Tags: Histoire
Appel à contributions – Sexes à bras-le-corps. Pratiques artistiques et pratiques quotidiennes
Pour le numéro thématique de la revue Inter art actuel, n° 112 (Québec)
Présentation :
À l’heure où dans les sociétés occidentales la provocation se situe davantage du côté des voiles que des nus, qu’en est-il du sexe dans l’art contemporain ? Depuis les années 60, le contexte politique et culturel s’est profondément transformé en matière de mœurs. Il a conduit à l’incorporation massive du sexe dans l’industrie de la mode et de l’entertainment, au point de transformer le sexe de siège des revendications utopistes en code publicitaire (et source de profit garanti). Il a discrédité tout type d’indisposition – imputable à une forme d’échec, de pessimisme ou de rigorisme anachronique – au profit d’une sexualité non pas débridée, quoique surexposée, mais rationalisée et valorisée comme capital personnel, signe de bonne santé. Dans le même mouvement, la juridiciarisation des rapports sexuels galvaudait souvent bien plus qu’elle ne portait les revendications féministes sur la sexualité, écartées sur l’essentiel. Il a vu, enfin, le développement de nouveaux rapports à soi avec la médicalisation accrue de la vie humaine et de ses caractères sexuels, ainsi que la prolifération des interventions technologiques sur les corps. Cela a provoqué, en réponse, des saillies néo-conservatrices (faisant corps avec les conservateurs habituels) attachées, bien plus qu’au souci des diverses asymétries que ces pratiques médicales exploitent, à l’ordre identitaire et familial de la tradition. Ainsi, les conditions de visibilité des sexes, d’érotisation de la sexualité (convoquée au titre de dépense utile !), de renouvellement des corporéités changent – et rencontrent des résistances. Au regard de ces évolutions, ce dossier se propose d’explorer les articulations actuelles entre art (de faire), sexe, sexualité, corps et politique.
À quel titre le sexe est-il mobilisé aujourd’hui dans les pratiques artistiques : comme objet de représentation, matériau à façonner, point de vue, processus de subjectivation, expérience ? En rapport avec quelles préoccupations politiques est-il convoqué, par qui et de quelle façon ? En particulier, quels usages en font les artistes féministes et les minorités sexuelles ?
Quelles déterritorialisations (avec quelles éventuelles reterritorialisations) provoquent les nouvelles corporéités, les nouvelles identités, quelles stratégies ou dispositifs sont explorés pour tenter d’échapper à la reconduction des normes sexuelles dominantes ? Par ailleurs, qu’en est-il de l’érotisme ? Quels agencements, quelles forces en renouvellent les formes, les registres, les vecteurs ? Enfin du côté du quotidien, quels arts de faire et arts de vivre ont été créés par l’investissement technologique des sexes ?
Les textes doivent contenir un maximum de 3000 à 4000 mots. L’auteur doit fournir une courte biographie (5 à 10 lignes) et soumettre la version finale de son texte.
Date de tombée : avril 2012
Sortie : septembre 2012
Protocole pour proposer un article : http://www.inter-lelieu.org/FR/inte…
Les textes et les images sont à envoyer :
à la rédaction : redaction@inter-lelieu.org
à la responsable du dossier, Claire Grino :
limoilou.g@gmail.com
Tags: Arts
Appel à contribution – Signifying blood: illness, technologies, and interpretations
EASA2012: Uncertainty and disquiet | Nanterre University, France, 10/07/2012 – 13/07/2012
Call for papers for the workshop “Signifying blood: illness, technologies, and interpretations”
Deadline: 28/11/2011
– Convenors:
Susanne Ådahl (University of Helsinki, Finland – susanne.adahl@helsinki.fi)
Claire Beaudevin (Cermes3/IFRIS, Paris, France – claire@beaudevin.net)
– Workshop Abstract:
For long anthropologists have had an interest in the significations of human blood. As a classical substance put under scrutiny it has been linked to reproduction, ritual, identity, health, exchange, warfare, and mythical beliefs. In contemporary society blood as a substance of import has gained new meanings as a result of developments in biomedicine and biotechnology. Blood is both a carrier of uncertainty and misfortune (disease and harmful genes), but also an enabler of kinship, relatedness and human survival (blood donation, transfusion, dialysis, blood testing).
Turning our gaze and focus on to blood when talking of illness, we wish to invert the perspective to the micro-level of social reality. Using blood as a unit of analysis will bring different insights into the interpretations and experiences of illness.
In this panel we wish to bring together scholars interested in exploring the multiple and complex meanings of blood. Presentations can touch upon one or several blood related issues:
– how does the composition and content of blood impact on perceptions of self and identity?
– How are we through technology involved in a process of manipulation, enhancement and maintenance of the functions of the human body through the substance of blood?
– What are contemporary ritual uses of blood?
– How and in what contexts is blood used as a vehicle for understanding social reality?
– How can blood be linked to the concept of agency? Can blood be said to have agency? And, if so, how can this link be conceptualised?
> Details about the submission process:
– abstract submission is only possible through the EASA 2012 online interface: http://www.nomadit.co.uk/easa/easa2012/panels.php5?PanelID=1144
– paper title should be less than 300 characters
– abstract should be less than 250 words
– for more information: http://www.easaonline.org/conferences/easa2012/callforpapers.htm
Tags: Anthropologie
Séminaires – Approche sociohistorique du handicap : catégories, pratiques et politiques
- · Jean-François Ravaud, directeur de recherche à l’INSERM (TH)
- · Isabelle Ville, directrice de recherche à l’INSERM (TH)
- · Myriam Winance, chargée de recherche à l’INSERM
S’il s’agit de l’enseignement principal d’un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.
1er et 3e mardis du mois de 17 h à 19 h (salle 8, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 15 novembre 2011 au 19 juin 2012. Séances supplémentaires les 31 janvier et 29 mai 2012 (même heure, même salle)
Partant des catégorisations qui ont participé à la constitution du champ du handicap en France et des dispositifs qui y furent associés, le séminaire propose d’analyser les significations de cet objet et leurs déplacements au long du XXe siècle.
L’attention sera portée à l’évolution du traitement social du handicap et des modèles qui le sous-tendent : l’inaptitude au travail assortie d’un droit à l’assistance, la réparation via l’indemnisation selon le principe de la dette sociale, la réadaptation visant le retour à la productivité, le modèle social du handicap proposé par lesDisability Studies anglo-saxonnes.
Ces différentes formes de traitement social seront étudiés en cherchant à repérer les conditions de leur production et les grands paradigmes dans lesquels elles s’enracinent.
- · 15 novembre 2011 : Approches généralistes des définitions et concepts et leur évolution, Jean-François Ravaud et Myriam Winance (Cermes3-EHESS)
- · 6 décembre 2011 : Des pauvres méritants aux travailleurs handicapés : sociohistoire des catégories du handicap, Isabelle Ville (Cermes3-EHESS)
- · 3 janvier 2012 : Entre exonération du travail et insertion professionnelle : la place de l’expérience, Isabelle Ville
- · 17 janvier 2012 : Pratiques et parcours de réadaptation Marie-Odile Frattini et Seak-Hy Lo (Cermes3-EHESS)
- · 7 février 2012 : La politique du handicap psychique de la loi de 1975 à la loi de 2005 : émergence ou résurgence d’une notion ? Nicolas Henckes (Cermes3-EHESS)
- · 21 février 2012 : Le mandat civil de protection dans les recompositions des politiques sanitaires et socialesBenoît Eyrault (Université de Lyon)
- · 6 mars 2012 : Émergence, développement et application du principe d’accessibilité : des années 1950 à la loi de 2005, Myriam Winance (Cermes3-EHESS) et Soraya Kompany (Conseillère Accessibilité à la DGCS)
- · 20 mars 2012 : Mobilités en fauteuil roulant : expérience du corps et de l’espace, Myriam Winance
- · 3 avril 2012 : Conceptualisation architecturale, fabrication de l’expérience de disability : Enquête sur des dialogues médiés, Greg Nijs (Université de Leuven)
- · 29 mai 2012 : Le soutien à domicile aux personnes handicapées et en perte d’autonomie : la transformation du rôle des familles et associations de familles dans la seconde moitié du XXe siècle », Christophe Capuano (Université Lyon-II)
- · 5 juin 2012 : Histoire du diagnostic prénatal, Isabelle Ville et Lynda Lotte (Cermes3-EHESS)
- · 19 juin 2012 : Les pratiques du diagnostic prénatal dans différents contextes réglementaires : comparaison France/pays-Bas, Isabelle Ville et Sophia Rosman (Cermes3-EHESS)
Renseignements : coordonnées contact : Isabelle Ville par courriel : ville(at)vjf.cnrs.fr.
Direction de travaux d’étudiants : sur rendez-vous uniquement Isabelle Ville CERMES3 7 rue Guy Môquet 94801 Villejuif Cedex, tél. : 01 49 58 36 32 ou courriel.
Réception : enseignement soumis à inscription auprès de Andrea Benvenuto, EHESS, Programme Handicap et Sciences Sociales, bureau 717, 190 avenue de France 75244 Paris cedex 13, tél. : 01 49 54 25 89, courriel : Andrea.Benvenuto(at)ehess.fr.
Adresse(s) électronique(s) de contact : Andrea.Benvenuto(at)ehess.fr, ville(at)vjf.cnrs.fr, winance(at)vjf.cnrs.fr, ravaud(at)vjf.cnrs.fr
Tags: Anthropologie, Histoire, Sociologie
Appel à communication – Le corps à l’épreuve des technosciences : entre maîtrise et incertitude
XIXème Congrès international des sociologues de langue française
Rabat, Maroc 2-6 juillet 2012
Appel à communication du GT1
« Le corps à l’épreuve des technosciences : entre maîtrise et incertitude »
GT1 Corps, technosciences et société
Le groupe de travail 1 s’intéresse aux rapports entre les corps et les technosciences au cœur des sociétés contemporaines. Débordant le champ des questions éthiques soulevées par le développement des biotechnologies, ce groupe de travail entrecroise des interrogations sur le corps et ses frontières avec des questions relatives à la socio-anthropologie des sciences et des techniques et privilégie une démarche où la réflexion théorique se nourrit de l’analyse des pratiques sur le terrain. En élargissant de manière transversale le questionnement aux sciences humaines et sociales, le GT01 voudrait ouvrir à l’échelle internationale les problématiques encore peu explorées qui ont été à l’origine de la création du GT 41 « Corps, techniques et société » de l’Associations Française de Sociologie en 2007 et qui actuellement constitue un réseau actif avec d’autres groupes de l’AFS.
Si la question ancienne d’un corps comme lieu « physique » – dans son épaisseur et dans sa chair – dans lequel une société inscrit et transmet ses valeurs a été abordée par Marcel Mauss, c’est à la suite de George Balandier que notre approche vise à dépasser l’archéologie inscrite dans les corps pour prendre en compte les sociétés en devenir. Les dynamiques et les changements en cours dans les nouveaux mondes socio-techniques informent les corps contemporains. Les corps se constituent alors en lieux autant physiques que symboliques dans lesquels la société inscrit ses conceptions de l’humain.
Au cœur des thèmes de recherche du GT1, les nouveaux dispositifs technoscientifiques nous plongent dans l’incertitude, dans la mesure où désormais les objets ne sont plus nécessairement détachés du corps mais peuvent lui être annexés ou être placés dans une proximité qui remet en question les frontières corporelles. Cette incertitude est indissociable d’une volonté de maîtrise et de domestication des corps – autant que d’une redéfinition – qui nous oblige à questionner les fondements socio-anthropologiques de notre corporalité. Afin d’aborder cette tension entre maîtrise et incertitude, nous proposons deux axes transversaux permettant d’explorer les rapports entre corps, sciences et techniques.
Tags: Sociologie
Parution – Aux origines de la médecine
SICARD Didier et VIGARELLO Georges, Aux origines de la médecine, Paris, Fayard, 2011, 512 p.
Entourés d’une vingtaine de contributeurs – de l’historien au biologiste, du sociologue à l’anthropologue et au psychologue, en passant par le médecin et le philosophe –, Didier Sicard et Georges Vigarello veulent offrir ici une vision globale des acteurs et des faits qui ont constitué l’histoire de la médecine.
Loin de proposer une histoire classique de la discipline, qui irait en quelque sorte des hommes des cavernes aux cellules souches, l’ouvrage nous invite à assister à sa construction pas à pas en nous plongeant dans le contexte politique, social et culturel des différentes époques traversées, mêlant sans cesse les perspectives du médecin, du patient ou encore de l’administrateur.
L’entreprise a pour objectif de nous aider à répondre aux questions d’aujourd’hui. Car la médecine est au cœur de nombreux problèmes de société contemporains : comment gérer l’alourdissement des dépenses de sécurité sociale tout en sauvegardant l’égalité de tous face à la santé ? Peut-on éviter que la technicité accrue des soins ne nuise à l’attention portée au patient et à son bien-être psychologique ? Quelle place accorder aux thérapies alternatives et complémentaires ? Quelle serait une démarche éthique responsable face aux progrès des sciences du vivant ?
Tags: Anthropologie, Etudes des sciences, Histoire
Call for Papers – (De)Parsing Bodies
Following the recent success of The Body: Exploring Culture and Research, a postgraduate conference sponsored by the British Sociological Association and held at the University of Kent, we are calling for contributions to a future issue of Skepsi: the online interdisciplinary research journal, run by postgraduate students of the University of Kent’s School of European Culture and Language, and now in its fourth year.
In an effort to capture and expand upon the broad and interdisciplinary interest in the body, we are seeking to gather ideas, explorations, critiques and experiments that examine this topic.
Studying the body takes many forms. We believe in a rhizomatic approach that combines a variety of perspectives and thus welcome traditional and non-traditional approaches. These could include theoretical, empirical and artistic works, and we therefore welcome submissions in the form of traditional articles, poetry, visual art, etc. Questions in which we are interested include: What is the body? What are the consequences of the body entering into political techniques? How do life sciences impact on our understanding of the body? What does the posthumanist body feel like? What is the role of embodiment in performance making and doing? How important is identity in relation to the body? How much power do the media have in shaping relationships to bodies? How important are spatial and geographical considerations to daily experiences of the body?
Potential Topics Include:
o Biopolitics
o Queer theory
o Life sciences
o Performance making
o Bodies in motion
o Material feminisms
o Trans identities
o Gender and sexuality
o Representations of the body
o The body in space
Submissions are invited from academic staff, postgraduate students and independent scholars. Any of the submitted articles selected by the Editorial Board after peer review will be published in a forth-coming issue of the journal, to be published Winter 2012.
Articles, which should not exceed 5,000 words, should be sent, together with an abstract of about 250 words and brief biographical details about the author, to: skepsi@kent.ac.uk.
The deadline for submission of articles is 15 February 2012.
Tags: Anthropologie, Ethnologie, Etudes Genre, Histoire, Philosophie, Psychologie, Sociologie
Parution – Les usages du vivant. Être, vivre et penser avec les biotechnologies
Gaëlle Le Dref, Thomas Droulez & Catherine Allamel-Raffin (dir.), Les usages du vivant. Être, vivre et penser avec les biotechnologies, éditions Néothèque, 2011.
La bioéthique nous interpelle tous, que nous soyons intellectuels engagés, praticiens confrontés aux interrogations de la biologie et de la médecine, ou citoyens ayant à coeur de participer aux débats de société. Elle pose la question des usages de ces technologies à la fois prometteuses et inquiétantes que sont le clonage, les organismes génétiquement modifiés, la thérapie génique, la procréation médicalement assistée, le diagnostic prénatal et préimplantatoire, la grossesse pour autrui, les greffes d’organe, les artefacts bioniques… Les racines de la bioéthique sont sans doute aussi anciennes que la philosophie morale. Mais elle se spécifie par son objet : les « usages du vivant ». La biomédecine et les biotechnologies se sont progressivement emparées du monde vivant pour répondre à nos besoins et à nos désirs de santé, de performance et de bien-être. Mais ce but et les moyens utilisés sont-il toujours légitimes ? Quels sont nos droits et nos devoirs envers l’humanité et les autres êtres vivants ? Avons-nous une responsabilité envers les animaux, voire les plantes ou l’écosystème dans son ensemble ? Tous les êtres humains sont-ils équitablement traités ? Nos valeurs morales fondamentales sont-elles et peuvent-elles être préservées ? Cet ouvrage offre des pistes de réflexion et apporte ses contributions aux débats de notre époque, qu’il s’agisse du statut de la faune et de la flore ou de celui de l’Homme lui-même.
http://www.neotheque.com
Sommaire
Préface
par Gaëlle Le Dref, Thomas Droulez & Catherine Allamel-Raffin
Chapitre 1
Biotechnologies et pratiques
Les enjeux difficiles de la Grossesse Pour Autrui
par Israël Nisand
Le nouvel eugénisme : trier l’humanité dans l’oeuf
par Jacques Testart
Le clonage des mammifères. Petite revue des arguments éthiques qui le concernent
par Raphaël Larrère
Des biotechnologies à la pratique clinique : innovations et dommages collatéraux
par Jean-Christophe Weber
Chapitre 2
Biotechnologies et politique
Pour un scepticisme éthique face aux biotechnologies
par Bernhard H.F. Taureck
Respecter la dignité des plantes ? Cas des plantes transgéniques
par Catherine Baudoin
Enjeux et débats autour des biotechnologies : aspects sociologiques
par François Steudler
Chapitre 3
Biotechnologies et axiologie
Temps et éthique, à partir de la pratique des Interruptions Médicales de Grossesse (IMG)
par Jean Biehler
L’homme doit-il “soumettre” sa propre nature ? Regard théologique sur les “anthropotechniques”
par Karsten Lehmkühler
Biotechnologies et démocratie : de la critique de la république procédurale à la redéfinition
des valeurs phares d’une communauté politique
par Corine Pelluchon
Des technologies qui convergent… vers une définition cybernétique de l’humain
par Daniela Cerqui
L’éthique des biotechnologies peut-elle être dangereuse ? Étude de la position post-humaniste
par Gaëlle Le Dref
Chapitre 4
Biotechnologies et ontologie
Usages des bio- et neurotechnologies, et conditions de la constitution d’un être biologique singulier, conscient et autonome
par Thomas Droulez
S’hybrider : quel usage d’auto-santé du vivant ?
par Bernard Andrieu
Biologie, éthique et ontologie
par Alain Séguy-Duclot
Tags: Philosophie
Parution – Le désir d’enfant. Histoire intime, enjeu politique
Marie Gaille, Le désir d’enfant. Histoire intime, enjeu politique, PUF, 2011.
Le désir d’enfant est à la fois revendiqué comme part essentielle de la vie » intime » des sujets et pris dans des logiques publiques et collectives, objet d’intervention du pouvoir. L’analyse du désir d’enfant constitue un défi pour la réflexion philosophique. Que signifie-t-il ? Que vise-t-il ? Quelle est sa portée morale ? Au nom de quels principes peut-on fonder l’action politique à son propos ? Aucune de ces questions ne reçoit de réponse simple.
Pour envisager le désir d’enfant, l’enquête s’appuie sur une lecture et une discussion du corpus psychanalytique consacré à la procréation, et discute la thèse de la liberté de procréation au profit d’une pensée, à la fois critique et normative, de la solidarité procréatrice.
Tags: Philosophie