Etudes des sciences

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Parution – Alliage (culture, science, technique)


Perfections et perfectionnements du corps, Alliage (culture, science, technique), n°67, 2020

Cette parution fait suite à un Colloque organisé à Lyon par Sarah Carvallo et Jonathan Simon.

En voici le sommaire :

en couverture, ORLAN

Sarah Carvallo, Jonathan Simon, Introduction

Marieke Heindrieksen, Une recherche commune de « l’Homo perfectus » ? La relation de travail de Albinus (1697-1770) et Wandelaar (1692-1759)

Emmanuel d’Hombres, La perfection du corps humain à l’épreuve de la critériologie anatomique de l’échelle des êtres au tournant des xviiie et xixe siècles

Isabelle Queval, La surnature du sportif d’élite : corps entraîné, corps dopé, corps augmenté.

Marie Gaille, « Perfection » et « normalité ». Les enjeux d’une philosophie des normes de la procréation.

Martin Dumont, Aram Gazarian, La greffe de la main chez le nouveau-né : un développement possible des greffes non vitales ?

Bernard Andrieu, Hybridation  performative, ou la fin de la perfection

Jérôme Goffette, Anthropotechnie : cheminement d’un terme, concepts différents.

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Lundi 31 janvier 2011  |  Lyon (69000)

Depuis les années 1950, la notion de « vulnérabilité » s’est progressivement imposée dans le lexique des politiques de protection sociale comme dans celui des sciences humaines et sociales. Confortée par des années de crise économique et par l’ébranlement des États-providence, elle s’est installée comme une référence obligée des politiques publiques d’insertion et d’activation. Désignant une multitude de réalités (situations de pauvreté, de précarité, de dépendance, de souffrance physique et psychique, de désocialisation, de domination ou d’inégalité)…, elle semble rendre compte de l’émergence d’un champ d’intervention interstitiel à la croisée des problèmes sociaux et de santé.

Appel à contribution pour le colloque final du projet « Lyon vulnérabilités », mené par le LARHRA, cofinancé par la DREES-MiRe et l’ANR, Grand amphi Lyon 2, 17 et 18 novembre 2011

Comité scientifique et de pilotage :

  • Axelle Brodiez,
  • Isabelle von Bueltzingsloewen,
  • Benoît Eyraud,
  • Christian Laval,
  • Bertrand Ravon

Depuis les années 1950, la notion de « vulnérabilité » s’est progressivement imposée dans le lexique des politiques de protection sociale comme dans celui des sciences humaines et sociales. Confortée par des années de crise économique et par l’ébranlement des Etats-providence, elle s’est installée comme une référence obligée des politiques publiques d’insertion et d’activation, tendant à reporter sur les usagers eux-mêmes une partie des missions d’assistance, d’éducation et de soin. Devenue depuis les années 1990 un véritable « mode de lecture du social », elle apparaît toutefois comme un terme fourre-tout désignant une multitude de réalités : situations de pauvreté, de précarité, de dépendance, de souffrance physique et psychique, de désocialisation, de domination ou d’inégalité… « Mot-valise » ou « mot-éponge », le terme offre l’avantage d’articuler, dans des approches tant interdisciplinaires que multi-factorielles, les dimensions biologique, psychique et sociale ; individuelle et collective. Reste que son succès semble surtout s’expliquer par sa capacité à rendre compte de l’émergence d’un champ d’intervention interstitiel, situé au croisement des institutions sanitaires et sociales, dans un contexte de reconfiguration et de fragilisation de celles-ci.
Mais ce phénomène est-il si neuf qu’il y paraît en première analyse ? Ne peut-on postuler que le développement des institutions sanitaires et sociales, dont la mission est de suppléer aux défaillances du corps social, a toujours procédé par la création d’espaces interinstitutionnels  (socio-éducatif, médico-social, médico-psycho-pédagogique…) susceptibles de répondre à de nouveaux besoins ? Contre les lectures trop hâtives ou généralisantes qui verraient dans la notion de « vulnérabilité » le paradigme d’un nouveau mode de prise en compte/charge des personnes les plus fragiles, ce colloque envisage de restituer, sur un long XXe siècle et en questionnant les ruptures chronologiques traditionnellement retenues, les dynamiques institutionnelles à l’œuvre dans les pratiques sanitaires et sociales de l’assistance, de l’accompagnement, de l’éducation ou du soin. Cette démarche implique une approche pluri-disciplinaire convoquant des travaux issus de l’histoire, de la sociologie, de la science politique et/ou de l’anthropologie. Une attention particulière sera notamment prêtée aux dispositifs de « traitement » des vulnérabilités, des premières actions publiques républicaines aux montages les plus contemporains, pour saisir la complexité des agencements entre éléments institutionnels (interdépendances entre les échelles politico-administratives de l’action, les publics, les acteurs, les disciplines, les techniques, les référentiels…), entre générations d’institutions et de réglementations qui se juxtaposent/superposent bien qu’elles renvoient à des temporalités contradictoires.
En définitive, la notion de « vulnérabilité » pourrait désigner l’actualité d’un maillage institutionnel complexe aux fondations anciennes, caractéristique d’une action publique qui se déploie à des rythmes différents, par ajustements successifs, et parfois par approximations ; en un mot, qui ne cesse d’éprouver ses limites. En ce sens, la catégorie « vulnérabilité » pourrait rendre compte de la fragilité (historique) de nos sociétés et de leurs façons de traiter les problèmes sanitaires et sociaux.
1/ Autour des concepts

« La notoriété que connaît la notion de vulnérabilité » serait « peu compatible avec le vide sémantique qui la caractérise » . Dans la lignée des appels à projets lancés par l’Agence nationale de la recherche en 2008 sur le croisement des vulnérabilités sanitaires et sociales, ce colloque vise à mieux cerner et définir une notion mobilisée aussi bien en épidémiologie qu’en criminologie ou en sismologie, dans le droit que dans les politiques publiques ainsi que dans les sciences humaines et sociales.
Car chacun de nous est un vulnérable en puissance, potentiellement sujet à des basculements dans son état de santé, sa vie professionnelle ou privée. Nous avons tous été et serons vulnérables – l’enfance, l’adolescence et la vieillesse constituant en particulier des périodes névralgiques. Réversible ou non, temporaire ou durable, la « vulnérabilité » n’est pas totalisante mais peut ne concerner qu’un aspect de la vie (professionnelle, affective, sanitaire, sociale, etc.). Elle peut aussi désigner la fragilité comme processus, comme environnement sociétal ou comme état, se prêtant aussi bien à des analyses synchroniques que diachroniques. Elle peut enfin renvoyer à l’expérience subjective de l’autonomie et/ou de la dépendance, mais aussi à des dimensions interpersonnelles ou institutionnelles.
Dès lors, il s’agira d’examiner dans quelle mesure le concept de vulnérabilité peut être heuristique, et se décliner ou non, en histoire et en sociologie du champ sanitaire et social ; de voir comment elle peut utilement compléter ou concurrencer d’autres concepts (pauvreté-précarité, domination, autonomie et dépendance, souffrance sociale, physique ou psychique, etc.).
2/ Parcours de vulnérabilité

Qu’elle soit état, environnement sociétal ou processus, la vulnérabilité est intimement liée au parcours de chaque individu. Elle peut se manifester, sous des formes et à des degrés divers, à certains âges de la vie (naissance, enfance, adolescence, 4e âge) ; par des handicaps (physique, mental ou psychique) de naissance ou survenus plus tardivement ; comme le produit d’un milieu environnemental ou sociétal fragilisant, induisant des évolutions lentes ou des ruptures plus franches dans l’itinéraire des personnes. Elle peut concerner des individus isolés, mais aussi des groupes « chez qui les principes d’autonomie, de dignité ou d’intégrité sont compromis, menacés ou violés »  (les sans-abri, les femmes battues, les immigrants, les homosexuels, les séropositifs,…). La notion de vulnérabilité paraît ainsi indissociable de celle de risque.
Ces formes de vulnérabilité pourront donc être saisies à l’échelle biographique, grâce à des sources archivistiques et/ou des récits de vie, ou à l’échelle de groupes spécifiques (prosopographie, analyse de mouvements sociaux, etc.). Les approches pourront être processuelles ou synchroniques ; qualitatives ou quantitatives ; porter sur l’entrée, l’installation et/ou la sortie de la vulnérabilité ; ou encore appréhender les conséquences identitaires de la vulnérabilité sur les individus ; etc.
3/ Les tensions d’un champ professionnalisé

Le long XXe siècle est marqué par l’institutionnalisation du travail social, sur fond de professionnalisation, de fonctionnarisation et de diversification (voire de « balkanisation » ), ainsi que, plus récemment, de déqualification de nombreux emplois. Le militantisme et l’abnégation des intervenants sociaux du premier XXe siècle semblent aujourd’hui davantage l’apanage du monde associatif, pourtant lui aussi soumis à des contraintes de plus en plus fortes.
Il s’agira d’analyser d’une part la professionnalité des acteurs du social, tant comme réalité contemporaine à interroger que comme processus historique catalysé par des crises politiques (la Première  et la Seconde guerre mondiale par exemple) ou économiques (années 1930, 1980-2000). D’autre part, d’appréhender les tensions en tout genre qui traversent le monde du travail social, qu’elles soient hiérarchiques, dues à la coexistence d’ethos charitables traditionnels et de motivations militantes, ou conséquence de désillusions (que le travail social paraisse soit trop gestionnaire, trop « au front » ou inversement trop « à l’arrière », tonneau des Danaïdes en contexte de crise économique et sociale, etc.). L’accent pourra aussi être mis sur l’impact de ces professionnalisations et de ces tensions sur le public aidé. On pourra enfin analyser la sociologie des « aidants » et l’effet de différentiels plus ou moins accusés avec celle des « aidés ».
4/ Vulnérabilités et action publique

La vulnérabilité sanitaire et sociale peut être appréhendée en amont, à l’épicentre et en aval de l’action publique.
En amont : comment des individus, des groupes ou des associations parviennent-ils à s’imposer dans l’espace public ? Pourquoi, et à quel prix, acceptent-ils de revendiquer une identité de « vulnérable » pour faire évoluer le regard social et les politiques publiques ? Car « il y a [aussi] des avantages concrets à être inclus dans la catégorie vulnérable, et ceux-ci sont suffisamment importants pour compenser le contenu stigmatisant inhérent à cette même catégorie » .
A l’épicentre : comment l’action publique arbitre-t-elle, selon le contexte politique et social, entre des formes de vulnérabilités concurrentes qui s’offrent à elle et s’imposent comme légitimes ? Comment les Etats occidentaux ont-ils tenté de remédier, au fil du XXe siècle, aux différentes formes de vulnérabilités sanitaires et sociales ? Par quelles lois, quels budgets et quelles représentations de la vulnérabilité ? Via quelle répartition entre échelles territoriales, quels emboîtements de dispositifs ? Quelle part a-t-on respectivement laissé aux logiques émancipatrices et aux logiques palliatives ? Au droit privé et au droit public ? Aux droits sociaux et aux droits subjectifs ?
Enfin, en aval : qui – travailleurs sociaux, associations… – met en oeuvre les politiques de lutte contre la vulnérabilité, dans quelles conditions matérielles et budgétaires, via quels dispositifs ? Comment s’articulent action privée et action publique ? Comment, quand l’action publique fait du « prêt-à-porter », la transformer en « sur-mesure », et avec quel impact sur les populations visées ?

Ce colloque est destiné à un large public : spécialistes du champ, étudiants, mais aussi travailleurs sociaux, bénévoles d’associations, … Une intervention « accessible » est donc souhaitée ; elle pourra ensuite être retravaillée en vue de  la publication.
Les propositions de communication d’une page environ sont attendues pour le 31 janvier 2011.

Contact

  • Axelle Brodiez
    courriel : axelle [point] brodiez (at) ish-lyon.cnrs [point] fr
  • Benoît Eyraud
    courriel : benoit [point] eyraud (at) ish-lyon.cnrs [point] fr

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Parution – Un monde grippé. Enquête sur une peur mondiale

Frédéric Keck,Un monde grippé. Enquête sur une peur mondiale, Paris, Editions Flammarion, 256 p.

Pourquoi les hommes ont-ils si peur de la grippe ?  Un an après la mobilisation des pouvoirs publics autour du virus H1N1, un jeune anthropologue a tenté de comprendre les raisons de cette alerte. Il montre ainsi que la représentation catastrophique du « monde grippé » nous oblige à repenser les rapports entre les hommes et les animaux.
Allant à la rencontre d’éleveurs, d’observateurs d’oiseaux, de vétérinaires, de microbiologistes, d’épidémiologistes, de médecins, de journalistes, mais également d’autorités politiques et religieuses, l’auteur retrace la vision du monde produite par les maladies émergentes. Il montre que les grippes « aviaire » et « porcine » révèlent une peur des animaux héritée des réflexions les plus anciennes sur la domestication.  Mais cette peur ne prend pas la même forme selon les dispositifs de sécurité mis en place à Paris, New York, Hong Kong, Tokyo, Phnom Penh ou Buenos Aires… Des producteurs aux consommateurs, de l’abattage des animaux malades à la pandémie toujours possible, ce tour du monde des virus qui émergent, des animaux qui les transmettent et des humains qui s’en protègent prend la forme d’un passionnant journal de voyage.

Frédéric Keck est chargé de recherches au CNRS, spécialiste de l’histoire de l’anthropologie sociale. Il a consacré sa thèse de doctorat à Lucien Lévy-Bruhl, et a collaboré à l’édition des œuvres de Claude Lévi-Strauss dans la « Bibliothèque de La Pléiade ».

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Parution – Journal of the History of Medicine and allied sciences

Journal of the History of Medicine and Allied Sciences Journal of the History of Medicine and allied sciences, Volume 65, Number 4, October 2010

Smallpox and American Indians Revisited  –  James C. Riley
WHO Knows Best?: National and International Responses to Pandemic Threats and the « Lessons » of 1976  –  George Dehner
The Perfect Food and the Filth Disease: Milk-borne Typhoid and Epidemiological Practice in Late Victorian Britain  –  Jacob Steere-Williams
« Worse than Being Married »: The Exodus of British Doctors from the National Health Service to Canada, c. 1955-75  –  David WrightSasha MullallyMary Colleen Cordukes

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Appel à contribution – Canadian Journal of  Community Mental Health

Revue Canadienne de Santé Mentale Communautaire
http://www.cjcmh.com

Date limite pour Soumettre un article : 1er Décembre 2010

Santé mentale et minorités sexuelles : vulnérabilité, résilience et pratiques innovatrices

Malgré les récentes avancées législatives, les minorités sexuelles constituent une population vulnérable sur le plan du bien-être et de la santé mentale en raison de la stigmatisation, des attitudes négatives et des discriminations sociales persistantes à leur égard. plusieurs études réalisées dans les dernières décennies au Canada mais surtout ailleurs dans le monde ont étayé ce constat en comparant des indicateurs de bien-être ou la prévalence de problèmes de santé mentale, tels dépression, alcoolisme et toxicomanie, auto-mutilation, idéations et tentatives suicidaires, chez les personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles/transgenres et chez leurs pairs hétérosexuels. D’autres se sont penchées sur l’impact de facteurs de risque, comme la victimisation ou la faiblesse des réseaux de soutien social, ou ont élaboré des modèles conceptuels afin de comprendre les processus psychosociaux reliant la stigmatisation sociale et la santé mentale, à l’exemple du concept de stress lié au statut de minoritaire de Meyer. les travaux les plus récents font ressortir la nécessité d’approfondir les analyses des facteurs de vulnérabilité en fonction des orientations sexuelles (p. ex. les problèmes de santé mentale sembleraient plus aigus chez les personnes bisexuelles), des identités de genre, des contextes institutionnels (milieux scolaires, de travail…) et environnementaux (urbains, ruraux, appartenance à un groupe ethnoculturel minoritaire…) et d’autres caractéristiques individuelles et sociodémographiques telles que l’âge, la classe sociale, le statut citoyen ou la présence d’un handicap. en outre, des approches dynamiques prenant en considération l’agentivité des personnes et des collectivités requièrent d’examiner non seulement les processus de victimisation, mais également les facteurs de résilience, qu’il s’agisse de traits personnels, de stratégies comportementales, de l’appui de l’entourage (familial, amical…), ou encore de diverses politiques, mesures et ressources présentes dans l’environnement. enfin, diverses pratiques innovatrices ont été mises en place afin de contrer les effets de la stigmatisation sociale et d’améliorer l’accès à des services sociaux et de santé adaptés, notamment à travers une prise en charge par les collectivités, la création de ressources alternatives (centres de santé, sites Web) et de programmes préventifs. Ces initiatives demeurent peu connues et leur efficacité, rarement évaluée. par le présent appel à contribution, nous sollicitons des textes explorant l’un ou l’autre de ces axes – vulnérabilité, résilience, pratiques innovatrices – en lien avec la santé mentale et les minorités sexuelles au Canada.

Pour connaître les directives pour soumettre un texte:
http://www.cjcmh.com/f/auteurs/directives.htm
Pour plus d’information ou pour soumettre un texte, contactez :
line Chamberland, ph. D.
Département de sexologie
faculté des sciences humaines
Université du Québec à Montréal
Case postale 8888, succursale Centre-ville
Montréal (Québec) H3C 3p8
Courriel : chamberland.line@uqam.ca

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3rd Conference of the European Philosophy of science association

Athens, Greece, 5-8 October 2011

Submission deadline: 28 February 2011

The conference has eight sections:


1. General philosophy of science
2. Philosophy of the physical sciences
3. Philosophy of the life sciences
4. Philosophy of the cognitive sciences
5. Philosophy of the social sciences
6. Philosophy of technology and applied research
7. Formal philosophy of science
8. Historical, social and cultural studies in philosophy of science

Plus de détail sur le site http://epsa11.phs.uoa.gr

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Parution – The Journal of Medicine and Philosophy

Cover Image The Journal of Medicine and Philosophy, Medical Decision Making and the Family, vol 35, Issue 5, October 2010.

Medical Decision Making and the Family: An Examination of Controversies

    • Mingxu Wang,
    • Ping-Cheung Lo,
    • and Ruiping Fan

Beyond the Best Interests of Children: Four Views of the Family and of Foundational Disagreements Regarding Pediatric Decision Making

    • H. Tristram Engelhardt, Jr.

Adolescent Psychological Development, Parenting Styles, and Pediatric Decision Making

    • Brian C. Partridge

Toward a Coherent Account of Pediatric Decision Making

    • Ana S. Iltis

Parental Authority and Pediatric Bioethical Decision Making

    • Mark J. Cherry

The Family and Harmonious Medical Decision Making: Cherishing an Appropriate Confucian Moral Balance

    • Xiaoyang Chen and
    • Ruiping Fan

Should the Confucian Family-Determination Model Be Rejected? A Case Study

    • En-Chang Li and
    • Chun-Feng Wen

The Wrong of Rights: The Moral Authority of the Family

    • Stephen A. Erickson

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Séminaire – Médecine et normativité humaine

IIe Atelier franco-allemand
Médecine et normativité humaine
ENS, Département de philosophie, et USR Cirphles,
Institut d’histoire, théorie et éthique de la médecine, Faculté de médecine de Mayence

vendredi 22 et samedi 23 octobre, pavillon Pasteur, salle Pasteur (premier étage)
ENS 45 rue d’Ulm
75005 Paris

Ce nouveau séminaire a pour but de poursuivre et d’approfondir les échanges déjà engagés sur le thème de la normativité humaine et de sa considération dans la médecine contemporaine, en particulier dans l’organisation de la relation médecin-malade dans certaines pathologies.
Le séminaire aura lieu en anglais.

Programme prévisionnel

Vendredi 22 octobre
10 h 30 : discussion sur la coopération avec l’Université franco-allemande
12 h  :  Claude Debru : Some remarks on human normativity from philosophical and cognitive points of view.

14 h 30 :  Norbert Paul : Normativity and the technological transformation of the body
15 h 30 : Amin Turki : Canguilhem and transplantation medicine

16 h 30 pause

17 h : Lara Kutschenko : Perspectives on normativity in medical classification
18 h : Nadine Le Forestier : Medical normativity in lateral amyotrophic sclerosis

Samedi 23 octobre

10 h : Romain Schneckenburger : Biological psychiatry and normative problems : the case of schizophrenia
11 h : Lara Huber : Norming normality : on scientific fictions and canonical images

12 h : Final discussion and further projects.

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Mardi 14 décembre 2010  |  Paris (75020)

Séminaire de recherche de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie (INED). La société porte un intérêt croissant à la santé mentale qui, considérée dans sa dimension négative, se décline sous de multiples maux, de la détresse psychologique aux troubles pathologiques sévères et au suicide. Les problèmes psychiques sont plus ou moins spécifiques à certaines périodes de la vie, comme les troubles alimentaires au moment de l’adolescence ou la maladie d’Alzheimer aux âges élevés, et certaines populations y sont plus vulnérables, comme en milieu carcéral. Coordonnée par Magali Coldefy (IRDES), Aline Désesquelles (INED), Géraldine Duthé (INED) et Claire Scodellaro (Université Nancy 2), cette journée scientifique est structurée autour de cinq séances qui permettront de couvrir différentes problématiques et de croiser les approches (démographique, épidémiologique, sociologique, géographique, médicale…).

Seront également discutés les problèmes que posent en amont le repérage et la mesure des troubles mentaux et du comportement dans les enquêtes en population générale, tout comme la question de la prise en charge de la santé mentale en France.

Informations pratiques : Le nombre de places disponibles étant limité, merci de vous inscrire préalablement par courriel à secretariat-ur05@ined.fr en renvoyant le formulaire d’inscription joint à l’annonce.

PROGRAMME DU SEMINAIRE

9h. Ouverture

  • Myriam Khlat, coresponsable de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie de l’INED
    Chantal Cases, directrice de l’INED

9h30. Introduction

  • Anne Lovell (INSERM – CESAMES) – La conceptualisation de la maladie mentale et de la santé mentale

10h. Santé mentale en population générale : problèmes de mesure

  • François Beck (INPES) – Tensions épistémologiques autour de la quantification de la santé mentale
  • Marie CuénotGaëlle GiordanoPascale RousselNicolas BrouardJean-François Ravaud et Jésus Sanchez (équipe CTNERHI, INED, IFRH) – Exploration qualitative des données de santé mentale de l’enquête HSM : quels enseignements en tirer ?

Discutante : Aude Caria (Centre collaborateur OMS-Lille / CH Sainte-Anne, Paris)

11h-11h15. Pause

11h15. Santé mentale en milieu carcéral

  • Bruno Falissard (INSERM U669) – La santé mentale des personnes détenues en prison
  • Géraldine Duthé (INED), Angélique Hazard (DAP), Annie Kensey (DAP) et Jean-Louis Pan Ké Shon(INED) – Le poids de l’infraction dans le suicide carcéral

Discutant : Pierre Chauvin (INSERM – UPMC)

12h15-14h. Déjeuner

14h. L’anorexie mentale à l’adolescence

  • Claire Scodellaro (Université Nancy 2), Jean-Louis Pan Ké Shon (INED) et Stéphane Legleye (INED) –Inégalités de sexe face à l’anorexie
  • Tamara Hubert (EHESP/Université Paris 10) – Devenir d’anciens patients hospitalisés pour anorexie mentale à l’adolescence

Discutante : Muriel Darmon (CNRS)

15h. Santé mentale et vieillissement

  • Aline Désesquelles (INED) et France Meslé (INED) – Poids des troubles mentaux et maladies nerveuses dans la mortalité aux âges élevés
  • Karine Pérès (INSERM U593) – Approche épidémiologique de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en population générale

Discutante : Myriam Khlat (INED)

16h-16h15. Pause

16h15. Prise en charge de la santé mentale

  • François Chapireau (INED) – Dynamique des populations hospitalisées en psychiatrie
  • Magali Coldefy (IRDES) – De l’asile à la ville : une géographie de la prise en charge de la maladie mentale en France

Discutant : Serge Kannas (Mission nationale d’appui en santé mentale)

17h15. Clôture

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Parution – Les prostituées à la Salpêtrière et dans le discours médical (1850-1914). Une folle débauche

Tiphaine Besnard, Les prostituées à la Salpêtrière et dans le discours médical (1850-1914). Une folle débauche, Pairs, L’Harmattan, 2010.

La prostitution occupe une place importante dans les questionnements moraux et politiques de la société parisienne aux XIXe et XXe siècles. Le discours médico-psychiatrique est représentatif de cette époque où l’avènement du positivisme place les sciences expérimentales au premier rang de la connaissance. Le cadre judiciaire de cette étude témoigne des aspirations de la société française moderne et de la gestion politique du corps des individus en général, et de la sexualité, de la reproduction, de la maladie et de l’altérité physique en particulier.

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