Parutions

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Parution – The History of Neurosciences in France and Russia. From Charcot and Sechenov to Ibro

 

Jean-Gaël Barbara, Jean-Claude Dupont et Irina Sirotkina( dir.), The History of Neurosciences in France and Russia. From Charcot and Sechenov to Ibro, Hermann, 2011, 347 p.

Cet ouvrage retrace des liens anciens et profonds entre la physiologie bernardienne et la naissance de cette discipline en Russie dans la seconde moitié du XIXe siècle, ainsi que les circulations qui en résultent dans le domaine des sciences du système nerveux avant, pendant et après la période stalinienne. L’objectif de ce travail est de montrer les enjeux et les conséquences scientifiques de l’alternance de périodes de communication et de repliements entre écoles de recherche de pays différents en neurophysiologie et dans les domaines voisins. Il apparaît alors que les anciennes relations franco-russes ont joué un rôle majeur dans la constitution d’une neurophysiologie internationale après la mort de Staline et que la nouvelle rencontre entre Est et Ouest dans ce domaine n’a pas fini de faire naître des programmes de recherche transdisciplinaires à la marge de cultures très différentes comprenant notamment la science pavlovienne des réflexes et les pré-cybernéticiens russes.

Les directeurs de publication :
Irina Sirotkina est chercheuse à l’Institut d’Histoire des Sciences et des Technologies de l’Académie des Sciences de Russie. Elle a publié de nombreux articles en histoire de la psychologie et en histoire de la médecine en Russie. Son livre « Diagnosing Literary Genius: A Cultural History of Psychiatry in Russia, 1880-1930 » (Johns Hopkins University Press, 2002) a reçu le Prix MLA en littérature slave et langues (2003). Elle travaille actuellement dans le domaine de l’histoire des études sur le mouvement et sur la danse libre en Russie.
Jean-Gaël Barbara est neuroscientifique et historien des neurosciences, chercheur CNRS au laboratoire de neurobiologie des processus adaptatifs à l’université Pierre et Marie Curie. Il a écrit ses articles dans le domaine de l’histoire des neurosciences, l’histoire de la médecine et l’histoire de la physiologie. Ses deux livres, « La naissance du neurone » (Vrin, 2010) et « Le paradigme neuronal » (Hermann, 2010) analysent comment la théorie du neurone a progressivement investi toutes les recherches sur le système nerveux central au cours du XXe siècle.
Jean-Claude Dupont est docteur en pharmacie, en biochimie et en histoire des sciences et des techniques. Il enseigne l’histoire et la philosophie des sciences biologiques et médicales comme professeur à l’université de Picardie Jules Verne (philosophie) où il est rattaché au Centre d’Histoire des Sciences, des Sociétés et des Conflits. Il a publié seul ou en collaboration plusieurs ouvrages dans le domaine de l’histoire du cerveau. Il travaille actuellement l’histoire de la pharmacologie et de l’imagerie médicale.

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Parution – Expliquer la vie. De l’âme à la molécule

 

André Pichot, Expliquer la vie. De l’âme à la molécule, Editions Quae, 2011, 1224 p.


Quelles stratégies la biologie a-t-elle développées, tout au long de son histoire, pour expliquer la vie ? Comment, d’une conception où l’univers entier était quasiment vivant, où les vivants par excellence étaient les dieux et les astres, et où la vie était même une caractéristique divine, est-on passé à une conception où seuls sont vivants quelques objets matériels dotés d’une organisation particulière, et où la vie n’est plus guère qu’un fonctionnement machinique.

Comment est-on passé d’une conception où les processus vitaux étaient expliqués par une âme, à une conception où ils sont soumis aux mêmes lois physiques que les objets inanimés. Comment, dans un monde unifié par de telles lois, a-t-on alors essayé de rendre compte de la spécificité de l’être vivant, de la définir et de la concilier avec l’unité et l’universalité des principes physiques explicatifs ?

Cet ouvrage suit, pas à pas, les multiples voies empruntées par la biologie dans cette recherche, ses avenues et ses impasses, ses méandres et ses bifurcations, ses avancées et ses reculs. Les thématiques dont la tresse forme l’histoire de la biologie sont en grand nombre. Pour la simplicité de l’exposé, quatre couples de thème constituent la base du sommaire.

– Animisme et mécanisme (autonomie et lois naturelles),

– Mécanisme et chimie (organes et fonctions),

– Forme et temps (explication physique et explication historique),

– Cellules et molécules.



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Parution – Ce que le sida a changé

 

Jean-Pierre Routy, Ce que le sida a changé, Héliotrope, 2011, 160 p.


« Depuis maintenant presque trente ans, je participe aux soins des personnes atteintes par le VIH-sida. J’ai vécu la sombre époque où ce mal d’origine inconnue n’avait même pas de nom, j’ai vu des patients aussi jeunes que je l’étais mourir dans des conditions terribles et le plus souvent rejetés par leur famille. J’ai aussi été le témoin de moments extraordinaires d’entraide et de solidarité.

Avoir croisé le chemin de personnes souffrant du sida m’a profondément marqué. Les leçons qu’elles m’ont données et la confiance qu’elles m’ont accordée pendant ces trente années m’ont permis de tenir le cap.

Ce livre en forme d’abécédaire est né du point d’équilibre entre la période sombre du début de l’épidémie et ce printemps de l’espérance, où un premier patient a pu être officiellement déclaré guéri du sida grâce à une greffe de cellules souches. Nous vivons un moment unique : le plateau de la balance semble désormais pouvoir pencher du côté de la vie. »

 

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Parution – Body and Society

Body and Society, décembre 2011, vol. 17, n°4

What Is a Face?
Daniel Black
Physiognomy, Reality Television and the Cosmetic Gaze
Bernadette Wegenstein and Nora Ruck
Spatialities of Skin: The Chafing of Skin, Ego and Second Skins in T.E. Lawrence’s Seven Pillars of Wisdom
Steve Pile
Events of the Body Politic: A Nancian Reading of Asylum-seekers’ Bodily Choreographies and Resistance
Eeva Puumala, Tarja Väyrynen, Anitta Kynsilehto, and Samu Pehkonen

Marketing Silence, Public Health Stigma and the Discourse of Risky Gay Viagra Use in the US
Emily Wentzell


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Parution – Histoire des sciences de la vie

 

GOHAU Gabriel et DURIS Pascal, Histoire des sciences de la vie, Paris, Belin, 2011, 352 p.

Cet ouvrage a pour ambition de permettre à un large public de comprendre comment ont été forgés les concepts fondamentaux de la biologie : concepts d’espèce, d’évolution, de fécondation, de cellule, de gène, de neurone, de réflexe, de milieu intérieur, d’hormone, etc.
Plus qu’une histoire des sciences de la vie, il s’agit d’une histoire des recherches sur la vie : le lecteur a davantage le sentiment de participer aux différents développements d’une science en train de se faire que de passer en revue les diverses étapes d’une science faite.

 

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Parution – La rencontre singulière médecin-malade. L’expérience de la maladie chronique. Un espace d’expression et de reconnaissance de la volonté du patient

 

Béatrice Birmélé, La rencontre singulière médecin-malade. L’expérience de la maladie chronique. Un espace d’expression et de reconnaissance de la volonté du patient, Seli Aeslan, 2011.

Depuis la loi de 2002 relative aux droits du malade, ce dernier peut disposer de son corps et décider pour lui-même. Le médecin, lui, doit veiller à sa pro­tection, face aux risques induits par les progrès techniques et scientifiques. Ainsi s’établit une relation entre le médecin et le malade qui pourrait ne rester que contractuelle. Mais une telle relation peut-elle être satisfaisante, surtout dans le cas d’une maladie chronique, où elle va se poursuivre au long cours ? Est-elle suffisante lorsque le patient doit toujours à nouveau déterminer sa volonté d’adhérer à un traitement ? Est-elle suffisante alors que le médecin doit se positionner face à un patient qui peut prendre un risque vital, mettant en jeu son avenir ?

En se fondant sur sa pratique quotidienne dans une unité d’hémodialyse chronique, l’auteur montre combien le suivi d’un traitement lourd et contraignant nécessite la collaboration entre le médecin et son patient. Celui-ci déterminera seul sa volonté après avoir été informé des obstacles à surmonter, des difficultés à résister à l’épreuve du temps. Toutefois, sa décision dépend aussi pour beaucoup de la nature de sa rencontre avec le médecin. Bien sûr, cette rencontre est celle de deux personnes dont l’une est dotée de compétences pour répondre à la souffrance de l’autre. Mais il s’agit surtout d’une rencontre toujours singulière, qui devrait allier à chaque fois reconnaissance, dialogue et délibération. C’est l’attitude marquée de sollicitude du médecin qui peut aider le patient à exprimer et mettre en œuvre sa volonté, la finalité étant qu’il puisse vivre avec et malgré la maladie.

Cet ouvrage invite les professionnels, les patients et leurs proches à construire et entretenir une relation fondée sur la délibération et le dialogue, à être réellement en présence l’un à l’autre afin d’ouvrir à la vie au-delà de la maladie.


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Parution – Death, Dying, and Organ Transplantation: Reconstructing Medical Ethics at the End of Life

 

Franklin G. Miller and Robert D. Truog, Death, Dying, and Organ Transplantation: Reconstructing Medical Ethics at the End of Life, Oxford University Press, 2011, 208 p.

In Death, Dying, and Organ Transplantation: Reconstructing Medical Ethics at the End of Life, Miller and Truog challenge fundamental doctrines of established medical ethics. They argue that the routine practice of stopping life support technology in hospitals causes the death of patients and that donors of vital organs (hearts, lungs, liver, and both kidneys) are not really dead at the time that their organs are removed for life-saving transplantation. These practices are ethically legitimate but are not compatible with traditional rules of medical ethics that doctors must not intentionally cause the death of their patients and that vital organs can be obtained for transplantation only from dead donors.
In this book Miller and Truog undertake an ethical examination that aims to honestly face the reality of medical practices at the end of life. They expose the misconception that stopping life support merely allows patients to die from their medical conditions, and they dispute the accuracy of determining death of hospitalized patients on the basis of a diagnosis of « brain death » prior to vital organ donation. After detailing the factual and conceptual errors surrounding current practices of determining death for the purpose of organ donation, the authors develop a novel ethical account of procuring vital organs. In the context of reasonable plans to withdraw life support, still-living patients are not harmed or wronged by organ donation prior to their death, provided that valid consent has been obtained for stopping treatment and for organ donation.
Recognizing practical difficulties in facing the truth regarding organ donation, the authors also develop a pragmatic alternative account based on the concept of transparent legal fictions. In sum, Miller and Truog argue that in order to preserve the legitimacy of end-of-life practices, we need to reconstruct medical ethics.

Franklin G. Miller, Ph.D. is a member of the senior faculty in the Department of Bioethics, National Institutes of Health NIH. Dr. Miller has edited five books and written numerous published articles in medical and bioethics journals on the ethics of clinical research, ethical issues concerning death and dying, professional integrity, pragmatism and bioethics, and the placebo effect. Dr. Miller is a fellow of the Hastings Center and a Faculty Affiliate at the Kennedy Institute of Ethics.

Robert D. Truog, MD, is Professor of Medical Ethics, Anaesthesia and Pediatrics at Harvard Medical School. He has practiced pediatric intensive care medicine at Boston Children’s Hospital for more than 20 years, and he has published more than 200 articles in bioethics and related disciplines.

 

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Parution – Aux origines de la médecine

 

SICARD Didier et VIGARELLO Georges, Aux origines de la médecine, Paris, Fayard, 2011, 512 p.

 

Entourés d’une vingtaine de contributeurs – de l’historien au biologiste, du sociologue à l’anthropologue et au psychologue, en passant par le médecin et le philosophe –, Didier Sicard et Georges Vigarello veulent offrir ici une vision globale des acteurs et des faits qui ont constitué l’histoire de la médecine.

Loin de proposer une histoire classique de la discipline, qui irait en quelque sorte des hommes des cavernes aux cellules souches, l’ouvrage nous invite à assister à sa construction pas à pas en nous plongeant dans le contexte politique, social et culturel des différentes époques traversées, mêlant sans cesse les perspectives du médecin, du patient ou encore de l’administrateur.

L’entreprise a pour objectif de nous aider à répondre aux questions d’aujourd’hui. Car la médecine est au cœur de nombreux problèmes de société contemporains : comment gérer l’alourdissement des dépenses de sécurité sociale tout en sauvegardant l’égalité de tous face à la santé ? Peut-on éviter que la technicité accrue des soins ne nuise à l’attention portée au patient et à son bien-être psychologique ? Quelle place accorder aux thérapies alternatives et complémentaires ? Quelle serait une démarche éthique responsable face aux progrès des sciences du vivant ?

 


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Parution – Les usages du vivant. Être, vivre et penser avec les biotechnologies

 

Gaëlle Le Dref, Thomas Droulez & Catherine Allamel-Raffin (dir.), Les usages du vivant. Être, vivre et penser avec les biotechnologies, éditions Néothèque, 2011.

La bioéthique nous interpelle tous, que nous soyons intellectuels engagés, praticiens confrontés aux interrogations de la biologie et de la médecine, ou citoyens ayant à coeur de participer aux débats de société. Elle pose la question des usages de ces technologies à la fois prometteuses et inquiétantes que sont le clonage, les organismes génétiquement modifiés, la thérapie génique, la procréation médicalement assistée, le diagnostic prénatal et préimplantatoire, la grossesse pour autrui, les greffes d’organe, les artefacts bioniques… Les racines de la bioéthique sont sans doute aussi anciennes que la philosophie morale. Mais elle se spécifie par son objet : les « usages du vivant ». La biomédecine et les biotechnologies se sont progressivement emparées du monde vivant pour répondre à nos besoins et à nos désirs de santé, de performance et de bien-être. Mais ce but et les moyens utilisés sont-il toujours légitimes ? Quels sont nos droits et nos devoirs envers l’humanité et les autres êtres vivants ? Avons-nous une responsabilité envers les animaux, voire les plantes ou l’écosystème dans son ensemble ? Tous les êtres humains sont-ils équitablement traités ? Nos valeurs morales fondamentales sont-elles et peuvent-elles être préservées ? Cet ouvrage offre des pistes de réflexion et apporte ses contributions aux débats de notre époque, qu’il s’agisse du statut de la faune et de la flore ou de celui de l’Homme lui-même.

 

http://www.neotheque.com

Sommaire

Préface

par Gaëlle Le Dref, Thomas Droulez & Catherine Allamel-Raffin

 

Chapitre 1

Biotechnologies et pratiques

Les enjeux difficiles de la Grossesse Pour Autrui

par Israël Nisand

Le nouvel eugénisme : trier l’humanité dans l’oeuf

par Jacques Testart

Le clonage des mammifères. Petite revue des arguments éthiques qui le concernent

par Raphaël Larrère

Des biotechnologies à la pratique clinique : innovations et dommages collatéraux

par Jean-Christophe Weber

 

Chapitre 2

Biotechnologies et politique

Pour un scepticisme éthique face aux biotechnologies

par Bernhard H.F. Taureck

Respecter la dignité des plantes ? Cas des plantes transgéniques

par Catherine Baudoin

Enjeux et débats autour des biotechnologies : aspects sociologiques

par François Steudler

 

Chapitre 3

Biotechnologies et axiologie

Temps et éthique, à partir de la pratique des Interruptions Médicales de Grossesse (IMG)

par Jean Biehler

L’homme doit-il “soumettre” sa propre nature ? Regard théologique sur les “anthropotechniques”

par Karsten Lehmkühler

Biotechnologies et démocratie : de la critique de la république procédurale à la redéfinition

des valeurs phares d’une communauté politique

par Corine Pelluchon

Des technologies qui convergent… vers une définition cybernétique de l’humain

par Daniela Cerqui

L’éthique des biotechnologies peut-elle être dangereuse ? Étude de la position post-humaniste

par Gaëlle Le Dref

 

Chapitre 4

Biotechnologies et ontologie

Usages des bio- et neurotechnologies, et conditions de la constitution d’un être biologique singulier, conscient et autonome

par Thomas Droulez

S’hybrider : quel usage d’auto-santé du vivant ?

par Bernard Andrieu

Biologie, éthique et ontologie

par Alain Séguy-Duclot

 

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Parution – Le désir d’enfant. Histoire intime, enjeu politique

 

Marie Gaille,  Le désir d’enfant. Histoire intime, enjeu politique, PUF, 2011.

La tradition philosophique accueille une interrogation récurrente sur le rôle joué par les désirs humains dans l’histoire politique et institutionnelle des sociétés.
Le désir d’enfant est à la fois revendiqué comme part essentielle de la vie  » intime  » des sujets et pris dans des logiques publiques et collectives, objet d’intervention du pouvoir. L’analyse du désir d’enfant constitue un défi pour la réflexion philosophique. Que signifie-t-il ? Que vise-t-il ? Quelle est sa portée morale ? Au nom de quels principes peut-on fonder l’action politique à son propos ? Aucune de ces questions ne reçoit de réponse simple.
Pour envisager le désir d’enfant, l’enquête s’appuie sur une lecture et une discussion du corpus psychanalytique consacré à la procréation, et discute la thèse de la liberté de procréation au profit d’une pensée, à la fois critique et normative, de la solidarité procréatrice.
Normalienne, agrégée et docteur en philosophie, master en sciences politiques, chargée de recherche au CERSES (Centre de recherche sens, éthique et société, CNRS-Université Paris Descartes), Marie Gaille est notamment l’auteur de La valeur de la vie (Les Belles Lettres, 2010) et Machiavel et la tradition philosophique (PUF, 2007).

 

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