Parution – L’affaire du sang contaminé (1983-2003)

 

Sophie Chauveau, L’affaire du sang contaminé (1983-2003), Paris, Les Belles-Lettres, 2011, 272 p.

 

En 1991 éclate en France le scandale du sang contaminé: plusieurs centaines de malades sont contaminés par le sida et l’hépatite C en recevant des dérivés sanguins et des transfusions de sang. Les dirigeants des établissements de transfusion, en particulier ceux du Centre National de la Transfusion Sanguine, et les pouvoirs publics sont mis en cause pour ne pas avoir pris les précautions nécessaires pour protéger la population.
Souvent présentée comme la première crise sanitaire française, l’affaire du sang contaminé a conduit les responsables politiques à réorganiser l’administration sanitaire en France de manière à accroître la sécurité des produits de santé.
Quelles sont les origines de cette crise? Est-elle le résultat de négligences?  Les intérêts financiers l’ont-ils emporté sur la protection de la santé publique? Faut-il considérer le sang comme un médicament? Derrière l’idéal de la transfusion sanguine comme expression d’une solidarité nationale se dissimulent bien des conflits.
Ce livre analyse les nombreux dysfonctionnements de l’organisation de la transfusion sanguine provoqués par l’industrialisation des produits sanguins ainsi que par les intérêts divergents des médecins, des industriels de la transfusion, des malades, des donneurs de sang, des pouvoirs publics. Richement documenté, il est le premier à proposer une étude historique de l’une des plus graves crises sanitaires françaises.

Sophie Chauveau est historienne, maître de conférences en histoire à l’Université Lyon 2, membre honoraire de l’Institut Universitaire de France. Ses recherches associent histoire et sciences sociales pour traiter des transformations du système de santé en France. Elle a travaillé sur l’industrie pharmaceutique et la transfusion sanguine en France au XXe siècle. Son histoire de l’industrie pharmaceutique (L’invention pharmaceutique. La pharmacie française entre l’État et la société au XXe siècle, Paris, « les empêcheurs de penser en rond », 1999) est devenu un ouvrage de référence.

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Parution – Maladie et santé selon les sociétés et les cultures

 

Maurice Godelier, Maladie et santé selon les sociétés et les cultures, Paris, PUF, 2011, 189 p.

 

À l’origine de cet ouvrage dirigé par Maurice Godelier, anthropologue de réputation internationale, il y a deux hypothèses : la première postule que les réactions des populations à diverses épidémies ou pandémies, tel le sida, dépendent assez étroitement des représentations culturelles que ces populations se font de l’origine et des causes des maladies qui les affectent la seconde que les gouvernements de ces sociétés doivent prendre en compte ces représentations dans les politiques de santé qu’ils mettent en place pour lutter contre ces maladies. Pour éclairer la complexité de cette recherche, quatre textes ouvrent ce livre : de Jean-Pierre Dozon, Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ? de Francis Zimmermann, Du phlegmon à l’azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection d’Elisabeth Hsu, Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine de Sylvie Fainzang, La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales. Sous la rubrique « Contrepoints », Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Xavier Carpentier-Tanguy, Jean-Marc Ferry, Joseph Maïla, Serge Marti débattent des analyses proposées.

Préalablement à ces réflexions, Maurice Godelier propose une définition en quatre points de ce qu’il entend par « représentations culturelles » ce qui le conduit à faire la part de l’imaginaire et du symbolique. Il insiste également sur un autre préalable théorique : ne pas coller sur toutes les formes d’individualité sociale et historique les attributs de la personne humaine tels que l’Occident les pense. Apparaissent alors en filigrane dans cet ouvrage les premiers traits d’esquisse d’un Manifeste de l’anthropologie. Prendre en compte et analyser chacun des facteurs qui entrent dans un processus en développement est une exigence scientifique qui impose la mobilisation et la coopération d’un grand nombre de disciplines des sciences sociales et des sciences médicales. Toutes doivent se décentrer et se distancier par rapport aux stéréotypes et préjugés que nos sociétés nourrissent contre les autres sociétés, leurs cultures et leurs pratiques. L’anthropologie pratiquée par un Occidental avec cette rigueur, cette érudition et cette vigilance critique n’est pas une description au service de la domination occidentale sur le reste du monde. Cette anthropologie-là produit un savoir partagé qui bénéficie aussi bien aux partenaires indiens ou africains qu’à leurs collègues européens. Ni arrogance, ni auto-flagellation.

Table des matières

Maladie et santé selon les sociétés et les cultures, par Maurice Godelier

Exposés
Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ?, par Jean-Pierre Dozon
Du phlegmon à l’azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection, par Francis Zimmermann
Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine, par Élisabeth Hsu
La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales, par Sylvie Fainzang

Contrepoints
Le dilemme de la science et de la culture, par Claudine Attias-Donfut
Interdépendance mondiale des politiques de santé publique et de sécurité sanitaire ?, par Marie-Odile Bertella-Geffroy
De l’art de cultiver son jardin pour intégrer les grands champs géostratégiques, par Xavier Carpentier-Tanguy
Petit hommage à une anthropologie décomplexée, par Jean-Marc Ferry
Pandémie et représentation culturelle, par Joseph Maïla
Les limites de la théorie du complot, par Serge Marti

Postface
En guise de conclusion, par Maurice Godelier

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Séminaire – Approches historiques des sexualités. Prostitution / Transactions sexuelles

 

Responsables : Sylvie Chaperon (FRAMESPA et Centre d’histoire sociale du XXe siècle) et Christelle Taraud (Centre d’histoire du XIXe siècle et NY University)

Vendredi, 16h-18h, Bibliothèque du centre d’histoire du XIXe siècle

Université Paris-1 : 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris (Esc. C, 3e étage gauche)


La dernière séance du séminaire Approches historiques des sexualités sera consacrée aux étudiants qui nous présenteront leurs travaux de recherche (attention changement de salle, voir plus bas)

Emilie Gohier : Les pionnières d’une ethnographie française en Algérie.

Titulaire d’une licence d’Histoire de l’art effectuée à Nantes, Emilie Gohier est actuellement étudiante en première année de Master Histoire et Civilisations Comparées à l’université Paris-Diderot et prépare son mémoire sous la direction de Gabrielle Houbre.

Benjamin Marquet : Le Photographe, ses modèles et ses intermédiaires: acteurs et promoteurs de l’image pornographique sous le Second Empire

Benjamin Marquet réalise un Master 2 Histoire et civilisation comparée, spécialité: Identités et Altérités sous la direction de Gabrielle Houbre (Paris Diderot).

Hélène Renault-Chemin : La bestialité au XIXe siècle, imaginaire et réalité d’une sexualité condamnée

Après une prépa littéraire et une double licence histoire et géographie, Hélène Renault-Chemin est étudiante en M1, avec Dominique Kalifa, en histoire des sensibilités et des représentations.

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Appel à contribution –  Annual Graduate Student Conference on the History of Medicine

 

Columbia University, Sept. 30-Oct. 1, 2011

Each year, this conference brings together a variety of graduate students engaged in different facets of the history of medicine. Our goal is to provide scholars early in their careers with a venue for presenting work and networking with fellow scholars. In addition to showcasing work and exchanging ideas, we use this as a forum for discussing the current state of an everchanging and highly interdisciplinary field. We welcome graduate students hailing from other disciplines – history, cultural studies, gender studies, lit studies, etc.

The deadline is just around the corner: June 1, 2011

To view the call for abstracts, please follow this link:
http://www.freewebs.com/jasmed2008/callforabstracts.htm

Abstracts may be submitted online at:
http://www.freewebs.com/jasmed2008/abstractsubmission.htm

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Parution – Journal of the History of Sexuality

 

Journal of the History of Sexuality, Volume 20, Number 2, May 2011

Special Issue: Sexual Deviance and Social Control in Late Imperial Eastern Europe

 

Introduction: The Construction of Sexual Deviance in Late Imperial Eastern Europe
Keely Stauter-Halsted
Nancy M. Wingfield

Scandal at the Severnaia; or, Sex and the « New Man » in Late Imperial Odessa
Roshanna P. Sylvester

Sex Scandals, Sexual Violence, and the Word on the Street: The Kolasówna Lustmord in Cracow’s Popular Press, 1905–1906
Nathaniel D. Wood

The Physician and the Fallen Woman: Medicalizing Prostitution in the Polish Lands
Keely Stauter-Halsted

Destination: Alexandria, Buenos Aires, Constantinople; « White Slavers » in Late Imperial Austria
Nancy M. Wingfield

Prostitutes as a Threat to National Honor in Habsburg-Occupied Serbia during the Great War
Jovana Knežević

Cross-Dressing in a Russian Orthodox Monastery: The Case of Mariia Zakharova
Christine D. Worobec

Of Female Chastity and Male Arms: The Balkan « Man-Woman » in the Age of the World Picture
Aleksandra Djajić Horváth

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Workshop : Medicine, Science and Technology in Argentina. Interdisciplinary Perspectives

Buenos Aires, Argentina

Universidad Maimónides
1 June 2011

This workshop is co-organised by Universidad Maimónides (Argentina) and Oxford Brookes University (UK) and aims to bring together a range of researchers working in the intersections of science, technology and medicine from a range of disciplines (history, sociology, health professionals, and communication sciences) and different areas of research (social studies of science and technology, history of medicine, and health and population studies). It is our intention that the workshop will be an occasion to discuss research problems, innovative perspectives and a variety of methodological approaches between senior and early career researchers. With a main focus in Argentina, the workshop will also encourage comparative studies or scientific exchanges in South America, especially between Argentina and Brazil.

Topics for discussion include: – Science, medicine and the state: Public and private initiatives (The state as scientific entrepreneur; Public policies, sanitary campaigns, and healthcare institutions; Private institutes, national and international philanthropy) – Configurations of the biomedical field in Argentina (Experimental medicine, clinical medicine, and social medicine; Scientific and medical specialization; Government, universities, foundations and industry)

Organisers:
Dr Yolanda Eraso, Oxford Brookes University <yolandaeraso@brookes.ac.uk>
Dr Pablo Kreimer, CONICET/Universidad Nacional de Quilmes/Universidad Maimónides <pkreimer@fibertel.com.ar>
Dr José Buschini, Universidad Nacional de La Plata jbuschini@unq.edu.ar

Full programme, and further information for attendants will be available at the following link:

http://ah.brookes.ac.uk/event/medicine_science_and_technology_in_argentina_interdisciplinary_perspectives/

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Journée d’étude – Le cadavre en procès

 

Mercredi 25 mai 2011 | Marseille (13002)

Cette journée d’étude s’inscrit dans le prolongement du colloque organisé par le GAAF en décembre2010 « Rencontre autour du cadavre ». L’objectif du colloque était d’aborder la mort à travers le corps singulier qu’est le cadavre. Cette manifestation a été délibérément placée sous le signe de la démarche analytique des gestes et des techniques qui président au devenir du cadavre. Il s’agissait de réunir archéologues, historiens, sociologues, praticiens de la mort (légistes, thanatopracteurs, soignants…), anthropologues, psychanalystes, juristes, philosophes, historiens d’art, afin d’engager un dialogue sur le cadavre et sa décomposition, en comparant les pratiques selon les époques et en confrontant les problématiques disciplinaires. Comme toujours au cours de ce type de manifestation, des pistes de réflexion sont apparues et nous avons souhaité en développer quelques unes, afin d’amorcer une série de séminaires qui débouchera sur un THEMA de la revue Techniques et Culture.

1 – La matérialité du cadavre

La prise en compte ou pas de la décomposition du cadavre a des effets proprement épistémologiques. Nos disciplines en escamotent fréquemment certains aspects. Comment penser le cadavre lorsque l’on a plus que les os ? Quid de la vue, de l’odeur, de la pesanteur d’un cadavre en décomposition dans les nombreuses études sur la mort et les rites funéraires ? S’il existe une discipline en sciences sociales où l’on est amené à côtoyer régulièrement des cadavres (certes, dépouillés de leurs chairs), il s’agit bien de l’archéologie. Pour autant, la relation que les archéologues entretiennent avec leur objet d’étude est pour le moins ambigu. En effet, bien que manipulant des concepts directement liés aux phénomènes de décomposition, ils ne sont jamais ou très rarement confrontés à la réalité d’un cadavre. Les psychanalystes pourront nous aider à travailler cet aspect.

2 – Le cadavre pratiqué

Nous aborderons les effets produits par les cadavres et leur décomposition sur les personnes conduites à les côtoyer (fossoyeurs, médecins légistes, public…). Les modes de conservation et d’exposition des cadavres seront nécessairement explorés. Ici, il conviendra de comparer les époques, les lieux, les contextes et de prêter une attention particulière aux gestes et aux techniques.

On s’intéressera aux mots, aux représentations et à la place des activités mortuaires et de ceux qui les développent, dans la société.

Dans un registre proche, nous nous demanderons dans quelle mesure le fait d’envisager le cadavre comme un « déchet potentiel » peut nous aider à penser les élaborations techniques qui visent à soustraire à nos sens ces états du corps. Pour penser cette question nous nous référerons à des situations au cours desquelles les corps morts sont jetés, mis à la poubelle. Nous pourrons également conjecturer que les transformations, les manipulations et les déplacements sont des attitudes qui visent à ne pas les jeter, mais au contraire à leur trouver une place, à les « ranger » au sein d’un ordre culturel, de sorte à atténuer ou éliminer leurs effets perturbateurs (à la fois au niveau du sens et des sens).

La notion de déchet peut-elle nous aider à penser le cadavre quand il surgit en très grand nombre (catastrophe, épidémie, génocide) ? Dans quelles conditions (quantitatives et qualitatives) la mort de masse requière t’elle un traitement « déviant » du cadavre. En corollaire, que se passe-t-il de ce point de vue lorsque la mort est le résultat d’un crime dont la finalité est guidée par l’intention de nier l’identité sociale ou l’humanité de la victime (ou des victimes), lorsqu’il s’inscrit dans une« sortie » de la culture et de l’ordre symbolique. Quel sens prend alors la technique cet « acte traditionnel efficace » lorsqu’il n’y a pas tradition ?

3 – Le cadavre représenté

Nous aborderons la question du traitement du cadavre et de sa décomposition dans le champ artistique (littérature, cinéma, photographie). Quels effets y produit-il ?

Par ailleurs, la thématique de l’effroi à travers les odeurs méphitiques et les Zombies sera explorée.

Nous les considérerons comme des objets permettant de penser non seulement l’entropie du cadavre et en corollaire la menace qu’elle représente pour l’ordre social, mais aussi la dimension temporelle de la décomposition et sa réception sociale.

SÉMINAIRE « ÉLEMENTS D’ANTHROPOLOGIE FONDAMENTALE »

Responsable : Frédéric Joulian

Journée d’étude Le cadavre en procès

25 mai 2011, Centre Norbert Elias, Marseille, Vieille Charité, salle 205, 2ème étage

Organisation : Hervé Guy et Agnès Jeanjean

Programme

9h-10h : Accueil au « Charité café » (immédiatement à droite en entrant dans l’enceinte)

10h-10h15 : Ouverture, Frédéric Joulian (EHESS, Centre Norbert Elias)

10h15-10h40 : Introduction Hervé Guy (INRAP/Centre Norbert Elias) et Agnès Jeanjean (LASMIC Université de Nice Sophia Antipolis/Centre Norbert Elias)

10h40-11h : La « non-sépulture » : essai de définition et présentation de quelques cas, Isabelle Séguy (INED/Cépam UMR 6130), Isabelle Rodet-Belarbi (INRAP/Cépam UMR 6130)
11h-11h20 : Cadavre, pourriture et principe vital : une perspective en cognition incarnée, Joël Candau (Université de Nice Sophia Antipolis, LASMIC, E.A. 3179)
11h20-11h40 : Le cadavre comme indicateur de transgressivité. À propos de la “solution finale”, Florent Brayard (CRH, EHESS, CNRS)
11h40-12h : Transfiguration – Transformation, Elisabeth Ola la Selve (Psychanalyste)
12h-14h : Buffet dans la salle de sociabilité

14h-14h20 : « N » propositions sur le cadavre, le déchet et l’enfouissement, Roland Helié (Critique de cinéma)
14h20-14h40 : Du squelette au cadavre : la recomposition, Lola Bonnabel (INRAP)
14h 40-16h 30 : discussion.

Contact
Agnès Jeanjean
courriel : agnes [point] jeanjean (at) gmail [point] com

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Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps

La dernière séance de l’année 2011 du séminaire d’Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps  se déroulera  le mercredi 25 mai 2011 à 17h, dans l’amphithéâtre du Muséum-Aquarium de Nancy.  Nous clôturerons cette année par une intervention sur 

« L’imaginaire du posthumain : un lieu pour repenser l’humanisme médical ?»

Alexandre Klein

Alors que le renouvellement de la loi de bioéthique fait débat entre les députés, les sénateurs et les médecins, la question d’un reproblématisation de l’éthique médicale se révèle, avec plus de force encore, comme un chantier nécessaire de notre présent. L’idéal modèle du colloque singulier ne fait plus sens et le pluralisme médical demande à la médecine d’enfin prendre en compte cette société qui fut toujours le tiers de la relation médecin/malade. Mais dans notre société postmoderne où la figure de l’homme ne légitime plus le savoir, dans cette société de contrôle où les dividus s’autodéforment, comment envisager une éthique pour la discipline proprement humaine qu’est la médecine ? Faut-il abandonner l’humanisme face à cet homme contemporain fractal, fuyant et multiple ? Quelle peut être l’éthique du « nouvel homme nouveau » qui habite déjà notre quotidien ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre en analysant l’imaginaire du posthumain, ses présupposés philosophiques et ses conséquences anthropologiques. Nous pourrons ainsi esquisser les conditions d’une éthique (et donc d’une politique) qui réponde aux exigences de la biomédecine contemporaine et des biotechnologies sans pour autant rompre avec la médecine clinique moderne ; une éthique de l’interface singulière qui ne soit pas un alibi (Sicard), mais une philosophie pratique aux fondements et au cœur des pratiques médicales et biomédicales contemporaines. 

Alexandre Klein est philosophe et historien des sciences. Après deux ans d’enseignement en Sciences de l’éducation et auprès de professionnels de santé, il achève actuellement une thèse sur le corps et le sujet dans la médecine contemporaine sous la direction de B. Andrieu à l’université Nancy 2 au sein du LHSP Archives H. Poincaré (UMR 7117 CNRS/ Nancy Université). Ses travaux portent essentiellement sur les représentations et usages du corps et leurs relations avec la constitution de l’identité, notamment dans les pratiques de santé. Il est l’auteur de plusieurs articles d’histoire, de philosophie, d’éthique et d’épistémologie de la médecine, et a dirigé en 2010 un volume collectif sur Les sensations de santé (Presses universitaires de Nancy).

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Séminaire – Histoire des sciences en Asie

 

La prochaine séance du séminaire Histoire des sciences en Asie aura lieu

mardi 17 mai , 14h – 18h, salle Rothko, 412B (Bâtiment Condorcet, Université de Paris-Diderot, 10 rue A. Domont et L. Duquet, 75013 Paris)

ECRIRE PAR CAS EN MÉDECINE

Séance organisée par Florence Bretelle-Establet (SPHERE)
Les cas cliniques dans les textes chinois de médecine, XVIe-XXe siècles
Florence Bretelle-Establet  (SPHERE)

Les cas cliniques dans les textes de médecine écrite en langue arabe, IXe-XIe siècles
Mehrnaz Katouzian-Safadi (CNRS, SPHERE)

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Journée d’étude – La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

 

Le Centre Alexandre Koyré et le Muséum national d’histoire naturelle organisent le 1er juin 2011 une journée d’étude intitulée La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

(auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris)

Cette journée est largement ouverte et toute personne intéressée sera le(a) bienvenu(e). Toutefois, le nombre de places étant limité, il est vivement conseillé de s’inscrire (gratuitement) auprès d’Anne Sirand [sirand@mnhn.fr].

Programme

9h00 Ouverture de la journée par Jeanne Peiffer, Directeur de recherche CNRS, Directeur du Centre Alexandre Koyré, suivie de la

Projection du film VÉNUS NOIRE d’Abdellatif Kechiche

12h00    Saartjie Baartman et nous : le spectacle de l’altérité

Président et modérateur : Alain Froment, Directeur scientifique des collections, MNHN

Pascal Blanchard, Historien, chercheur-associé au Laboratoire Communication et Politique (CNRS),

« De la Vénus hottentote aux exhibitions coloniales (1810-1940) : l’affirmation et le développement d’une culture populaire du regard »

Christelle Patin, Anthropologue doctorante à l’IRIS/EHESS, « Les présentations post mortem de la “Vénus hottentote” : muséologie et économies morales »

Discussion publique

13h00

Pause déjeuner

14h00   L’éloquence du forum : du savant au politique

Ouverture/présidence : Florence Raulin-Cerceau, Maître de conférence, MNHN-Centre Alexandre Koyré

Philippe Taquet, Paléontologue, vice-président de l’Académie des sciences : « Les corps de Sarah Baartman et de Georges Cuvier sous le regard de la science du XIXe siècle »

Claude Blanckaert, Directeur de recherche CNRS, Centre Alexandre Koyré, « Le Hottentot, type archaïque ou Homme premier ? Perspectives naturalistes au XIXe siècle »

Arnaud Hurel, Chargé de conservation des collections, MNHN et Institut de paléontologie humaine, « Hottentots et Boschimans dans la construction de la préhistoire française»

Pause – discussion

Michel Van Praët, Professeur au Muséum, Centre Alexandre Koyré,  Directeur du projet de rénovation du musée de l’Homme : « Exposer les éléments du corps humain : la muséologie questionnée, le droit et l’éthique en dialogue »

Discussion

Clôture à 17h30/17h45

 

Organisation :

Claude Blanckaert (blanckaertmc@wanadoo.fr) et Anne Sirand (sirand@mnhn.fr ou tel  01 40 79 80 01)

 

 

 

 

 

 

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