Littérature

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Colloque – Douleur et empathie


1er colloque international  des jeunes chercheurs de  l’Université de Picardie Jules Verne
7 et 8 octobre 2010
Amphithéâtre Beccaria – Pôle cathédrale
10 placette Lafleur – Amiens
Entrée libre, sur inscription

Bien avant les écrits de Robert Vischer ou de Theodor Lipps, l’empathie, cette capacité à partager et comprendre les émotions ressenties par autrui, retint l’attention de penseurs issus d’horizons disciplinaires très différents. Au XVIIIe siècle, elle avait essentiellement trait aux théories esthétiques ou à la philosophie morale. Ensuite, les travaux sur l’empathie s’étendirent progressivement à de très nombreuses branches des « humanités » au sens large. Cet intérêt de plus en plus vif s’explique par la mise en évidence de son rôle crucial dans le cadre des interactions sociales, spécialement thérapeutiques. Aujourd’hui, l’empathie fait l’objet de nouvelles recherches, principalement dans le domaine des neurosciences sociales et affectives. Il s’agit à l’heure actuelle d’identifier les mécanismes cérébraux permettant à un individu de ressentir les émo-
tions d’autrui, notamment sa douleur. Or il s’avère que les découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau (et les fameux « neurones miroirs ») ont elles-mêmes une incidence sur toutes les recherches portant sur l’origine de la sociabilité, du droit, de la morale, voire de la théologie.
Ces approches multiples se révèlent donc complémentaires ; l’empathie ne saurait désormais être envisagée sans ce croisement des points de vue apportés par les neurosciences, la philosophie, la sociologie, l’éthologie, la psychologie ou la médecine. C’est cet esprit pluridisciplinaire qui anime les organisateurs du Ier Colloque International des Jeunes Chercheurs de l’Université Picardie Jules-Verne.
A cette occasion, la nature même du processus empathique, son importance dans la prise en charge thérapeutique ou encore sa place en éthique, pourront être discutées et mises en relation. Comment pouvons-nous partager la souffrance de l’autre, même si nous ne l’avons jamais éprouvée ? Existe-t-il une forme d’empathie animale ? Quelle est l’implication de l’empathie dans certaines pathologies affectant les relations sociales ? Voilà quelques-uns des nombreux sujets que ce colloque permettra d’aborder.

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L’association Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir vous invite à ses Feuilles d’Automne des écrivaines et des écrivains handicapés et des autres, le 16 octobre prochain.

« FEUILLES d’AUTOMNE des écrivaines et écrivains handicapés et des autres »

SCIENCES PO PARIS

samedi 16 octobre 2010

Sous le marrainage de Simone VEIL, de l’Académie Française

PROGRAMME

Matin :

9h00 : Accueil des participant(e)s

9h30 : Ouverture de la journée par Maudy PIOT Présidente de Femmes pour le Dire, Femmes pour Agir et Anne HIDALGO, Première Adjointe au Maire de Paris. En présence de Laure LECHATELLIER, Vice-présidente du Conseil Régional en charge de la santé et du handicap et de Pénélope KOMITES, adjointe au Maire du 12ème arrondissement en charge de la solidarité.

Intervention d’Emmanuel CARRERE (sous réserve)

Impromptu de Maud FRANKLIN, adhérente de FDFA.

Journée animée par Bernadette GROSYEUX, Directrice Générale du Centre de la Gabrielle

10h00 : Conférence par Julia Kristeva, écrivaine et psychanalyste, « Les mots et les maux du handicap ».

TABLES RONDES sur le thème « Les mots porteurs de handicap »

10H45 – 11h30  Table ronde « Désir d’écrire » : Animée par Charles GARDOU, Professeur, Université Lyon II

Sylvie GARCIA, Jean-Michel HEDREUX, Nicolas HOUGUET, Véronique LAPLANE, Claire MERLIN, Henri-Jacques STIKER.

11H30 – 11h45 Echanges avec la salle

11h45 – 12h30 – Table ronde « Désir d’être publié » : Animée par Philippe LEFAIT, Journaliste

Monica COMPANYS, Tanguy DOHOLLAU, Brigitte KUTHY SALVI, Dominique LAPORTE, Luc LEPRETRE, Danielle MOYSE.

12h30 – 13H Echanges avec la salle

Intervention de Patrick GOHET, Président du Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées.

13H00 – 13h15  Intervention de Gilberte IMBERTY, adhérente et doyenne des auteurs de FDFA.

13h15 – Déjeuner libre

Après-midi :

14h00 – 14h45 : Table ronde « Désir d’être lu » : Animée par Vincent LOCHMAN ou Michèle COTTA, journalistes

Sophie BENARROSH, Claude CHALAGUIER, Vanessa GAULT, Anne-Sarah KERTUDO, Simone KORFF-SAUSSE, Jocelyne PADERI.

14h45 – 15h00 Echanges avec la salle

15h00 : Conclusion des tables rondes par Benoîte GROULT et Véronique DUBARRY, adjointe au Maire de Paris en charge des personnes handicapées (sous réserve)

Dans le hall, à partir de

15h15 : Séance de dédicaces et de rencontres entre les écrivaines et écrivains et le public

Karima AZIZ, Jean-Marc BARDEAU-GARNERET, Sophie BENARROSH, Bertrand BESSE SAIGE, Gérard BONNEFON, Marie-Hélène BOUCAND, Bernard BOULANGER, Dorine BOURNETON, Jean-Claude BOUTRY, Chantal BRUNO, Catherine CABROL, Marie-Madeleine CARBON, Emmanuel CARRERE, Catherine CHAINE, Claude CHALAGUIER, Joseph CICCOTELLI, Zara COCHARD, Guillaume COCHIN, Monica COMPANYS, Mathias COPPA, Aurélie DAUVIN, Tatiana-Laurens DELARUE, Valérie DELATTRE, Tanguy DOHOLLAU, Pierrette EPSZTEIN, Olga FAURE OLORY, Guillaume de FONCLARE, Maud FRANKLIN, Sylvie GARCIA, Charles GARDOU, Marie GARNIER, Vanessa GAULT, Violaine GILLIBERT, Béatrice GRANGEAT, Frédérique GRANIER, Laura GRANNY, Benoîte GROULT, Anne-Sophie GUENEGUES, Jean-Michel HEDREUX, Nicolas HOUGUET, Gilberte IMBERTY, Cy JUNG, Annpôl KASSIS, Bachir KERROUMI, Anne-Sarah KERTUDO, Simone KORFF-SAUSSE, Julia KRISTEVA, Brigitte KUTHY-SALVI, Véronique LAPLANE, Dominique LAPORTE, Pascale LE BESNERAIS, Luc LEPRETRE, Tanguy LOHEAC, Muriel MAZET, Valérie MERLE, Claire MERLIN, Marie MOINARD, Danielle MOYSE, Catherine NEYKOV, Jocelyne PADERI, Sylviane PENARD, Sylvie PETINON, Alain PIOT, Maudy PIOT, Eric PLAISANCE, Arnauld PONTIER, Laurence POURIEUX, Tanguy PROUVOST, Ryadh SALLEM, Evelyne SAMAMA, Eric SANTAMARIA, Patrick SEGAL, Mathieu SIMONET, Henri-Jacques STIKER,  Janine TEISSON, Jan THIRION représenté par Max OBIONE, Nicole TOURNEUR, Martine WALLEZ.

Accessibilité totale des débats : traduction en langue française des signes, retranscription en direct sur écran (vélotypie), boucle magnétique pour les personnes malentendantes appareillées, programmes en caractères agrandis et en Braille.

Lieu :    Sciences Po Paris,

27, rue Saint Guillaume

75007 PARIS

Métro : ligne 12 station RUE DU BAC

Entrée libre et gratuite – auditorium accessible aux personnes à mobilité réduite

Pour s’inscrire : fdfa.asso@free.fr ou 01 45 66 63 97

Pour plus d’informations : www.femmespourledire.asso.fr


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Parution – Images des corps / Corps des images au cinéma

Jérôme Game, Images des corps / Corps des images au cinéma, ENS Editions, Signes, 2010.

Ces dernières années ont vu se développer un important effort théorique et critique sur la question du corps au cinéma : comment ce dernier représente-t-il les formes du corps mais aussi ses puissances (gestes, désirs, pulsions, tendances hors cadre, hors champs, hors discours ou hors normes)? Comment rend-t-il compte des contextes cognitifs, culturels, politiques et technologiques associés à la fabrique des corps à travers l’histoire? Les films eux-mêmes ont eu recours au corps comme figure ou motif privilégié et ont pleinement participé de ce questionnement.
Participant à cette réflexion en cours le présent volume s’attache à étudier la question de la représentation corporelle en la rapportant à celle des devenirs concrets du cinéma, que ce soit dans ses dispositifs propres ou ses rencontres avec d’autres régimes d’image (notamment la vidéo et la photographie). L’ambition est en définitive d’offrir une sorte d’état des lieux de la question qui rayonnerait dans plusieurs directions : mise à l’épreuve des concepts ; articulation entre perspectives théoriques ; poétique des oeuvres ; zoom sur certains points clé du rapport corps/image (la question de la vitesse notamment) ; enjeux culturels, politiques, esthétique et de genre ; question du récit ; etc. C’est sur ces théâtres que se déploient les études réunies ici, chacune avec sa méthodologie et ses objets propres mais toutes envisageant la notion élargie de corps-image (au sens d’une matériologie générale du cinéma) comme possible paradigme critique.

Jérôme Game — Corps-cinéma – Introduction

Flux

Vincent Amiel —  Des corps effacés par le flux: Hou Hsiao-Hsien, Ozu et Wong Kar-Wai

Jean-Michel Durafour — Rhizomatique/rhizomique : d’un corps chez Yoshida Kiju

Martine Beugnet — La forme et l’informe : de la dissolution du corps à l’écran

Virtuel

Elie During — Ralenti cinématographique et virtualisation des corps: de la ‘caméra-œil’ au ‘Bullet-Time’

Philippe Dubois — Entre cinéma et photographie : quelques variations de vitesse de l’image contemporaine

Récits

Sarah Cooper — Du visage au dos : en relisant Levinas avec les frères Dardenne

Ludovic Cortade — Le territoire de l’extase : le corps, le paysage et l’absorbement dans l’œuvre de Bruno Dumont

Jérôme Game — Images-sans-Organes / Récit-sans-Télos : Carlos Reygadas et Gus van Sant

Politiques

Nicole Brénez — Corps adorés : insurrections de l’amour en contexte matérialiste (Philippe Garrel, Pedro Costa, Sharif Waked)

Pierre Sorlin — Des corps sans visages : ce que le cinéma fait avec les foules

Emma Wilson — Vérité du désir, vulnérabilité des corps : Boys don’t cry

Margara Millan — Le Corps-récit : Juan Hernandez et Carlos Reygadas

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Séminaires CIPH – Le handicap en questions

Pascal SÉVÉRAC, Frédéric VENGEON et Bruno VERRECCHIA

Le handicap en questions

19h-21h

MAS, 18 rue des Terres au curé, 75013 Paris

Lun 13 déc : Salle Potiron

Mer 12 jan, Mer 26 jan : Salle Aubergine

(Ce séminaire se poursuivra au second semestre)

Séminaire organisé dans le cadre des activités du CIPh-CIRTEP.

Ce séminaire se propose d’être un lieu de réflexions et d’initiatives théoriques autour du phénomène du handicap. Il ne s’agit pas d’exposer une thèse ou une théorie générale à propos d’un faisceau de phénomènes aussi vaste mais de convoquer la philosophie à l’endroit de ces situations extrêmes saisies dans leurs singularités. L’hypothèse sur laquelle repose l’ouverture de ce chantier est que les situations de handicap ont une puissance de questionnement qui interpelle les valeurs et l’expérience communes (la justice, la norme, le manque, l’image de soi, le corps, le familier et l’étranger…). Tout autant que nous le questionnons, c’est le handicap qui nous questionne théoriquement, existentiellement et collectivement.

Handicaps psychiques, handicaps moteurs, cécité, surdité, mutisme, amputations, autismes, handicaps natals ou accidentels… autant de situations qui nous confrontent à des pans de l’expérience humaine devenus problématiques et qui mettent à l’épreuve les processus d’humanisation que proposent ou tolèrent nos communautés. Pour mieux percevoir ce que le handicap nous signifie, nous nous intéresserons à ce que font les personnes qui portent ou accompagnent ces situations de handicap. Quelles sont leurs pratiques politiques, esthétiques, linguistiques, sportives, éducatives, thérapeutiques… ? Nous réfléchirons avec elles et non seulement à leur propos.

Qu’est-ce que peut le corps ? Qu’est-ce que parler veut dire ? Y a-t-il une unité du moi ? Quel est le fondement du lien politique ? Naissons-nous égaux en droit ? Ne désire-t-on que ce qui manque ? Qu’est-ce qu’agir ? Y a-t-il une expérience universelle du beau ?… les occasions de philosopher ne manquent pas. Nous proposerons des analyses de concepts, des études de cas, des lectures d’œuvres, des ateliers ou encore des entretiens afin d’initier autour d’un questionnement philosophique une circulation commune du sens.

Nos activités s’adresseront aussi aux lycéens, porteurs de handicaps ou non, et à leurs enseignants qui pourront ainsi bénéficier d’une réflexion contextualisée.

Intervenants :

– Lundi 13 décembre : séance inaugurale avec Pierre Carrique, Bertrand Ogilvie, Pascal

Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 12 janvier : Une approche philosophique de l’autismeavec Bertrand Ogilvie,

Pascal Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 26 janvier : Voir à travers le noir : mise en scène et obscuritéavec Karine

About, Franck Pruvost, Astrid Silvain et Frédéric Vengeon.

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Le 6-8 décembre 2010 / December 6-8, 2010

Institut des Sciences de la Communication (CNRS), Paris, France

Ce colloque a pour objectif d’explorer l’histoire des traditions orthodoxes et hétérodoxes de la force de l’imagination dans la période couvrant les XVIe-XVIIIe siècles. Contre l’idée traditionnelle d’une imagination limitée et passive, certains auteurs avançaient l’argument d’une puissance active ou créatrice de l’imagination. Le paradigme aristotélicien se trouvait notamment combattu par des philosophes soutenant que l’imagination ne recomposait pas simplement des images, mais pouvait aussi les créer. Des mathématiciens conjecturaient de même que l’imagination n’était pas tautologique, mais qu’elle avait la capacité de créer de nouvelles connaissances. D’après certains médecins, l’imagination avait aussi une force psychosomatique, causant des maladies telles que la mélancolie ou la lycanthropie, et quelques-uns d’entre eux croyaient que cette force créait jusqu’aux stigmates des saints. Selon une opinion communément reçue à l’époque, l’imagination de la mère déterminait la figure de l’enfant à naître, mais quelques auteurs postulaient en outre que l’imagination pouvait agir également sur des objets extérieurs au corps. Les idées très riches et très complexes liées à la thèse d’une imagination forte furent amplement discutées et contestées dans la première modernité, leur circulation entre la philosophie, la littérature, les arts, la mathématique, la médecine, les sciences, les traditions populaires, la divination, la sorcellerie, la démonologie ainsi que la religion, fut nourrie d’intenses débats. Pour mieux comprendre les différentes traditions de l’imagination aux XVIe-XVIIIe siècles, il convenait de réunir des chercheurs venant des différentes disciplines concernées et d’établir sur cette question pluridimensionnelle un échange interdisciplinaire. Tel est le but poursuivi par ce colloque.

Propositions doivent inclure un RESUME (250 mots maximum) et un CV.
Veuillez envoyer vos propositions à l’adresse suivante : powersofimagination@gmail.com

Date limite de réception des propositions: 27 septembre 2010

This conference will explore the history of both orthodox and heterodox traditions concerning the power of the imagination during the 16th-18th centuries. Against the traditional idea of a limited and passive imagination, certain authors proposed a powerful, active and creative imagination. Contrary to the Aristotelian paradigm, for instance, philosophers argued that the imagination not only rearranged images but could create them as well. Mathematicians likewise believed that the imagination was not just tautological, but able to generate new knowledge. According to some physicians, the imagination also had a psychosomatic force, causing illnesses such as melancholy or lycanthropy, and some even believed that this power created the stigmata of saints. At the time, it was broadly accepted that the imagination of a pregnant woman imprinted and changed the foetus in her womb, but some authors speculated further that the imagination could also act on external bodies. The ideas about a powerful imagination were very complex and rich but also highly contested in the early modern period, and these notions circulated widely between disciplines of philosophy, literature, the arts, mathematics, medicine, the sciences, and popular traditions, divination, witchcraft, demonology as well as religion. In order better to understand the different traditions of the imagination in the 16-18th centuries, it is necessary to bring together scholars from different areas to establish an interdisciplinary exchange, which is the explicit aim of the present conference.

Proposals should include an abstract (250 words maximum) and a CV.
Send to: powersofimagination@gmail.com

Deadline for proposals: September 27, 2010

Conference languages : French & English

L’équipe interdisciplinaire du PEPS, Imaginations : Histoire, Épistémologie, Communication
Institut des Sciences de la Communication (CNRS/ISCC) – http://www.iscc.cnrs.fr/
Porteur du projet : Dr. Koen VERMEIR, Laboratoire SPHERE, Université Paris 7,
5 rue Thomas Mann, Case 7093, 75205 Paris CEDEX 13

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Parution – Des pathologies sociales aux pathologies mentales

Stéphane Haber (ed.), Des pathologies sociales aux pathologies mentales, Presses universitaires de Franche Comté, sept 2010.

Parler de « pathologie sociale » n’a rien d’évident, ni même, peut-être, d’innocent. En voulant marquer énergiquement notre désapprobation devant certains états de fait choquants, devant certaines situations irrationnelles ou immorales, une telle expression ne nous engage-t-elle pas sur une voie périlleuse, celle qui conduit à assimiler la société à un grand corps malade qu’il s’agit de soigner ?

Stéphane HABER — Introduction :  Les défaillances de la santé mentale comme fait social

I – Aperçus sur l’histoire du problème
Arnaud MACÉ — Santé des corps, des esprits, des cités : un modèle antique de liaison entre pathologie sociale et pathologie psychique
Laurent CLAUZADE — Auguste Comte et la maladie occidentale : l’insurrection des vivants contre les morts
Gauthier AUTIN — Une société de somnambules et d’automates. Tarte et les maladies de l’imitation
Stéphane HABER — Halbwachs et l’interprétation psychiatrique des causes du suicide
Jean-Marc DURAND-GASSELIN — Pathologies sociales et Pathologies mentales chez Habermas

II – Positions contemporaines
Christophe DEJOURS — La santé mentale entre ressorts individuels et réquisits collectifs
Emmanuel RENAULT — Pathologie sociale et souffrances sociales
Louis UCCIANI — Qualités de la déchéance
Guillaume LE BLANC — La reconnaissance à l’épreuve de la méconnaissance

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Date limite : 15 décembre 2010

La préparation du quatrième numéro de Chameaux est maintenant amorcée. Vous êtes tous invités à participer au prochain dossier, dont le thème sera « Le monstre », en proposant un article d’un maximum de 5000 mots.

La monstruosité peut être abordée, par exemple, dans sa manifestation à travers un personnage. Qu’est-ce qui fait la monstruosité d’un caractère ? À quoi sert l’usage fait du monstre dans l’économie de l’oeuvre ? À quel besoin répondons-nous lorsque nous exhibons dans la littérature la laideur, la cruauté, la difformité ? On peut également aborder la forme d’une oeuvre en tant que monstrueuse. Un vers imparfait, glissé au coeur d’un poème à la métrique autrement irréprochable, peut apparaître aux yeux de certains comme une figure plus hideuse que celle de leurs pires cauchemars ! Et que penser de ces oeuvres sadiques qui peuplent la littérature contemporaine, où Syntaxe, Ponctuation et Temporalité sont violemment bafouées ? Plus généralement, on pourrait réfléchir à ce qui fait de la littérature un lieu privilégié de la monstruosité : par les jeux sur la forme, la transformation du langage, ne parvient-elle pas à dénaturer la réalité, à l’exhiber de manière à nous la rendre surprenante ?

Comme toujours, les articles à caractère purement scolaire ne seront pas privilégiés. Le style essayistique et l’originalité seront parmi les principaux critères de sélection. Une filiation directe entre le texte proposé et le thème du dossier est également importante. En effet, un texte présentant une analyse du Frankenstein de Mary Shelley, s’il ne traite pas directement de la manière dont la monstruosité y est représentée, mais plutôt d’un autre aspect de l’oeuvre, n’est que superficiellement lié au thème. À l’inverse, un article traitant d’une oeuvre qui, de prime abord, n’a rien de monstrueux, mais dont la monstruosité serait mise en valeur par une réflexion critique originale, serait favorisé.

Des textes à publier dans les sections « Hors-dossier » ou « Réponses » peuvent également être acceptés. Si la priorité dans la sélection va toujours aux articles liés à la thématique du dossier, un texte jugé excellent ou une réponse pertinente à un texte déjà publié peut trouver un espace de publication hors dossier.

Tout texte soumis devra être conforme au protocole éditorial de Chameaux, disponible en ligne au www.revuechameaux.wordpress.com.

Les propositions d’articles pourront être envoyées jusqu’au 15 décembre 2010. Envoyez vos textes à chameaux@lit.ulaval.ca et n’hésitez pas à nous écrire à cette adresse si vous souhaitez obtenir plus d’information. Au plaisir de vous lire !

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Appel à communications – La maternité à l’épreuve du genre. Métamorphoses et permanences de la maternité dans l’aire méditerranéenne

13 et 14 janvier 2011 à Aix-en-Provence

Maison Méditerranéenne des Sciences de l’Homme, Aix en Provence

Date limite de soumission des propositions de communication :  22 octobre 2010

Le féminisme occidental a remis en question toutes les différenciations sexuées, en montrant que le genre est distinct du sexe. La maternité elle-même,  qui demeure pourtant, dans la plupart des sociétés, une expérience féminine, a été reconsidérée. Les cultures méditerranéennes l’ont différemment mythifiée et sacralisée, déjà au temps du polythéisme, puis au temps du monothéisme. Comment se sont transformées ces cultures ? Conservent-elles des caractères spécifiques à travers le temps et l’espace ? Quels rapports entretiennent-elles avec les pratiques ? Comment définissent-elles les normes et les transgressions, à propos des femmes et de la maternité ?
Trois axes d’analyse principaux semblent particulièrement importants pour aborder ces questions :

Corps de mères. Corps de femmes.
Quelles sont les transformations et les enjeux de la fécondité (prévention des naissances, avortement , natalité, stérilité) dans l’aire méditerranéenne ?
Quelles sont les transformations du vécu de la maternité dans les différentes zones ? (corps , soins, émotions, psychisme)
Comment se transforment les représentations par rapport aux pratiques maternelles dans les différentes cultures ?
Normes et transgressions  ? violences ?

Savoirs, traditions, transmissions
Comment se transmettent les savoirs et les savoir-faire d’une génération à l’autre , à propos du maternage, et de l’éducation des enfants , notamment de l’éducation dite sexuelle?
Quel est la place et le rôle des réseaux formels  d’apprentissage (acteurs familiaux et institutionnels) qui interviennent dans le maternage et l’éducation ?
Quelle est l’influence des réseaux informels ?

Travail et maternité
Comment a évolué la prise en compte de ces deux sphères de vie? Sphère privée / sphère publique.
Comment évoluent les stratégies de conciliation entre le travail rémunéré et le travail domestique ? Congés de naissance ?
Normes officielles  et pratiques réelles ? (Carrières de femmes sans enfants / carrières de mères / carrières de pères);
Quels sont  les débats en cours concernant le rôle social et économique de la femme et de la mère ?
Protection de la famille / protection de la personne ?

Les propositions de communication, qui ne devront pas excéder 2500 signes, devront être envoyées avant le 22 octobre 2010 à l’adresse de l’association : association.demeter.core@gmail.com.
Elles seront accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées), comprendront un titre et présenteront la nature des matériaux utilisés. Elles seront ensuite examinées par le comité scientifique des journées.

Organisé par :
Association Déméter-Coré.
La création de l’association Déméter-Coré (Association de recherche et intervention sur la maternité, les femmes et le genre dans l’aire méditerranéenne) rassemble des chercheurs universitaires, des responsables d’associations et des acteurs de terrain, qui, à l’occasion de la promotion de « Marseille – Provence 2013. Capitale européenne de la culture », voudraient encourager la création d’un pôle permanent de recherche, de réflexion et d’action, centré sur les femmes, le genre, et la maternité dans l’aire méditerranéenne. Pour élaborer le projet, l’association organisera plusieurs rencontres successives qui prendront la forme de Journées d’études, colloques, tables rondes et expositions.

Composition du comité scientifique du colloque :

Efi AVDELA, (University of Crete); Michèle BENHAÏM  (Université de Provence); Catherine BODY (CIDFF13) ; Rosa CID (Universidad de Oviedo) ;Geneviève COURAUD (Observatoire du Droit des Femmes et de l’Égalité des Chances, Conseil Général des Bouches -du-Rhône)  ; Constance DE GOURCY (Université de Provence) ; Michel DUGNAT (APHM); Laurence HÉRAULT (Université de Provence);  Nadia FILIPPINI (Università degli Studi di Venezia);   Corinne FORTIER (CNRS  Paris) ;   Karine LAMBERT (GeFeM, Université de Provence) ; Caroline MACKENZIE (Association Les Femmes et la ville, Marseille); François POINSO (APHM); Fatima SADIQI (Fes University)

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Date limite : 31 décembre 2010

IRPALL

Axe : Ciné*arts

Journées d’étude : 7 et 8 avril 2011

Université Toulouse-Le Mirail

L’axe de l’IRPALL (Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues) intitulé Ciné*arts organise deux journées d’études en avril 2011 portant sur la place du corps dansant au cinéma, sur la place de la danse au cinéma, sur l’effet-danse dans un film.

La dématérialisation des nos sociétés actuelles se conjugue avec une présence prépondérante des corps dans le monde artistique et particulièrement dans les arts de la scène et du cinéma. Le corps dansant devient parfois même l’enjeu de la représentation. Comment regarde-t-on un corps dansant ? Comment l’écoute-t-on ? Comment le spectateur éprouve-t-il ce corps ? Son approche de l’image conduit-elle à un changement de perception et, le cas échéant, de quelle nature est ce changement ? Comment le corps dansant est-il à même de rendre le spectateur sensible à son propre corps et aux limites du vivant aujourd’hui ?

Dans quelle mesure le corps devient-il une figure chorégraphique, à quel moment, à quelle fin stratégique, du point de vue de l’histoire racontée et du dispositif cinématographique ? Quel est l’enjeu cinématographique et filmique de cette écriture du mouvement dansant, de cette graphie du corps ? Qu’apporte le corps dansant au cinéma dans une réflexion sur la construction dramatique et dans une réflexion sur le dispositif cinématographique ? Il s’agira d’envisager autant ce que le cinéma apporte à la représentation du corps, à une réflexion sur le corps, par le biais de la chorégraphie et/ou de la figuration graphique de ce corps, que d’envisager ce que le corps dansant, « graphié », stylisé, apporte au cinéma, tant du point de vue du dispositif cinématographique (interaction des images, des sons, de la musique) que du point de vue du dispositif diégétique, tant dans la forme que dans le contenu. Le moment de danse est-il nécessaire ou gratuit ? S’inscrit-il dans la continuité signifiante du film ou opère-t-il un décrochement par rapport à l’économie d’ensemble, qui introduit d’autres niveaux de significations ? Quels sont les enjeux dramatiques, esthétiques, mais aussi sociologiques, politiques, idéologiques du moment de danse dans un film ? En nous appuyant sur l’analyse de films mettant en jeu le corps dansant, nous nous proposons d’aborder les représentations artistiques du corps dansant, la manière dont il permet d’aborder certains sujets (identité, sexualité, mort), l’analyse du processus de perception, le rapport au virtuel…

Le corps est-il contraint (par les bruits et sons intradiégétiques) ou libéré ? S’il est libéré (d’une conformité à la musique, comme dans le film muet par exemple), est-il dansant malgré le silence, dans le silence, est-il dansant par rapport à une musique extradiégétique (« bande originale » du film) ? Comment la musique peut-elle aussi s’adapter à un corps dansant, comment une partition peut-elle épouser le corps dansant (on pense à la création de partitions pour les films muets) ?

Quelle est la motivation du corps dansant ? Est-il un corps contraint par une chorégraphie, un corps contraint par une fonctionnalité, une intentionnalité (corps burlesques dansants, corps agissant de façon dansante, corps qui se saisit des objets, corps qui marche, corps qui tombe, corps qui meurt….). Plus simplement, est-il un corps contraint par une caractéristique physique (taille, gabarit, poids…) ?

Lors de ces journées d’études, on pourra distinguer le corps qui réalise une chorégraphie et le corps qui semble se mettre à danser dans une situation étrangère à l’espace de la danse.

Dans un premier axe de ces journées d’étude, on pourra envisager le corps dans sa dimension chorégraphique, ce qui inclut évidemment une réflexion sur les genres les plus dédiés à une mise en valeur de chorégraphies – la comédie musicale, le film sur la danse, ses acteurs et son milieu – réflexion toujours articulée à un récit. Cette approche suppose aussi un éclairage sur la séquence de danse, sur les enjeux du corps dansant dans un film non exclusivement centré sur la danse, comme le drame. Qu’implique le moment de danse au sein du dispositif cinématographique et de l’intrigue ? S’il est question d’une réflexion sur l’apport du cinéma à la représentation du corps dansant, c’est dans la mesure exclusivement où ce moment de danse s’inscrit plus largement dans une trame narrative. Il ne s’agira pas ici des captations de ballets (vidéodanse). On privilégiera ainsi le film avec danse, plutôt que le film de danse (film qui a pour vocation de filmer la danse).

Dans un second axe, il s’agira d’envisager la dimension graphique et chorégraphique dans un contexte (générique, narratif) qui a priori ne suppose pas une telle représentation du corps (on pourra ainsi envisager l’aspect graphique et chorégraphique du corps dans le film burlesque – Tati, Keaton -, mais aussi dans les films où le corps obéit à des codes graphiques (Kung Fu et films policiers ou films de sabre asiatiques se référant à cette codification) et aussi dans les dessins animés.

Durée des interventions : trente minutes.

Les propositions de communication (titre de l’intervention et une vingtaine de lignes maximum) peuvent être envoyées à Mireille Raynal-Zougari et à Elise Van Haesebroeck, avant le 31 décembre 2010.

Mireille Raynal-Zougari : mireille.raynal@gmail.com

Elise Van Haesebroeck : elisevh@hotmail.com

Responsables scientifiques

Mireille RAYNAL-ZOUGARI (MCF, Cinéma / Lettres Modernes)

Elise VAN HAESEBROECK (docteur Etudes Théâtrales, ATER)

Responsables administratives

Christine CALVET : calvet@univ-tlse2.fr

Bernadette MOUSSIE : moussie@univ-tlse2.fr

Url de référence :
http://w3.irpall.univ-tlse2.fr

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Bonjour à toutes et à tous,

En cette rentrée universitaire 2010, n’oubliez pas de faire parvenir à « Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales » vos annonces de colloques, de journées d’études et séminaires, les appels à contributions…

Pour publier une annonce, veuillez envoyer un mail à : corpsetmedecine@gmail.com

Vous pouvez également insérer cette adresse mail dans vos listes de diffusion pour une meilleure circulation des informations.

En vous souhaitant d’excellentes recherches,

Nahema HANAFI – Administratrice de « Corps et Médecine »

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