MA Studentship in the History of Medicine

The Centre for the History of the Emotions at Queen Mary, University of London, has been invited by the Wellcome Trust to nominate a candidate for an MA scholarship in the history of medicine and humanities in the Trust’s open competition.

The Centre invites applications for this nomination. It wishes to propose a student with an interest in the area of the history of medicine and the history of the emotions. If successful in the Wellcome Trust’s open competition procedure, the student will follow the MA in History within the School of History, taking modules which where possible link to the theme of the history of medicine and the emotions. The dissertation element will also be in this area. Details about the MA in History may be consulted at:
http://www.history.qmul.ac.uk/postgraduate/masters/mahistory/index.html

New MA modules (including, in particular, a new module on ‘The History of Medicine and the Body’) will run in 2011-12.

The Centre for the History of the Emotions is a lively interdisciplinary research centre located within the Faculty of Arts and Social Studies, and is managed from the School of History. The Centre has received a five-year Wellcome Trust Enhancement Award in the History of Medicine to fund a research project – ‘Medicine, Emotion and Disease in History’ – which investigates how theories, experiences, and expressions of passions and emotions have developed in medical contexts since the sixteenth century. Details of the Centre’s membership and activities can be found online at: www.qmul.ac.uk/emotions

The studentship is fully funded, providing a maintenance grant at the rate paid by the Wellcome Trust (£16,222). Fees are also covered by the Wellcome Trust, at the rate for home students. There will also be access to further funds for travel and research expenses.

Applicants should have attained (or expect to attain by the end of 2010-11) an excellent BA degree. The competition is open to applicants studying any historical period from the 16th century to the present.

Applicants should apply simultaneously for admission to the Queen Mary MA in History programme. An application form may be downloaded as a PDF or Word document; and on-line application is also possible. For further details of how to apply to Queen Mary, see: www.qmul.ac.uk/postgraduate/apply/index.html

Applicants must include with their application (in addition to their application form, degree transcript and two references), an outline of their interest in the history of medicine and the emotions, with a statement of the topic that they wish to follow in the dissertation.

All application materials should be sent to:

The Admissions and Recruitment Office, Queen Mary University of London,
E1 4NS

Closing Date: 20 June 2011

Short-listed candidates may be invited for interview. All enquiries should be addressed to Professor Colin Jones (c.d.h.jones@qmul.ac.uk )

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Séminaire – Genre et religions

Les séances n°5 et 6 de l’Atelier « Genre et Religions », auront lieu mardi 14 juin 2011, de 17h à 20h

 

Laura Fuentes-Belgrave (CEIFR/EHESS) pour un exposé intitulé : « L’influence des discours chrétiens sur les droits reproductifs (Costa Rica & Nicaragua) »,

Lucie Nayak (Doctorante/Nanterre) pour un exposé intitulé : « Protestantisme et sexualités »


La double séance aura lieu à la Maison des Initiatives Etudiantes – Paris, en salle des ailes

(50 rue des Tournelles – 75003; m° : Bastille, Chemin Vert ligne 8 ; au premier étage, à gauche, après la salle des ordinateurs).

 

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Appel à communication – Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé

 

Date prévisionnelle : 26 octobre 2011

Lieu : EHESS, 96, bvd Raspail

Date limite d’envoi des propositions de communication : 9 septembre 2011

 

  • Organisateurs :

Julie Castro, médecin, doctorante en anthropologie, EHESS-IRIS/IRD-UR

Benjamin Derbez, doctorant en sociologie, EHESS-IRIS/INCa,

Alessandro Manna, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS,

Giacomo Mantovan, doctorant en anthropologie, EHESS-CRH/CEIAS,

Victor Royer, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS

Gaëtan Thomas, doctorant en histoire, EHESS-CRH/CERMES3

Frédéric Vagneron, doctorant en histoire, EHESS-CRH.

Juliana Veras, doctorante en sociologie, EHESS-CERMES3

 

Formation doctorale « santé, populations, politiques sociales » (SPPS), EHESS, Paris.

  • Contact et organisation :

Les propositions à faire parvenir aux organisateurs comprendront entre 3 000 et 4 000 signes, et devront être envoyées par courriel, en pièce jointe, à l’adresse suivante : subjectivitesante2011@gmail.com, au plus tard le 9 septembre 2011.

Les auteurs des propositions retenues en seront informés le 15 septembre 2011, ainsi que des modalités pratiques de la Journée d’étude. Veuillez contacter les organisateurs pour toute autre information concernant cet appel à communication et la Journée d’étude à la même adresse mail.

  • Résumé :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. Centrale à bien des égards dans le domaine de la santé, la notion de sujet y soulève des défis méthodologiques importants et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. La journée d’étude « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé » se propose d’en examiner certains développements actuels.

  • Argumentaire :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. On ne saurait attribuer exclusivement l’émergence de ces problématiques au succès indéniable des travaux du « dernier » Foucault sur le « sujet » et le « souci de soi ». L’intérêt apporté au « sujet » est plutôt le fruit d’une tendance de longue durée qui a traversé les sciences sociales à partir des années 1980 : des travaux d’Alain Touraine sur l’« acteur », en passant par le renouveau de l’ethnométhodologie au sein de l’anthropologie des sciences et des techniques, jusqu’à la sociologie des épreuves, le « sujet » des sciences sociales s’est progressivement configuré comme un être qui assume sa capacité à négocier l’ordre social, à résister à la « domination », voire à la détourner et à la subvertir. Les sciences sociales ont essayé de saisir réflexivement l’engagement du chercheur dans son travail d’enquête, ou encore d’appréhender l’émergence sur la scène sociale de sujets qui se trouvaient autrefois aux marges de la société. De sorte que la question du sujet concerne aussi bien les théories et outils analytiques que le chercheur mobilise, l’engagement de sa propre subjectivité au contact du terrain et les objets/sujets qu’il étudie. Centrale à bien des égards, la notion de sujet soulève des défis méthodologiques et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. C’est dans le domaine de la santé que cette journée d’étude propose d’analyser la question du sujet. Trois axes structureront la journée « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé ».

Le premier axe sera consacré aux problèmes méthodologiques soulevés par la question de la  subjectivité dans les sciences sociales de la santé. Ces enjeux, en partie déterminés par l’approche disciplinaire, sont multiples. L’engagement de l’anthropologue ou du sociologue sur le terrain est largement discuté. Souvent confronté à des approches militantes ou à des acteurs scientifiques engagés dans des controverses, comment le chercheur conçoit-il sa relation au terrain puis à sa restitution ? Et comment l’historien, le cas échéant, traduit-il dans sa propre démarche ces questions élaborées par d’autres disciplines ? Quant à l’approche, la question du sujet semble induire une démarche qualitative. Une démarche quantitative ne peut-elle également éclairer l’expérience subjective des acteurs ? Saisir la subjectivité des enquêtés revient-il forcément à  approfondir l’enquête en direction du qualitatif ? La subjectivité des acteurs apparaît-elle à mesure que l’on s’approche de leur expérience et de leur singularité ? Ces interrogations s’avèrent décisives surtout lorsque l’on choisit de radicaliser la démarche qualitative en concentrant sa recherche sur un nombre restreint d’enquêtés : peut-on faire une enquête ethnographique sur un seul individu ? Quelles conditions un tel travail doit satisfaire afin de garantir sa « scientificité » ? De telles questions ne semblent, a priori, guère se poser aux historiens ; néanmoins, la confrontation des démarches historiennes avec celles de l’anthropologie et de la sociologie pourrait contribuer à éclairer certains enjeux méthodologiques associés à la notion de subjectivité. Comment les historiens ont-ils traduit dans leur méthodologie le défi d’une histoire des subjectivités, sans tomber dans des approches dénoncées comme psychologisantes? Comment l’intuition de l’historien émerge-t-elle du rapport entre le passé et son présent ?

Le deuxième axe de la journée portera sur les significations du travail émotionnel mis en place par les acteurs. Quelle place les émotions et les sentiments moraux revêtent-ils dans certaines interactions propres au domaine de la santé et de la maladie ? Cela peut-être le cas de décisions prises autour de la fin de vie d’un individu par sa famille et par l’équipe soignante. Dans quelle mesure les émotions sont-elles susceptibles d’orienter les choix des acteurs ? Ces derniers font-ils des usages sociaux des sentiments afin d’influencer l’ordre de l’interaction ? Peut-on repérer dans l’analyse de ces situations critiques des « économies morales » distinctes qui déterminent éventuellement des conflits ou, au contraire, des accords entre les acteurs ? Peut-on faire une histoire morale ou émotionnelle des pratiques de santé, alors même que le langage des émotions est bien souvent absent des archives ?

Le troisième axe se concentrera sur l’étude des processus de « production de subjectivités » dans le domaine des politiques sociales et de santé. Il s’agira d’appréhender les enjeux de ce que l’on pourrait appeler, dans le sillage de Ian Hacking, le « façonnement » des sujets par les politiques publiques ou encore par l’action des mouvements sociaux. Comment explique-t-on l’irruption de populations auparavant invisibles qui revendiquent un droit à la visibilité par un usage social et politique de la subjectivité ? Quel type de sujets les campagnes de santé publique ont-elles fait émerger ? Ces processus de façonnement provoquent-ils des résistances ? A titre illustratif, comment analyser l’apparition en France de politiques publiques qui, au cours de la dernière décennie, ont construit des populations entières de citoyens dépendants – des « handicapés psychiques » aux personnes âgées – en s’appuyant sur un langage, celui de la reconnaissance, de l’ « autonomie » et du « projet de vie » des « personnes en situation de handicap », qui s’apparente à celui de la subjectivité ?

 

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Journée d’étude – Les paradoxes du soin

 


Cette journée aura lieu le jeudi 9 juin 2011
à l’Université Paris Diderot – Salle 165 E Halle aux Farines 

10-16 rue Françoise Dolto Paris 13ème
de 9 h 30 à 17 h.
Cette  journée  est organisée par
le Département HPS, le Centre Georges Canguilhem et SPHERE (UMR 7219) – Université Paris Diderot (C. Lefève) ;
le CIEPFC – Ecole Normale Supérieure (F. Worms, Cl. Marin) ;
ETHOS – Université de Lausanne (L. Benaroyo) ;
METICES – Université Libre de Bruxelles (N. Zaccaï-Reyners)
et le Centre De Ressources National soins palliatifs (J. –C. Mino).
Dans la continuité  du  colloque et de l’ouvrage La Philosophie  du   soin  (PUF, 2010), ce séminaire de philosophie, ouvert aux approches des sciences sociales, ouvre désormais la réflexion sur  les   paradoxes  que recèlent  les  discours et  les  pratiques de  soin . On a souvent souligné la tension inhérente à la médecine entre, d’une part, sa finalité éthique et son essence soignante et, d’autre part, l’objectivation voire la négation des subjectivités que ses techniques et savoirs impliquent. Le séminaire approfondit cette question et analyse  les  tensions avivées par  les  multiples dimensions  du   soin , à la fois en médecine et au-delà de la médecine : dimensions relationnelle, éthique, sociale, politique mais aussi technique et organisationnelle. Cette  journée  travaillera ces questions dans deux directions :  les imaginaires  du   soin  d’une part et le  soin  en contexte hypertechnique d’autre part. L’un des objectifs est de faire émerger de l’étude concrète et informée des pratiques et de l’intérieur des relations de  soin  un questionnement philosophique et éthique nouveau. 

Matin : 9h30 – 12h30 :  Les  imaginaires  du   soin


– « Wilderness of pain » Lecture par Patrick Autréaux, psychiatre et écrivain.

La maladie comme expérience intérieure est le thème de ses premiers récits, Dans la vallée des larmes et Soigner, publiés aux Editions Gallimard.
Cette lecture est extraite d’un récit inédit sur une expérience de chimiothérapie, et, ici tout particulièrement, sur un geste  du  bilan pré-thérapeutique, sur la douleur et la tentative de l’esquiver par l’imaginaire.

– « Le sexe et la mort : deux imaginaires  du   soin  ? » par Jean-Philippe Pierron, philosophe, MCF/HDR, Faculté de philosophie, Lyon 3; EA 4129 SIS Santé Individu et Société.
Auteur de Vulnérabilité, pour une philosophie  du   soin , PUF, 2010.
La relation de  soin  confronte à la souffrance, à la maladie grave, à la mort mais aussi au long des jours, à la nudité de corps désirables ou haïssables, à l’engagement d’émotions et de projections affectives, à des affinités électives. Relations et non rapports, le  soin mobilise « le sexe » et « la mort », eros et thanatos et avec eux des représentations, des croyances, un imaginaire et des valeurs, aussi bien  du  côté  du  soignant que  du  côté  du  soigné. Comment la relation de  soin  prend-elle en compte la présence, parfois lourde, de ces imaginaires  du  sexe et de la mort ?  Les  fuit-elle en n’en faisant que des stéréotypes à combattre comme autant d’images parasitant l’activité thérapeutique ? Produit-elle une anesthésie de la dimension pathique engagée dans la relation thérapeutique pour ne se concentrer rationnellement que sur le pathologique ?

Après-midi : 14h – 17h : « L’humanisation »  du   soin  en contexte hypertechnique

Doté d’une aura certaine, symbole par excellence d’une médecine qui « sauve des vies », la réanimation et  les  soins intensifs incarnent aussi la face sombre  du  pouvoir médical, ses errements et ses excès. C’est le lieu de « l’acharnement thérapeutique » avec au bout  du parcours, pour le malade, une « mauvaise mort » médicalisée ou pire encore, une mauvaise vie, laissée à elle-même dans des conditions encore plus douloureuses qu’auparavant. Dans l’imaginaire collectif, cette médecine démiurge apparaît sous un double visage : elle redonne la vie mais elle est décriée lorsqu’elle inflige des conditions d’existence cruelles et prolonge  les  souffrances.
Cette après-midi aura pour but d’aller au-delà  du  miroir de l’imaginaire, d’examiner, d’analyser et de discuter, à partir des pratiques professionnelles, certains enjeux de ce type de  soin  en contexte hypertechnique et de son « humanisation », le rapport au patient et à ses proches et la prise en charge de la fin de vie, au travers de deux interventions :

– « Le travail d’humanisation comme enjeu  du   soin  en contexte hypertechnique » par Jean-Christophe Mino, médecin chercheur, Centre De Ressources National Soins Palliatifs, Paris.
Auteur de  Les  mots des derniers soins. La démarche palliative dans la médecine contemporaine », Editions  Les  Belles Lettres (Prix d’Ethique Médicale Maurice Rapin).

– « Peut-on « bien mourir » en réanimation ? Vers une humanisation de la mort en contexte hypertechnique » par Nancy Kentish-Barnes, sociologue, groupe de recherche Famiréa, Hôpital Saint Louis, Paris.
Auteure de Mourir à l’hôpital,  Seuil, 2008.

Renseignements sur  http://centrecanguilhem.net/
Accès : RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand
. Bus : 89, 62, 64, 325

 

 

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Journée d’étude – Archéologie des épidémies

Vendredi 10 juin 2011  |  Pessac (33607)

Cette journée d’étude ouvre ce cycle de séminaires transversaux dans le domaine de l’archéologie organisés par la Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux. L’étude des épidémies est une thématique de recherche qui s’est récemment enrichie dans les domaines des sciences archéologiques et anthropologiques, grâce notamment au développement de l’archéologie préventive et aux progrès de l’anthropologie biologique et de la biologie moléculaire.

La Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux (CNRS – FR 3383), nouvellement créée, est une structure fédérative associant plusieurs laboratoires (UMR 5607-Ausonius, UMR 5060-IRAMAT, UMR 5199-PACEA) sous la tutelle de plusieurs établissements et organismes (Universités de Bordeaux 1 et 3, instituts INSHS et INEE du CNRS, ministère de la Culture et de la Communication). Elle a notamment pour vocation d’organiser des séminaires transversaux dans le domaine de l’archéologie. Cette journée d’étude, consacrée à l’archéologie des épidémies, ouvre ce cycle de séminaires.
L’étude des épidémies est une thématique de recherche qui s’est récemment enrichie dans les domaines des sciences archéologiques et anthropologiques. Le développement de l’archéologie préventive associé à une manière nouvelle de concevoir la fouille des ensembles sépulcraux implique une portée analytique insoupçonnée jusqu’alors. En outre, les progrès de l’anthropologie biologique et les avancées de la biologie moléculaire au cours de ces deux dernières décennies ont offert de nouvelles possibilités permettant, d’une part, l’identification des pathogènes responsables d’épidémies dans les populations du passé et, d’autre part, l’étude diachronique de certaines maladies transmissibles.
Sous l’impulsion de ces nouvelles perspectives analytiques et grâce à la multiplication des découvertes de nouveaux témoins archéologiques, de nombreux questionnements peuvent être abordés, notamment ceux concernant les comportements des sociétés anciennes face aux épidémies (représentation sociale, concept de contagion, gestion des corps) et l’impact de ces dernières sur la démographie des populations. Ces nouvelles réflexions nourrissent le dialogue entre archéologues, anthropologues et historiens des épidémies. En parallèle, les données relatives à la génétique des agents infectieux en cause dans les décès contribuent à la connaissance de l’évolution passée et à venir des pathogènes, et de leurs interactions avec les populations humaines.

Programme

8h45: Accueil

9h: Ouverture de la journée par Henri Duday (directeur de la Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux et membre de l’UMR 5199 PACEA-A3P)

9h15: Contribution de l’archéo-anthropologie funéraire à la connaissance des crises de mortalité épidémique et leurs impacts sur les sociétés du passé par Dominique Castex (UMR 5199 PACEA-A3P) et Sacha Kacki (Inrap et UMR 5199)

10h: La démorésilience témoin de l’histoire des épidémies par Norbert Gualde (Bordeaux II)

10h 45: Pause

11h 15: Le modèle peste en paléoépidémiologie par Olivier Dutour (EPHE et UMR 5199)

12h: Déjeuner

14h: L’apport de la paléomicrobiologie à la connaissance des épidémies du passé par Michel Drancourt (UMR 6020, Unité des Rickettsies, Marseille)

14h45: Fisching for ancient pathogens: Yersinia pestis DNA from victims of the medieval plague in London, England par Kirsten Bos (Université Mac Master, Ontario, Canada)

15h30: Pause

16h: New approach to study ancient DNA: applications for palaeomicrobiology par Johannes Krause (Université de Tübingen, Allemagne)

16h45-17h: Clôture de la journée

Lieu
Pessac (33607) (8 esplanade des Antilles, (Archéopôle d’Aquitaine – salle de l’Odéon))

Contact
Dominique Castex
courriel : d [point] castex (at) pacea.u-bordeaux1 [point] fr

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IUHMSP – Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant

Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine séance du Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant qui aura lieu le

jeudi 9 juin 2011, 15h00 – 18h00
à la bibliothèque de l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique
Falaises 1
CH-1005 Lausanne
Tél : 021/314.70.50
Fax : 021/314.70.55
http://www.chuv.ch/iuhmsp/

 

Nous aurons le plaisir d’entendre:

  • Emilie Bovet (IUHMSP)
    « L’hypothèse diencéphalique des pathologies mentales: un territoire de convergences »

 

  • Vincent Pidoux (IUHMSP et Faculté des SPPS, UNIL),
    « Fonctions épistémologiques et sociales de l’imagerie des fonctions cérébrales »

 

  • George Weisz (McGill University, Montéral)
    « La réinvention des maladies chroniques à la première moitié du 20e siècle »

 

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Parution – Exhibiting Madness in Museums. Remembering Psychiatry Through Collection and Display

 

Catherine Coleborne, Dolly MacKinnon, Exhibiting Madness in Museums. Remembering Psychiatry Through Collection and Display, Routledge, 2011, 218 p.

 

While much has been written on the history of psychiatry, remarkably little has been written about psychiatric collections or curating. Exhibiting Madness in Museums offers a comparative history of independent and institutional collections of psychiatric objects in Australia, New Zealand, Canada and the United Kingdom. Leading scholars in the field investigate collectors, collections, their display, and the reactions to exhibitions of the history of insanity. Linked to the study of medical museums this work broadens the study of the history of psychiatry by investigating the significance and importance of the role of twentieth-century psychiatric communities in the preservation, interpretation and representation of the history of mental health through the practice of collecting. In remembering the asylum and its different communities in the twentieth century, individuals who lived and worked inside an institution have struggled to preserve the physical character of their world. This collection of essays considers the way that collections of objects from the former psychiatric institution have played a role in constructions of its history. It historicises the very act of collecting, and also examines ethical problems and practices which arise from these activities for curators and exhibitions.

 

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Séminaire – La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique

 

Prochaine séance du cycle de séminaires 2010/2011 du département Infection et épidémiologie

Jeudi 9 juin 2011 à 14 h

Lieu : Institut Pasteur
25 rue du Dr Roux 75015 Paris

Bâtiment Metchnikoff, rez-de-chaussée, salle Jules BORDET

Connaissance et décision de sécurité sanitaire : de l’importance de la quantification des risques.

William Dab (CNAM)

Ces conférences sont ouvertes à tous.
Accès libre mais se munir d’une pièce d’identité pour l’entrée sur le campus de l’Institut Pasteur

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Parution -L’humanité à l’épreuve de la génétique et des technosciences. Aporétique humanité ?


Jacqueline Wautier,L’humanité à l’épreuve de la génétique et des technosciences. Aporétique humanité ?, Editions universitaires europeennes, 2011, 648 p.
Descartes nous le dit jadis, ‘ego cogito ergo sum’ : je pense donc je suis. Ou encore, ‘ego cogito ego sum’ : je pense je suis. Mais que suis-je ? Une chose pensante…. Aujourd’hui, nous ne retenons que l’un ou l’autre terme de cette entité peu ou prou polarisée: soit la ‘chose’ en sa choséité, soit l’immatérialité de la subjectivité. Nous réintroduisons en cela l’idée d’une dualité vraie entre corps (utilitaire) et pensée ou esprit (valorisé en sa seule dimension volitive). Et s’il apparaît que les technosciences rencontrent l’humanitude comme leur condition de possibilité, elles hypothèquent nonobstant ce fonds de spécificités et d’aptitudes par leur efficience. En effet, par la transformation de l’objet préhendé, des vivants manipulés, des concepts élaborés et des nœuds définitoires ou identitaires, les techniques risquent de réduire le devenir à un processus. Et de défaire les modes biologiques, personnels et conceptuels de différenciation. Et encore, de détisser les réseaux symboliques avant de faire exploser l’individualité –pour le moins en son investissement personnel, affectif, existentiel et conceptuel…

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Colloque – Human heredity : biology, anthropology and public health, 1940s-70s


Organisé par Soraya de Chadarevian (UCLA, Senior Fellow Recherche à Paris/EHESS), en collaboration avec Claudine Cohen (EHESS), Jean Gayon (IHPST, Paris 1, CNRS/ENS) et Jean-Paul Gaudillière (CERMES 3)

20 et 21 juin 2011 à la Maison Suger

Le colloque réunit un groupe de chercheurs qui travaillent actuellement sur l’histoire de l’hérédité humaine durant les décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale. A cette période, l’histoire de l’hérédité a été dominée par l’étude de l’essor de la génétique moléculaire. A l’opposé, l’histoire de l’hérédité humaine a été délaissée. Ce discrédit est souvent imputé au fait que l’hérédité humaine a été pensée au cours de ces décennies en rapport étroit avec les pratiques de l’eugénisme et de l’hygiène raciale dans l’Allemagne nazie. Cependant, un nouveau regard est aujourd’hui porté sur les importantes implications scientifiques et sociales des études sur l’hérédité humaine dans la période d’après-guerre.

Ce colloque se centrera principalement sur deux domaines d’étude. Il s’intéressera d’abord à l’introduction des technologies génétiques, et particulièrement de la cytogénétique, dans la clinique et dans les notions de diagnostic, de risque et de maladie. Il traitera ensuite des études de génétique des populations humaines ainsi que des multiples enjeux qui les informent. A l’intersection de ces deux champs d’étude, il s’intéressera enfin aux pratiques de représentation, d’échantillonnage et de collection qui ont joué un rôle central dans les études cliniques, épidémiologiques et anthropologiques de l’hérédité humaine.


Vous êtes cordialement invité à vous inscrire à ce colloque, en envoyant un mail à l’adresse suivante, en précisant si vous souhaitez participer à l’un des deux jours ou aux deux : workshop.humanheredity@gmail.com

Nous vous confirmerons dès que possible votre inscription. Le nombre de places étant limité, nous vous prierons de vous assurer de votre disponibilité les jours de votre participation.

Pour toutes informations supplémentaires, vous pouvez contacter Jehanne Malek à l’adresse suivante : workshop.humanheredity@gmail.com

 

Télécharger le programme (pdf)

 

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