Colloque – Bien-être ou être bien ?

L’équipe de recherche ACCORPS, associée au LHSP Archives H. Poincaré/ UMR 7117 CNRS, en partenariat avec le laboratoire AMCO de l’UFR Staps d’Orléans, et l’axe 5 de la MSH Lorraine est heureuse de vous convier

Le Vendredi 4 juin 2010 dès 8h30

au Muséum-Aquarium de Nancy (http://www.man.uhp-nancy.fr/)

au colloque Bien-être ou Etre bien ? qui interroge les nouvelles pratiques du bien-être tant d’un point de vue épistémologique, philosophique et anthropologique que du point de vue de la formation attenante aux nouveaux métiers qu’elles engendrent.


8h30

Bernard Andrieu (Pr UFR Staps Nancy Université) :

Bien-être ou être bien : quelle Philosophie du corps en Staps ?

Benoit Grison (MCU UFR Staps Orléans)

Science(s) occidentale(s) & Techniques extrême-orientales du corps : un point de vue de Sociologie des Sciences.


9h00

Alexandre Klein (Doctorant Philosophie Université Nancy 2) :

Les sensations de bien-être comme nouvelle norme de santé.

Marceau Chenault (Post-doctorant, East China Normal University, Shanghaï) & Ke Wen (Doctorante Faculté des Sports, Université de Shanghai) :

Etre bien en corps dans la pratique du qi gong.

Sylvain Rouanet & Eric Perera (Doctorants Sociologie/Staps Sant.E.H.I.Univ Montpellier2) :

Le taï chi quel bien être ?

Appropriation ou détournement de l’Orient ?

11h00

Albin Hamard (Doctorant Staps, Univ d’Orléans) :

L’appropriation occidentale de la méditation tibétaine.

Mickaël Hilpron (Doctorant Staps, Univ d’Orléans) :

Comparaison interculturelle du judo en France et au Japon.


Eric Caulier (Doctorant Anthropologie LASMIC Nice Sophia Antipolis) :

Taijiquan et calligraphie – Trouver sa propre écriture.

13h00 – Déjeuner

Expériences et enjeux dans le sport

14h00

Pierre-Laurent Boulanger (Université Paris Ouest Nanterre),

Bien-être et indélégabilité : le sport comme quête de soi.

Marie Madeleine Helvig (Prag Staps, Relaxologue CEFER Nancy)

A propos de l’enseignement en techniques douces en Staps.

Bruno Hilton (Prag Yoga Staps Nancy) :

A propos du Yoga en Staps.

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Christine Pépin (Prag Docteure Staps Nancy) :

Les représentations du vécu corporel des étudiants Staps en techniques d’expression.


Corinne Hellé (Prag M2, Danse, Staps Nancy) :

Danse et conscience corporelle.


Nouveaux objets, Nouvelles pratiques

15h30

Eric Fontaine (L Management du Sport Nancy/Luxembourg) :

Oa6, l’invention d’un nouveau lieu.


Thi Bich doan, (Doctorante CREA Paris) :

Expérience perceptive directe & entretien d’explicitation.


Clémence Coconnier (Doctorante Staps) :

Arts du cirques et expérience du vertige.


Loïc Sautron (M2 Philosophie Université Nancy 2) :

Méditation bouddhiste et attention à soi-même.

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Colloque – Schopenhauer et l’inconscient, approches historiques, métaphysiques et épistémologiques

Jeudi 10 et Vendredi 11 juin 2010, Université Nancy 2, salle G-04. Colloque organisé par Christophe Bouriau, Bernard Andrieu et Jean-Charles Banvoy.

http://poincare.univ-nancy2.fr/Activites/?contentId=7072


Présentation

A l’occasion du 150ème anniversaire de la mort d’Arthur Schopenhauer, ce colloque se présente comme une rencontre interdisciplinaire sur l’inconscient schopenhauerien. Le terme d’inconscient se présente sous la plume de Schopenhauer non comme un substantif (comme ce sera le cas chez Freud) mais comme un adjectif servant à qualifier différents aspects de la vie psychique et organique qui ont tous en commun d’échapper à la conscience.

Le premier objectif du colloque sera de cerner les principales applications du terme d’inconscient dans l’oeuvre de Schopenhauer. Il semble (et ce point sera à vérifier) que le terme s’applique :

  • aux processus perceptifs qui permettent d’inférer une cause à partir d’un effet sensoriel donné
  • aux processus de « pensée » qui interviennent dans la détermination du motif de l’action humaine, processus régis par des associations d’idées mais également par le rapport logique de principe à conséquence
  • aux processus de « refoulement » (ou veto de la Volonté) qui tend à soustraire certaines représentations à la conscience
  • à l’influence des passions et tendances sur nos jugements et résolutions
  • aux fonctions organiques appartenant à la partie végétative de notre être, mises en mouvement par l’excitation et non par le motif
  • à la ‘’Volonté’’ elle-même envisagée comme tendance métaphysique fondamentale

Appliqué au processus de la perception visuelle, l’usage schopenhauerien du terme d’inconscient intéresse particulièrement les recherches actuellement menées dans l’axe 2 de notre UMR (histoire et philosophie des sciences) sous la direction de Gerhard Heinzmann, touchant la question des inférences inconscientes impliquées dans la perception. Ces recherches sont actuellement menées dans le cadre du groupe international « Académie Helmholtz » rattaché à notre laboratoire. Lors du présent colloque, l’opposition entre Schopenhauer et Helmholtz sur le statut de la perception visuelle et sur la nature des processus inconscients qui y sont engagés sera l’objet d’une attention particulière. Rappelons que Schopenhauer avait lu la thèse de doctorat de Helmholtz (1852), qu’il cite dans la seconde édition de son livre Sur la vue et les couleurs (1854). De son côté Helmholtz, dans Les faits dans la perception (1878) se démarque nettement de l’interprétation schopenhauerienne de la percpeption visuelle comme processus immédiat, censé échapper au raisonnement et relever de la simple application du principe de causalité.

Un autre point particulièrement intéressant est celui du statut de la Volonté envisagée comme tendance fondamentale inconsciente, s’exprimant à la fois dans le corps et dans l’esprit, et de la pertinence d’une telle notion dans le champ contemporain des neurosciences. Cette étude s’articule à une section importante de l’axe 2 de notre laboratoire, dirigée par Bernard Andrieu (Histoire, Epistémologie et philosophie du corps), en prolongeant les récents travaux réalisés au sein de cette section sur le lien entre la psychophysique depuis la seconde moitié du XIXe siècle et les réflexions contemporaines sur les rapports entre le corps et l’esprit. Par exemple, nous verrons que l’idée d’un traitement implicite et inconscient de l’information trouve des racines solides dans la conception schopenhauerienne des fonctions du cerveau.

Enfin, de récents travaux sur Schopenhauer tendent à réévaluer la place que le philosophe allemand accorde aux processus inconscients au sein de sa philosophie. Ce sont les résultats de ces travaux ainsi que les recherches actuellement menées sur l’actualité de l’inconscient schopenhauerien que le colloque s’attachera également à mettre en lumière, en traitant par exemple la question complexe des rapports entre Freud et Schopenhauer, et celle de l’existence (problématique) d’une pensée inconsciente chez Schopenhauer.

Programme

Jeudi 10 juin 2010 (salle G 04)

13h45 – 14h00 : Ouverture par M. Scott Walter, Directeur du MASTER « Philosophie, sciences et arts » de l’Université Nancy 2, membre du LHSP – Archives Poincaré (UMR 7117).

14h00 – 14h45 : Quel inconscient chez Schopenhauer ? Présentation et introduction du Colloque
Jean-Charles Banvoy, allocataire de recherche sur le sujet « L’inconscient selon Schopenhauer : de Kant aux neurosciences. », Université Nancy 2.

15h00– 15h45 : The real essence of human beings: Schopenhauer and the unconscious will
Christopher Janaway, Professor of Philosophy, University of Southampton

16h00– 16h15 : pause

16h15 – 17h00 : Y a-t-il des motifs inconscients ?
Christian Bonnet, Maître de Conférences en Philosophie, Université Paris 1.

17h15 – 18h00 : Peut-on parler d’une pensée inconsciente chez Schopenhauer ?
Christophe Bouriau, Maître de Conférences HDR, Directeur du département de Philosophie, Université Nancy 2.


Vendredi 11 juin 2010 (salle G 04)

9h00 – 9h15 : Accueil – présentation

9h15 – 10h00 : Enjeu métaphysique et religieux de la Volonté «inconsciente» dans la philosophie de Schopenhauer.
Marie-José Pernin, agrégée de l’Université, Docteur en philosophie, professeur honoraire.

10h15 – 11h00 : Schopenhauer entre inconscient psychique et inconscient neuro-cognitif
François Félix, Professeur de Philosophie, Université de Lausanne.

11h15 – 11h30 : Pause

11h30 – 12h15 : Schopenhauer précurseur de Freud ?
Peter Welsen, Professeur de Philosophie, Université de Trèves.

12h30 : Repas à la Pizzeria du R.U.

14h00 – 14h45 : La création artistique selon Schopenhauer : vouloir se souvenir d’on ne sait quoi… En réponse à un article du pianiste Brad Mehldau sur la création musicale.
Patrick Kopp, Professeur de philosophie en Lettres supérieures, Lycée Henri Poincaré, Nancy.

15h00 – 15h45 : L’inconscient cérébral et la physiologie des passions,
Bernard Andrieu, Professeur d’épistémologie du corps et des pratiques corporelles, Université Nancy 1.

16h00 – 16h15 : Pause

16h15 – 17h30 : Table ronde et conclusions du colloque


Contact : Bernard Andrieu, Jean-Charles Banvoy, Christophe Bouriau.


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Jeudi 10 juin 2010  |  Paris (75005)

Quel livre donne le la au XIXe siècle ? Au seuil du premier siècle qui se pense comme tel, se dressent côte à côte les idées de Mme de Staël sur les rapports entre littérature et identité et les réflexions de Cabanis sur les rapports entre l’esprit et le corps, les méditations de Chateaubriand sur les douloureuses énergies du moi et les observations de Pinel sur les causes morales de la folie. Dès ses premiers pas, le siècle prend conscience de sa nouveauté par un énorme effort pour saisir l’esprit humain dans son fonctionnement et dans son dérangement. À cet effort collaborent une nouvelle littérature, le romantisme, et une nouvelle discipline scientifique, l’aliénisme.
ANNONCE
Colloque organisé par le Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle (CRP19) de la Sorbonne Nouvelle (Paris 3) les 10,11 et 12 juin 2010.Sous la responsabilité de Jean-Louis Cabanès, Didier Philippot et Paolo Tortonese.

Jeudi 10 juin, 14h

(À la Maison de la Recherche, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris)

  • Jacqueline Carroy et Régine PlasLa volonté et l’involontaire, un paradigme central du XIXe siècle ?
  • Paolo TortoneseLe siècle de la continuité
  • Vincent Barras Narration et hallucination
  • Jean-Louis CabanèsDe la fantaisie à la clinique de l’imagination

Vendredi 11 juin, 9h

(À l’ILPGA, 19 rue des Bernardins, 75005 Paris)

  • Juan Rigoli Le couple folie-sexualité entre 1800 et 1850
  • Bertrand Marquer : Homo duplex et paradigme de la décapitation
  • Nathalie RichardCompétitions et concurrences autour de la laïcisation de l’âme (France, 1850-1870)
  • Roselyne de VilleneuveStylistique de la monomanie : entre adhésion et ironie

Vendredi 11 juin, 14h

(À l’ILPGA, 19 rue des Bernardins 75005, Paris)

  • Sophie HoudardDe la posture à l’écriture.  Les formes conflictuelles et ambiguës de l’extase à l’époque moderne
  • Nicole EdelmannLes entrelacs de l’âme et du corps à l’épreuve du somnambulisme magnétique
  • Donald Wright De la Tanagra à l’hystérique: dégénérescence et décadence du modèle antique
  • Martine LavaudCerveaux sous cloche et autopsies de l’âme : les nouveaux paradigmes du discours funèbre dans la presse française (1885-1914)

Samedi 11 juin, 9h

(À la Maison de la Recherche, 4 rue des Irlandais, 75005 Paris)

  • Juliette Azoulay Le débordement de l’âme chez Flaubert
  • Pierluigi PelliniFaçades et fêlures. Autour de Pot-Bouille
  • Sophie Ménard Paroles torturées : aveu et folie chez Zola
  • Sandra Janssen Comment subjectiver la psychophysiologie ? Une tentative d’interprétation du fantastique chez Maupassant
  • Mireille Naturel Les rêves dans la Recherche : tentative d’interprétation
Contact
  • Loïc Le Denmat
    courriel : crp19 (at) univ-paris3 [point] fr

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Formation doctorale interdisciplinaire en santé publique

Appel d’offres

Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique de Rennes.

Date limite d’inscription : 4 juin 2010

Une formation doctorale interdisciplinaire en santé publique

Habilité depuis fin 2008, le Réseau doctoral en santé publique animé par l’EHESP s’appuie sur des Ecoles doctorales de 10 établissements, couvrant des domaines complémentaires (santé publique, droit, épidémiologie, sciences sociales, management…). Le Réseau doctoral permet aux doctorants inscrits à la fois à l’EHESP et dans une Ecole doctorale partenaire, de conduire une thèse originale portant sur des questions de santé publique relevant des spécialités de santé publique :

– le management des hôpitaux, l’action sanitaire et sociale et les politiques de santé,
– les sciences de l’information et les biostatistiques,
– l’épidémiologie,
– la santé et l’environnement,
– les sciences humaines, sociales et des comportements de santé,
– en sciences infirmières et santé publique.

Candidature

Les inscriptions pour 2010-2011 sont ouvertes : inscrivez-vous en ligne!

Dates limites d’inscription : 4 juin pour les candidats à un contrat doctoral et 27 août pour les autres.

Les candidatures sont ouvertes:

aux étudiants titulaires d’un master ou d’un diplôme équivalent,
aux professionnels qui souhaitent faire une thèse en parallèle de leur activité professionnelle,
aux professionnels et étudiants du monde entier.

La sélection se fait sur la base :

– des résultats académiques et des connaissances dans au moins une des disciplines requises par le sujet de recherche,
– de l’intérêt et des compétences démontrés pour les questions de santé publique ou de recherche,
– de la qualité du projet de thèse.
Afin de faciliter les échanges tant avec les étudiants internationaux qu’avec les conférenciers, la langue anglaise doit être maîtrisée.

Les candidats retenus doivent être préalablement inscrits dans l’une des Écoles doctorales partenaires avant de voir confirmer leur admission au Réseau doctoral.

Les partenaires

Le Réseau doctoral permet aux doctorants d’obtenir un diplôme de doctorat délivré à la fois par l’EHESP et par l’université partenaire. L’EHESP s’appuie sur 10 Écoles doctorales partenaires :

Université de Rennes 1 (ED 505 « Sciences de l’Homme des Organisations et de la Société » et ED 92 « Vie-Agro-Santé »),
UPMC (ED 393 « Santé publique : épidémiologie et sciences de l’information biomédicale »),
Université Paris-sud 11 (ED 420 : « Santé publique » Paris-sud 11 – Paris Descartes),
Université Paris Descartes (ED 262 « Droit, gestion, relations internationales »),
HEC (ED 471 « Organisation et décision » Paris 1-HEC-ENSAM),
EHESS Ecole des hautes études en sciences sociales (ED 286 de l’EHESS),
Université Henri Poincaré Nancy 1 (ED 266 « Biologie, santé et environnement »),
Université Victor Ségalen Bordeaux 2 (ED 154 « Sciences de la vie et de la santé »),
Université de la Méditerranée (ED 062 « Sciences de la vie et de la santé »).

Le parcours en bref

Le parcours doctoral comprend :
– une formation de haut niveau en santé publique (30 crédits à valider),
– le projet de recherche,
– un suivi rapproché du travail doctoral,
– un séjour dans un laboratoire étranger (recommandé),
– la préparation et la soutenance de la thèse.
Ces conditions sont complémentaires aux critères de l’École doctorale de rattachement.

La formation en santé publique comprend entre autre des cours favorisant l’interdisciplinarité, des séminaires résidentiels (thématisés et interdisciplinaires), des conférences et des cours internationaux ou écoles d’été.

Sur l’ensemble de la durée de la thèse, le doctorant doit suivre au moins :
– un cours fondamental dans 5 des champs de santé publique (15 crédits)
– un cours de spécialisation dans 2 des champs de la santé publique (6 crédits)

Le doctorant peut également suivre des cours de méthodologie et des séminaires interdisciplinaires. En outre, le doctorant sera encouragé par le Réseau doctoral à passer plusieurs mois dans un laboratoire étranger au cours de la thèse (3 crédits). Le Réseau doctoral s’inscrit en effet dans un réseau de relations internationales associant des établissements partenaires tels que Columbia University Mailman School of Public Health, London School of Economics et University of North Carolina (Chapel Hill).

Financement de la thèse

Le contrat doctoral est un contrat de 3 ans, dont la rémunération est fixée par arrêté ministériel. Il peut inclure, ou non, des missions autres que les activités de recherche accomplies en vue de la préparation du doctorat. La rémunération en 2009 s’élevait à 1 663€ ou 1 998€ bruts mensuels, en fonction de l’activité du doctorant.

Plus d’informations sur le contrat doctoral sur le site de Legifrance.

Plus d’informations sur les financements de thèse :
– l’ANDES, association française des docteurs
– Campus France.

Pour les étudiants étrangers ou qui souhaitent partir étudier à l’étranger : consultez les informations et les propositions de bourses de mobilité.

Contacts

doctorate@ehesp.fr Tel : +33 (0) 2 99 02 29 96 ou +33 (0) 2 99 02 26 48

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Call for Papers – « Loving the Machine: Human-Machine Relationships in Film and Television »

2010 Film & History Conference: Representations of Love in Film and Television

November 11-14, 2010

Hyatt Regency Milwaukee
www.uwosh.edu/filmandhistory
Third Round Deadline: June 1, 2010

AREA: « Loving the Machine: Human-Machine Relationships in Film and Television »

In the last century, the long-running discourse of human-machine relations extended to film and television depictions of struggles for power, intimacy, identity, or security. Potential social conflicts engendered by producing machines that operate in their own self-interest have been explored in films such as 2001: A Space Odyssey, Bladerunner, AI: Artificial Intelligence, I, Robot, and The Bicentennial Man, and, on television, in stories such as the classic Twilight Zone episode « The Lonely, » the « Valerie 23 » and « Mary 25″episodes of The Outer Limits, and the 1980s TV series Small Wonder. Human-machine relationships run the gamut from comedic to sinister. In The Desk Set, a satire of contemporary worries about how smart computers would affect the human labor force, Woody Allen’s character struggles with toasters, tape recorders, and cars, whereas much darker forces are at work in the relationship between a man and his machine in Christine. These and other stories have raised numerous questions: Is sex with an android any different than sex with a vibrator? Could a machine love you back? What does the « cyborg-ization of society » mean, and how does it alter the Cartesian distinction between living and non-living things?

This area, comprising multiple panels, invites submissions that explore this subject from a variety of methodologies. Topics might include but are not limited to the following:

. Human/machine relationships in Anime
. The anthropomorphism and/or gendering of ships, vehicles, and weapons
. The recent trend of producing shorts with robotic pets for YouTube
. Android love
. Obsession with a particular machine
. Dystopian representations of machine-run societies
. Love/hate relationships with machines
. Robots as either saviors or conquerors
. Mystical or magical sources in human/machine stories
. Literary sources of films and teleplays about love and the machine
. Philosophical bases of our ideas about our relationship with machines

Please send your 200-word proposal (by e-mail only) to the area chair:

Lisa Nocks, Area Chair
Federated Department of History
New Jersey Institute of Technology
Newark, NJ 07102
email: lnocks@gmail.com

Panel proposals for up to four presenters are also welcome, but each presenter must submit his or her own paper proposal. For updates and registration information about the upcoming meeting, see the Film & History website (www.uwosh.edu/filmandhistory).

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Parution – La Naissance du corps


Jean Derrida, La Naissance du corps – (Plotin, Proclus, Damascius), Galilée, Coll. La Philosophie en effet, 2010, 110 p.

Ce livre traite de l’opposition âme/corps tel qu’elle a été comprise par les néoplatoniciens de l’Antiquité, et montre comment, dans leur pensée, l’âme et le corps se déterminent et s’impliquent mutuellement. Les questions impliquées par ce thème sont peut-être plus prégnantes aujourd’hui qu’à l’époque où les néoplatoniciens les ont abordées : la vie du corps et la pensée sont-elles le prolongement l’une de l’autre ? Sommes-nous inconditionnellement humains ? L’humanité qui se définit comme vie douée de raison nous détermine-t-elle intégralement ?

Ce thème est suivi dans les lectures néoplatoniciennes du mythe de la République de Platon. Dans ce récit eschatologique l’âme est séparée du corps par la mort, mais elle est aussi montrée choisissant un corps, allant vers lui et désirant y vivre, car la fin du mythe est la naissance.

On commence par aborder la question de la possibilité même du récit eschatologique et de sa vérité, qui a été explicitement mise en question par Plotin et par Proclus. Puis le lieu central du mythe est exploré : ce lieu est un croisement et un passage, la forme même de l’âme pour Proclus, et une image ou une récapitulation du thème que l’on suit. Ce sont ensuite les conditions de notre humanité qui sont interrogées avec Plotin, car les âmes du mythe ne choisissent pas seulement des vies humaines, mais aussi des vies d’animaux. Enfin on suivra la lecture que font Plotin et Damascius du désir qui conduit les âmes vers des corps, et de la naissance même de ces âmes dans le corps, fin et achèvement du mythe.

Jean Derrida, né en 1967 (second fils de Jacques Derrida) a fait des études d’anthropologie (en particulier sur les cultes du Cargo du Vanuatu).
Il poursuit aujourd’hui des recherches personnelles de philosophie, en particulier sur Plotin et le néoplatonisme.

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Parution

Sugaya Norioki, Flaubert épistémologue. Autour du dossier médicale de Bouvard et Pécuchet, Amsterdam/New York, ROdopi, 2010, 276 p.

Bouvard et Pécuchet, œuvre posthume et inachevée de Flaubert, présente la particularité d’être ostensiblement encyclopédique. Les deux protagonistes parcourant presque toutes les sections des connaissances humaines de l’époque, le texte romanesque se trouve saturé d’innombrables extraits prélevés sur les ouvrages les plus divers. La rédaction de cet étrange roman a en effet requis un travail considérable de documentation, comme en témoignent les dossiers documentaires qui comprennent notamment une importante masse de notes de lecture prises par l’écrivain au fil de ses lectures préparatoires.
Flaubert épistémologue a pour objet l’examen précis et attentif du travail documentaire effectué par le romancier. Elle est centrée sur l’une des disciplines-phares de l’« encyclopédie critique en farce », la médecine, dont il est question au chapitre III du roman, et qui est d’un intérêt majeur, en ce sens qu’elle entretenait au XIXe siècle un rapport étroit avec la littérature. L’étude approfondie des notes que l’auteur de Bouvard a prises sur la médecine permettra d’éclairer l’interférence des deux pratiques discursives, médicale d’une part, littéraire de l’autre. C’est ainsi que l’on pourra restituer à l’entreprise esthétique de Flaubert sa véritable portée critique et épistémologique, et par là même, saisir le roman dans sa dimension dialogique.


Table des matières
Introduction: Le roman comme mode d’interrogation critique
Flaubert et la médecine
La portée critique du roman encyclopédique
Comique de la médecine
Flaubert contre la médecine expérimentale
Contradictions de la médecine
Exposition critique d’un paradigme médical
Corps et mots: l’hygiène comme champ de contradictions
Style et idéologie
Conclusion: Éthique de l’écriture

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Parution – Journal of the History of Sexuality

Journal of the History of Sexuality Volume 19, Number 2, May 2010

Picturing Same-Sex Marriage in the Antebellum United States: The Union of « Two Most Excellent Men » in Longstreet’s « A Sage Conversation »

Timothy Stewart -Winter et Simon Stern

Shifting the Scene of the Crime: Sodomy and the American History of Sexual Violence

Stephen Robertson

Frigidity at the Fin de Siècle in France: A Slippery and Capacious Concept

Alison Moore et Peter Cryle

From Subversion to Obscenity: The FBI’s Investigations of the Early Homophile Movement in the United States, 1953-1958

Douglas M. Charles

Parthenogenesis and Lesbian Separatism: Regenerating Women’s Community through Virgin Birth in the United States in the 1970s and 1980s

Greta Rensenbrink

Asking Angela: Discourses about Sexuality in an Irish Problem Page, 1963-1980

Paul Ryan

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Date limite : 24 décembre 2010

Les sciences sociales semblent aujourd’hui embarrassées par les notions de contagion et de contamination. Si le métissage s’affirme comme une valeur politique essentielle, ces notions en constituent le revers anxiogène dans l’analyse de certains phénomènes sociaux, que ceux-ci soient directement liés à une maladie contagieuse (Sida, SRAS, anthrax, grippes aviaire ou H1N1) ou qu’ils suivent simplement des modalités de diffusion apparemment similaires à celles de certaines pathologies – contagion de la crise économique liés à des produits financiers toxiques (Orléan, 1992), propagation des rumeurs et des buzz via les réseaux sociaux. Autant de phénomènes dont la diffusion incontrôlée inquiète. Serait-ce le signe d’une phobie du contact et de l’échange dans un monde globalisé où tout circule ? Une réaction crispée d’immunisation et de repli sur une pureté fantasmée dans une société du risque généralisé (Beck, 2001) ?

Les domaines de la contagion et de la contamination foisonnent et cependant leurs usages conceptuels demeurent ambigus. Dans leurs acceptions biologiques, ils forment de plus en plus des objets d’étude non seulement en histoire, mais aussi en sociologie (des populations atteintes par le sida par exemple) et en anthropologie, où l’on s’intéresse à la magie comme pouvoir de contagion ou aux rites religieux de purification. Par ailleurs, ces concepts médicaux, censés décrire des phénomènes de manière scientifique, ont également fait l’objet de réappropriations stimulantes en sciences sociales, sans que l’on sache toujours bien s’il faut leur donner le statut d’outils descriptifs ou de modèles explicatifs. Partant de cette incertitude, la revue Tracésconsacre son numéro 21 aux usages contrôlés et incontrôlés, métaphoriques ou non, des notions de contagion et de contamination.

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3e Journée d’étude du programme « Histoire du film médical et sanitaire en France et en Allemagne : Recherche, enseignement et propagande, 1895-1960 »

Tourner (autour d’) un film sanitaire : Regards, lectures, analyses.

10 et 11 juin 2010
MISHA, Strasbourg

Les journées d’études « Le film sanitaire : une forme cinématographique à part? » et « Medical Films : Questions about genres », organisées en juin 2009 à Strasbourg et en octobre 2009 à Berlin par l’IRIST et l’Institut d’Histoire de la Médecine de la Charité avaient pour but de problématiser le film en tant que source d’histoire médicale. Nous proposons de développer les réflexions et le partage d’informations amorcés à cette occasion par la mise en place d’une nouvelle journée d’études qui se caractérise par une approche méthodologique différente des précédentes. Il ne s’agit plus d’associer des contributions qui s’appuient sur des sources distinctes et isolées les unes des autres mais de lier ces contributions autour d’une unique source qui consistera en un film. Cette démarche vise en premier lieu à fournir un référent commun à tous les intervenants mais aussi à l’auditoire, afin de rendre concrètes auprès de chacun les évocations de ses séquences ou de sa mise en scène globale. En second lieu, le déroulement de la journée devrait bénéficier de la complémentarité des contributions, chacune approfondissant les contenus de la précédente, d’une part parce qu’elle aborde un nouvel aspect de la même source, d’autre part parce qu’elle met en œuvre des regards distincts, caractérisés par une compétence et une expérience analytique particulières. La mutualisation de ces regards devrait aboutir à une analyse synthétique, laquelle tiendrait compte de la spécificité des champs et des méthodes que cette journée aura confrontés.

Nous proposons que le document de référence en question soit « Feind im Blut » (L’ennemi dans le sang) de Walter Ruttmann. Réalisé en 1931, ce film de commande est destiné à prévenir contre les dangers de la syphilis et à instruire sur les moyens mis en œuvre par la médecine pour la traiter. Sa diffusion a été marquée par des premières prestigieuses : d’une part, le 17 avril 1931 à l’Atrium de Berlin, sous les auspices des sociétés allemande et alémanique pour la lutte contre les maladies vénériennes, d’autre part, le 18 avril, au Palace de Bâle et le 4 décembre au Palace de Paris. Son réalisateur, Walter Ruttmann, loin d’être spécialisé dans le film médical, a marqué le cinéma allemand des années vingt et trente par une oeuvre d’avant-garde, aux audaces formalistes qui visaient à exprimer artistiquement la modernisation en marche dans la vie quotidienne, plus particulièrement en milieu urbain. La mise en scène de  « Feind im Blut » se ressent de la personnalité de son auteur, et plus largement du style le plus en pointe du cinéma allemand contemporain. Cependant, ses thèmes et sa dramatisation témoignent des évolutions de la société du point de vue des modes de vie et des moeurs.

Programme de la journée

Jeudi 14h
Introduction
Projection commune du film

15h30-18h30
Jean-Paul Goergen (CineGraph Babelsberg, Berlin)
« Walter Ruttmann et le documentaire » (Sous réserve)

Vincent Lowy (EA 3402, Université de Strasbourg)
« ‘Feind im Blut’ et le tournant réaliste du cinéma de Weimar »

Christian Bonah (IRIST, Université de Strasbourg)
« ‘Feind im Blut’ Traitement de l’information médicale et prise en charge sanitaire au cœur d’un récit »

Thierry Lefebvre (CERILAC, Université Paris 7)
« De ‘ Feind im Blut’ à ‘L’ennemi dans le sang’  la circulation internationale d’un film »

Commentaire  Emmanuelle Simon (CREM, Université de Metz)

Vendredi 9h00 – 13h

Joël Danet (IRIST, Université de Strasbourg)
« ‘Feind im Blut’  et la mise en scène de la ville corruptrice »

Anne Masseran (CREM, Université de Metz)
« ‘Feind im Blut’ Mises en scène de la « femme moderne »

Marion Tendam (Université de Giessen)
« ‘Feind im Blut’  Walter Ruttmann et les débuts du cinéma sonore et parlant »

Barbara Wurm  (Université de Bâle)
« Receptions and critics of ‘Feind im Blut’ in Russia » (sous réserve)

Anja Laukötter (MPI Geschichte, Berlin)
« Walter Ruttmann’s cinematographic visions and concepts of seeing in ‘Feind im Blut’ »

Discussion finale
10 et 11 juin 2010
DHVS  Ancien Institut d’Anatomie pathologique, Hôpital Civil, Salle 21
Pour localiser le DHVS (bâtiment 11) : http://www.unistra.fr/plans/medecine/index.html

Organisateurs : Christian BONAH / Vincent LOWY/ Anja LAUKÖTTER
GIS Monde Germanique, Programme « Histoire du film médical et sanitaire »
Equipe Approches contemporaines de la création et de réflexion artistique, EA 3402
Institut de Recherche sur les Sciences et la Technologie, IRIST  EA 3424

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