood in Wilkie Collins’ Hide and Seek and Poor Miss Finch

Rachel Ben-Itzhak (Independent Scholar) Keats and the ‘Masturbating Girl’ in Isabella; or the Pot of Basil

Valeria Angela Cavalli (Trinity College Dublin) The Demon in the House: Joseph Sheridan Le Fanu’s The Rose and the Key (1871)


Lunch – 1.30-2.30 – Place TBA


Parallel Session 3: 2.30-4.00 pm

Influence of Medical Knowledge Rm TBA


Chair: Charlotte Mathieson (Department of English & Comparative Literary Studies, Warwick)

Alexandra Lewis (University of Warwick) Picture This: Bodily Sign, Literary Diagnosis

Cheryl Blake Price (Florida State University) Immunization, Child Abuse, and Female Disfigurement in Bleak House

Debrenee Adkisson (Southeast Community College) ‘A Rather Bitter Medicine’: The Rest Cure as a Form of Women’s Oppression

Imprisoned Insanity                                                                                     Rm TBA


Chair: TBA

Katherine Ford (Independent Scholar) Constructs of Female Insanity at the Fin de Siècle

Anastasia Chamberlen (King’s College London) The Punishment of ‘Unhealthy’ Bodies: England’s First Women’s Prisons

Maria Dorn (University of Hanburg) Women with a Past in the Victorian Novel


Break 3 – 4.00-4.30 – Place TBA


Parallel Session 4: 4.30-5.30

Beauty and Health Rm TBA


Chair: TBA

Carina Hart (University of East Anglia) ‘White with Rosy Cheeks’: Fruit as a Metaphor for Health and Beauty in Goblin Market

Andy McInnes (University of Exeter) Amazonian Fashions: Lady Delacour’s (Re)Dress in Maria Edgeworth’s Belinda

Declining Health and Biography Rm TBA


Chair:

Chrisy Dennis (University College Falmouth) ‘Perdita upon her last legs’: Mary Robinson in Sickness and in Health

Ruth Bromiley (University of Leicester) The Madness of Olive Schreiner


Break 4 – 5.30-5.45 – Place TBA


Plenary Speaker 2: Professor Hilary Marland

5.45-6.45, Rm TBA

Chair: TBA


Wine Reception, Rm TBA

6.45-7.30


Conference Meal, TBA (On-campus)

8.00

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