Anthropologie

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Séminaire – Histoire des Sciences de l’homme et de la société

Centre Alexandre Koyré

(Pavillon Chevreul, 3e étage, 57, rue Cuvier, 75005 Paris)

Vendredi de 14 à 16 heures

Responsables :
Claude Blanckaert – Jacqueline Carroy – Wolf Feuerhahn – Nathalie Richard

Placé sous le patronage de la Société française pour l’histoire des sciences de l’homme (S.F.H.S.H.), ce séminaire du Centre Koyré est un forum de discussions sur les problématiques actuelles, les livres récemment parus et le statut général des archives. Il vise moins à l’érudition au sens strict qu’à l’explicitation des démarches qu’elle sous-tend. Il a pour double vocation de favoriser l’identité du domaine, dans son rapport à la discipline historique prise dans son ensemble, et de créer une dynamique dont bénéficieront chercheurs spécialisés et doctorants.

La prochaine séance du séminaire « Histoire des sciences de l’homme et de la société » aura lieu le vendredi 07 janvier de 14h à 16h et recevra

Laurence Guignard

(Université de Nancy 2)

Entre médecine et droit : l’appréciation délicate de la démence devant les cours d’Assises au XIXe siècle

La participation à ce séminaire ne suppose aucune inscription et quiconque s’intéresse à ce domaine sera le(a) bienvenu(e).

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Tables rondes – Corps de femme : Sport, culture et genre

le 19 janvier 2011

avec le soutien financier de l’Institut Émilie du Châtelet et en partenariat avec le Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national

Coordination Thomas Cepitelli, Université Lyon 3.

10h Accueil du public

10h30 – 12h30 LA FEMME SPORTIVE : HISTOIRE ET ÉVOLUTION

MODÉRATRICE Anne Saouter, docteure en anthropologie sociale et historique de l’Europe, EHESS – Toulouse. INVITÉ.E.S Anaïs Bohuon, maîtresse de conférence en STAPS – Université Paris Sud 11 ; Grégory Quin, docteur en sciences du sport – Université de Lausanne ; Marc-Henry Kugler, professeur en STAPS, entraîneur de l’équipe féminine de rugby à l’Université Paris 13 Bobigny ; Olivier Villepreux, co-directeur de la collection « Le sens du sport » chez Actes Sud Junior.

14h – 16h SPORT, SEXE ET GENRE

MODÉRATRICE Catherine Louveau, professeure en STAPS – Université Paris Sud 11. INVITÉ.E.S Annick Davisse, inspectrice pédagogique en EPS (à la retraite) ; Philippe Liotard, maître de conférence – Université Lyon 1. Christine Mennesson, maîtresse de conférence – Université Paul Sabatier Toulouse ; Chrystelle Chopin, Vice Présidente de SOS Homophobie.

16h30 – 19h LA FEMME DANS LE SPORT ET LA CULTURE: UN COMBAT À MENER?

MODÉRATRICE Michèle André, sénatrice en charge de la délégation du droit des femmes. INVITÉES Judith Depaule, metteure en scène ; Geneviève Fraisse, directrice de recherches au CNRS ; Hélène Marquié, maîtresse de conférence associée en études de Genre – Université Paris 8 ; Anne Pépin, attachée scientifique à la mission sur la place des femmes dans la culture au CNRS.

Les débats seront retransmis en direct sur Télédebout

Cette table-ronde a été organisée autour des spectacles de Judith Depaule : Corps de femme

À l’heure de la parité, le sport reste fortement sexué et une femme ne peut pratiquer un sport dit viril sans attirer la méfiance sur sa féminité. Judith Depaule a interviewé, filmé, suivi la première championne olympique de lancer du marteau et des joueuses de rugby dans leurs entraînements, leurs matchs, leurs vies.

1 – LE MARTEAU

Le marteau n’est pas une discipline féminine et alors ? Si les femmes veulent le pratiquer et se sentent bien en le pratiquant, qu’est-ce que ça peut faire que ce ne soit pas une discipline pour les femmes ? Je pourrais tout aussi bien dire que la danse classique n’est pas faite pour les hommes…

2 – LE BALLON OVALE

Le rugby féminin est un peu différent du rugby masculin, du fait qu’on est moins puissantes on joue plus l’évitement et on essaie plus de faire jouer après nous. On a des passes moins spectaculaires, on est femme dans le rugby mais, même si on est des femmes, on n’est pas des «chochottes »

http://vimeo.com/14111908

dates et lieu

CORPS DE FEMME 2 – LE BALLON OVALE

du 17 au 21 janvier 2011

les 17 et 21 à 20h30, les 18 et 20 à 14h30 et 19h30

au Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre Dramatique National

Salle Maria Casarès 63, rue Victor Hugo – 93100 Montreuil – M° Marie de Montreuil

CORPS DE FEMME 1 – LE MARTEAU & 2 – LE BALLON OVALE le 22

à 19h et

le 23 à 17h

MABEL OCTOBRE

01 41 50 38 10

www.mabeloctobre.net

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Parution – Journal of the history of sexuality

Journal of the history of sexuality, Volume 20, Number 1, January 2011
Journal of the History of Sexuality
Exclusion as Language and the Language of Exclusion: Tracing Regimes of Gender through Linguistic Representations of the “Eunuch”

Between Monks: Tales of Monastic Companionship in Early Byzantium

Derek Krueger

Unbecoming Women: Sex Reversal in the Scientific Discourse on Female Deviance in Britain, 1880–1920
“Must we dance naked?”: Art, Beauty, and Law in Munich and Paris, 1911–1913
The Stained Glass Closet: Celibacy and Homosexuality in the Church of England to 1955
“The most profoundly revolutionary act a homosexual can engage in”: Drag and the Politics of Gender Presentation in the San Francisco Gay Liberation Movement, 1964–1972

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Rencontres – L’embryon humain : science et droit

Les rencontres Jean-Jacques Salomon

« L’EMBRYON HUMAIN : SCIENCE ET DROIT »

Futuribles International – 47, rue de Babylone 75007 Paris

Jeudi 3 février 2011, 14h-18h 30

L’utilisation d’embryons surnuméraires issus de fécondation in vitro qui ne font plus l’objet de projet parental permet de mener des recherches pour caractériser ou étudier les événements physiologiques et biochimiques, pour améliorer la connaissance des différentes étapes du développement de l’embryon et en déduire les thérapies possibles des dysfonctionnements. Aujourd’hui, les lois de bioéthique de 2004 interdisent la recherche pour améliorer l’efficacité des techniques de fécondation in vitro. Le projet loi dans le cadre de la révision des lois de bioéthique de 2004 (adopté en Conseil des ministres le 20 octobre 2010) permet le recours à certains procédés comme la vitrification d’ovocytes (technique de congélation rapide des ovocytes). Faudrait-il une autorisation élargie pour permettre aux chercheurs de faire évoluer les conditions de fécondation ? Doit-on autoriser, sous forme de dérogation ? L’amélioration de ces techniques permettrait une diminution du recours à la congélation. Comment garantir qu’une nouvelle technique de fécondation in vitro est sans danger pour l’embryon destiné à être implanté ?

Lors des débats autour de la révision des lois de bioéthique de 2004 et lors des Etats-Généraux de la bioéthique, la majorité des médecins s’est exprimée en faveur de l’instauration d’un régime d’autorisation encadrée de la recherche sur l’embryon plutôt qu’une interdiction avec dérogations. Or, la mission parlementaire sur la bioéthique (ayant pour but d’examiner le projet de loi avant qu’il ne soit débattu dans l’hémicycle début 2011) recommande « de maintenir le principe de l’interdiction de la recherche sur l’embryon ». Le texte confirme l’interdiction de principe mais assortie de dérogations dont les conditions seraient assouplies. Les recherches ne devraient plus avoir pour finalité des « progrès thérapeutiques majeurs » mais devraient suivre une visée « médicale » plus large. Est-il acceptable de détruire un embryon humain pour servir la santé humaine? Quels sont les termes du débat juridique sur l’embryon humain ?

Si le nombre d’embryons surnuméraires sans projet parental venait à être insuffisant pour conduire ces recherches, faudra-t-il autoriser la création d’embryons ad hoc pour la recherche (et laquelle) ou autoriser la création d’embryons hybrides humains-animaux ? Ces embryons hybrides issus de l’intégration d’un noyau humain dans un ovule énucléé provenant d’animaux, à l’instar de la décision des Britanniques, conçus à des fins de recherche et détruits au bout de 14 jours de développement, ne pourraient pas être réimplantés. Nous n’aborderons que les recherches sur l’embryon humain portant sur le début du développement de l’être humain, l’amélioration des techniques de fécondation in vitro voire des innovations scientifiques futures portant sur l’expérimentation de médicaments ou de nouveaux traitements.

Intervenants :

• Agnès RICROCH, généticienne à AgroParisTech et membre du Comité de pilotage

• Docteur Arnaud DE GUERRA, responsable de l’unité « Recherches-projets européens » à l’Agence de biomédecine

• Docteur Jacqueline MANDELBAUM, membre du Comité consultatif national d’éthique et responsable du service de Biologie de la reproduction à l’Hôpital Tenon

• Florence BELLIVIER, professeur à l’Université de Paris X Nanterre, spécialiste du droit civil, du droit de la bioéthique et du droit médical

• Valérie GATEAU, philosophe de la santé

Comité de pilotage :

Julie BOUCHARD (Maître de conférences, Université Paris XIII, Laboratoire des sciences de l’information et de la communication)

Hugues de JOUVENEL (Directeur Général, groupe Futuribles International)

Pierre HASSNER (Directeur de recherche émérite, Centre d’études et de recherches internationales)

André LEBEAU (ancien président du CNES)

Agnès RICROCH (Maître de conférences, AgroParisTech, Laboratoire « Ecologie, systématique et évolution », Université Paris XI Orsay, CNRS, AgroParisTech)

Claire SALOMON-BAYET (Professeur émérite, Université Paris I Panthéon Sorbonne)

Geneviève SCHMÉDER (Professeur des Universités, Conservatoire national des arts et métiers)

Télécharger le bulletin d’inscription (pdf)

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Séminaire- La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Lundi 3 janvier se tiendra la quatrième séance du séminaire organisé par Gilles Barroux et consacré à « La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale ».

18h30-20h30 Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles) :

une « grossesse masculine » à la fin du dix-septième siècle, rapportée dans le Journal des progrès de la médecine : une pure affabulation ? Un roman psychologique passionnel ? Une série de spéculations scientifiques ? Se repose ainsi la question de ce que peut un corps, de quelles sont ses limites et de la méconnaissance des lois de la physiologie…

Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

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Appel – CHIMERES N°75

hybride, transhumain, cyber.machin
2011
Trans-humain, post-humain, cyber.machin : bien des rengaines, les unes catastrophistes, les autres exaltant la venue d’un surhomme technologique, au lieu de réfléchir sur les transformations réelles et sociales de nos affects, de notre clinique politique. La technologie ambiante fait partie intégrante de nos paysages sociaux, et il n’existe pas « une » subjectivité humaine indépendante des dispositifs techniques dans lesquels nous vivons. Ces processus industriels agissent sur nos modes de perception, d’agir, de communiquer, entretiennent également notre fascination, mêlant la techno-science à de nouvelles formes de biopouvoir.
Les lobbys transhumanistes sont en plein essor, des laboratoires prospèrent et reçoivent des fonds colossaux pour développer des dispositifs inédits (la gérontechnologie, surveillance à distance des personnes âgées) ou des technologies à la pointe de l’armement (exosquelettes, robots militaires, auto-réparation du soldat, etc.).
En parallèle, la cybernétique, la PNL, la psychologie cognitive, prennent de plus en plus d’ascendant et redéfinissent la psyche contemporaine à partir des mêmes paradigmes techno-scientifiques. Les sectes, scientologues, Raël, etc, misent également sur cet avenir et recrutent en jouant de ce fond de commerce post-humain.
Si le post-humain ou le trans-humain servent à réintroduire le progrès par la fenêtre, nous nous inscrivons dans une autre perspective, celle de l’hybridation. Elle pose le problème du mixte nature-technique, et de ses enjeux politiques, moins une perfectibilité technique qu’une immersion dans un corps-réseau. Cette connexion de la subjectivité ne place pas le sujet dans la machine (Ipod, portables, twitter, facebook) ni la machine dans le corps (nanorobot, implants, prothèses, puces, Wii Fit) mais inaugure une insertion du sujet dans un mouvement de subjectivation sous la forme de variations multiples du soi. La multitechnicité du corps contemporain définit une pluripotentialité (cellules souches, recalibration des images du corps, modification du schéma corporel) en faisant découvrir au sujet de nouveaux modes de performativités. Le queer, les technotesto, le dopage, le métissage, la mixité sexuelle, l’interdisciplinarité numérique créent de nouvelles aptitudes dont le sujet s’ignorait capable tant le déterminisme idéologique des habitus limite chacune(e) dans des techniques du corps contenantes plutôt qu’émergentes.

Le prochain numéro de Chimères tentera de dresser une cartographie critique et clinique de ces différentes voies, entre post-humains, trans-humain, et hybridations proposant de mélanger biologie et technologie, cybernétique et corporéité.

Quelques recommandations pour les auteurs :

DATE LIMITE : fin février

Longueur : en moyenne, entre 30 000 et 35 000 signes espaces compris, ou plus courts, mais exceptionnellement seulement plus longs, en fonction du nombre de textes retenus.
Style accessible et pas trop de notes, ce n’est pas une revue d’érudition universitaire.
Eviter les appels de notes et préférer des numéros intégrés dans le corps du texte renvoyant à des notes en fin d’article (cela facilite les choses à la composition).

Adresse d’envoi : chimeres75@yahoo.fr

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Journée d’étude – Psychiatrie et prison. La question du soin aux personnes détenues

Jeudi 03 et vendredi 04 février 2011  |  Lyon (69007)

L’ouverture à Lyon en 2010 de la première unité d’hospitalisation spécialement aménagée (UHSA) de France s’accompagne d’une couverture médiatique importante. Le dispositif national semble nouveau et pose question : ce lieu de soins psychiatriques pour personnes détenues relève-t-il de l’hôpital ou de la prison ? Comment rester médecin et soignant au service de l’individu au sein d’un dispositif contraignant qui va dans le sens d’une régulation de l’ordre social ? Pour le moins se dessine un conflit des normes, produisant un sujet hybride, mi-patient mi-détenu, et un reste probable : sa souffrance et la parole de sa souffrance.

Pour répondre à ces questions, il faudra certainement interroger le projet UHSA lui-même, dans son actualité mais aussi par des mises en perspective historiques et philosophiques. Les réponses que l’on peut apporter à ces questions relayées par les médias sont si complexes qu’il y a tout intérêt à les donner à travers une rencontre interdisciplinaire et un croisement de regards, dans une approche qui convoque à la fois les acteurs directement impliqués, des équipes de recherche universitaire, des créateurs artistiques et des interprètes, pour un dialogue à multiples facettes.

Il s’agit moins au terme de ce dialogue de juger un fait de société ou de lui proposer une réponse unique que de juxtaposer et de confronter des points de vue pour mieux faire percevoir l’implicite des enjeux et des discours relatifs à la création de l’UHSA.

Journées d’étude organisées par la Bibliothèque interuniversitaire de recherche en lettres et sciences humaines de Lyon (BIU Lsh)
en partenariat avec le laboratoire Triangle, CNRS, UMR 5206, rattaché à l’École normale supérieure de Lyon avec la collaboration du pôle de Santé mentale des détenus et de psychiatrie légale du Centre Hospitalier Le Vinatier (Lyon-Bron)
et du Barreau de Lyon
et avec la participation de l’ANR Sciencepeine


Jeudi 3 février.
Les relations entre l’individu et l’institution.

La communauté scientifique lyonnaise a inscrit au cœur de ses priorités une réflexion sur les thématiques croisées de la santé, de la société et des territoires, avec leurs incidences sur les relations entre les individus et les institutions. En interrogeant ce nouveau dispositif de soin aux personnes détenues que représente l’UHSA et l’histoire de la régulation sociale, la BIU Lsh accompagne la réflexion institutionnelle et académique en lui offrant son interface de documentation, de valorisation et d’échanges.

Matin. Regards sur les institutions.

Présidence : Myriam Picot, Bâtonnier du Barreau de Lyon.
9h00-10h. Ouverture.

Olivier Faron, Directeur général de l’École normale supérieure de Lyon
Hubert Meunier, Directeur du Centre Hospitalier Le Vinatier (Lyon-Bron)
Jean-Charles Toulouze, Directeur interrégional des services pénitentiaires de Lyon – Rhône-Alpes (sous réserve)
Jean-Claude Zancarini, Directeur de l’UMR Triangle, Directeur du pôle Diffusion des savoirs de l’ENS de Lyon
Charles Micol, Directeur de la BIU Lsh de Lyon
10h-10h30. Présentation de la structure UHSA et des questions qu’elle suscite : actualité, nouveauté. Dr Eve Bécache, psychiatre, responsable de l’UHSA Simone Veil (SMDPL-CHV)

10h30-11h. Rappel des questionnements suscités jadis et naguère par des structures dont l’UHSA d’aujourd’hui nous semblait hier si proche. Dr Evry Archer, psychiatre, psychologue clinicien
11h-11h30. PAUSE
11h30-12h. Le projet politique et le cadre administratif. Jean-Olivier Viout, Procureur général de la Cour d’appel de Lyon
12h-12h30. Lectures, questions.
Après-midi. Dialectique soin / contraintes en milieu carcéral.

Présidence : Dr Pierre Lamothe, psychiatre et responsable du pôle de Santé mentale des détenus et psychiatrie légale (SMDPL-CHV).
14h30-15h. Le droit à l’intime. Dr Pierre Lamothe
15h-15h30. Le soin et la prison. Dr Frédéric Meunier, psychiatre, responsable du Service médico-psychologique régional (SMPR, SMDPL-CHV)
15h30-16h. Pratiques du soin en prison : entre histoire et mémoire. Hélène Bellanger, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po Paris, membre du comité de rédaction de Criminocorpus et de l’ANR Sciencepeine et Marc Renneville, maître de conférences en histoire contemporaine, Direction de l’administration pénitentiaire – bureau PMJ5, fondateur du site Criminocorpus, membre de l’ANR Sciencepeine
16h-16h30. Le poids du quotidien. Agnès Rauber, Directrice adjointe du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) du Rhône
16h30-17h. Lectures, questions.

17H-17h30 : PAUSE
17h30-19h. Carte blanche au Dr Claude Balier, psychiatre, psychanalyste avec André Grépillat, psychologue clinicien, Centre Ressource pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles (CRIAVS) Rhône-Alpes (Centre ressource Claude Balier)

Vendredi 4 février 2011.L’expression de la personne détenue dans l’histoire et dans la littérature.

Cette journée apportera un éclairage historique, littéraire, artistique, philosophique sur quelques présupposés liés à l’intériorité de la personne détenue, présente à travers ses silences, ses paroles et ses écrits. Parole réelle ou fictive, spontanée ou reconstruite, confisquée ou déployée ? Ultime contrainte ou lieu possible de construction du sujet ?
Matin. La parole confisquée.

Présidence : Laurent Dartigues, chercheur CNRS, UMR Triangle.

9h00-9h45. Le soin ambigu : l’hybridation du soin et de la peine. Claude-Olivier Doron, Université Paris Diderot – Paris 7, REHSEIS, Centre Georges Canguilhem
9h45-10h30. Dispositifs d’écriture en détention. Philippe Artières, Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain (iiAC) – Anthropologie de l’écriture (CNRS/EHESS), Président du Centre Michel Foucault
10h30-10h45. Lectures, questions.

10h45-11h : PAUSE
11h-11h45. Récidive ou répétition ? Pathologie du passage à l’acte. Pr Jean-Marc Elchardus, professeur de médecine légale psychiatrique à l’Université Claude Bernard Lyon 1
11h45-12h15. Intervention de Julien Morel d’Arleux, Directeur de la Maison d’arrêt de Lyon Corbas
12h15-12h30. Lectures, questions.
Après-midi. La parole déployée.

Présidence : Delphine Gleizes, maître de conférences en littérature française du XIXe siècle à l’Université Lumière Lyon 2, Directrice de l’équipe Lyon 19e de l’UMR LIRE (CNRS/Lyon 2).
14h-14h30. Perte des sens et souffrance psychique. Prise en compte de la déprivation sensorielle dans un dispositif thérapeutique auprès de détenus. Herminie Leca, psychologue clinicienne au SMPR (SMDPL-CHV), doctorante à l’Université Lumière Lyon 2
14h30-15h. Études sur les frontières du littéraire, à partir du fonds Lacassagne et des écrits de Pierre-François Lacenaire, criminel de droit commun au XIXe siècle (Lyon 1803 – Paris 1836). Marion Crétien, Université Lumière Lyon 2
15h-15h30. Lectures, questions.
15h30- 16h : PAUSE
16h-16h30. Paroles et écrits de détention dans l’histoire et la littérature du XIXe siècle. Véronique Fau-Vincenti, responsable des activités scientifiques du Musée de l’histoire vivante de Montreuil, chercheur associée de l’UMR LIRE (CNRS/Lyon 2), membre de l’ANR Sciencepeine

16h30-17h. Écrire dans les journaux publiés en détention, 1980-2010. Jean-Claude Vimont, maître de conférences en histoire contemporaine, Directeur du département d’histoire de l’Université de Rouen, membre du comité de rédaction de Criminocorpus et de l’ANR Sciencepeine

17h-17h30. Une proposition artistique fondée sur les ambigüités : dialogues par les interstices. Chantal Dugave, artiste, créatrice de l’œuvre réalisée sur l’UHSA Simone Veil (SMDPL-CHV), enseignante à l’École d’Architecture de Lyon

17h30-17h45. Lectures, questions.
17h45-18h. Le mot de la bibliothèque. Charles Micol, Directeur de la BIU Lsh de Lyon, Marianne Pernoo, responsable des collections et de la valorisation à la BIU Lsh de Lyon
18h00-18h30. PAUSE
18h30-20h. Clôture du colloque. Troubles mentaux, sécurité et société.

Projection du documentaire « Un monde sans fous ? » et regards croisés avec Claude-Olivier Doron et Philippe Borrel, auteur du documentaire « Un monde sans fous ? » (sous réserve)

Accès
Amphithéâtre de l’ENS de Lyon, site Descartes
15 parvis René Descartes, Lyon 7e
Métro Debourg (ligne B)
entrée libre dans la limite des places disponibles

Contact
Bibliothèque interuniversitaire de recherche en lettres et sciences humaines
5 parvis René Descartes, BP 7000, 69342 Lyon cedex 07
04 37 37 65 00
inscription possible à l’adresse biu-communication@ens-lyon.fr

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Prochaine séance du séminaire Ce que les normes de genre font au corps trans / Ce que les corps trans font aux normes de genre


Jeudi 20 Janvier
de 17H à 19h
à l’université Bordeaux2 (victoire)

bâtiment i, salle des professeurs

Laurence Hérault, MCF en anthropologie, Université de Provence

Différences de contextes culturels et devenirs trans

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Séminaire – La presse magazine. Source et objet d’histoire. Regards sur le corps


La presse magazine. Source et objet d’histoire. Regards sur le corps

Groupe de travail coordonné par Claire Blandin et Jamil Dakhlia

avec Bibia Pavard, François Provenzano, Emilie Roche et Claire Sécail


14 janvier 2011

56, rue Jacob 75006 Paris, 1er étage

15 h – 17 h 30

« Corps politiques en presse magazine »

Virginie JULLIARD, Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de technologie de Compiègne.

Les représentations du corps (des) politique(s) dans la presse magazine à l’heure de la parité

La médiatisation de la parité dans l’espace public national, depuis les législatives de 1997 qui sont l’occasion, pour les femmes, de progresser au Parlement, jusqu’aux municipales de 2001 qui sont l’occasion, pour les femmes de progresser dans les conseils municipaux, s’accompagne-t-elle d’une inflexion des représentations visuelles du corps politique ? L’analyse des Unes et des articles appelés à la Une parus entre 1997 et 2001 dans L’Express, Marianne, Le Nouvel Observateur et Le Point, d’une part, et Marie-Claire, d’autre part, témoigne d’une certaine inventivité en matière de représentation du corps politique, qu’il s’agisse d’une recomposition des stéréotypes du genre en politique ou d’une véritable nouveauté, sur cette période.

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Parution – Body & Society
Body and society, December 2010, Vol. 16, No. 4
A History of Virulence: The Body and Computer Culture in the 1980s
Antonio A. Casilli


Toilets, Bodies, Selves: Enacting Composting as Counterculture in Hawai’i
Lucy Pickering
Imagining the Other in Cosmetic Surgery
Debra Gimlin


Reading Friedan: Toward a Feminist Articulation of Heart Disease
Anne Pollock

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