Littérature

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Colloque international – Canicules et froids extrêmes (L’événement climatique II)


Colloque international de Paris, 20-21 janvier 2011

organisé par : Jacques Berchtold (CELLF 17-18), Emmanuel LeRoy Ladurie (Collège de France), Jean-Paul Sermain (EA 174 Formes et Idées de la Renaissance aux Lumières) et Anouchka Vasak-Chauvet (Groupe Forell, Histoire et poétique des genres, Poitiers)

Programme du jeudi 20 janvier 2011, en Sorbonne

Matin

Anouchka Vasak-Chauvet (Poitiers), ouverture du colloque.

1. Marie-Madeleine Fragonard (Paris3-Sorbonne nouvelle), Les méfaits du grand froid et leurs remèdes dans les œuvres d’Ambroise Paré, 16e s.

2. Jean-Marie Goulemot (Tours) Le grand hiver de 1709 (Valentin Jamerey-Duval), 18e s.

3. Michel Delon (Paris4-Sorbonne), Températures extérieures, températures intérieures: pour une théorie libertine des climats, 18e s .

4. Muriel Brot (CNRS/Paris4-Sorbonne), Climats extrêmes dans l’Histoire des deux Indes, risques et remèdes, 18e s.

5. Muriel Collart (Université de Liège), L’entreprise des Mémoires sur les grandes gelées et leurs effets, où l’on essaye de déterminer ce qu’il faut croire de leur retour périodique, et de la gradation en plus ou moins du froid de notre globe rédigés par Th. Mann entre 1776-1793 pour l’Académie impériale et royale de Bruxelles, 18e s.

Après-midi

6. David McCallam (University of Sheffield, GB), ‘La mort blanche : quand les neiges tuent au XVIIIe siècle’ Alpes et Pyrénées 18e s.

7. Madeleine Pinault-Sorensen (Louvre), Drames et rêveries dans les neiges et dans les glaciers des Alpes, peintures, dessins et gravures. XVIIIe– début du XIXe siècle, 18e s.-19e s.

8. Nathalie Vuillemin (Neuchâtel, Suisse), « Les Andes, ou la découverte de l’incohérence climatique », 1ère moitié 19e s.

9. Daniel Compère (Paris3-Sorbonne nouvelle), Le froid, le blanc et le fantastique chez Jules Verne, 19e s.

10. Helena Katri Suhonen (Université du Québec, Montréal ; Laboratoire international d’étude comparée multidisciplinaire des représentations du Nord), valeurs symboliques de l’hiver dans la littérature québécoise contemporaine, 21e s.

Programme du vendredi 21 janvier 2011, à la Fondation Singer-Polignac

Matin

1. 10h-10h45 Conférence inaugurale de M. Le Roy Ladurie

2. 10h45-11h30 Samuel Nussbaumer et Heinz Zumbuehl (Institut géographique de l’université de Berne): « L’histoire des glaciers dans les Alpes et en Scandinavie, vue par l’iconographie ancienne »

11h30-11h45 : PAUSE

3. 11h45-12h30 Martine Tabeaud (Professeur de géographie, Paris I) et Martin de La Soudière (ethnologue, CNRS) : « Les météophiles sont-ils des ‘fêlés des records’ » ?

4. 12h30-13h15 Emmanuel Garnier (Maître de conférences HDR d’histoire moderne

Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement UMR CEA-CNRS Saclay

Centre de Recherche d’Histoire Quantitative UMR CNRS Université de Caen) : « Sécheresses et canicules avant le Global Warming, France et Europe 1500-1900 »

13h15-14h30 BUFFET

Après-midi

5. 14h30-15h15 Valérie Daux (Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement, UMR CEA-CNRS-UVSQ) : « Canicules du passé: les approches par la météorologie, la phénologie des plantes et la géochimie isotopique »

6. 15h15-15h45 Stefan Lemny (BNF) en collaboration avec Arcadie Bodale (Archives d’Etat. Département de Iasi, Roumanie) : « Caprices climatiques estivaux et hivernaux dans les régions carpato-danubiennes »

15h45-16h : PAUSE

7. 16h-16h30 Daniel Rousseau (Météo France) : «Identification des grands hivers de 1676 à 2010 à l’aide des séries thermométriques de Paris»

8. 16h30-17h15 Georges Pichard et Emeline Roucaute : « Les grands hivers du PAG en Provence »

9. 17h15-17h45 Eric Faure (Université de Marseille) : « Extrêmes climatiques et paludisme »

17h45-18h15 : Débats et conclusion

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_blank Nelly Labère (dir.), Être à table au Moyen Âge, Madrid, Collection de la Casa de Velázquez , 115, 2010, 228 p.


Si les historiens se sont intéressés depuis une trentaine d’années aux pratiques alimentaires du Moyen Âge, rares sont les travaux consacrés à la représentation de la nourriture dans la littérature médiévale de la péninsule Ibérique et de la France. L’histoire sociale de l’alimentation existe certes, mais l’histoire littéraire reste à inventer. Qu’elle oscille entre abondance ou privation, entre condamnation ou exaltation, entre esthétique romanesque ou discours politique, entre effet de liste ou effet de suture, la nourriture dans la littérature du Moyen Âge pose la question de l’oralité et du discours autour de la bouche conçue comme organe de communication et de consommation. Traités théoriques, livres de cuisine, ouvrages médicaux et textes littéraires témoignent de cet intérêt porté à la table du Moyen Âge, table réelle ou table imaginaire, associant à l’esthétique des mets la poétique des mots.
À travers des études monographiques, comparatistes et linguistiques, ce volume tente d’en rendre compte dans un dialogue entre histoire de l’alimentation et études littéraires.

AU MENU
Pour une mise en bouche textuelle
Nelly Labère
I. LES RÈGLES DE L’APPÉTIT
Mange ma fille ! La privation et l’excès
Beatriz Ferrús Antón
Alguien en mí dormido me come y me bebe. Mujer y metáfora alimentaria en la Edad Media
Katy Bernard
Les noces dévorantes. Du rapport du Jaloux à la nourriture dans le Roman de Flamenca
La bouche moralisée. La norme et le plaisir
José Aragüés Aldaz
Comida y santidad en una lectura de refectorio. El Flos Sanctorum
Marta Haro Cortés
«Et no andedes tras vuestra voluntad en comer ni en bever ni en fornicio». De gula y lujuria en la literatura sapiencial
Voir et être vu. Rituels de bouche et espace politique
Francisco Bautista
«Comed conde». Las transformaciones de un ritual del Cantar de Mio Cid a Diego de Valera
Estelle Doudet
Du rituel narratif à la réflexion politique. Festins en Bourgogne dans les mémoires et les chroniques officielles au XVe siècle
La table et ses tréteaux. La théâtralisation du repas
Jelle Koopmans
Être vu à table. Théâtralisations du repas et de la nourriture à la fin du Moyen Âge
María José Palla
L’absence de table. Le jeûne de la vieille de Carême

II. DÉCOUPER LE TEXTE. À LA CUISINE DU RÉCIT
Le carnaval des aliments : le Libro de Buen Amor
Santiago U. Sánchez Jiménez
Construcción discursiva en el Libro de Buen Amor. Las palabras que designan instrumentos propios de la alimentación
Bienvenido Morros Mestres
Historia, religión y gastronomía. La pelea de don Carnal y doña Cuaresma en el Libro de Buen Amor
Nelly Labère
Les mots à la bouche dans le Libro de Buen Amor
Avoir les yeux plus gros que le ventre : La Celestina
Nathalie Peyrebonne
Bouches célestinesques. « Una co… ¡o mal bocabro!, una comer, o cometa… comedia… »
Carlos Heusch
Faire chère lie dans une vallée de larmes. Le banquet carnavalesque de Célestine
III. MANGER LE TEXTE
Des mots plein la bouche. Stratégies discursives des propos de table
María Luzdivina Cuesta Torre
«Todos los altos hombres y cavalleros y escuderos se asentaron a las mesas, y los manjares fueron traídos a cada uno». La alimentación en la materia artúrica castellana
Jean-Claude Mühlethaler
Quand la nourriture se fait parole. Scènes de communication alimentaire dans les récits médiévaux

À la table des matières
Madeleine Jeay
Scènes de repas et catalogues gastronomiques dans l’écriture romanesque
Jacqueline Cerquiglini-Toulet
Portrait de l’écrivain en mangeur à la fin du Moyen Âge. La nourriture comme code chez Eustache Deschamps
Tania Van Hemelryck
Mascher l’escripture. Livre, lecture et nourriture aux XIVe et XVe siècles
Boute-hors et réflexions digestives
Nelly Labère

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Ela VALIMAREANU (coord.), Plaisirs de la table. Mises en récit de la nourriture et autres délices. Etudes sur le thème alimentaire, Cluj, Casa Cărţii de Ştiinţă, 2010.

Des distinctions méthodologiques montrent que le repas recouvre plusieurs réalités et acquiert des significations qui se rattachent à un vaste réseau symbolique. Envisagé comme rituel religieux, comme prétexte de socialisation et de partage ou bien comme simple processus d’ingestion alimentaire, pour n’évoquer ici que certaines catégories auxquelles il est associé, le repas implique, dans un cas, un rapport au divin, dans un autre, un rapport à autrui, et dans un autre encore, un rapport à la nourriture même.

Au-delà de ces cadres religieux, sociologique et biologique, le thème alimentaire peut aboutir au champ de l’esthétique, le repas, mis en récit, devenant une figure narrative et un lieu rhétorique où se joue la poétique d’une écriture. La description du repas à l’intérieur d’un texte s’avère ainsi être l’espace du développement d’une démarche artistique et l’enjeu d’une esthétique dont les principes construisent le fondement de tout un univers fictionnel où s’entrelacent des réseaux métatextuels et autoréférentiels. Du banquet philosophico-cérébral de Platon, au festin décadent de Trimalcion, le célèbre personnage de Pétrone, des repas bibliques aux repas chevaleresque, des kermesses bouffonesques rabelaisiennes à la surcharge du repas baroque jusqu’à la volupté des plats qui préludent à la sensualité de la chair dans le roman libertin au XVIIIe siècle, le thème du repas se fait, au fil du temps, objet de discours à fonction textuelle et métatextuelle.

Pour ce qui est du XIXe siècle, le thème du repas nous donnera l’occasion de voir comment se construit le discours narratif et comment la description d’un repas délimite l’univers romanesque d’un écrivain jusqu’à nous fournir les moyens d’y déceler les principes esthétiques de son oeuvre : on prendra le repas de l’école naturaliste dirigé par Émile Zola, on goûtera au repas décadent avec J. K. Huysmans qui nous invite dans l’univers hallucinant du singulier duc Jean des Esseintes ou, convoqués par Gustave Flaubert, on participera au repas de noces des Bovary.

A partir du XIXe siècle, le repas reçoit donc de nouveaux investissements de sens, en devenant l’illustration d’un programme narratif et l’esthétique d’un discours romanesque, pour s’inscrire dans le texte littéraire du XXe siècle, avec Marcel Proust, Colette, Boris Vian, Nathalie Sarraute et Georges Perec, comme un lieu du signe, structuré par le langage et autour du langage. Il devient alors nécessairement, un repas de langage, car effectivement il est fait de mots plus que de mets, les recettes et les menus enchaînés ou toute autre référence culinaire étant chargée des valences esthétiques de l’écriture même. Le repas devient ainsi, de manière symbolique, acte d’écriture, les recettes et les plats se métamorphosant dans des mots que l’on renifle, hume, déguste, sirote, mastique et avale, selon l’exemple sarrautien, jusqu’à ce qu’ils forment la création littéraire. Cette analyse des récurrences du terme fondamental de nos recherches filtrées par la fiction (Evolution du thème alimentaire. Récurrences diachroniques et fonctions esthétiques du repas et de la nourriture) fait montre que le plaisir de la table et le fumet bien odorant des mets délicieux vont de pair avec les délices de l’intellect, car la cuisine honore l’esprit tout autant que l’estomac. Au plaisir du palais qui savoure les plats se rajoute la volupté de la discussion lors de ces rencontres entre esprit et goût. Si l’on affirme que « le destin d’un paysage est de finir dans une assiette, au fond d’un estomac », on dirait, en paraphrasant, qu’une idée pourrait finir, elle aussi, dans une assiette et se laisser ruminer et ingurgiter lors d’un repas.

Le destin d’une idée pourrait être aussi celui de nager dans une tasse de thé : c’est l’étonnante découverte d’un espace d’exception, plein de saveurs et de bonne humeur, de douce chaleur dans une ambiance exquise (Morceaux choisis de délices parisiennes). D’un salon de thé du vibrant Paris, nous passerons par la pâtisserie napolitaine de Startuffo où les gâteaux-délicatesses acquièrent la signification esthétique des mots (et donc de l’oeuvre) avec lesquels l’écrivain même fait le délice de son lecteur (Le dessert, entre l’intime et le social dans Porporino ou les mystères de Naples de Dominique Fernandez ). Il y a ensuite une anamnèse, un essai des souvenirs qui recèle la chaleur de l’intimité des repas d’enfance préparés par cette image éternelle de la mère « nourricière » (En Hommage) opposé à cette autre image symbolique, superposée comme sur un palimpseste, qui est la fiction même, la mère  » mégère, vipère » qui transforme le moment de la communion autour de la table dans un champ de bataille et d’orgueils autoritaires…( La famille bazinienne autour de la table )…

Il suit encore une brève analyse de l’architecture et de la transformation de la salle à manger, du salon et de la cuisine avec tous les changements opérés dans les nouvelles conditions de vie postmoderne (Salles et tables à manger. Evolution spatialle et fonctionnelle). Un moment eucharistique est cette signification que trouve une autre analyse de cet instant de communion (Le Repas- instant eucharistique, refus de l’éparpillement), suivi par des images de souvenirs du temps de guerre et de paix (Pain de l’amertume, pain de l’insouciance. Souvenirs du temps de guerre et de paix)…Une étude anthropologique nous présente la tradition des gens qui sont repris, dirait-on, d’un conte de fée, et qui nous apparaissent, à nous, les citadins pressés, comme de diffuses personnages d’une mythologie lointaine (Qu’est-ce que et combien mangeaient les «momârlanii ». Cuisine traditionnelle), étude qui se prolonge avec une autre sur les coutumes du pays du Soleil-Levant, au nom magique (What, when and where do Japanese deities eat?). La nourriture que l’on consomme (et qui nous consomme) révèle l’identité et le contour de chacun (Food, Self and Identity) tout autant que le manque de nourriture mène à un problème identitaire tel celui des héros de Llosa, Hamsun ou Dostoievsky (La valeur dysphorique de la nourriture. Analyse du complexe alimentaire dans quelques oeuvres de Vargas Llosa). Le recueil clôt avec un repas préparé à la mémoire d’un défunt, qui débouche sur les valeurs esthétiques d’une oeuvre littéraire et sur les mécanismes qui conditionnent, contraignent et libèrent l’écriture même (A Lunch with the Shadows).

Arrivés au terme de ce voyage au pays de la gourmandise, à travers cette collection de textes, on peut toujours se laisser emporter par le fumet, les arômes et les saveurs de la grande cuisine alchimique.

Adresse : 14, Grigore Alexandrescu, E11, Ap. 43, 400515, clij, Roumanie

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Appel à articles – Genre, sexualité & société

Vous trouverez ci-joint un appel à articles – VARIA – pour la revue électronique, à comité de lecture, pluridisciplinaire et internationale, de langue française, entièrement dédiée aux recherches sur le genre et la sexualité, Genre, sexualité & société / http://gss.revues.org

Genre, sexualité & société se revendique comme un espace de dialogues et d’échanges, ouverte à différentes approches disciplinaires. Tout type de contribution inédite sera étudiée, qu’elle provienne de jeunes chercheur-e-s ou de chercheur-e-s confirmé-e-s.

Vous êtes invité-e-s à  faire parvenir vos articles à l’adresse e-mail suivante : gss@revues.org

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Colloque International – Le pouvoir de l’imagination, du XVIe au XVIIIe siècle

Organisation : Koen Vermeir (SPHERE, CNRS).

Comité Scientifique: Raffaele Carbone (CESR), Liz Claire (IIAC/EHESS), Rafael Mandressi (CAK/EHESS), Martine Pécharman (CRAL/MFO/EHESS), Christine Pigné (CLAM), David Rabouin (SPHERE/Paris7).

Avec le soutien de L’institut des Sciences de la Communication du CNRS, projet PEPS « Imaginations » et du Centre de recherche du château de Versailles.

6 décembre: Versailles
7-8 décembre: Paris


6 décembre 2010

Auditorium du Château de Versailles

Château de Versailles, Place d’armes, 78000 Versailles.

09.45 : Welcome

10.00 – 10.10: Koen Vermeir (SPHERE, CNRS) « Introduction »

10.10 – 11.00: Keynote lecture: Guido Giglioni (Institut Warburg) « Reality and Its Surrogates: The Imagination in the Renaissance »

Coffee break

11.15 – 12.00: Cynthia Fleury (CERSP Muséum/ISCC) « Une théorie de l’imagination créatrice, noétique et éthique : de Sohravardi, platonicien de Perse (XIIe siècle) à Henry Corbin (XXe siècle) »

12.00 – 12.45: Jörn Steigerwald (Université de Tübingen) « Les forces visible de l’imagination créatrice: Bellori, Marin, Arioste »

Lunch

14.15 – 15.00: Tristan Dagron (ENS Lyon) « La formation du rêve chez Ficin: considérations cliniques »

15.00 – 15.45: Saverio Ansaldi (Université de Montpellier III Paul Valéry) « L’imagination en puissance. La construction des images chez Ficin »

Coffee break

16.00 – 16.30: Emiliano Ferrari (Università degli Studi de Milan / Université Jean Moulin Lyon-3) « Processus imaginatifs et vie des passions chez Montaigne : psychologie et éthique »

16.30 – 17.15: Karin Westerwelle (Université de Münster) « Montaigne et la force de l’imagination »

17.15 – 18.00: Christophe Bouriau (Université Nancy 2) « Dignité humaine et imagination selon Montaigne »


7 décembre 2010

Institut des Sciences de la Communication du CNRS

20, rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris, Métro Gobelins.

09.30 – 10.15: Allison Kavey (City University New York) « Imagination, Knowledge, and Passion as the Trinity in Agrippa’s De Occulta Philosophia Libri Tres »

10.15 – 11.00: Hans De Waardt (Université d’Amsterdam) « Demons, black bile and other causes of delusion: Johan Wier probing witches »

Coffee break

11.20 – 11.50: Filips Defoort (Université de Leuven) « Imagination and evil: on the role of imagination as the origin of monstrosity in Jacob Boehme’s (1575-1624) theosophy »

11.50 – 12.20: Guy Claessens (Université de Leuven) « Proclus and Kepler on the Power of the Geometrical Imagination »

Buffet lunch

13.30 – 14.00: Radu Toderici (Université de Cluj-Napoca) « Bernard Lamy et l’imagination de l’orateur »

14.00 – 14.30: Alice Vintenon (Université Paris Ouest-Nanterre) « Affectus sequuntur phantasiam: l’utilisation médicale et rhétorique de la « véhémente imagination » à la Renaissance »

Coffee break

15.00 – 15.45: Roberto Poma (Université de Paris XII) « Extase et guérison : sur l’intensification de la force de l’imagination du sujet malade »

15.45 – 16.30: Rafael Mandressi (CAK/EHESS) « L’imagination contagieuse: diagnostic médical et possession démoniaque au XVIIe siècle »

Coffee break

16.45 – 17.15: Stephen Boyd Hequembourg (Université de Harvard) « Monism and Imaginative World-Making in John Milton and Margaret Cavendish »

17.15 – 17.45: Rodolphe Dalle (Université de Nantes) « Le statut de l’imagination

dans la conception de l’enthousiasme poétique du Père Le Moyne »

8 décembre 2010

Institut des Sciences de la Communication du CNRS

20, rue Berbier-du-Mets, 75013 Paris, Métro Gobelins.

09.30 – 10.15: Sabine Arnaud (Institut Max Planck Berlin) « La dernière carte ou le pari de l’imagination »

10.15 – 10.45: Marion Saliceti (Université de Paris I et de Neuchâtel) « Malebranche : Une analyse psychosomatique de la force de l’imagination »

Coffee break

11.00 – 11.45 : Marie-Frédérique Pellegrin (Université Jean Moulin-Lyon 3) « La contagion imaginative chez Malebranche: le cas des loups-garous »

11.45 – 12.30: Paolo Fabiani (Comune di Firenze) « The ancient art of memory. Rhetoric and the New Science of the imagination »

Buffet lunch

13.45 – 14.15: Coralie Bournonville (Université de Picardie Jules Verne) « l’imagination libertine : représentations de l’imagination dans les romans-mémoires libertins du xviiie siècle »

14.15 – 15.00: Hans Adler (Université de Wisconsin) « The Plasticity of the Possible and the Possibility of Plasticity in the 18th Century »

Coffee break

15.15 – 16.00: Cédric Le Bodic (Maison des sciences de l’Homme Ange-Guépin, Nantes.) « Le corps et la médecine au 18è siècle à travers l’imagination et la sexualité »

16.00 – 16.45: Liz Claire (IIAC/EHESS) « De l’imagination, de l’enthousiasme et du génie au XVIIIe siècle: la danse, un art ou une maladie ? »

16.45 – 17.00: Concluding discussion and remarks

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AMBROISE PARÉ 1510 / 2010 – Commémoration du 500e anniversaire de la naissance d’Ambroise Paré

BIUM – Paris Descartes – Musée d’Histoire de la médecine
Bibliothèque Universitaire de Médecine de Montpellier
avec le patronage de la Société Française d’Étude du Seizième Siècle

Samedi 4 décembre 2010, Paris
Université Paris Descartes
Salle du Conseil
12 rue de l’École de Médecine – 75006 Paris

« Paré chirurgien et écrivain français »

Journée de conférences et exposition organisées par la BIUM et le Musée d’histoire de la médecine (Université Paris Descartes) avec le patronage de la Société Française d’Étude du Seizième Siècle

9h30 – Accueil et ouverture de la journée par le Président de l’Université Paris Descartes, par le Directeur de la BIUM et par le Conservateur du Musée d’histoire de la médecine

Hommage à Paule Dumaître (Bernadette Molitor)

10h Evelyne BERRIOT-SALVADORE
Ambroise Paré chirurgien et écrivain français: présentation de l’exposition virtuelle

10h30 Isabelle PANTIN
Ambroise Paré. Une figure de médecin construite par le livre?

11h Visite du Musée d’histoire de la médecine: exposition Ambroise Paré

14h30 Jean CEARD
La place de Paré dans la formation d’un vocabulaire anatomique en français

15h Mireille HUCHON
Ambroise Paré, un « chirurgien méthodique »

Pause

16h Marie-Madeleine FRAGONARD
La jeune fille au lion, le chevalier pendu par les pieds, et autres contes de Paré

16h30 Guylaine PINEAU
De l’idéologie du secret à l’idéal de divulgation du savoir

Dimanche 10 décembre, Montpellier
Faculté de Médecine (Montpellier I),
Salle des Actes
2 rue de l’École de Médecine – 34000 Montpellier

« De Guy de Chauliac à Ambroise Paré : transmettre et enseigner la chirurgie »

9h30 – Accueil et ouverture de la journée par
Jacques BRINGER, Directeur de l’UFR Médecine et Jean-François FOUCAUD, Directeur de la Bibliothèque Interuniversitaire de Montpellier

10h – Evelyne BERRIOT-SALVADORE
Ambroise Paré chirurgien et écrivain français présentation de l’exposition virtuelle

10h30 – Sylvie BAZIN-TACCHELLA
De Guy de Chauliac à Ambroise Paré : continuité et transformation du discours chirurgical.

11h – Visite de l’exposition :
Autour d’Ambroise Paré. Transmettre et enseigner la chirurgie.
Hélène LORBLANCHET et Mireille VIAL, Conservateurs de la BU de Médecine de Montpellier

14h30 – Isabelle PANTIN
Ambroise Paré. Une figure de médecin construite par le livre ?

15h – Marie-Madeleine FRAGONARD
La jeune fille au lion, le chevalier pendu par les pieds, et autres contes de Paré.

16h – Guylaine PINEAU
De l’idéologie du secret à l’idéal de divulgation du savoir.

Journée organisée avec le concours du MA-REN-BAR et de l’Institut de Recherche sur la Renaissance, l’âge Classique et les Lumières (Montpellier III)

Contacts:
evelyne.berriot-salvadore@wanadoo.fr
bernadette.molitor@bium.parisdescartes.fr

Programme: http://www.sfdes.fr/wp-content/uploads/2010/11/plaquette_programme_26_10_2010.pdf
___________________________________________________
Sur le site de la BIUM:

Dossiers Medic@ : La littérature médicale en français au XVIe siècle / Ambroise Paré

Medic@, la bibliothèque numérique de la BIUM, présente plus de deux cents nouveaux ouvrages de médecine, écrits ou traduits en français entre 1500 et 1600, situant ainsi les Œuvres d’Ambroise Paré dans une histoire de l’édition médicale qui connaît alors d’importantes mutations.
http://www.bium.parisdescartes.fr/histmed/medica/littmed16e.htm
http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/pare.htm

(Le chargement des ouvrages n’est pas achevé et se poursuivra ces prochains jours.)

Et prochainement en ligne, une exposition virtuelle: « Ambroise Paré chirurgien et écrivain français »

http://www.bium.parisdescartes.fr/pare

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Parution – Literature and Medicine

Literature and Medicine Literature and Medicine, Volume 28, Number 2, Fall 2009

The Discovered Story: The Evolution of Truth in Cancer Narratives Larry D. Cripe
Editors’ Preface: Cancer Stories Jane E. SchultzMartha Stoddard Holmes
Tricksters and Truth Tellers: Narrating Illness in an Age of Authenticity and Appropriation, Arthur W. Frank
When Spoken Words Fail Jessica Tekla Les
Cancer Narratives and an Ethics of Commemoration: Susan Sontag, Annie Leibovitz, and David Rieff  Mary K. DeShazer
Outside the Box: Surviving Survival  Emily C. Bartels
Apoptosis Is My Favorite Word: An Introduction and Performance  Gretchen Case
Apoptosis Is My Favorite Word by Gretchen Case: A Commentary and Response  Therese Jones
Choosing to Live: Cancer Education, Movies, and the Conversion Narrative in America, 1921–1960  David Cantor
Disruption and Cancer Narratives: From Awareness to Advocacy  Kirsten E. Gardner
Cancer’s Revelations: Malignancies and Therapies in a Recent Chinese Novel  Sabina Knight
(Un)body Double: A Rhapsody on Hairless Identity  Jane E. Schultz

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Savoir(s) en commun – Le(s) corps


Du 12 au 30 novembre 2010

Pour cette 9e édition la manifestation Savoir(s) en commun : rencontres université société de l’Université de Strasbourg propose des réflexions croisées autour de la thématique « Le(s) corps ». Un déploiement pluridisciplinaire, multiculturel et géographiquement varié du 12 au 30 nov. avec une question centrale : « Finalement le corps est… ? »

Organisée par l’Université de Strasbourg depuis 2001, Savoir(s) en commun réunit experts et grand public autour d’une thématique centrale traitée de manière transdisciplinaire. L’enjeu est de confronter les recherches universitaires, l’avis de spécialistes et les interrogations que nous avons tous sur de grandes questions de société.

A l’image de la diversité de formes et de fonctions qu’adoptent les différentes parties d’un corps, le programme de cette année se développe comme autant d’organes qui composeront le corps d’une réflexion globale. Quelle est la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse ? Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est soulevée.

Plus d’une trentaine de rendez-vous aux formes multiples : débats, théâtre de sciences, conférences, projections, spectacles multiformes, cafés essentiels sont à l’affiche à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Des propositions qui émanent autant d’enseignants-chercheurs, de personnalités publiques, politiques ou du monde associatif que de doctorants et bien sûr d’étudiants.

Loin d’apporter des réponses toutes faites les spécialistes réunis autour de ce thème débattent de notions parfois abruptes, parfois triviales, parfois techniques, parfois étranges, avec des points de vue disciplinaires indéniablement différents et les avis de chacun également.

Retrouver le programme sur la page suivante :

http://savoirsencommun.unistra.fr

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Séminaire – Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire

SEMINAIRE DU CENTRE ALEXANDRE KOYRE 2010-2011

Jean-Louis Fischer, Patrick Triadou et Jean-François Ternay

Le jeudi de 17h à 19h, MNHN, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75005, Paris

18 novembre 2010,

FISCHER Jean-Louis (Centre Alexandre Koyré), Introduction au séminaire, « L’art de faire de beaux enfants ».

2 décembre

SCHOËVAËRT Damien (GHU Antoine Béclère), L’émergence de la forme chez l’embryon humain.

16 décembre

VILLE Yves (GHU Necker), L’embryon et le fœtus humains dans l’art contemporain.

6 janvier 2011

BECQUEMONT Daniel (Université de Lille), Métaphore de l’embryologie dans Ulysse de James Joyce.

20 janvier

SLETZIEWSKI Elisabeth G. (Université Paris Est Créteil), Un regard éthique sur l’embryon et le fœtus humains.

3 février

TRIADOU Patrick (GHU Necker), La représentation partagée de l’embryon humain.

10 mars

GUIBERT Juliette (Institut Mutualiste Montsouris), Représentations de l’embryon et du fœtus dans la démarche AMP.

7 avril

TERNAY Jean-François (Université Paris Sud), Imagerie médicale et vulnérabilité.

5 mai

CHANDELIER Joël (Université Paris 8), Théories de la génération et de l’embryon au Moyen Age.

26 mai

CREMIERE Cédric (Muséum d’Histoire naturelle du Havre) et FISCHER Jean-Louis, Histoire de l’exposition « Avant la naissance, 5000 ans d’images ».

9 juin

MOREL Marie-France, Naître sans violence : le moment Leboyer (1974).

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Date limite : 28 février 2011

L’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC-Tunis) lance un appel à contribution pour un ouvrage collectif : Penser le corps au Maghreb. Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Le corps désigne cette forme concrète de l’existence. Il constitue le représentant de l’être agissant par ses actes, parlant un langage symbolique, appréhendant le monde par ses diverses modalités de présence et d’intentionnalité. Etant toujours sujet, support, témoin et mémoire de toutes nos pratiques (Berthelot, 1992), la présence du corps se manifeste aussi bien dans les conduites les plus banales de la vie quotidienne, les habitudes culinaires et vestimentaires, le langage et les soins du corps, que dans les pratiques où l’investissement corporel est encore plus prononcé, tels que les jeux, les danses et le sport. En tant que tel, le corps renvoie à cette instance médiatrice entre l’être et le monde et se situe au fondement d’une expérience qui articule le vécu et le perçu, l’intime et le partagé. Par ailleurs, le corps fait partie intégrante des imaginaires culturels et se trouve inévitablement construit par des mises en scènes esthétiques et figuratives. Il devient ainsi le noyau dur qui fonde les pratiques artistiques et le support d’expression métaphoriques dans la littérature, le cinéma, la peinture, etc.

Cette expérience du corps est systématiquement rattachée aux espaces socioculturels de sa manifestation qui rendent compte des modalités particulières de ritualisation du corps et des significations plurielles qui le construisent (Mauss, 1934 ; Loux, 1979 ; Galimberti, 1998). A cet effet, le projet se propose d’éclairer les fondements socioculturels du corps au Maghreb. Il prévoit de raconter le rapport au corps et d’interpréter les formes de sa mise en jeu dans cette aire géographique. Une attention particulière sera alors accordée aux conditions de production et de reproduction du corps dans un espace-temps singulier, caractérisé par un métissage et l’émergence de données locales en mutation.

Pour ce faire, les travaux tiendront compte de plusieurs dimensions capables d’apporter des regards à la fois différents et complémentaires sur la réalité du corps au Maghreb :

– D’abord, une démarche pluridisciplinaire (Uhl, 2004) sera mise en avant afin de mettre en évidence la complexité du fait corporel et de procéder à une lecture multidimensionnelle de la réalité du corps.

– L’abord du champ de la corporéité tentera, par ailleurs, de conjuguer une approche diachronique et une approche synchronique. L’articulation de ces approches permettra le l’interprétation de la « dialectique de la durée » (Braudel, 1984) pour expliquer et comprendre la dynamique culturelle rattachée au corps.

– Aussi, la dimension sexuée du corps est à prendre en compte considérant que la corporéité se donne à voir en une subjectivité masculine ou en une subjectivité féminine, construite par référence à une appartenance culturelle et aux significations sociales en vigueur (Brohm, 2001). Les propriétés du genre enferment alors l’individu et son apparence corporelle dans des modèles comportementaux et des prototypes de présentation de soi stéréotypés selon le groupe de sexe d’appartenance.

– Enfin, les travaux interrogeront la dimension identitaire du corps et sa place dans la construction d’une « personnalité de base » (Linton, 1992). Ils tâcheront de s’inscrire, par ailleurs, dans un contexte de mondialisation afin de situer le champ de la corporéité entre particularisme et universalisme.

Sans prétendre à l’exhaustivité, le projet tentera d’articuler différents axes de réflexion :

– La symbolique du corps en mouvement : les danses profanes et sacrées, la transe et la possession, le sport et les jeux traditionnels.

– Les imaginaires du corps dans la littérature maghrébine.

– Les mises en scène imagées du corps dans la peinture, la photographie, le cinéma, la presse, les mosaïques.

– Les apparences et les esthétiques du corps.

– Le corps et les pratiques médicales traditionnelles.

– Le corps dans les espaces de sociabilité au Maghreb (hammam, salle de fitness, etc.).

– Entre la vie et la mort : le corps et les âges de la vie.

– La prise en charge du corps vulnérable et en situation de handicap.

– Discours du corps et discours sur le corps dans les espaces d’échange virtuel.

– Corps et religion.

Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Dates importantes :

Date limite pour l’envoie des résumés : 28 février 2011.

Notification d’acceptation des résumés : 30 mars 2011.

Envoie des textes définitifs : 27 juin 2011.

Parution de l’ouvrage collectif : 1er trimestre de l’année 2012.

Comité Scientifique :

Pierre-Noel Denieuil (IRMC – Tunis)

Mohamed Tozy (Université Hassan II – Casablanca)

Jean-Marie Brohm (Université de Montpellier III)

Monia Lachheb (Université de la Manouba – Tunis)

Florence Martin (Goucher College)

Carmen Boustani (Université de Beyrouth)

David Le Breton (Université de Strasbourg)

Nouria Benghabrit-Remaoun (CRASC)

Mohamed Kerrou (Université de Tunis)

Ratiba Hadj-Moussa (York University – Toronto)

Kmar Bendana (Université de la Manouba – Tunis)

Michel Raspaud (Université de Grenoble I)

Imed Melliti (Université de Tunis)

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