Anthropologie

You are currently browsing articles tagged Anthropologie.

Entre permis et interdit, le souhaitable

Ce colloque organisé, par la Maison des sciences de Lorraine (MSH-Lorraine), portera sur la problèmatique de la sexualité – dimension fondamentale de tout être humain – chez la personne handicapée en perte d’autonomie psychique et mentale, se tiendra à la faculté de droit à Nancy.

Le 1er colloque international Sexualité et handicap en institutions se déroulera à Nancy sous l’égide de la MSH Lorraine les 24 et 25 juin prochains.
Il sera résolument interdisciplinaire en réunissant juristes, avocats, psychologues, philosophes, médecins, professionnels de santé, formateurs …

Pour en savoir plus sur cette thématique encore tabou et très nouvellement étudiée en France, sur les modalités d’inscriptions et sur ce projet de recherche « SEXHI : Entre permis et interdit, le souhaitable. », c’est par ici : http://www.msh-lorraine.fr/actualites/details/article/colloque-international-sexualite-et-handicap-en-institution.html

La 1ère journée sera articulée autour de 2 séances plénières « Institution, intimité et sexualité » puis « Institution, maltraitance et sexualité » et d’ateliers (Statut de la chambre – Espace privé/public – Mixité, Nudité et soin).
La seconde journée comportera également 2 séances plénières : Institution, situations handicapantes et sexualité puis Institution, assistance et sexualité.
Les ateliers aborderont les thèmes suivants : Grand âge et sexualité, Cancer et sexualité, Handicap mental et sexualité.
Responsables scientifiques

  • Anne-Marie Toniolo – Professeur de Psychologie
  • Bruno Py – Maître de Conférences de Droit privé

contact marie-christine.matricou@univ-nancy2.fr

Colloque organisé dans le cadre de l’axe 5 de la MSH Lorraine Santé, qualité de vie, handicap, Projet SExHI « Sexualité et handicap en institutions »

Accueil


Jeudi 24 juin

Matin

8H30 Accueil – allocutions protocolaires

Institution, intimité et sexualité

9h00 La problématique de la sexualité en institution : discrimination, insertion, intégration, inclusion et accompagnement en réseaux.
Michel Mercier, Professeur de Psychologie, Université de Namur.

9h20 L’autonomie personnelle en matière de sexualité.
Jean-Pierre Marguénaud, Professeur de Droit privé, Université de Limoges.

9h40 Sexualité et handicap : analyse d’un dispositif.
Alain Giami, Directeur de recherche, INSERM, Equipe Genre, Santé sexuelle et reproductive,
CESP U 1018 – Le Kremlin Bicêtre.

Atelier 1 : Statut de la chambre – Espace privé/public – Mixité – 11h00-12h30

De l’élaboration au suivi d’espaces de vie pour couples.
Claudine Weber, Directrice d’établissements d’hébergement, AFAEI Rosselle et Nied.

Chambre et intimité en maison de retraite.
Marie-Claude Mietkiewicz, Maître de conférences en psychologie, Nancy-Université.

Corps, genre et métissage : quelle mixité en institution ?
Bernard Andrieu, Professeur de philosophie, Nancy-Université.

Le statut juridique des chambres dans les établissements.
Jérôme Bernard, Doctorant CRDP-ISCRIMED, Nancy-Université.

Atelier 2 : Nudité et soin – 11h00-12h30

Un corps assisté qui se donne à voir : regards croisés.
Anne-Marie Toniolo, Professeure de psychologie, Nancy-Université.

Nu et Droit pénal.
Julie Léonhard, Doctorante CRDP-ISCRIMED, Nancy-Université.

Les soignants et le toucher : l’implication relationnelle dans le soin.
Chantal Bauduin, Formatrice, Docteur en Sciences de l’Education.
Après-midi

Institution, maltraitance et sexualité

14h30 La maltraitance et le Droit pénal.
Jean-François Seuvic, Professeur de Droit privé, Nancy-Université.

14h50 Maltraitance et sexualité en institutions publiques : quelle(s) responsabilité(s)?
Nathalie Deffffains, Maître de conférences de Droit public, Nancy-Université.

15h10 La personne âgée maltraitée : approche médicale.
Marie-Agnès Manciaux, Responsable médical du pôle Gérontologie, Médecine interne, Soins palliatifs, CHU Nancy

16h00 Récit d’expérience.
Gilles Devers, Avocat à Lyon.

16h20 La défense des établissements et du personnel en cas d’accusation de maltraitance.
Etienne Bataille, Avocat à Paris.

16h40 Maltraitance, signalement et secret professionnel.
Bruno Py, Maître de conférences de Droit privé, Nancy-Université.
Vendredi 25 juin

Matin

Institution, situations handicapantes et sexualité

9h00 Encadrement juridique de la sexualité dans les institutions.
Claire Neirinck, Professeur de Droit privé, Université de Toulouse 1 Capitole.

9h20 Le point de vue du droit canadien.
Marie-France Bureau, Professeur de Droit privé, Université de Sherbrooke, Canada.

9h40 Sexualité, normalité et pathologie
Marie-France Callu, Maître de conférences de Droit privé, Université de Lyon.

10h00 La confrontation entre norme et déonthologie : La prise en charge de la sexualité par l’Assurance Maladie.
Eric Stammmm, Médecin, CNAMTS Rhône Alpes.

Atelier 3 : Grand âge et sexualité

11h00-12h30
Sexualité et maladie d’Alzheimer : qu’en disent les guides pour les aidants ?
Madeleine Ostrowski, doctorante en psychologie, Nancy-Université.

Maladie d’Alzheimer et sexualité : regard médical
Eliane Abraham, Médecin gériatre, Réseau G. Cuny, Maison hospitalière St Charles.

Vie privée, oui ! Mais de quoi ?
Denis L’Huillier, directeur d’EHPAD du CCAS de la Ville de Nancy, Conseiller en Gérontologie.

Que devient notre amour… entre Alzheimer et Institution.
Isabelle Lesuisse et Marie-Hélène Pirog, étudiantes Master 2 de psychologie, Nancy-Université.

La sexualité des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer en institution.
Audrey Giuliani et Pauline Lungo, étudiantes Master 2 de psychologie, Nancy-Université.

Atelier 4 : Cancer et sexualité

11h00-12h30
Cancer et exercice des droits sexuels : « Où est la question ? »
Philippe Amiel, Professeur, Directeur de l’Unité de recherche en Sciences Humaines et Sociales (URSHS),

Institut de cancérologie Gustave Roussy, Villejuif.
Cancer, sexualité et vie privée.
Marion girer, Maître de conférences de Droit privé, Université de Lyon.

AtelIer 5 : handicap mental et sexualité

11h00-12h30
Démarche associative en faveur de l’accompagnement de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées mentales.
andré hollebeque, Directeur du département d’intégration sociale et professionnelle, ADAPEI 67,
claude Mathis, Président adjoint, ADAPEI 67.

Existe-t-il un droit à la sexualité des personnes handicapées mentales ?
sofia sellami, Doctorante, OMIJ, Université de Limoges.

Elaboration, mise en oeuvre, et évaluation d’une formation à l’éducation sexuelle
pour personnes handicapées mentales en foyer d’accueil spécialisé et foyer d’hébergement.
céline thietry, Psychologue, Carrefour d’Accompagnement Public Social de Rosières aux Salines,

anne strack, Psychologue, Centre de Planification et d’Education Familiale de Lunéville.
Handicap mental, sexualité et consentement.
guillaume rousset, Maître de conférences de Droit privé, Université de Toulouse.
Après-midi

Institution, assistance et sexualIté

14h30 Assistance érotique et sexuelle : une liberté qui a ses limites.
sheila Warembourg, diplômée en Sexologie et Santé Publique, Sexual Understanding.

14h50 Intervention de Pascale ribes, Vice-présidente de l’APF, Paris.

15h10 Sexualité et handicap en in stitution, l’approche des établissements congrégationnistes.
Une relecture à la lumière de la théorie institutionnaliste.
François vialla, Maître de conférences de Droit privé, Université de Montpellier
benoÎt nautré, Professeur Associé, Institut de Formation Supérieur des Cadres Dirigeants,
Directeur Général du groupe hospitalier St Augustin, Malestroit

15h30 Assistance sexuelle et Droit.
bruno Py et Jean-baptiste thierry, Maîtres de conférences de Droit privé, Nancy-Université

Synthèse – Conclusion – Présentation du projet SEXHI

Contact
  • Marie-Christine Matricou
    courriel : marie-christine [point] matricou (at) univ-nancy2 [point] fr

    Centre de Recherche de Droit Privé, Faculté de Droit, Sciences Economiques et Gestion de Nancy, 13, place Carnot, CO n° 700 26, 54 035 Nancy Cedex
Url de référence

Tags: , , ,

Le Laboratoire d’Ethique Médicale de l’Université Paris V René  Descartes,

L’UFR Sciences Humaines Cliniques de l’Université Paris VII Denis Diderot,

Le Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (Université de Strasbourg-CNRS)


A l’occasion de la  JOURNEE MONDIALE  SUR LES MALTRAITANCES DES PERSONNES FRAGILES ET VULNERABLES

L’ALMA et le Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de Paris Descartes organisent un colloque sur :

«  Maltraitances : chacun peut être concerné »

Le Mardi 15 Juin 2010 de 17h30 à 20h00

Amphithéâtre GIROUD Biomédicale des Saints-Pères

45 rue des Saints Pères PARIS 6è (M : Saint-Germain des Prés)

Renseignements : christian.herve@parisdescartes.fr www.alma-france.org

Tags: , , , , , , , ,

L’Association pour l’histoire de la protection judiciaire des mineurs – AHPJM vous invite à la présentation du livre :
Les jeunes et la sexualité : initiations, interdits, identités, 19e-21e siècle
dirigé par Véronique Blanchard, Régis Revenin et Jean-Jacques Yvorel,
Editions Autrement, collection « Sexe en tous genres », 2010.

Vendredi 25 juin 2010 à 15h45, accès libre.
Lieu : IRTS de Paris, 145 avenue Parmentier, 75010 Paris (M° Goncourt ou République)

********************************************************************
A l’occasion de notre Assemblée générale annuelle qui se tiendra auparavant, nous avons le plaisir de vous inviter à la présentation de ce livre par leurs auteurs, tous trois membres très actifs de l’AHPJM ; ce livre a en outre été soutenu par notre association (financement de traductions).

Les violences sexuelles commises en groupe, les affaires de pédophilie largement médiatisées, les fréquents cas d’inceste souvent tus, la prostitution des mineurs, le caractère problématique parfois des relations entre filles et garçons, la difficulté d’assumer son homosexualité à l’adolescence… Voici quelques unes des préoccupations centrales dans la vie des jeunes, mais aussi pour les adultes en charge de la jeunesse (juges, policiers, travailleurs sociaux…).
Si les sciences du psychisme ont le monopole de la parole sur la sexualité des jeunes, leur regard est souvent normatif et prescriptif. Les sciences humaines et sociales indiquent d’autres pistes : pourquoi, par exemple, la pédophilie, légalement reconnue en France en 1832, et peu réprimée jusqu’à une période récente, est-elle aujourd’hui considérée comme le crime le plus abominable ? Qu’est-ce qui a changé dans la manière en Occident de concevoir l’enfant ? Pourquoi, dans d’autres aires culturelles, peut-on en toute légalité épouser une adolescente de onze ans ? De même, si les jeunes filles violées sont désormais considérées comme des victimes, elles ont longtemps été assimilées à des vicieuses aux attitudes provocantes. 35 auteurs pluridisciplinaires (dont plus d’une dizaine à l’international) ont dépouillé des archives historiques ou enquêté sur la sexualité en France, en Italie, en Espagne, au Canada et aux Etats-Unis, mais aussi en Argentine, au Cameroun, en Iran, en Nouvelle-Zélande ou bien encore en Thaïlande.


Tags: , , , , , ,

Parution – La grossesse et le suivi de l’accouchement chez les Touaregs Kel-Adagh (Kidal, Mali)

Mohamed Ag Erless, La grossesse et le suivi de l’accouchement chez les Touaregs Kel-Adagh (Kidal, Mali), L’Harmattan (coll. Études africaines) – La Sahélienne éd., mai 2010, 400 pages.

Le problème de la santé maternelle et infantile reste encore très préoccupant aujourd’hui pour les pays en voie de développement, notamment en Afrique chez les populations touarègues (Kel-tamasheqs). Dans ce contexte, Mohamed Ag Erless, anthropologue touareg, s’est attaché à décrypter les attitudes des populations dans le cadre de la grossesse et de l’accouchement. Il analyse, dans cette étude très approfondie, comment les femmes touarègues, nomades et sédentaires, gèrent la question de la santé maternelle en pratiquant la médecine traditionnelle ou en fréquentant les centres de santé. Ce livre constitue le mémoire de Mohamed Ag Erless pour l’obtention de son diplôme à l’EHESS (Marseille).

Tags:

Parution – Le corps désirable


Thibaut de Saint Pol, Le corps désirable, Paris, PUF, 2010, 232 p.

La crainte d’une « épidémie d’obésité » fait régulièrement la une des journaux et apparaît aujourd’hui comme un enjeu majeur de santé publique. Dans ce contexte, surveiller son poids constitue plus que jamais un impératif pour qui veut garder la forme et ne pas grossir. La corpulence fait ainsi l’objet d’une attention permanente et de multiples stratégies visant à se rapprocher d’un idéal, le corps désirable, incarnation de contraintes sociales et morales qui font de chacun de nous le responsable de son poids. La dictature de la minceur, cependant, ne touche pas chacun de la même manière et les différences entre hommes et femmes et entre milieux sociaux sont considérables.
Guidée par la volonté de déconstruire une réalité qui, en apparence, est familière, cette étude porte un regard neuf sur les inégalités de corpulence. Elle montre, en adoptant une approche à la fois pluridisciplinaire, temporelle et spatiale, combien les phénomènes en jeu dans la corpulence diffèrent selon le sexe des individus. Ancrant l’analyse des comportements dans une perspective historique, elle confronte la situation française à celle des autres pays européens, apportant la preuve que la dictature de la minceur n’est pas aussi rigoureuse pour chacun-e d’entre nous. Prenant appui avec clarté et pédagogie sur un vaste matériel empirique, cet ouvrage constitue aujourd’hui une référence incontournable pour qui veut comprendre les inégalités de corpulence et le rôle joué par le genre dans ces phénomènes.

Chapitre premier. — La tyrannie du corps désirable : entre normes esthétiques et impératifs sanitaires
Montrez-moi votre corps et je vous dirai qui vous êtes
L’apparence et la santé comme obsessions
La corpulence en ligne de mire

Chapitre II. — Corps mesurables, corps mesurés : objectivation de la corpulence
La norme et les enjeux de la mesure des corps
De l’étude des tailles à celle des poids
Mesurer la corpulence
Étudier la corpulence avec l’IMC

Chapitre III. — Idéalisations et mises à l’épreuve du corps : socio-histoire de la corpulence en Europe
Les formes idéales au travers des siècles
La corpulence en Europe aujourd’hui
Comment les Européens jugent-ils leur poids ?
Le régime, marque d’un rapport au corps caractérisé par la contrainte

Chapitre IV. — Inégalités de poids et poids du genre
Des inégalités sociales de corpulence plus fortes pour les femmes
Une épidémie d’obésité ?
L’obésité sous toutes ses formes : stigmatisations et discriminations
Représentation de soi et corpulence

Tags: , , , , , , ,

Appel à contribution – Animation et santé

Territoires, genre

Vendredi 01 octobre 2010  |  Bordeaux (33)

En périphérie du système de santé français (dans ses composantes privées et publiques soutenues par les financements obligatoires et l’aide de l’État), le monde associatif et le secteur professionnel de l’animation représentent un secteur important, à la fois ancien et innovant, relativement peu exploré par les sciences sociales : bénévoles engagés dans des ligues contre le cancer, la défense des droits des minorités sexuelles, l’accompagnement des personnes en fin de vie ; professionnels associatifs ou territoriaux mettant en place des actions de prévention contre l’alcoolisme et les drogues, d’éducation à la sexualité, d’intégration des handicapés, de santé communautaire. Ces parcours de bénévoles et de professionnels se mêlent dans un monde aux valeurs fortes, dont l’efficacité sociale est reconnue dès qu’on atteint les limites de l’intervention du système public de santé.
ANNONCE

Mardi 7 et Mercredi 8 décembre 2010

Journée 1 : Territoires  – Journée 2 : Genre

En périphérie du système de santé français (dans ses composantes privées et publiques soutenues par les financements obligatoires et l’aide de l’Etat), le monde associatif et le secteur professionnel de l’animation représentent un secteur important, à la fois ancien et innovant, relativement peu exploré par les sciences sociales : bénévoles engagés dans des ligues contre le cancer, la défense des droits des minorités sexuelles, l’accompagnement des personnes en fin de vie ; professionnels associatifs ou territoriaux mettant en place des actions de prévention contre l’alcoolisme et les drogues, d’éducation à la sexualité, d’intégration des handicapés, de santé communautaire. Ces parcours de bénévoles et de professionnels se mêlent dans un monde aux valeurs fortes, dont l’efficacité sociale est reconnue dès qu’on atteint les limites de l’intervention du système public de santé.

Territoires :

la première journée (en continuité des journées organisées par le laboratoire ADES-CNRS les 16 et 17 mars 2010 à l’ISPED-Université de Bordeaux 2[1]) consiste à interroger la santé à partir de sa dimension territoriale : comment s’articulent les initiatives des collectivités et des associations avec la proposition publique de santé sur les territoires issus des lois de décentralisation ? Quelle place prennent-elles dans les nouveaux projets globaux de développement durable, la politique de la ville, les contrats de cohésion sociale, les projets d’aménagement et d’urbanisme ? Qui sont les acteurs bénévoles et professionnels de ces transformations, que disent-ils de l’exclusion ou de la discrimination de certaines catégories de la population ?

Genre :

la seconde journée (en continuité de la journée organisée par les laboratoires ADES-CNRS et CERTOP, le 8 avril 2010 à l’Université Toulouse Le Mirail[2]), explore la possibilité heuristique de la variable genre, considérée non comme une variable secondaire mais centrale des questions de santé : que peut-on dire des corrélations entre genre et santé dans le monde associatif et l’animation ? Que nous disent-elles de la féminisation des métiers du soin, de la hiérarchisation et de la division du travail sexué dans le champ de la santé ? Y a t-il une spécificité « genrée » de certains publics et de leur prise en charge (familles, personnes âgées dépendantes), dans l’exclusion d’autres ? (handicapées,  lgbt, hommes et femmes étranger.e.s, prostitué .e.s ?).

On pourra ainsi s’interroger sur les processus d’engagement et de professionnalisation du monde associatif et l’animation dans le champ de la santé et sur les rapports partenariaux ou conflictuels qui se jouent dans l’interface avec les institutions publiques de la santé, en particulier face au changement important que représente la territorialisation des politiques de santé depuis le milieu des années 1980.

Comité scientifique :

  • Bacou Magalie (Dte, sociologue, Certop Sagesse, Toulouse),
  • Besson Rachel (anthropologue, ADES),
  • Cherubini Bernard (Mcf HDR, anthropologue, ADES),
  • Jacques Béatrice (Mcf, sociologue, Bordeaux 2),
  • Ferrand-Bechmann Dan (PU, sociologue, Paris 8),
  • Gallibour Eric (sociologue, CEMEA Aquitaine, Laboratoire ROMA Grenoble),
  • Lapeyre Nathalie (Mcf, sociologue, Certop Sagesse, Toulouse),
  • Raibaud Yves (Mcf HDR, géographe, ADES),
  • Vedelago François (Mcf HC, sociologue, ADES).

Coordination :

  • Eric Gallibour,
  • Yves Raibaud

Dates : mardi 7 décembre et mercredi 8 décembre

Lieu : Bordeaux (à déterminer)

Appel à communication :

Retour des propositions avant le 1° octobre à gallibs@yahoo.fr et y.raibaud@ades.cnrs.fr.-

Textes :  30 000 signes avant le 1° décembre.

Organisateurs :

  • ADES,
  • CEMEA Aquitaine,

Partenaires :

  • AFS (RT35),
  • Pôle SAGESSE du CERTOP-CNRS,
  • Réseau MPG de Gironde.

Projet de publication : Revue Sociologie et santé.


[1] « Nouveaux métiers ou évolution de la pratique : Quelles perspectives pour la prévention, l’éducation pour la santé et la promotion de la santé ? », Colloque projet IReSP-INPES, Appel d’offres PREVENTION 2007, Bordeaux 16-17 mars 2010.

[2] « Des pratiques professionnelles sexuées en animation : Mixité/non-mixité dans les activités sportives et culturelles – Sexuation des rôles et féminisation du groupe professionnel », Séminaire interdisciplinaire Genre et Animation N° 1, Organisé par Pôle SAGESSE du CERTOP-CNRS, Université de Toulouse – Le Mirail, ADES-CNRS, Université de Bordeaux Michel de Montaigne,  Jeudi 8 avril 2010 – Université Toulouse Le Mirail


Contact
  • Yves Raibaud
    courriel : y [point] raibaud (at) ades.cnrs [point] fr10, chemin du vieux château, 33420 Dardenac

Tags: , , ,

Volet 1 : dispositifs en pratique

Vendredi 30 juillet 2010

Date limite de l’appel : 30 juillet 2010. Le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) et le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) organisent un colloque « Les cultures des sciences en Europe » qui se tiendra à Nancy les 9 et 10 décembre 2010. Il vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Existe-t-il des « traditions nationales » ? Sont-elles transférables d’un contexte à l’autre, et comment ? Quels sont les modèles favorisés voire imposés aux niveaux local et européen ? Sur quels présupposés s’appuient-ils ? Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».

ANNONCE
Nancy, les 9 et 10 décembre 2010

Organisé par :

  • Le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) (Université Paul Verlaine-Metz, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)
  • Le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) (Université de Strasbourg, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)

En novembre 2000, la Commission européenne rédigeait un document intitulé Science, société et citoyens en Europe qui constituait la première pierre d’un vaste programme de réflexions et d’actions autour des questions sciences-technologies-société. L’Europe affirme ainsi son rôle dans la médiation des sciences et des techniques par le Plan d’action qu’elle élabore en 2002 et l’inscription forte des préoccupations relatives à l’interface sciences/société dans les 6e et 7e programmes cadres, autour des thèmes Science et société puis Science dans la société.
Dix ans après ces premiers pas, il semble opportun de dresser un état des lieux problématisé des actions, des « philosophies » et des agendas politiques présidant à cette préoccupation européenne. Le colloque Les cultures des sciences en Europe : dispositifs en pratique représente le premier volet d’une manifestation qui se tiendra à Nancy, puis à Strasbourg (printemps 2011). Il vient poursuivre la réflexion engagée dans le dossier publié dans le n°17 de la revue Questions de communication. Ce premier volet, au-delà du simple état des lieux des pratiques de médiation en matière de cultures scientifiques en Europe, vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Existe-t-il des « traditions nationales » ? Sont-elles transférables d’un contexte à l’autre, et comment ? Quels sont les modèles favorisés voire imposés aux niveaux local et européen ? Sur quels présupposés s’appuient-ils ?
Une attention particulière sera ainsi accordée aux rôles que ces dispositifs attribuent aux publics et aux positionnements effectifs de ces derniers. Par ailleurs, parce qu’un dispositif de médiation n’est jamais neutre, il importe d’ouvrir le débat sur les fonctions d’organisation, de crédibilisation et de hiérarchisation des valeurs sociétales/culturelles que les politiques de médiation attribuent aux sciences et aux techniques. Il s’agira aussi d’apprécier les interrogations ouvertes par la « standardisation » européenne des dispositifs, la complexité de leur adaptation aux cultures locales, les possibilités ou impossibilités de transférabilité…

Sont attendues des contributions relevant des Sciences de l’information et de la communication, et de façon plus large des différents domaines des Sciences humaines et sociales. Les présentations théoriques ouvrant sur des questionnements nouveaux, les recherches empiriques originales ainsi que les études de cas seront particulièrement appréciées, ainsi que les réflexions critiques et retours d’expériences provenant des acteurs de la médiation. Aussi le colloque permettra-t-il de participer à l’émergence de problématiques nouvelles et de faire dialoguer les approches. Les contributions seront de préférence nourries par une mise en perspective via une approche comparative concernant les pratiques ou les politiques de la médiation scientifique et technique dans différents pays européens.
Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».
1/ Espaces et dispositifs de médiation

Des installations aux forums hybrides via les fêtes de la science, les dispositifs actuellement dédiés à la médiation des sciences et des techniques sont de plus en plus diversifiés, se voient chargés de missions nouvelles et charrient des enjeux traditionnels (vulgarisation) et/ou plus contextuels (dans le cadre de la communication autour des controverses publiques, par exemple). Cependant, cette diversité ne doit pas masquer que les dispositifs mettent en jeu des négociations complexes entre différentes catégories d’acteurs (bailleurs de fonds, responsables d’institutions, chargés de communication, architectes ou scénaristes, médiateurs, chercheurs…) conduisant à une confrontation de visions du monde parfois très différentes. Ces négociations ne sont pas sans incidences sur la forme finale des dispositifs. Quelles sont leurs incidences sur le choix des médias utilisés (images, textes, sons, vidéo ou outils interactifs, architecture spatiale) et sur le rôle qu’ils devraient jouer dans la médiation ? Comment forment-elles les contours des narrations relatives aux sciences, aux techniques et à leurs développements ? Sur quels principes tacites se fondent les dispositifs mis en pratique?
2/ Les publics : acteurs de la médiation ?

Les mutations récentes de la rhétorique européenne plaidant pour un engagement plus large des publics vis-à-vis de la science et de la technologie conduit à interroger la façon dont les dispositifs configurent les rôles et interactions des acteurs de la médiation. Comment ces dispositifs sont-ils censés agir – et agissent-ils concrètement – sur l’engagement ou l’implication des publics dans les actions concernant à la fois les sciences, les technologies et la société ? Comment sont-ils conçus dans les politiques de communication scientifique et technique ? Ce questionnement concerne notamment les dispositifs dirigés vers les jeunes publics – futures forces vives de la société de la connaissance. Il s’adresse également aux publics des espaces de médiations classiques (médias, musées, science centers…) et à ceux des formes plus récentes de médiation (débats publics, forums hybrides…). S’il existe des « publics particuliers », comment ceux-ci sont-ils définis ? Et comment se manifestent-ils effectivement ? Dans ce cadre, on pourra s’interroger sur les pré-requis auxquels est soumis l’engagement des publics : l’éducation et la sensibilisation accrues aux sciences et technologies constituent-elles des préalables nécessaires ? Dans quels domaines ? Qu’en est-il attendu ? Et quelles sont les représentations des publics qui motivent ces préalables ?
3/ Confrontations des savoirs « savants » et des savoirs « citoyens »

Les dispositifs mobilisés dans les espaces de médiation scientifique et technique proposent des récits, des scénarisations, des agencements, hiérarchisent les représentations, les questionnements et les acteurs qui apparaîtront plus ou moins légitimes, et participent ainsi à une cartographie des savoirs, à l’élaboration de promesses et à une organisation, un classement des valeurs qui y sont associées. Dans ce cadre, il importe d’analyser la façon dont est organisée et s’organise la confrontation entre savoirs savants et autres savoirs (informels, culturels,..). Quel rôle sociétal est implicitement dévolu aux représentations de la science et des technologies ? Quelle place est laissée aux savoirs « profanes » ?

Le volet 2 de ce colloque se déroulera à l’Université de Strasbourg au printemps 2011. Il s’intitulera Les cultures des sciences en Europe. Dispositifs, discours et institutions. L’appel à communication sera diffusé en temps voulu.
Proposition de communication :

Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais. Elles feront l’objet d’une présentation de 30 minutes.
Les propositions doivent impérativement comporter les éléments suivants :
– nom et prénom, adresse électronique, cordonnées téléphoniques et postales
– statut professionnel, institution de rattachement de l’auteur/des auteurs
– 500 mots maximum (3000 signes), en langue française ou en langue anglaise (précisant la problématique, les données utilisées et la méthode).
Calendrier :

Les propositions doivent être déposées auprès de Philippe Chavot ou Anne Masseran, à l’adresse suivante : au plus tard le 30 juillet.
Les auteurs seront informés par courriel de la réponse faite à leur proposition de communication.
Publication :

Après validation par le comité scientifique, les textes des communications seront publiés en un volume d’actes.
Comité scientifique :

  • Patrick Amey (Dpt de Sociologie, Université de Genève)
  • Christian Dournon (Réseau Hubert Curien de Lorraine)
  • Ulrike Felt (VIRUSSS, Université de Vienne)
  • Béatrice Fleury (CREM, Université Nancy 2)
  • Philippe Hert (Université de Provence / C2SO, ENS Lyon)
  • Elsa Poupardin (LISEC, Université de Strasbourg)
  • Jacques Walter (CREM, Université Paul Verlaine, Metz)

Organisation :

  • Philippe Chavot (LISEC, Université de Strasbourg)
  • Anne Masseran (Université de Strasbourg / CREM, Université Nancy 2)
Contact
  • Anne Masseran
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr
  • Philippe Chavot
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr

Tags: , , , , , ,

Vendredi 04 juin 2010  |  Paris (75004)

Le colloque s’articulera autour de quatre tables rondes : évolution de la médecine de la reproduction, enjeux éthiques des neurosciences et protection des données personnelles, fin de vie et euthanasie, recherche médicale : enjeux nationaux et communautaires.

Programme
9 h 30 : Accueil par Monsieur Gérard PLUYETTE, Conseiller Doyen de la 1re Chambre Civile de la Cour de Cassation représentant Monsieur Vincent LAMANDA, Premier président de la Cour de Cassation

9 h 40 : Introduction par :

  • Jean MICHAUD, Conseiller honoraire à la Cour de Cassation
  • Pascal BINCZAK, Président de l’Université Paris VIII
  • Hélène GAUMONT-PRAT, Professeur à l’Université Paris VIII, ancien membre du Comité Consultatif National d’Ethique
  • Philippe BICLET, Rédacteur en chef de Médecine & Droit

de 10 h à 11 h 30

1ERE TABLE RONDE – EVOLUTION DE LA MEDECINE DE LA REPRODUCTION

Président de séance : Hélène GAUMONT-PRAT

Frédérique DREIFUSS-NETTER, Conseiller à la Cour de Cassation
– Quels principes pour un droit de la procréation assistée ?

Claude SUREAU, membre du Comité Consultatif National d’Ethique, ancien président de l’Académie de Médecine
– La vie après la mort, de l’incertitude juridique à l’interrogation éthique

Brigitte FEUILLET-LIGER, Professeur à l’Université de Rennesmembre de l’Institut Universitaire de France
– La levée de l’anonymat en matière de PMA, une question complexe

Ayegül ELVERIS, Administratrice, Division de la Bioéthique au Conseil de l’Europe
– La jurisprudence de la CEDH en matière de PMA

de 11 h 45 à 12 h 45

2EME TABLE RONDE – RECHERCHE MEDICALE : ENJEUX NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES

Président de séance : Frédérique LESAULNIER

François LEMAIRE, Professeur, Président du Département de la Recherche Clinique et du Développement (DRCD) de l’AP-HP
– Pourquoi réformer la législation relative à la recherche médicale en France ?

Marie-Thérèse HERMANGE, Sénateur et rapporteur de la proposition de loi n° 1372 au Sénat
– Vers un cadre unique de contrôle pour l’ensemble des recherches sur la personne ?

Marie-Hélène MITJAVILE, Conseiller d’Etat, Membre de la CNIL en charge du secteur de la recherche médicale
– Législation, informatique et libertés et recherche médicale

Claude GRELLIER, Conseiller à la Cour de Cassation, Professeur associé à l’Université Paris VIII
– Recherche médicale et indemnisation

Péteris ZILGALVIS, Commission européenne, DG Recherche, Chef de l’Unité Gouvernance et Ethique, Bruxelles
– Recherche médicale et approche européenne

DEJEUNER LIBRE

de 14 h 15 à 15h30

3EME TABLE RONDE – ENJEUX ETHIQUES DES NEUROSCIENCES ET PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

Président de séance : Carol JONAS

Hervé CHNEIWEISS, Neurobiologiste, directeur de recherches au CNRS,Directeur du Laboratoire laboratoire « Plasticité Gliale » INSERM U 894
– Cerveau préservé, réparé, amélioré

Franck RAMUS, Directeur de recherches, Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, Ecole Normale Supérieure
– Quel pouvoir prédictif de la génétique et des neurosciences, et quels problèmes ?

Christian BYK, Conseiller à la Cour d’Appel, French Committee for UNESCO
– Neurosciences et administration de la preuve aux Etats-Unis

François TERRE, Professeur émérite de l’Université Paris II, Panthéon-Assas, Membre de l’Académie des sciences morales et politiques
– Droit, éthique et neurosciences

Willem DEBEUCKELAERE, Président de la Commission de la Protection de la vie privée (Belgique)
– ADN et la protection de la vie privée

de 15 h 45 à 16 h 45

4EME TABLE RONDE – FIN DE VIE ET EUTHANASIE

Président de séance : Philippe BICLET

Louis PUYBASSET, Professeur des Universités, Chef de service Neuroréanimation Chirurgicale à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
– Problèmes spécifiques de la fin de vie du cérébrolésé

Isabelle ERNY, Ancienne Présidente du Comité Directeur pour la Bioéthique au Conseil de l’Europe, Juriste à la division droits, éthique et appui juridique Direction générale de la santé
– Les principes de la convention d’Oviedo et le processus décisionnel relatif aux traitements médicaux en fin de vie : le regard du comité directeur de bioéthique du Conseil de l’Europe

Sadek BELOUCIF, Professeur de médecine, ancien membre du Comité Consultatif National d’Ethique, Président du conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine
– Questions éthiques et fin de vie

Roland KERZMANN, Conseil National Belge de l’Ordre des Médecins, Commission des Affaires Internationales
– Pratique dépénalisée de l’euthanasie en Belgique

Rapport de synthèse, Georges KUTUKDJIAN, ancien Secrétaire général du Comité international de bioéthique de l’UNESCO

Programme sous réserve de modifications ultérieures.
Chaque table ronde sera suivie de débats modérés par Marianne GOMEZ, Chef de service Adjointe au service « France » de La Croix.

Lieu
  • Paris (75004) (Cour de cassation, 5 rue de Harlay)
Contact
  • Mathilde DOCQUIN
    courriel : m [point] docquin (at) elsevier [point] fr

    62 rue Camille Desmoulins
    92442 ISSY LES MOULINEAUX

Tags: , , , ,

Colloque international – Le soignant et la mort

les 24 et 25 juin à Dijon, Amphithéâtre eicher, esplanade erasme – Pole AAFe

Organisé par l’Université de Bourgogne, Centre Georges Chevrier, UMR CNRS uB 5605

Télécharger le programme (pdf)

Contact :

Centre georges Chevrier,

UMr 5605

4 bd gabriel – 21000 diJon – France

tél. : 33 (0)3.80.39.53.52

Centre-georges-Chevrier@u-bourgogne.fr

http://tristan.u-bourgogne.fr/CgC.html

Tags: , , , , , , , ,

Formes, pratiques et expériences des deuils collectifs à travers les âges

Jeudi 09 décembre 2010  |  Tours (37 000)

Ce colloque se propose d’étudier sur le temps long (des pleureuses antiques aux formes les plus contemporaines des « deuils planétaires ») et dans un espace géographique résolument ouvert sur les mondes extra-européens et non-occidentaux, les divers aspects des deuils collectifs : formes et manifestations, modalités, participants, comportements des foules en deuil, notamment en milieux urbains, leur prise en charge, leur gestion, etc. Cette rencontre est organisée par l’EA 4247 de l’Université de Tours, CeRMHAVA, Equipe « Villes, sociétés, cultures », axe « Les phénomènes collectifs dans les villes ». Si l’approche initiale est résolument historienne, la rencontre est bien évidemment aussi ouvertes aux autres disciplines des sciences sociales.
La fin du XXe siècle semble avoir inventé le phénomène du « deuil planétaire » : les morts de JFK (1963), du général de Gaulle (1970), d’Elvis Presley (1977), de la princesse Diana (1997) ou de Michael Jackson (2009) eurent un retentissement mondial et générèrent des manifestations de deuil aussi de la part des institutions officielles que des « anonymes ». A y regarder de plus près, pourtant, le phénomène n’est peut-être pas si nouveau : ne peut-on en voir la première expression dans les manifestations d’affliction qui accompagnèrent la disparition de la reine Victoria, en 1901, dans tout l’Empire britannique bien sûr, mais également au-delà (tels les drapeaux mis en berne à New York) ?

Le deuil « planétaire » n’est qu’un des aspects des deuils « collectif », favorisé notamment par les innovations technologiques qui, du télégraphe à l’Internet, ont contracté l’espace-temps. Le deuil collectif (et, plus généralement, le deuil), demeure un objet qui attend son histoire, en France du moins, où même les travaux d’historiens sur la mort commencent à dater d’une trentaine d’année. Très récemment, l’historiographie des War Studies a porté beaucoup d’attention aux deuils liés aux hécatombes de masse des deux guerres mondiales, dans une perspective combinant l’histoire et la mémoire, voire la patrimonalisation de la mémoire. Dans une longue chronologie, si l’étude de la mort a été particulièrement menée par les médiévistes, la question du deuil n’a pas bénéficié du même engouement. L’institution du jour des morts par l’abbé de Cluny, le développement de la pratique des rouleaux des morts dans les communautés abbatiales, les cortèges de pleurants sur les tombeaux princiers donnent des clés de lecture d’une gestion collective de la mort. Mais bien des pratiques, notamment laïques, sont moins clairement établies, à charge pour nous d’en définir l’existence, la chronologie, les composantes, en confrontant sources textuelles, iconographiques et archéologiques.

Ce colloque procède d’une vaste ouverture chronologique, mais veut également couvrir une aire géographique large, les pratiques extra-européennes ayant toute leur place ; de nombreux rituels, comme le retournement des morts à Madagascar, sont autant de témoins à analyser. Historiens, historiens d’arts, historiens des religions, sociologues, spécialistes des media, sont invités à confronter leur point de vue. Au nombre des axes privilégiés – mais la liste n’est pas limitative – figurent les modalités du deuil collectif, les participants, leur degré d’implication, les comportements des foules en deuil, notamment en milieux urbains, leur prise en charge, leur gestion.

Les propositions de communication (300 mots + CV), pour une communication orale de 20 minutes, sont à adresser par mail à Christine Bousquet (christine.bousquet@univ-tours.fr) et Philippe Chassaigne (philippe.chassaigne@univ-tours.fr), pour le 1er septembre 2010 au plus tard. Les communicants retenus prennent en charge transport et hébergement. Les droits d’inscription (100 euros, taux préférentiels sur demande pour doctorants et post-docs) couvrent tous les repas et un volume des pré-Actes. Une publication papier sera ensuite assurée.

Contact

  • Camille Prieux
    courriel : cermahva (at) univ-tours [point] fr

    Université de Tours,
    EA 4247 CeRMAHVA
    Bureau 316
    3 rue des Tanneurs
    37 000 Tours

Tags: , , , , , , , , ,

« Older entries § Newer entries »