Séminaire – Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire

Jeudi 7 avril
17h-19h
Centre Alexandre Koyré
57 rue Cuvier, 75005 Paris
.
Dans le cadre du séminaire « Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire » :
Conférence de Jean-François TERNAY : « Imagerie médicale et vulnérabilité » 

Tags: , , , ,

Parution – Journal of Social History

 

Journal of Social History, Volume 44, Number 3, Spring 2011

Reading Baby Books: Medicine, Marketing, Money and the Lives of American Infants
Janet Golden, Lynn Weiner

« We Share a Sacred Secret »: Gender, Domesticity, and Containment in Transvestia’s Histories and Letters from Crossdressers and Their Wives
Robert Hill

Between Egyptian « National Purity » and « Local Flexibility »: Prostitution in al-Mahalla al-Kubra in the First Half of the 20th Century
Hanan Hammad

Textiles as Social Texts: Syphilis, Material Culture and Gender in Golden Age Spain
Cristian Berco

Education, Sex and Leisure: Ideology, Discipline and the Construction of Race Among South African Servicemen During the Second World War
Neil Roos

Who Were His Peers? The Social and Professional Milieu of the Provincial Surgeon-Apothecary in the Late-Eighteenth Century
Alannah Tomkins

 

Tags:

Séminaire – Philosophie et Immunologie


La prochaine séance du séminaire Philosophie & Immunologie aura lieu le 12 avril à 12h à l’IHPST :

Eric Vivier (CIML, Marseille),

« Immunité innée ou adaptative ? L’exemple des cellules NK »

Les cellules Natural killer (NK) ont été initialement définies comme lymphocytes effecteurs de l’immunité innée dotées de fonctions constitutives cytolytiques. Plus récemment, une vision plus nuancée des cellules NK a émergé. Les cellules NK sont maintenant reconnues comme exprimant un répertoire d’activation et de récepteurs inhibiteurs qui est étalonné pour assurer la tolérance au soi, tout en permettant l’efficacité contre les infections et le développement des tumeurs. En outre, les cellules NK ne réagissent pas de manière invariante mais s’adaptent à leur environnement. Enfin, des études récentes ont dévoilé que les cellules NK peuvent également monter une forme de mémoire immunologique spécifique de l’antigène. Ainsi, les cellules NK exercent des fonctions sophistiquées biologiques sophistiquées qui ont des attributs de l’immunité innée et adaptative, brouillant les frontières fonctionnelles entre ces deux branches
de la réponse immunitaire.

Lecture conseillée: Eric Vivier et al, Innate or Adaptive Immunity ? The Example of Natural Killer Cells, Science 331, 44 (2011).

Lieu : IHPST, Grande salle
13 rue du Four
2e étage
75006 Paris
(M°Mabillon ou Saint-Germain)

Détails sur le séminaire :
http://www-ihpst.univ-paris1.fr/s/24,philosophie_et_immunologie.html

Tags: ,

Parution – La seconde vie des bébés morts

 

Dominique Memmi, La seconde vie des bébés morts, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2011.

 

Escamoter l’enfant mort et inciter les parents à « passer à autre chose », tel était l’usage jusqu’alors dans les hôpitaux européens. Depuis le début des années 1990, Apprendre à « faire son deuil », telle est la règle désormais. Le deuil devient volontariste, presque appliqué. Mais le plus surprenant est sans doute l’invite systématiquement faite aux parents de regarder leur enfant mort. Internationale, cette mutation fut aussi radicale : en dix ans, une page de l’histoire de la mort enfantine a été tournée. Elle cristallise une nouvelle manière de saluer les morts rendant essentielles la matérialité et l’incarnation du souvenir. Que s’est-il passé pour que la présentation ou la représentation du corps devienne, ou redevienne, incontournable pour penser la perte ? Un simple retour au passé ? Fétichisation du corps et psychologisation de son usage : le corps, la chair, le donné biologique sont appelés au secours des psychés. Mais le phénomène se limite-t-il bien au cas des bébés morts ? Que nous suggère-t-il de la redéfinition contemporaine des identités ?

1. Une petite révolution symbolique
Un état des lieux
Le tournant des années 1980-1990
Des initiatives professionnelles
Des évolutions contradictoires ?
Des usages du corps comme formule de compromis ?


2. Re-présenter les morts : rupture et continuité
Un coup d’arrêt au déni de la mort
La mise en représentation néonatale
actuelle et ses justifications
Un volontarisme institutionnel sans précédent
Un volontarisme réservé aux bébés
L’appropriation irrépressible par le regard profane


3. Deux explications insatisfaisantes
Une demande introuvable
Une vérité scientifique indécidable
Ambition scientifique et aspiration normative


4. Théorie psychanalytique et clinique médicale
D’une psychanalyse à une psychologie du deuil
La spécificité des deuils d’enfants
Une « médicalisation » du deuil ?


5. Valorisation de l’enfant et souffrance des mères
La reconnaissance de la souffrance des mères
L’enfant désiré
La promotion de l’enfant
Une souffrance historiquement construite ?
« Des femmes qui pleurent avec d’autres femmes »


6. La dure administration des restes
La vie et la mort à l’hôpital
Une réévaluation de la valeur du vivant
Les soignants ou la dure administration
des « restes »
La « biopolitique déléguée » :
des soignants au front des pratiques sociales
Contraintes et ressources propres du monde médical
L’ardente obligation au « projet d’enfant »
Affronter les apories du projet d’enfant
Maîtriser ou déléguer la gestion de l’arbitraire ?


7. Un retour au passé ?
Des scansions successives
À la recherche de compromis
Entre désincarnation et naturalisme : le corps

Tags: , , ,

Débat – Troubles des corps et mise en scène de soi

 

Jeudi 28 avril 2011  |  Bruxelles (B-1000)

Les questions transgenres font-elles « matière » artistique ? Les Halles, La Bellone et l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) de l’ULB proposent une rencontre théorique en deux temps, pensée par David Paternotte. On y abordera les questions transgenres sous l’angle plus large des transformations corporelles et de leur potentiel pour interroger tant le genre que la création artistique.

Rencontre-débat avec Beatriz Preciado (Université Paris VIII), Joz Motmans (Universiteit Antwerpen), Luca Greco (Paris III Sorbonne nouvelle), Raquel Platero (Universidad Complutense de Madrid), Oreet Ashery (Il/UK), Esmeray (Turquie), Philippe Ménard (Fr), Gilles Pastor (Fr), Cécile Proust (Fr), François Chaignaud (Fr), Vanessa Van Durme (Be)

Entrée libre – réservation souhaitée via mail reservation@halles.be  ou tél 02/218 21 07 (Lu >Ve – 13:00 > 18:00)

Bilingue français/anglais, avec traduction simultanée.

Intervenants

Beatriz Preciado (Université Paris VIII),

Née le 11 septembre 1970 à Burgos, Beatriz Preciado est philosophe et essayiste dont la majeure partie du travail porte sur l’égalité hommes/femmes et les études des genres. Chercheuse à Princeton et enseignante à l’université Paris VIII (Université de Vincennes à Saint-Denis) elle est aussi l’actuelle compagne de l’écrivaine Virginie Despentes. Auteure, elle a écrit deux livres : Le Manifeste contra-sexuel, aux éditions Balland, introuvable actuellement en langue française, et Testo Junkie, publié en octobre 2008 par les éditions Grasset. Sa théorie dite du « capitalisme pharmaco-pornographique » entend déconstruire les clmassifications de genreet de sexualité, affirmant qu’il n’y « ni hommes ni femmes, de même qu’il n’y a ni hétérosexualité ni homosexualité ».

Joz Motmans (Universiteit Antwerpen),

Joz Motmans est chercheur à l’Universiteit Antwerp (UA). Depuis 2002, il travaille également au Steunpunt Gelijkekansenbeleid (UA-Uhasselt). Après avoir étudié la psychologie clinique, il a suivi la formation en Etudes Femmes (UA). Il a consacré ses recherches de doctorat au mouvement transgenre. Ses domaines de prédilection sont les études holebi, de genre et queer ainsi que l’étude des mouvements d’émancipation et les politiques d’égalité des chances.

Luca Greco (Paris III Sorbonne nouvelle),

Les travaux de Luca Greco portent sur les pratiques de catégorisation dans la parole, les textes et les conduites corporelles dans l’interaction. Il s’intéresse également aux processus par lesquels l’identité, le langage et la culture s’imbriquent dans les pratiques des acteurs grâce à des procédés d’émergence, de reconstruction et de déconstruction du genre. Le cadre théorique au sein duquel ses recherches se situent est celui de l’anthropologie linguistique déclinant approches ethnographiques, interactionnelles et queer studies.

Raquel Platero (Universidad Complutense de Madrid),

Née en 1970, Raquel Platero est madrilène. Après une licence de psychologie à l’Université Complutense de Madrid, elle réalise son doctorat au sein du programme « Perspectiva de Género en las Ciencias Sociales » (Perspective de genre dans les sciences sociales). Raquel est chercheuse, féministe et militante des droits LGBTQ, professeure dans le secondaire et dans de nombreux programmes universitaires sur le genre et l’égalité. Elle a publié un grand nombre d’ouvrages et d’articles sur les politiques publiques concernant les LGBT en général et la communauté lesbienne en particulier. Elle travaille actuellement à l’édition d’un ouvrage collectif sur les discours et les représentations des lesbiennes.

Oreet Ashéry (Il/UK)

Oreet Ashéry est une artiste visuel multidisciplinaire basée à Londres. Intéressée par les paradigmes socio-culturels, elle tend à incorporer des éléments délégués ou participatifs, interrogeant les notions de subjectivité et d’authenticité. Ashéry expose, performe, intervient et projette son travail régulièrement et internationalement, aussi bien dans des institutions reconnus que dans des espaces publics expérimentaux. Sujet de nombreuses recherches universitaires, le travail d’Ashéry la voit souvent représenter des personnages masculins tels un juif orthodoxe, un homme arabe ou noir, un postier norvégien ou encore un faux messie. Oreet Ashéry est également l’auteure de trois ouvrages : The Novel of Nonel and Vovel avec Larissa Sansour (Charta), Dancing with Men; interactive performances, interactions and other artworks (Live Art Development Agency) et Staying; Dream, Bin, Soft Stud and Other Stories (Artangel), un projet participatif avec des demandeuses d’asile, en danger du fait de leur orientation sexuelle. Oreet Ashéry est également professeure à la Queen Mary University où elle prend régulièrement part à des conférences et à des projets depuis plusieurs années.

Esmeray (Turquie)

Esmeray est née homme en Anatolie, dans un village non loin de la ville de Kars. Devenue femme à Istanbul, où elle vit actuellement,  elle écrit son autobiographie, retraçant sa recherche de « la femme à l’intérieur d’elle-même», recherche qu’elle interprète sur scène dans sa performance intitulée Le panier de la sorcière. Artiste, actrice (notamment dans des pièces de Dario Fo), elle est aussi une militante qui revendique activement le droit pour les transgenres de Turquie de travailler dans d’autres secteurs que l’industrie du sexe.

Phia Ménard née Philippe Ménard (Fr)

C’est en voyant Extraballe de Jérôme Thomas en 1991 à l’âge de 19 ans que naît le désir de se former aux arts et tout particulièrement à la jonglerie. En 1994, il devient élève auprès de Jérôme Thomas, apprenant les techniques de jonglerie et de composition. Il intègre la compagnie sur la création Hic Hoc avant de prolonger l’expérience. En 1997, il se penche sur les pratiques de danse contemporaine en interprétant  La page tatouée et Badaboum. Il fonde ensuite la Compagnie Non Nova en 1998 et c’est avec le solo pour un jongleur et un dispositif vidéo, Ascenseur, fantasmagorie pour élever les gens et les fardeaux, créé en 2001, qu’il sera reconnu en tant qu’auteur.

En 2003 il devient artiste associé à la scène nationale Le Carré pour 3 ans. Naitront 6 spectacles dont Zapptime, rêve éveillé d’un zappeur ou encore la conférence spectacle Jongleur pas confondre avec le sociologue Jean Michel Guy. En 2005, il est invité par Jean Blaise et la scène nationale de Nantes pour (ré)écrire Zapptime#remix. Il crée ensuite Touch it et Doggy Bag puis, en 2008, avec la création de P.P.P. au Subsistances de Lyon, il annonce sa volonté de changer de sexe et elle se lance dans une nouvelle direction…

Gilles Pastor (Fr)

Après des résidences de création en montagne (Savoie) avec la FACIM (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), Gilles Pastor a été successivement en résidence à Lyon, à la Villa Gillet, Centre de recherches contemporaines, et aux Subsistances, laboratoire de création artistique. De 1991 à 2001, il est comédien, auteur et metteur en scène au sein du collectif de création Les Trois-Huit.

Cécile Proust (Fr)

Artiste chorégraphe, Cécile Proust a multiplié les collaborations en danse contemporaine: Odile Duboc, Daniel Larrieu, Jean-Pierre Pérault, Robert Wilson, le quatuor Albrecht Knust, Alain Buffard. Elle est collaboratrice artiste pour Parades and Changes, Replay, (Anne Collod/Anna Halprin). Cécile Proust a produit plusieurs pièces chorégraphiques, des installations vidéos avec Jacques Hœpffner et collabore à des projets d’art plastique. Depuis 2004, elle mène femmeuses. Pour ce projet, elle a reçu l’aide aux écritures chorégraphiques. Lauréate de la Villa Médicis hors les murs, elle a séjourné à San Francisco et New York

François Chaignaud (Fr)

Né à Rennes en 1983, François Chaignaud est diplômé du Conservatoire National de Région de Rennes, avec une spécialisation en danses moderne et classique. Egalement diplômé du conservatoire de Musique et de Danse de Paris, il débute avec « Junior Ballet », en collaboration avec Odile Duboc, Hervé Robbe, et Mark Tompkins. Le Projet Bocal de Boris Charmatz lui a donné l’opportunité de travailler avec de nombreux artistes tels Tiago Guedes, Emmanuelle Hyunh, Gilles Jobin, Aydin Teker, “Mille Plateaux Associés”, Alice Chauchat et Alain Buffard. En 2004, il obtient le prix d’interprétation de l’Adami puis commence à présenter performances et concerts : Pompè – procession urbaine, He’s one that goes to the sea for nothing but to make him sick, Le Culture des Individu.e.s, Aussi bien que ton cœur ouvre-moi les genoux. Il collabore avec Cecilia Bengolea depuis 2005, créant Miranda Remix (2005), Pâquerette (2008)  Sylphides (2009), Castor et Pollux et Danses Libres (2010).

Informations pratiques

Jeudi 28.04.11 > 13.30 – 17.30

Colloque gratuit – RESERVATION SOUHAITEE
Réservations
tel: +32 (0)2 218 21 07 (Lu  > Ve 13 :00 > 18 :00)
email : reservation@halles.be

Les Halles
22a rue Royale Sainte-Marie – 1030 Brussels
02 218 21 07 / info@halles.be

Lundi > Vendredi — 13:00 > 18:00
www.halles.be
Parking 2€
École Ste-Marie – La Sagesse, 164 chaussée de Haecht
Tram 25 92 94 / Bus 158 65 66 / Métro Botanique
Partenariat : Arsène 50, Article 27

Tags: , , , ,

Séminaire – Histoire de la médecine et des savoirs scientifiques sur le corps

 

La prochaine séance du séminaire «Histoire de la médecine et des savoirs scientifiques sur le corps» du Centre Alexandre-Koyré aura lieu lundi 4 avril de 19h-21h à l’EHESS (105 bd. Raspail, salle 11).

 

Nous recevrons Jean-Christophe Coffin (Université Paris Descartes), qui interviendra sur :

« La question antipsychiatrique« 

Tags:

Séminaire – Ce que les normes de genre font aux corps Trans /  ce que les corps Trans font aux normes de genre

Le 18 mars 2010 avait lieu à Bordeaux une journée d’étude organisée par le séminaire « ce que les normes de genre font aux corps Trans /  ce que les corps Trans font aux normes de genre »

Toutes les vidéos de cette journée sont disponibles sur :

SEMINAIRE TRANS 18 MARS 

Les prochaines dates du séminaires Trans :

–  jeudi 14 avril, de 17 à 19h, département de sociologie, salle des professeur (Bordeaux II).

Dr Erika Volkmar, de la Fondation Agnodice (www.agnodice.ch), qui nous rendra compte du projet : « Changer le paradigme de la santé transgenre: 5 ans d’expérience dans le développement d’une approche participative en Suisse »

vendredi 29 avril, (jumelée comme chaque année avec le festival Cinémarges)
Séance de 18 à 20h, amphithéâtre Gintrac. (Bordeaux II)
Nous recevrons cette année Maxime Cervulle, pour une conférence illustrée sur le thème : Penser l’homonormativité 

À l’heure où la « modernité » d’une population ou d’un territoire est indexée sur le traitement réservé aux femmes et aux minorités sexuelles (Altman, 2001), la lutte internationale contre l’homophobie s’est imposée au point de faire consensus au sein de la sphère publique. Elle a pu revêtir la forme singulière d’une cartographie du moderne, reléguant certains espaces hors de la « civilisation ». À travers elle, se dessinent ainsi de nouvelles frontières culturelles qui participent de la légitimation du renforcement des politiques migratoires européennes (Haritaworn et. al, 2008) ou de la « lutte contre le terrorisme » conduite par les États-Unis (Puar, 2007). En France, le discours anti-homophobe est régulièrement instrumentalisé pour dresser le portrait d’un Islam construit comme menace. Ce recrutement de la politique gay et lesbienne au service de politiques nationalistes et discriminantes pose plus largement la question de l’homonormativité. Comment penser l’articulation entre l’agenda politique gay et lesbien contemporain, marqué par une volonté d’« assimilation » normative, et le rôle nouveau qu’endosse la lutte contre l’homophobie au sein de la sphère publique ?

Tags: , , ,

Parution – La santé à cœur ouvert. Sociologie du bien-être, de la maladie et du soin

 

 

Marcel DRULHE & François SICOT (dir.), La santé à cœur ouvert. Sociologie du bien-être, de la maladie et du soin, Presses Universitaires du Mirail, 2011, 305 p.

La santé est un enjeu majeur de notre vie quotidienne, tant dans la sphère privée que publique, et les scandales de ces dernières années (du sang contaminé au Médiator) témoignent de cette préoccupation grandissante. Recherche d’épanouissement personnel, exploitation optimale des capacités de chacun, sensibilité accrue aux risques, exigence de protection et de bien-être : tous ces éléments attisent le débat autour des dispositifs de prévention, d’entretien, de promotion ou de réparation. La sociologie ne saurait rester à l’écart de ces questions. Le présent ouvrage se propose d’analyser en profondeur les inégalités face à la santé, le fonctionnement du système de soins et l’évolution actuelle des pratiques (tensions entre cure et care, brouillage des frontières entre normal et pathologique, etc.). Il aborde aussi des questions éminemment sensibles : nouvelles lois de bioéthique, prise en charge croissante de la mort par l’hôpital, vieillissement, problèmes liés au handicap et à la dépendance. Véritable introduction à une sociologie de la santé et du « vivre ensemble », ce livre en prise directe avec la recherche la plus récente a pour ambition de devenir un outil de référence destiné aux étudiants et aux chercheurs en sociologie, mais aussi aux très nombreux acteurs intervenant dans le domaine de la santé.

Tags:

Bulletin Amades, n°83

Au sommaire de ce numéro :

Edito

Passage de témoin
Aline Sarradon-Eck et Laurent Vidal

Point d’interrogation : les dossiers d’Amades

Avant propos au dossier
Marie Bonnet

Recherche biomédicale soumise à la question : scandale, éthique, nécessité, comment mener des essais cliniques en pédiatrie?
Marie Bonnet

Participer à un protocole de recherche clinique pédiatrique
Hélène Chapuis

Projet de recherche et suivi d’enfants infectés par le VIH. Comment les équipes peuvent-elles faire face au décès des enfants ?
Philippe Msellati

Thèses récentes
Résumés des thèses ayant participé au prix Amades 2010

Marion Blatgé
Apprendre le handicap visuel. La prise en charge de personnes déficientes visuelles par des institutions spécialisées.
Thèse pour l’obtention du doctorat en sociologie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, décembre 2009

Audrey Bochaton
Construction d’un espace sanitaire transfrontalier : le recours aux soins des Laotiens en Thaïlande
Thèse pour l’obtention du doctorat de géographie de la santé, sous la direction de Gérard Salem, Université de Paris Ouest Nanterre, décembre 2009

Séverine Colinet
Implication associative et travail biographique. Recherche auprès de personnes atteintes de sclérose en plaques
Thèse pour l’obtention du doctorat en sociologie, sous la direction d’Eric Plaisance, Université Paris Descartes, décembre 2009

Sandra Menenteau
Dans les coulisses de l’autopsie judiciaire. Cadres, contraintes et conditions de l’expertise cadavérique dans la France du XIXe siècle
Thèse pour l’obtention du doctorat en histoire contemporaine, sous la direction de Frédéric Chauvaud, Université de Poitiers, mars 2009

Baptiste Moutaud
« C’est un problème neurologique ou psychiatrique ? » Ethnologie de la stimulation cérébrale profonde appliquée au trouble obsessionnel compulsif
Thèse pour l’obtention du doctorat d’ethnologie et d’anthropologie sociale, sous la direction d’Alain Ehrenberg, Université Paris Descartes, juillet 2009

Baptiste Viaud
Panser les deux mondes. Médecines et sports, entre principes hippocratiques et performances
Thèse pour l’obtention du doctorat de sociologie, sous la direction de C. Suaud et B. Papin, Université de Nantes, décembre 2009

Parution

Anthropologie & Santé, n°1, 2010, Aline SARRADON-ECK (dir.), « Où va l’anthropologie de la santé ? Défis, concepts et enjeux au XXIème siècle », Amades/Revues.org

Catherine FELIX et Julien TARDIF (dirs.), Actes éducatifs et de soins : entre éthique et gouvernance, 2010, Revel.

SexualitéS, Revue L’autre, Clinique, cultures et sociétés, 2010, Vol.11, N°3

Fondation Médéric Alzheimer – Revue de Presse nationale et internationale

Livres

Anne-Cécile BEGOT, Médecine Parallèles et cancer. Une étude sociologique, 2010, Logiques sociales, l’Harmattan

Bernard BLETON, L’autre médecine. Pratiques populaires de guérison entre empirisme et sacré, 2010, Téraèdre, collection Un lointain si proche, ISBN : 978-2-912868-96-1

Geneviève CRESSON, Mohamed MEBTOUL (dir.), Famille et santé, 2010, Presses de l’EHESP

Alice DESCLAUX, Philippe MSELLATI, Khoudia SOW, Les femmes à l’épreuve du VIH dans les pays du Sud. Genre et accès universel à la prise en charge, 2011, ANRS

Marcel DRULHE & François SICOT (dir.), La santé à cœur ouvert. Sociologie du bien-être, de la maladie et du soin, 2011, Presses universitaires du Mirail, N° ISBN : 978-2-8107-0135-3

Fred EBOKO, Frédéric BOURDIER, Christophe BROQUA (éds.), Les suds face au sida. Quand la société civile se mobilise, Ed. : IRD,
 Coll. : Objectifs Suds
 
ISBN : 978-2-7099-1706-3

Theo ENGELEN, John R. SHEPHARD and Yang WEN-SHAN (eds), Death at the Opposite ends of the Eurasian Continent. Mortality trends in Taiwan and the Netherlands, 2011, Life at the Extremes, Paperback, ISBN 9789052603797

Pascale HANCART PETITET (dir.), L’art des matrones revisité. Naissances contemporaine en question, 2011, Éditions Faustroll,
Descartes.

Slimane TOUHAMI, La part de l’œil. Une ethnologie du Maghreb de France, Editions du CTHS, Paris, 2010

Laurent VIDAL et Christopher KUABAN (dir.), Sida et tuberculose : la double peine ? Institutions, professionnels et sociétés face à la coinfection au Cameroun et au Sénégal, 
2011, Espace Afrique, N°9,
Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant, 378 pages.

Tags: , , , , , ,

Journée d’étude – Le corps dansant et l’intime

 

Vendredi 01 avril 2011  |  Bruxelles (Belgique, 1050)

Lors de sa première édition en avril 2009, le festival « Inside_out » faisait entrer la danse contemporaine à l’ULB et éveillait la curiosité au sein du public estudiantin. Jouant de la surprise pour se défaire des présupposés, il s’était prêté au jeu. Cette deuxième édition ne pouvait s’envisager que sous le signe de la persistance. Car l’envie de partager cet intérêt pour la danse est toujours bien là. Le festival souhaite cette année accentuer le regard critique. Cette deuxième édition se dote d’un fil rouge, suggestion plutôt que cadre contraignant, de quoi nous tenir en alerte : à l’épreuve de l’intime. Outre des temps d’échanges, deux journées d’étude – passerelles lancées entre théorie et pratique – se saisiront de ce thème.

La première édition du festival Inside / out a tenté de transmettre la pratique de spectateur, d’exercer le public néophyte s’étant ou non donné rendez-vous au ‘spectacle’ à regarder les corps en mouvement, sans souci de complaisance. Jouant de la surprise pour se défaire des présupposés, il s’était prêté au jeu.

Cette deuxième édition ne pouvait s’envisager que sous le signe de la persistance. Car l’envie de partager cet intérêt pour la danse est toujours bien là. Cependant, pas de volontarisme naïf, qui voudrait à tout prix convertir les étudiants à la danse. Il s’agit simplement d’être là, ensemble. Une affirmation en quelque sorte.

Pendant quatre jours, du 30 mars au 2 avril, la jeune création sera à l’honneur, à travers une soirée de spectacles en salle, de multiples interventions dansées dans différents lieux de passage ou d’attente, à différents moments de la journée et un Bal Moderne pour ouvrir l’événement.

Le festival souhaite cette année accentuer le regard critique. Par les formes qu’elle propose et les émotions qu’elle suscite, c’est aussi notre vision de la société contemporaine que la danse questionne, amuse, bouscule. Il nous semble important d’amener la parole, de ne pas confiner la danse à une indicible pratique pour loger une indifférence. Cette deuxième édition se dote d’un fil rouge, suggestion plutôt que cadre contraignant, de quoi nous tenir en alerte : à l’épreuve de l’intime. Outre des temps d’échanges, deux journées d’étude – passerelles lancées entre théorie et pratique – se saisiront de ce thème.

Cette nouvelle édition du festival espère créer à nouveau effervescence et émulation.

Programme

Le corps dansant et l’intime, Journées d’étude, 1er & 2 avril 2011, Volet académique du Festival de danse contemporaine « Inside_out »

Vendredi 1er avril 2011

9h30 – 12h45

9h30 : accueil des participants et présentation des journées « Le partage du sensible »

Modération : Paule Gioffredi

Agrégée de Philosophie – Doctorante, Paris VIII, sous la direction de Maryvonne Saison, dans le cadre du Creart-phi de l’université de Paris Ouest Nanterre la Défense. Ses recherches portent sur la pensée de Merleau-Ponty et la danse contemporaine, ses allocutions et publications s’adressent donc aussi bien à des philosophes, des chercheurs en danse que des spectateurs amateurs des arts vivants.

10h15 : Fleur L’heureux-Courtois / chargée de recherche FNRS au groupe d’études constructivistes.
Une politique du toucher à partir du tango argentin

11h : Marian Gonzalez del Valle / doctorante en danse à l’Université de Nice Sophia- Antipolis.
Corps intime et corps dansant « hors soi‟

11h45-12h : pause-café

12h : Claire Malchrowicz & Pénélope Laurent Noye /
Percevoir en mouvement, récits et pratiques d’improvisations dansées en milieu psychiatrique : Les «Fouilles Poétiques» à Bergerac

12h45-14h : repas sur le campus

14h – 17h30 : L’intime surveillé : réception et censure

Modération : Valérie Piette

Valérie Piette est docteure en histoire (ULB, 1998). Sa thèse de doctorat portait sur l’histoire de la domesticité en Belgique au cours du long 19ème siècle. Chargée de cours à temps plein à la faculté de Philosophie et Lettres de l’ULB, elle y enseigne notamment l’histoire contemporaine, l’histoire du genre et la critique historique. Depuis plusieurs années, la partie essentielle de son travail scientifique est consacrée à développer l’histoire des femmes et du genre et à l’insérer dans un cadre d’histoire comparée.

14h : Aurélie Condevaux / doctorante en anthropologie à l’Université de Provence et au CREDO (Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie), Marseille
Comment regarder l' »Autre » danser: intimité et fakapale dans l’interaction touristique en Polynésie Occidentale

14h 45 : Laura Di Spurio / Titulaire d’un master d’histoire contemporaine, ULB
« Interdit aux moins de dix-huit ans » Contrôle du corps dansant des adolescents en Belgique de 1945 à 1968

15h30-15h45 : pause-café

15h45-16h30 : Camille Paillet / doctorante en danse, Université de Nice Sophia-Antipolis
Mise en scène de l intime dans les pantomimes « d’effeuillage » (Paris, 1880-1910)

16h30 : Anne-Dolorès Marcélis
Les pisseuses. Performance ouverte et dialoguée sur les frontières corporelles

Samedi 2 avril 2011

9h30 – 12h45 : Dire l’intime : Les mises en scène de soi

Modération : Philippe Guisgand

Philippe Guisgand est maître de conférences en danse et chercheur au Centre d’Etude des Arts Contemporains de Lille (France). Il est spécialiste de l’oeuvre d’Anne Teresa de Keersmaeker à qui il a consacré sa thèse de doctorat, deux livres : Les fils d’un entrelacs sans fin. La danse dans l’oeuvre d’Anne Teresa De Keersmaeker, Septentrion, 2008 et Anne Teresa De Keersmaeker, L’Epos, 2009 (en italien) et de nombreux articles et communications. Il étudie également les effets de la rencontre de la danse avec les autres arts. Il aime à mêler son travail de recherche aux démarches de création des chorégraphes et a notamment collaboré avec Marion Ballester, Rosalind Crisp, Farid Berki et Laurent Pichaud. Enfin, il a collaboré au livre Approche philosophique du geste dansé (Septentrion, 2006) et A la rencontre de la danse contemporaine : résistances et porosités, (Paris, L’Harmattan, 2009).

10h : Sarah Andrieu / post-doctorante en Anthropologie, programme ANR GLOBAMUS, Centre d’études des mondes africains (CEMAF)
Les écritures chorégraphiques de soi au Burkina Faso. Les mises en scène de l‟intime dans les solos de « danse contemporaine africaine

10h45 : Léna Massiani / doctorante en Etudes et pratiques des Arts, Université du Québec à Montréal.
Une intimité à partager

11h30-11h45 : pause-café

11h45 : Paola Secchin Braga / Doctorante en danse Université de Paris VIII
Au croisement de l‟intime et du biographique : une rencontre envisageable ?

12h30-13h : conclusion – débat

13h : Aurélie Berland
Une chanson douce : défilé chorégraphique sur un documentaire radiophonique de Claire Hauter sur l’ambulance.

14h : Repas de clotûre

Contact : festival.insideout.workshop@gmail.com
Ces journées sont organisées avec le soutien de l’Académie Wallonie-Bruxelles.
Lieu : ULB, Institut d’Etudes Européennes, salle Kant, Avenue Roosevelt, 39 1050 Bruxelles

Tags: , , , , , ,

« Older entries § Newer entries »