Etudes des sciences

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Le Laboratoire d’Ethique Médicale de l’Université Paris V René  Descartes,

L’UFR Sciences Humaines Cliniques de l’Université Paris VII Denis Diderot,

Le Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe (Université de Strasbourg-CNRS)


A l’occasion de la  JOURNEE MONDIALE  SUR LES MALTRAITANCES DES PERSONNES FRAGILES ET VULNERABLES

L’ALMA et le Laboratoire d’éthique médicale et de médecine légale de Paris Descartes organisent un colloque sur :

«  Maltraitances : chacun peut être concerné »

Le Mardi 15 Juin 2010 de 17h30 à 20h00

Amphithéâtre GIROUD Biomédicale des Saints-Pères

45 rue des Saints Pères PARIS 6è (M : Saint-Germain des Prés)

Renseignements : christian.herve@parisdescartes.fr www.alma-france.org

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Volet 1 : dispositifs en pratique

Vendredi 30 juillet 2010

Date limite de l’appel : 30 juillet 2010. Le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) et le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) organisent un colloque « Les cultures des sciences en Europe » qui se tiendra à Nancy les 9 et 10 décembre 2010. Il vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Existe-t-il des « traditions nationales » ? Sont-elles transférables d’un contexte à l’autre, et comment ? Quels sont les modèles favorisés voire imposés aux niveaux local et européen ? Sur quels présupposés s’appuient-ils ? Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».

ANNONCE
Nancy, les 9 et 10 décembre 2010

Organisé par :

  • Le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) (Université Paul Verlaine-Metz, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)
  • Le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) (Université de Strasbourg, Université Nancy 2, Université de Haute-Alsace)

En novembre 2000, la Commission européenne rédigeait un document intitulé Science, société et citoyens en Europe qui constituait la première pierre d’un vaste programme de réflexions et d’actions autour des questions sciences-technologies-société. L’Europe affirme ainsi son rôle dans la médiation des sciences et des techniques par le Plan d’action qu’elle élabore en 2002 et l’inscription forte des préoccupations relatives à l’interface sciences/société dans les 6e et 7e programmes cadres, autour des thèmes Science et société puis Science dans la société.
Dix ans après ces premiers pas, il semble opportun de dresser un état des lieux problématisé des actions, des « philosophies » et des agendas politiques présidant à cette préoccupation européenne. Le colloque Les cultures des sciences en Europe : dispositifs en pratique représente le premier volet d’une manifestation qui se tiendra à Nancy, puis à Strasbourg (printemps 2011). Il vient poursuivre la réflexion engagée dans le dossier publié dans le n°17 de la revue Questions de communication. Ce premier volet, au-delà du simple état des lieux des pratiques de médiation en matière de cultures scientifiques en Europe, vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Existe-t-il des « traditions nationales » ? Sont-elles transférables d’un contexte à l’autre, et comment ? Quels sont les modèles favorisés voire imposés aux niveaux local et européen ? Sur quels présupposés s’appuient-ils ?
Une attention particulière sera ainsi accordée aux rôles que ces dispositifs attribuent aux publics et aux positionnements effectifs de ces derniers. Par ailleurs, parce qu’un dispositif de médiation n’est jamais neutre, il importe d’ouvrir le débat sur les fonctions d’organisation, de crédibilisation et de hiérarchisation des valeurs sociétales/culturelles que les politiques de médiation attribuent aux sciences et aux techniques. Il s’agira aussi d’apprécier les interrogations ouvertes par la « standardisation » européenne des dispositifs, la complexité de leur adaptation aux cultures locales, les possibilités ou impossibilités de transférabilité…

Sont attendues des contributions relevant des Sciences de l’information et de la communication, et de façon plus large des différents domaines des Sciences humaines et sociales. Les présentations théoriques ouvrant sur des questionnements nouveaux, les recherches empiriques originales ainsi que les études de cas seront particulièrement appréciées, ainsi que les réflexions critiques et retours d’expériences provenant des acteurs de la médiation. Aussi le colloque permettra-t-il de participer à l’émergence de problématiques nouvelles et de faire dialoguer les approches. Les contributions seront de préférence nourries par une mise en perspective via une approche comparative concernant les pratiques ou les politiques de la médiation scientifique et technique dans différents pays européens.
Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».
1/ Espaces et dispositifs de médiation

Des installations aux forums hybrides via les fêtes de la science, les dispositifs actuellement dédiés à la médiation des sciences et des techniques sont de plus en plus diversifiés, se voient chargés de missions nouvelles et charrient des enjeux traditionnels (vulgarisation) et/ou plus contextuels (dans le cadre de la communication autour des controverses publiques, par exemple). Cependant, cette diversité ne doit pas masquer que les dispositifs mettent en jeu des négociations complexes entre différentes catégories d’acteurs (bailleurs de fonds, responsables d’institutions, chargés de communication, architectes ou scénaristes, médiateurs, chercheurs…) conduisant à une confrontation de visions du monde parfois très différentes. Ces négociations ne sont pas sans incidences sur la forme finale des dispositifs. Quelles sont leurs incidences sur le choix des médias utilisés (images, textes, sons, vidéo ou outils interactifs, architecture spatiale) et sur le rôle qu’ils devraient jouer dans la médiation ? Comment forment-elles les contours des narrations relatives aux sciences, aux techniques et à leurs développements ? Sur quels principes tacites se fondent les dispositifs mis en pratique?
2/ Les publics : acteurs de la médiation ?

Les mutations récentes de la rhétorique européenne plaidant pour un engagement plus large des publics vis-à-vis de la science et de la technologie conduit à interroger la façon dont les dispositifs configurent les rôles et interactions des acteurs de la médiation. Comment ces dispositifs sont-ils censés agir – et agissent-ils concrètement – sur l’engagement ou l’implication des publics dans les actions concernant à la fois les sciences, les technologies et la société ? Comment sont-ils conçus dans les politiques de communication scientifique et technique ? Ce questionnement concerne notamment les dispositifs dirigés vers les jeunes publics – futures forces vives de la société de la connaissance. Il s’adresse également aux publics des espaces de médiations classiques (médias, musées, science centers…) et à ceux des formes plus récentes de médiation (débats publics, forums hybrides…). S’il existe des « publics particuliers », comment ceux-ci sont-ils définis ? Et comment se manifestent-ils effectivement ? Dans ce cadre, on pourra s’interroger sur les pré-requis auxquels est soumis l’engagement des publics : l’éducation et la sensibilisation accrues aux sciences et technologies constituent-elles des préalables nécessaires ? Dans quels domaines ? Qu’en est-il attendu ? Et quelles sont les représentations des publics qui motivent ces préalables ?
3/ Confrontations des savoirs « savants » et des savoirs « citoyens »

Les dispositifs mobilisés dans les espaces de médiation scientifique et technique proposent des récits, des scénarisations, des agencements, hiérarchisent les représentations, les questionnements et les acteurs qui apparaîtront plus ou moins légitimes, et participent ainsi à une cartographie des savoirs, à l’élaboration de promesses et à une organisation, un classement des valeurs qui y sont associées. Dans ce cadre, il importe d’analyser la façon dont est organisée et s’organise la confrontation entre savoirs savants et autres savoirs (informels, culturels,..). Quel rôle sociétal est implicitement dévolu aux représentations de la science et des technologies ? Quelle place est laissée aux savoirs « profanes » ?

Le volet 2 de ce colloque se déroulera à l’Université de Strasbourg au printemps 2011. Il s’intitulera Les cultures des sciences en Europe. Dispositifs, discours et institutions. L’appel à communication sera diffusé en temps voulu.
Proposition de communication :

Les communications pourront être prononcées en français ou en anglais. Elles feront l’objet d’une présentation de 30 minutes.
Les propositions doivent impérativement comporter les éléments suivants :
– nom et prénom, adresse électronique, cordonnées téléphoniques et postales
– statut professionnel, institution de rattachement de l’auteur/des auteurs
– 500 mots maximum (3000 signes), en langue française ou en langue anglaise (précisant la problématique, les données utilisées et la méthode).
Calendrier :

Les propositions doivent être déposées auprès de Philippe Chavot ou Anne Masseran, à l’adresse suivante : au plus tard le 30 juillet.
Les auteurs seront informés par courriel de la réponse faite à leur proposition de communication.
Publication :

Après validation par le comité scientifique, les textes des communications seront publiés en un volume d’actes.
Comité scientifique :

  • Patrick Amey (Dpt de Sociologie, Université de Genève)
  • Christian Dournon (Réseau Hubert Curien de Lorraine)
  • Ulrike Felt (VIRUSSS, Université de Vienne)
  • Béatrice Fleury (CREM, Université Nancy 2)
  • Philippe Hert (Université de Provence / C2SO, ENS Lyon)
  • Elsa Poupardin (LISEC, Université de Strasbourg)
  • Jacques Walter (CREM, Université Paul Verlaine, Metz)

Organisation :

  • Philippe Chavot (LISEC, Université de Strasbourg)
  • Anne Masseran (Université de Strasbourg / CREM, Université Nancy 2)
Contact
  • Anne Masseran
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr
  • Philippe Chavot
    courriel : cultures [point] sciences (at) free [point] fr

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Parution – Le paradigme neuronal

BARBARA Jean-Gaël, Le paradigme neuronal, Hermann, Visions des sciences, 2010.

L’étude de l’esprit préoccupe aussi bien le philosophe, le psychologue, le cognitiviste et le neuroscientifique. Mais de nouveaux signes de convergence émergent dans l’élaboration d’un savoir homogène, malgré la reconnaissance de la diversité historique de chacune de ses branches constitutives. C’est cette tension qui est prise pour cadre d’analyse épistémologique. Comment les sciences du cerveau se sont-elles différenciées à partir d’une physiologie et d’une psychologie expérimentales ? Comment ces différenciations disciplinaires définissant chacune à leur manière les fonctions et les fonctionnements du cerveau ont évolué au XXe siècle pour tisser des liens entre méthodologies, concepts de constitution et finalement des cadres théoriques communs ?

L’auteur, neuroscientifique et historien des neurosciences, répond à ces interrogations en confrontant l’histoire des différentes manières de considérer les fonctions du cerveau par la physiologie, la neurophysiologie, les neurosciences et les sciences cognitives. Il n’est plus question de parler seulement de réductionnisme au sens strict, d’éliminativisme, de pluralisme scientifique ou d’unité de la science. L’étude des fonctions du cerveau continue d’être d’une extraordinaire diversité. Pourtant, les méthodes et conceptions actuelles permettent d’en forger une épistémologie unitaire, complexe, fondée sur des convergences locales, mais nombreuses, entre mécanismes cérébraux et fonctions psychiques par des modèles animaux et chez l’homme.

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Vendredi 04 juin 2010  |  Paris (75004)

Le colloque s’articulera autour de quatre tables rondes : évolution de la médecine de la reproduction, enjeux éthiques des neurosciences et protection des données personnelles, fin de vie et euthanasie, recherche médicale : enjeux nationaux et communautaires.

Programme
9 h 30 : Accueil par Monsieur Gérard PLUYETTE, Conseiller Doyen de la 1re Chambre Civile de la Cour de Cassation représentant Monsieur Vincent LAMANDA, Premier président de la Cour de Cassation

9 h 40 : Introduction par :

  • Jean MICHAUD, Conseiller honoraire à la Cour de Cassation
  • Pascal BINCZAK, Président de l’Université Paris VIII
  • Hélène GAUMONT-PRAT, Professeur à l’Université Paris VIII, ancien membre du Comité Consultatif National d’Ethique
  • Philippe BICLET, Rédacteur en chef de Médecine & Droit

de 10 h à 11 h 30

1ERE TABLE RONDE – EVOLUTION DE LA MEDECINE DE LA REPRODUCTION

Président de séance : Hélène GAUMONT-PRAT

Frédérique DREIFUSS-NETTER, Conseiller à la Cour de Cassation
– Quels principes pour un droit de la procréation assistée ?

Claude SUREAU, membre du Comité Consultatif National d’Ethique, ancien président de l’Académie de Médecine
– La vie après la mort, de l’incertitude juridique à l’interrogation éthique

Brigitte FEUILLET-LIGER, Professeur à l’Université de Rennesmembre de l’Institut Universitaire de France
– La levée de l’anonymat en matière de PMA, une question complexe

Ayegül ELVERIS, Administratrice, Division de la Bioéthique au Conseil de l’Europe
– La jurisprudence de la CEDH en matière de PMA

de 11 h 45 à 12 h 45

2EME TABLE RONDE – RECHERCHE MEDICALE : ENJEUX NATIONAUX ET COMMUNAUTAIRES

Président de séance : Frédérique LESAULNIER

François LEMAIRE, Professeur, Président du Département de la Recherche Clinique et du Développement (DRCD) de l’AP-HP
– Pourquoi réformer la législation relative à la recherche médicale en France ?

Marie-Thérèse HERMANGE, Sénateur et rapporteur de la proposition de loi n° 1372 au Sénat
– Vers un cadre unique de contrôle pour l’ensemble des recherches sur la personne ?

Marie-Hélène MITJAVILE, Conseiller d’Etat, Membre de la CNIL en charge du secteur de la recherche médicale
– Législation, informatique et libertés et recherche médicale

Claude GRELLIER, Conseiller à la Cour de Cassation, Professeur associé à l’Université Paris VIII
– Recherche médicale et indemnisation

Péteris ZILGALVIS, Commission européenne, DG Recherche, Chef de l’Unité Gouvernance et Ethique, Bruxelles
– Recherche médicale et approche européenne

DEJEUNER LIBRE

de 14 h 15 à 15h30

3EME TABLE RONDE – ENJEUX ETHIQUES DES NEUROSCIENCES ET PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

Président de séance : Carol JONAS

Hervé CHNEIWEISS, Neurobiologiste, directeur de recherches au CNRS,Directeur du Laboratoire laboratoire « Plasticité Gliale » INSERM U 894
– Cerveau préservé, réparé, amélioré

Franck RAMUS, Directeur de recherches, Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, Ecole Normale Supérieure
– Quel pouvoir prédictif de la génétique et des neurosciences, et quels problèmes ?

Christian BYK, Conseiller à la Cour d’Appel, French Committee for UNESCO
– Neurosciences et administration de la preuve aux Etats-Unis

François TERRE, Professeur émérite de l’Université Paris II, Panthéon-Assas, Membre de l’Académie des sciences morales et politiques
– Droit, éthique et neurosciences

Willem DEBEUCKELAERE, Président de la Commission de la Protection de la vie privée (Belgique)
– ADN et la protection de la vie privée

de 15 h 45 à 16 h 45

4EME TABLE RONDE – FIN DE VIE ET EUTHANASIE

Président de séance : Philippe BICLET

Louis PUYBASSET, Professeur des Universités, Chef de service Neuroréanimation Chirurgicale à l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
– Problèmes spécifiques de la fin de vie du cérébrolésé

Isabelle ERNY, Ancienne Présidente du Comité Directeur pour la Bioéthique au Conseil de l’Europe, Juriste à la division droits, éthique et appui juridique Direction générale de la santé
– Les principes de la convention d’Oviedo et le processus décisionnel relatif aux traitements médicaux en fin de vie : le regard du comité directeur de bioéthique du Conseil de l’Europe

Sadek BELOUCIF, Professeur de médecine, ancien membre du Comité Consultatif National d’Ethique, Président du conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine
– Questions éthiques et fin de vie

Roland KERZMANN, Conseil National Belge de l’Ordre des Médecins, Commission des Affaires Internationales
– Pratique dépénalisée de l’euthanasie en Belgique

Rapport de synthèse, Georges KUTUKDJIAN, ancien Secrétaire général du Comité international de bioéthique de l’UNESCO

Programme sous réserve de modifications ultérieures.
Chaque table ronde sera suivie de débats modérés par Marianne GOMEZ, Chef de service Adjointe au service « France » de La Croix.

Lieu
  • Paris (75004) (Cour de cassation, 5 rue de Harlay)
Contact
  • Mathilde DOCQUIN
    courriel : m [point] docquin (at) elsevier [point] fr

    62 rue Camille Desmoulins
    92442 ISSY LES MOULINEAUX

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Parution – The Body as object and instrument of knowledge

Charles T. Wolfe & Ofer Gal (eds.), The Body as object and instrument of knowledge, Springer, 2010, 400 p.

It was in 1660s England, according to the received view, in the Royal Society of London, that science acquired the form of empirical enquiry we recognize as our own: an open, collaborative experimental practice, mediated by specially-designed instruments, supported by civil discourse, stressing accuracy and replicability. Guided by the philosophy of Francis Bacon, by Protestant ideas of thisworldly benevolence, by gentlemanly codes of decorum and by a dominant interest in mechanics and the mechanical structure of the universe, the members of the Royal Society created a novel experimental practice that superseded former modes of empirical inquiry, from Aristotelian observations to alchemical experimentation.

This volume focuses on the development of empiricism as an interest in the body – as both the object of research and the subject of experience. Re-embodying empiricism shifts the focus of interest to the ‘life sciences’; medicine, physiology, natural history. In fact, many of the active members of the Royal Society were physicians, and a significant number of those, disciples of William Harvey and through him, inheritors of the empirical anatomy practices developed in Padua during the 16th century. Indeed, the primary research interests of the early Royal Society were concentrated on the body, human and animal, and its functions much more than on mechanics. Similarly, the Académie des Sciences directly contradicted its self-imposed mandate to investigate Nature in mechanistic fashion, devoting a significant portion of its Mémoires to questions concerning life, reproduction and monsters, consulting empirical botanists, apothecaries and chemists, and keeping closer to experience than to the Cartesian standards of well-founded knowledge.

These highlighted empirical studies of the body, were central in a workshop in the beginning of 2009 organized by the unit for History and Philosophy of Science in Sydney. The papers that were presented by some of the leading figures in this area are presented in this volume.

1. Charles T. Wolfe and Ofer Gal, Embodied Empiricism

THE BODY AS OBJECT

2. Hal Cook, Victories for Empiricism, Failures for Theory: Medicine and Science in the Seventeenth Century
3. Cynthia Klestinec, Practical Experience In Anatomy
4. Alan Salter, Early Modern Empiricism and the Discourse of the Senses
5. Victor Boantza, Alkahest and Fire: Debating Matter, Chymistry, and Natural History at the Early Parisian Academy of Sciences
6. Peter Anstey, John Locke and Helmontian Medicine

THE BODY AS INSTRUMENT

7. Ofer Gal & Raz Chen-Morris, Empiricism Without The Senses: How the Instrument Replaced the Eye
8. Guido Giglioni, Mastering the Appetites of Matter. Francis Bacon’s Sylva Sylvarum
9. Justin E.H. Smith, ‘A Corporall Philosophy’: Language And ‘Body-Making’ In The Work Of John Bulwer (1606-1656)
10. Richard Yeo, Memory and Empirical Information: Samuel Hartlib, John Beale and Robert Boyle
11.  Snait Gissis, Lamarck on Feelings: From Worms to Humans

EMBODIED MINDS

12.  John Sutton, Carelessness and Inattention: Mind-Wandering and the Physiology of Fantasy From Locke to Hume
13. Lisa Shapiro, Instrumental or Immersed Experience: Pleasure, Pain and Object Perception in Locke
14. Anik Waldow, Empiricism and its Roots in the Ancient Medical Tradition
15.  Tobias Cheung, Embodied Stimuli: Bonnet’s Statue of a Sensitive Agent
16.  Charles T. Wolfe, Empiricist Heresies In Early Modern Medical Thought

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Formes, pratiques et expériences des deuils collectifs à travers les âges

Jeudi 09 décembre 2010  |  Tours (37 000)

Ce colloque se propose d’étudier sur le temps long (des pleureuses antiques aux formes les plus contemporaines des « deuils planétaires ») et dans un espace géographique résolument ouvert sur les mondes extra-européens et non-occidentaux, les divers aspects des deuils collectifs : formes et manifestations, modalités, participants, comportements des foules en deuil, notamment en milieux urbains, leur prise en charge, leur gestion, etc. Cette rencontre est organisée par l’EA 4247 de l’Université de Tours, CeRMHAVA, Equipe « Villes, sociétés, cultures », axe « Les phénomènes collectifs dans les villes ». Si l’approche initiale est résolument historienne, la rencontre est bien évidemment aussi ouvertes aux autres disciplines des sciences sociales.
La fin du XXe siècle semble avoir inventé le phénomène du « deuil planétaire » : les morts de JFK (1963), du général de Gaulle (1970), d’Elvis Presley (1977), de la princesse Diana (1997) ou de Michael Jackson (2009) eurent un retentissement mondial et générèrent des manifestations de deuil aussi de la part des institutions officielles que des « anonymes ». A y regarder de plus près, pourtant, le phénomène n’est peut-être pas si nouveau : ne peut-on en voir la première expression dans les manifestations d’affliction qui accompagnèrent la disparition de la reine Victoria, en 1901, dans tout l’Empire britannique bien sûr, mais également au-delà (tels les drapeaux mis en berne à New York) ?

Le deuil « planétaire » n’est qu’un des aspects des deuils « collectif », favorisé notamment par les innovations technologiques qui, du télégraphe à l’Internet, ont contracté l’espace-temps. Le deuil collectif (et, plus généralement, le deuil), demeure un objet qui attend son histoire, en France du moins, où même les travaux d’historiens sur la mort commencent à dater d’une trentaine d’année. Très récemment, l’historiographie des War Studies a porté beaucoup d’attention aux deuils liés aux hécatombes de masse des deux guerres mondiales, dans une perspective combinant l’histoire et la mémoire, voire la patrimonalisation de la mémoire. Dans une longue chronologie, si l’étude de la mort a été particulièrement menée par les médiévistes, la question du deuil n’a pas bénéficié du même engouement. L’institution du jour des morts par l’abbé de Cluny, le développement de la pratique des rouleaux des morts dans les communautés abbatiales, les cortèges de pleurants sur les tombeaux princiers donnent des clés de lecture d’une gestion collective de la mort. Mais bien des pratiques, notamment laïques, sont moins clairement établies, à charge pour nous d’en définir l’existence, la chronologie, les composantes, en confrontant sources textuelles, iconographiques et archéologiques.

Ce colloque procède d’une vaste ouverture chronologique, mais veut également couvrir une aire géographique large, les pratiques extra-européennes ayant toute leur place ; de nombreux rituels, comme le retournement des morts à Madagascar, sont autant de témoins à analyser. Historiens, historiens d’arts, historiens des religions, sociologues, spécialistes des media, sont invités à confronter leur point de vue. Au nombre des axes privilégiés – mais la liste n’est pas limitative – figurent les modalités du deuil collectif, les participants, leur degré d’implication, les comportements des foules en deuil, notamment en milieux urbains, leur prise en charge, leur gestion.

Les propositions de communication (300 mots + CV), pour une communication orale de 20 minutes, sont à adresser par mail à Christine Bousquet (christine.bousquet@univ-tours.fr) et Philippe Chassaigne (philippe.chassaigne@univ-tours.fr), pour le 1er septembre 2010 au plus tard. Les communicants retenus prennent en charge transport et hébergement. Les droits d’inscription (100 euros, taux préférentiels sur demande pour doctorants et post-docs) couvrent tous les repas et un volume des pré-Actes. Une publication papier sera ensuite assurée.

Contact

  • Camille Prieux
    courriel : cermahva (at) univ-tours [point] fr

    Université de Tours,
    EA 4247 CeRMAHVA
    Bureau 316
    3 rue des Tanneurs
    37 000 Tours

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La Fondation Médéric Alzheimer lance son appel à « Prix de thèse et Bourses doctorales 2010-2011 » en sciences humaines, en sciences sociales ou en sciences politiques.

Il s’agit pour la Fondation d’encourager les jeunes chercheurs dont les travaux de thèse portent sur :

  • les enjeux sociétaux induits par la maladie d’Alzheimer dans ses dimensions sociales, politiques, économiques, juridiques, psychologiques, philosophiques, éthiques, anthropologiques ou démographiques.
  • l’amélioration de la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et/ou de leurs aidants (familiaux, bénévoles ou professionnels).

Le Prix de thèse, d’un montant de 12 000 €, récompense les travaux d’un titulaire de doctorat en sciences humaines, en sciences sociales ou en sciences politiques.

Par l’attribution de 4 Bourses doctorales d’un montant total de 10 000 € par an chacune (renouvelables une fois), la Fondation souhaite soutenir des jeunes doctorants en 1ère, 2ème ou 3ème année de thèse en sciences humaines, en sciences sociales ou en sciences politiques.

Modalités de participation et dossiers de candidature : http://www.fondation-mederic-alzheimer.org (Rubrique Soutien aux Etudes et Recherches)
Date limite de retour des dossiers : le 15 septembre 2010

Fondation Médéric Alzheimer
30 rue de Prony
75017 Paris
Contact
  • Fondation Médéric Alzheimer
    courriel : kasprzak (at) med-alz [point] org

    30 rue de Prony
    75017 Paris
Url de référence

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16 et 17 septembre 2010  |  Paris (75005)

On observe actuellement un puissant mouvement d’homogénéisation de toutes les enjeux qui concerne « la psychothérapie » (catégorie qui inclut la psychanalyse), qu’il s’agisse de ses usages, de ses théories et méthodes, des questions professionnelles. Le colloque vise à comprendre à la fois ce mouvement d’homogénéisation et la recomposition d’identités psychothérapeutiques nationales. La première journée sera dédiée à « La psychothérapie au croisement de questions anthropologique et institutionnelles », la seconde à « Politiques de santé mentale et régulation de la pratique psychothérapeutique »

Organisation scientifique : Françoise Champion (Cermes3- Cesames)

ENS 45 rue d’Ulm, Paris 5ème

salle Rataud

Programme de recherche « Philosophie, Histoire et Sociologie de la Médecine Mentale » (PHS2M), coordonné par Pierre-Henri Castel et financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), en partenariat entre l’Institut d’Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (IHPST, Université Paris 1) et l’équipe CeRMeS3 – CESAMES (Centre de recherche, Médecine, Sciences, Santé, Santé mentale – Centre de recherche Psychotropes, Santé mentale, Société), Université Paris Descartes/Inserm/CNRS/École des Hautes Études  en sciences sociales

Jeudi 16 septembre

9h30 : accueil

La psychothérapie au croisement de questions anthropologique et institutionnelles

10h-13 h,
Présidence : Françoise Parot, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

Françoise Champion, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

Introduction

Agnès Desmazières,  GSRL (Groupe, Société, Religion, Laïcités), Paris

Americaniser la psychanalyse européenne : les réseaux catholiques comme vecteurs de l’ Ego Psychologie (1945-1960)

Tiago Marques, Paris Panthéon-Sorbonne, Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques

Psychoanalysis in Catholic contexts: historical reflections around the Portuguese case

David Pilgrim, Department of Social Work, Faculty of Health, University of Central Lancashire, Preston, UK

The hegemony of cognitive-behavioral therapy in modern mental health care

Discutant : Pierre-Henri Castel, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

14h30-17h30

Présidence : Xavier Briffault, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

Nadia Garnoussi, Université Paris  Descartes- CERMES3

La psychothérapie pour prévenir et traiter la dépression : conceptions et normes en Europe

Livia Velpri, Université Paris 8 et CERMES3 & Elizabeth Davis, Princeton University

Uses of psychotherapy in public psychiatry : comparing practices in France and Greece

Françoise Champion, CNRS-Université Paris Descartes- CERMES3

La question de la psychothérapie : jalons pour une comparaison entre la France et le Royaume-Uni

Discutant : Alain Ehrenberg, CNRS-Université René Descartes- CERMES3

Vendredi 17 septembre

Politiques de santé mentale et régulation de la pratique psychothérapeutique

9h30-12h30
Présidence : Michael Villamaux, psychologue

Ellen Kuhlmann, Faculty of Social Sciences Goethe University Frankfurt, Germany & Department of Social and Policy Sciences Unversity of Bath Bath, UK

Health professions and the politics of mediation : cross-country comparison

Samuel Lézé, EHESS- IRIS (Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales,  Institut de Recherche Interdisciplinaire sur les enjeux Sociaux), Paris

La régulation des psychothérapeutes  :  une comparaison européenne

Chris Mace, psychiatrist and psychotherapist, University of Warwick

The British revolution :  on providing psychotherapy freely, equally and fraternally

Discutant : Thomas Le Bianic, Université Paris-Dauphine , IRISSO (Institut de Recherche Interdisciplinaire en Sciences Sociales)

14h-17h
Présidence : Pierre-Henri Castel, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

Giel Hutschemaekers, Radboud University,  Nijmegen, Pays-Bas

Les transformations de la psychothérapie : la situation néerlandaise

Bernhard Strauss, Institute of Psychosocial Medicine and Psychotherapy, University Hospital
Friedrich-Schiller-University Jena, Germany

Patterns of psychotherapic practice and professionalisation in Germany

Discutante : Maïa Fansten, Université Paris Descartes, GEPECS (Groupe d’étude pour l’Europe de la culture et de la solidarité)

Bilan : Pierre-Henri Castel, CNRS-Université René Descartes-CERMES3

Les communications seront en anglais ou en français (avec texte ou résumé long dans l’autre langue)

Le colloque est gratuit sur inscription auprès de  fchampion@noos.fr

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Module Pluridisciplinaire Forme et évolution & bodybuilding

L’Ecole doctorale 139 (Université de Paris Ouest Nanterre La Défense) annonce la tenue les 3 et 4 juin 2010 de son séminaire doctoral pluridisciplinaire « Forme et Evolution », en partenariat avec l’ED 227 (Muséum national d’histoire naturelle) et l’ED 435 (AgroParisTech).

Objectifs du module

Ce module est organisé pour la troisième année consécutive. Il est destiné à renforcer la formation scientifique pluri-disciplinaire des doctorants, selon l’esprit qui anime l’Ecole doctorale 139 Connaissance, Langage et Modélisation. Rappelons que celle-ci rassemble, et parfois hybride, aussi bien des disciplines des sciences humaines que des disciplines relevant des sciences « dures » : Esthétique, Ethologie, Information & Communication, Mathématiques, Philosophie, Psychologie, Sciences de l’Education, Sciences du Langage, Sciences physiques & Sciences de l’ingénieur, Sport.

L’Ecole Doctorale 139 s’est en outre fixé parmi ses missions essentielles l’encadrement scientifique et le suivi pédagogique des doctorants ; mais aussi d’instaurer les conditions de l’acquisition d’une culture pluridisciplinaire et de compétences diversifiées. Le module transversal traduit cette volonté de l’ED 139, par une collaboration suivie avec deux ED rattachées à de grandes institutions scientifiques parisiennes.

Thème du module 2009-2010

Le terme évolution a deux sens : si aujourd’hui, évolution signifie la transformation des espèces, ce n’est pas le cas au XVIIIe siècle, où evolutio désigne le développement d’un germe préexistant, qui se déroule. Les historiens des sciences se sont demandé si les deux sens étaient liés l’un à l’autre. Cela aurait comme implication, par exemple, de penser la transformation des espèces comme le développement d’un individu. Ce fut le cas par exemple dans plusieurs théories pré-darwiniennes (comme les Vestiges de la Création de Robert Chambers, parus en 1844). De ce point de vue, la théorie de l’évolution par sélection naturelle de Darwin constituerait une rupture, même si certains historiens ont suggéré, de manière provocatrice, qu’un tel rapprochement était encore pertinent dans l’Origine des espèces (cf. Robert Richards, The Meaning of evolution).

Cette question sera tout particulièrement l’objet de la première journée du module se déroule au Muséum national d’histoire naturelle.

La seconde journée, organisée à Nanterre, a plus particulièrement pour thème la prise de forme, ce qu’on pourrait appeler, non sans ironie, les théories du « bodybuilding ». Dans ce cadre, sera menée une réflexion pluridisciplinaire sur la construction des corps : non seulement sur les pratiques (sport, chirurgie esthétique, transsexualité), ou sur le « souci de soi » dont ces pratiques témoignent ; mais plus généralement sur la nature des corps qui sont nôtres, au croisement de la biologie et de la société. Nos corps sont construits mais jusqu’où s’étend la construction des corps ? qu’est-ce qu’un corps « naturel » ? Depuis que Judith Butler a mis ce thème en avant dans Trouble dans le genre (1990), on considère parfois que la distinction entre sexe et genre, entre le biologique et

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RECHERCHE LECTEURS POUR L’ANNÉE 2010/2011 / CORPS ET SCIENCES SOCIALES

Chers collègues, chers amis, chers tous,

Notre séminaire de lectures d’ouvrages récents sur le corps et les sciences sociales se poursuit l’année prochaine (voir programme ci-joint) et nous sommes à la recherche de lecteurs. Je vous rappelle que la “lecture” consiste à parler environ 20 mn sur l’ouvrage de votre choix en vous adressant à un public qui ne l’a pas forcément lu. Il s’agit donc essentiellement de rendre compte de ce qui figure dans l’ouvrage puis de poser deux ou trois questions à l’auteur qui, en règle générale, est présent. D’expérience, il s’agit d’un travail très utile pour celui qui le fait et de séances qui sont riches d’enseignements, tant pour le lecteur que pour l’auteur.

A l’heure actuelle, les livres suivants sont réservés (mais il y a une marge de manoeuvre s’agissant des choix de Lucia Candelise puisqu’elle ne va pas en présenter trois)

-Florence Ollivier sur Penser l’accompagnement

-Florence Bellivier sur la Transplantation d’organes

-Lucia Candelise sur D.Memmi, D.Guillo et O.Martin, La tentation du corps. Corporéité et sciences sociales, Paris, Ed.EHESS, 2009. OU Daniel Couturier, Georges David et al., La mort de la clinique, Paris, Puf, (coll.Quadrige), 2009. OU Stéphanie Hennette, Le droit de la bioéthique, Paris, La Découverte (Collection: Repères Sciences politiques), 2009.

-Pierre-Yves Baudot sur le « manuel » « sociologie de la mort » de Gaelle Clavandier, et de celui de Julien Bernard, « Croque mort ».

Si l’un de ces ouvrages vous intéresse, vous pouvez me contacter par mail ; vous pouvez aussi faire passer l’information autour de vous. Je vous remercie, bien à vous, florence bellivier <florence.bellivier@wanadoo.fr>

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