Littérature

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Colloque – SCIENCE, CLINIQUE ET PSYCHOTROPES : QUELLES INTERACTIONS ?

LE MARDI 12 OCTOBRE 2010 DE 9h00 À 18h00  à Bruxelles

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Organisé par le Centre A. Koyré et le Cermes3 dans le cadre du programme ANR PHS2M

13-15 octobre 2010

EHESS, 105 bd. Raspail, 75006 Paris

Neuroéconomie, neurosociologie, neuroanthropologie, neuropsychanalyse,… : à voir les publications récentes, il semblerait que les sciences de l’homme et de la société entrent dans l’âge du neurone. Sous l’impulsion, entre autres, de développements technologiques comme l’imagerie cérébrale fonctionnelle, les promoteurs des neurosciences ont réactualisé le projet d’une science de la vie mentale qui donnerait les clés des représentations et des comportements sociaux. Cartographier le substrat cérébral de la société et ainsi expliquer le fonctionnement de cette dernière, voilà l’ambition affichée. Régulièrement critiquées pour leur immaturité scientifique, les sciences de l’homme et de la société trouveraient ainsi dans les progrès des neurosciences cognitives de quoi garantir la légitimité de leurs fondements épistémologiques. L’extension de ce programme scientifique explique sans doute qu’il rencontre un grand écho au sein des institutions de la recherche mondiale. Ce colloque se propose de prendre les neurosciences sociales et leur essor comme objet de réflexion. Nous aborderons successivement trois volets de la question : on tentera tout d’abord de reconstituer l’émergence et l’extension de ce nouveau programme scientifique, puis de suivre les neurosciences sociales à l’œuvre avant de s’interroger sur les usages de l’opposition nature/culture en leur sein.

Programme

1. Le « Tournant neurocognitiviste » en sciences humaines et sociales

Si des épistémologues se sont récemment emparés de la question des neurosciences sociales, l’approche historique de ce phénomène de grande ampleur fait pour l’instant défaut. Au travers d’une analyse historique des institutions scientifiques, politiques et économiques porteuses de ce programme, des acteurs (chercheurs mais aussi administrateurs de la recherche), de leurs pratiques et de leurs représentations, nous souhaitons analyser l’émergence et la diffusion de ce nouveau modèle d’intelligibilité de la vie sociale ainsi que les formes spécifiques qu’il acquiert dans les diverses disciplines qui l’adoptent. Dans l’optique d’une histoire sociale et culturelle des sciences, on s’intéressera à des disciplines, à des institutions (structures académiques, maisons d’édition, institutions de prospective et de financement de la recherche) et/ou à des acteurs qui ont joué un rôle dans le développement et la diffusion des neurosciences sociales. Nous nous interrogerons sur le statut académique de ces acteurs, sur leur reconnaissance au sein de leur discipline d’origine ainsi que sur la trajectoire et les arguments qui les conduisent à promouvoir ce type d’approches.

13 Octobre, Amphithéâtre François Furet, MATINEE (9H‐13H) :

Président de séance : Christiane CHAUVIRE (Université Paris 1 Panthéon‐Sorbonne)

  • Jean‐Michel FORTIS (CNRS, HTL) : L’émergence de la linguistique cognitive.
  • Bruno AMBROISE (CNRS, CURAPP‐ESS) : Le tournant cognitif en pragmatique.
  • Francis AFFERGAN (Université Paris‐Descartes) : Terrain d’enquête ou boîte noire ? Le dilemme de l’homoncule et l’anthropologie religieuse.
  • Wolf FEUERHAHN (CNRS, Centre Alexandre‐Koyré) : Un tournant neurocognitiviste en phénoménologie ? Sur l’acclimatation des neurosciences dans le paysage français des sciences humaines.

APRES‐MIDI (14H30‐18H) :

Président de séance : Jean‐François BRAUNSTEIN (Université Paris 1 Panthéon‐Sorbonne, IHPST)

  • Frédéric LEBARON (Université de Picardie, CURAPP) : Sciences économiques et sciences cognitives : quelques remarques sur les fondements sociaux d’une convergence intellectuelle.
  • Emmanuel MONNEAU (Université de Picardie, CURAPP) : Le traitement de la neuroéconomie dans quelques revues académiques françaises de sciences économiques.
  • Rafael MANDRESSI (CNRS, Centre Alexandre‐Koyré) : De l’usage du neurocognitivisme en histoire.
  • Sébastien LEMERLE (Université Paris Ouest) : Une nouvelle lisibilité du monde : les usages des neurosciences par les intermédiaires culturels en France (1970‐2000).

14 Octobre, salles 7‐8, MATINEE (9H30‐12H30) :

Président de séance : Jacqueline CARROY (EHESS, Centre Alexandre‐Koyré)

  • Régine PLAS (Université Paris‐Descartes, CeRMeS3) : L’introduction de la neuro‐imagerie fonctionnelle en psychologie cognitive en France, quels enjeux ?
  • Jean‐Christophe COFFIN (Université Paris‐Descartes, Centre Alexandre‐Koyré) : Les neurosciences vues d’en bas. Ethique de la réception d’un programme scientifique par la « psychiatrie des champs ».
  • Fernando VIDAL (Max‐Planck‐Institut für Wissenschaftsgeschichte) : La neuroesthétique, ou comment se débarrasser de l’art.

2. LES NEUROSCIENCES EN PRATIQUES

On s’intéresse beaucoup à ce que disent les neurosciences, mais guère à ce qu’elles font. Alors que la littérature philosophique et morale sur ces disciplines est surabondante, en sociologie et en anthropologie on dispose surtout de recherches grevées par la rhétorique du contrôle social et préoccupées par une critique politique de ces disciplines. Tout se passe comme si la charge imaginaire des neurosciences et leur haute technicité inhibait l’usage des méthodes traditionnelles en sciences sociales. Les enquêtes de terrain en sociologie et en anthropologie décrivant finement les pratiques sont rares. C’est pourtant sur le terrain des pratiques cliniques et thérapeutiques que se joue l’efficacité des neurosciences. Mais efficacité de quelle nature ? Efficacité sur quoi ? Dans la mesure où une tendance forte des neurosciences consiste à mettre en question la distinction entre neuropathologie et psychopathologie au profit de la première, comment traitent-elles les psychopathologies ? Comment s’opère leur naturalisation ? Comment construisent-elles les entités sur lesquelles agissent les remèdes ? Qu’est-ce qui se passe dans les cas limites entre neurologie et psychiatrie ?

14 Octobre, salles 7‐8, APRES‐MIDI (14H30‐17H) :

Président de séance : Anne LOVELL (Inserm, CeRMeS3)

  • Julien JUPILLE (CeRMeS3) : La prise en charge de l’hyperactivité de l’enfant dans un service hospitalo‐universitaire à l’orientation cognitive.
  • Baptiste MOUTAUD (CeRMeS3) : Troubles moteurs et troubles mentaux : la deep brain stimulation face aux troubles obsessionnels compulsifs.
  • Camillo VENTURI (CeRMeS3) : La remédiation cognitive dans la prise en charge de personnes atteintes de schizophrénie.

3. SORTIR DE L’OPPOSITION NATURE/CULTURE

L’opposition « nature/culture » en recouvre une deuxième, entre approches individualistes et approches holistes. Parallèlement, une autre ligne s’est développée, celle de la division du travail entre les biologistes, s’occupant de la nature, et les sciences sociales, traitant de la culture ou de ce qui relève de la convention humaine. Cette division du travail recoupe une autre opposition entre les faits, qui seraient scientifiques et naturels, et les valeurs, qui relèveraient de l’opinion et de la culture. Ces questions sont décisives dans le domaine des pathologies mentales car elles soulèvent des problèmes comme la place à accorder à la dimension morale dans le symptôme psychopathologique, celui de la nature de la pathologie mentale ou celui des valeurs dans le diagnostic. Il y aurait aussi lieu de préciser en quoi consiste le « social » des neurosciences sociales. Il apparaît que c’est souvent celui de la psychologie sociale ou collective, ce qui repose des questions classiques concernant le statut des représentations collectives, ou les relations entre sociologie et psychologie collective.

15 Octobre, salles 7‐8, MATINEE (9H30‐12H30) :

(Les communications de cette journée seront en anglais. Une traduction sera distribuée aux participants)

Président de séance : Luc FAUCHER (Université du Québec à Montréal)

  • Denis FOREST (Université Lyon 3, IHPST) : Naissance et renaissance du cerveau social/The birth and rebirth of the social brain
  • Albert OGIEN (CNRS, CEMS) : Normativité sociale et normativité neuronale : les neurones miroirs et les limites de l’explication cognitive. / Social normativity versus neuronal normativity. Mirror neurons and the limits of cognitive explanation.
  • Tim THORNTON (University of Central Lancashire) : Explanation vs understanding in Psychiatry/Explication contre interprétation en psychiatrie

APRES‐MIDI (14H‐18H) :

Président de séance : Luc FAUCHER (Université du Québec à Montréal)

  • Pierre‐Henri CASTEL (CNRS, CeRMeS3) : Le « cerveau » de la psychopathologie cognitive
    et évolutionniste/The « brain » of cognitive evolutionary psychopathology
  • Alain EHRENBERG (CNRS, CeRMeS3) : Neurosciences sociales : de nouveaux jeux de langage pour de vieilles questions ? / Social neuroscience : new language games for old issues?

Discussion générale et conclusions

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Pétition – Fermeture du Musée de l’assistance publique

Chers collègues,

Je vous fais part d’une pétition qui m’est parvenu par le biais de la Société Espagnole d’Histoire de la Médecine. (SEHM, Madrid) relative à la volonté du gouvernement français de fermer le Musée de l’Assistance Publique. Qui connait ce musée sait combien cette institution est unique en son genre, qu’elle offre des ressources extraordinaires à la recherche et, sans aucun doute, fait partie  de notre plus important patrimoine historique et médical européen. A titre informatif, ci-joints deux documents. En suivant ce lien vous pourrez signer la pétition pour attenter dans la mesure du possible à cette fermeture et freiner une telle initiative.

http://www.adamap.fr

Cordialment,

Sébastien Janicki

Attention – Mémoire hospitalire en péril

Demain l’AP-HP

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Date limite : 15 octobre 2010

Depuis les années 1960-1970, l’intime est mis en scène, le corps est exhibé et exposé. Pourtant, exposer l’intime ne va pas de soi, puisque comme le définit Alain Corbin, « c’est le privé du privé, ce à quoi on a peu accès ». En invitant à une réflexion sur le corps dansant et l’imaginaire qui lui est attaché, l’intime nous semble pouvoir questionner les conceptions et les sensibilités du corps en représentation.

Qu’il soit rejeté de l’espace public ou cherché à tout prix, l’intime joue un rôle de catalyseur sur scène : provocation ou nudité sont ainsi presque toujours l’objet de polémiques. Prenant appui sur le renouvellement récent des recherches sur la danse, nous souhaitons poser des jalons dans les nouveaux espaces de réflexion portant sur les socialités, les sensibilités, les pratiques et représentations du corps, dans le champ de la danse contemporaine entendue au sens large.

Afin d’approfondir la réflexion sur cette problématique, nous pouvons orienter ces journées d’étude selon trois axes de recherche :

Pudeur, genre et nudité

Hygiène, morale, convenance, la danse a souvent fait l’objet de critique d’indécence, étant vue comme un art où les corps s’avilissent, souffrent ou conduisent à la perte de soi. Les performances contemporaines ne sont pas exemptes de ce débat, notamment lorsque l’intime est mis en scène. Au-delà des restrictions ou des discours contre ce que certains nomment des dérives, il s’agit de questionner les normes dans lesquelles ces corps dansants s’inscrivent.

Corps à corps

Outre la représentation de l’intime (c’est-à-dire les spectacles dont l’intime est le sujet), la question se pose de la rencontre des corps sur scène. Comment se fait le contact, le toucher et quels en sont les effets sur le corps de l’autre ? Comment celui-ci est-il appréhendé ? Mais aussi quelles sont les limites de l’intime de ce corps à l’heure du numérique, pour ne citer qu’un exemple ? Ces questionnements pourront être abordés à la fois en terme de techniques (contact improvisation…) et de pensée du corps.

Regarder ce corps dansant

Il s’agit ici de s’intéresser à la perception et à la réception du corps dansant et de l’intime. Puisque voir des corps dansants ne semble pas toujours une évidence, quels sont les freins et les obstacles à ce regard ? Comment former et travailler le regard du spectateur ? Dans ce rapport étrange entre les corps assis des spectateurs, sollicités dans leurs perceptions, leurs émotions, voire leur participation sous diverses formes, et ceux des danseurs, quels sont les éléments qui dérangent ?

Volet académique du Festival de danse contemporaine « Inside_out » qui aura lieu en mars/avril 2011 pour sa deuxième édition, ces journées sont organisées par une équipe pluridisciplinaire de chercheurs en danse de l’ULB et de danseurs. Elles ont pour but la rencontre d' »experts » des thématiques de la danse, qu’ils soient praticiens ou théoriciens, en Belgique et en Europe. Aussi, elles permettront d’envisager la danse comme une thématique de recherche à part entière et de croiser des discours esthétiques, culturalistes, sociologiques, anthropologiques.

La journée se déroulera au rythme de communications de 30 minutes suivies de discussions de 15 minutes environ, animées par un répondant. Les propositions d’atelier pratique sont les bienvenues.

Les propositions de communications d’environ 3500 signes (espaces compris) sont à envoyer avant le 15 octobre 2010 à l’adresse festival.insideout.workshop@gmail.com. Nous vous remercions de bien vouloir joindre une courte présentation personnelle (nom, institution, coordonnées) ainsi que le titre de votre intervention dans un fichier séparé.

Organisateurs :

Marie Angibaud (Alumni gestion culturelle et Cercle OPAC – ULB)

Stéphanie Gonçalves (doctorante en histoire de la danse – ULB)

Pierre-Yves Le Cunff (Alumni gestion culturelle et Cercle OPAC – ULB)

Marion Rhéty (doctorante en histoire culturelle de la danse – ULB/ Paris 1)

Elodie Verlinden (docteur en information et communication, chercheur – ULB)

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Journée d’étude – Images troublées, réalités morcelées : Alzheimer, incarnation du mal vieillir ?

Centre de recherche sur les médiations

(EA 3476, université Paul Verlaine-Metz, université Nancy 2, université de Haute-Alsace)

Association mosellane d’aide aux  personnes âgées et handicapées (AMAPA)

Metz, les 30 septembre et 1er octobre 2010

À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, cette  manifestation entend renforcer la coopération entre les chercheurs en  sciences humaines et sociales, les professionnels du service à la personne et les établissements d’hébergement. Il s’agira notamment de  penser dans leurs dimensions interpersonnelles, sociales, techniques et  éthiques les dispositifs de communication et de médiation mobilisés autour de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

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Bulletin d’inscription (pdf)

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La revue électronique Apparence(s) consacre un numéro « de tous poils » à la question de la pilosité et de la chevelure. Elle accueille, dans une perspective interdisciplinaire, toute proposition d’articles portant sur ces objets de représentations mentales et iconographiques. Soumettre votre proposition d’article avant le 30 septembre 2010 à isabelle.paresys@univ-lille3.fr et à florence.tamagne@univ-lille3.fr . The electronic journal Appearance(s) devotes a special issue “All about hair(s)” to the question of hair(s) and hairiness. The journal welcomes proposals of articles dealing with mental and visual representations of hair(s). Please submit your proposal before September 30th, to isabelle.paresys@univ-lille3.fr and to florence.tamagne@univ-lille3.fr.

L’homme est une bête à poils, comme le dit Claude Gudin dans son Histoire naturelle du poil (2007). Il possède 3 à 5 millions de poils sur l’ensemble du corps, certes pas tous visibles, soit plus de follicules pileux que la plupart des autres primates.

Chevelure, barbe, moustache, poils, toison, fourrure, pelage, la symbolique du poil est complexe. Evocation de l’animalité, il excite le désir, ou suscite le dégoût. Fantasme érotique, célébré par les poètes et les peintres, le poil fut censuré dans le cinéma et la bande dessinée japonaise, avant d’être aujourd’hui nié par la pornographie occidentale, qui valorise l’épilation intégrale. Les cheveux longs et la pilosité naturelle, symboles des années hippies ont cédé la place au diktat hygiéniste du menton rasé et du corps glabre. Caractère sexuel secondaire, souvent interprété comme un marqueur de genre, masculin ou féminin, le poil ne s’en prête pas moins à toutes les transgressions du genderfuck.

La revue Apparence(s) consacre un numéro « de tous poils » à la question de la pilosité et de la chevelure. Elle accueille, dans une perspective interdisciplinaire, toute proposition d’articles portant sur ces objets de représentations mentales et iconographiques. Les thèmes suivant sont proposés :

  • Usages, sémiologie et symboliques
  • Poil(s) et genre
  • Pilosité dans les représentations iconographiques
  • Imaginaires et fantasmes
  • Ornements et esthétiques du corps
  • Production et consommation (dépilatoires et cosmétiques)

Apparence(s) est une revue hébergée par Revues.org (http://apparences.revues.org).

Soumettre votre proposition d’article avant le 30 septembre 2010 à isabelle.paresys@univ-lille3.fr et à florence.tamagne@univ-lille3.fr .

Voir les modalités de soumission sur le site de la revue : http://apparences.revues.org/index127.html

Appearance(s) – 2011 Special issue: « All about hair(s) »

Man is a beast with hairs, writes Claude Gudin in A Natural History of Hair (2007). Human beings have 3 to 5 million hairs on the whole body, though not all visible, i.e. more hairy follicles than most other primates.

Hair, hairs, beard, moustache, fleece, fur, coat : hair symbolism is complex. An evocation of animality, hair stimulates sexual desire or causes disgust. An erotic fantasy celebrated by poets and painters, the presence of hairs has been censured in Japanese movies and comics, before being today erased from Western pornography, which values full waxing. Long hair and natural hairiness – symbols of the hippie period – gave place to the hygienic diktat of shaven chin and hairless body. A secondary sexual aspect, often interpreted as a gender mark, whether male or female, hair has been used as a way to enforce or subvert gender norms.

The electronic journal Appearance(s) devotes a special issue “All about hair(s)” to the question of hair(s) and hairiness. The journal welcomes proposals of articles dealing with mental and visual representations of hair(s). The following topics are proposed:

  • Uses, semiotics and symbolism
  • Hair(s) and gender
  • Pilosity in iconographical productions
  • Imaginaries and fantasies
  • Ornaments and aesthetics of the body
  • Production and consumption (depilatories and cosmetics)

Appearance(s) is an electronic journal hosted by revues.org (http://apparences.revues.org)

Please submit your proposal before September 30th, to isabelle.paresys@univ-lille3.fr and to florence.tamagne@univ-lille3.fr.

See how to submit on the website of the journal: http://apparences.revues.org/index127.html

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Niklas Bender, La Lutte des paradigmes. La littérature entre histoire, biologie et médecine (Flaubert, Zola, Fontane), Amsterdam/New York: Rodopi, coll. « Faux Titre » n°351, 2010, 556 p.

En partant du débat actuel qui met en opposition sciences naturelles et sciences humaines et sociales, cette étude s’intéresse à une lutte des paradigmes tout à fait comparable de la fin du XIXe siècle, afin d’analyser, pour la première fois, l’affrontement entre le paradigme historique et le paradigme bio-médical. Deux modèles de la vie humaine y sont en jeu : une vision culturaliste, qui souligne les transformations historiques de l’homme, ses possibilités, ses progrès ; et une vision naturaliste, qui analyse les déterminismes d’une nature humaine constante. Les deux paradigmes ont, à cette époque, une importance primordiale pour la littérature, car ils influencent la description des personnages, voire la structure fondamentale des mondes romanesques. Pour rendre compte de cette confrontation, six romans représentatifs sont sollicités, qui permettent de surcroît de comparer les littératures française et allemande de l’époque : Salammbô etL’Éducation sentimentale de Flaubert ; Nana et Germinal de Zola ; Effi Briest et Irrungen, Wirrungen de Fontane. L’étude s’intéresse avant tout aux sources historiques, médicales et biologiques de ces textes, pour montrer comment le savoir est intégré dans l’oeuvre. Elle s’enrichit de perspectives historiques (Michelet, Burckhardt) et philosophiques (Nietzsche).

Depuis 2005, Niklas Bender est enseignant-chercheur en Littérature française et en Littérature comparée à l’université de Tübingen (Allemagne). Ses travaux portent principalement sur la littérature européenne des XIXe et XXe siècles, sur les rapports entre littérature et savoir, et sur les questions de philosophie et d’esthétique. Actuellement, il s’intéresse aussi de près à la littérature française de la Renaissance et aux rapports entre le tragique et le comique dans la littérature moderne. Niklas Bender est par ailleurs critique littéraire pour la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Table de matieres

Introduction

Le point de départ

Le corpus littéraire

Prélude en histoire des sciences

Flaubert: De l’histoire à l’anthropologie

I. Salammbo

Le roman à l’antique: perspectivisme et mythologie

Les personnages et leurs sources medicales

Salammbo et l’histoire: sources et conceptions

Resume, comparaisons, conclusions

II. L’éducation sentimentale

Digression: Le paradigme biologique et medical chez Burckhardt et Nietzsche

Zola: Du progres a la pulsion

I Zola et le naturalisme

II. Nana

III. Germinal

IV. Zola: panorama et conclusion

Fontane: Desir et contrainte sociale

I. Les predecesseurs français

II. Effi Briest

III. Irrungen, Wirrungen

Conclusion

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Parution – Revue des sciences humaines et sociales


Revue des sciences humaines et sociales, 2010/1, n°22

DOSSIER : LA MÉDECINE LÉGALE ENTRE DOCTRINES ET PRATIQUES

Michel Porret
LA MÉDECINE LÉGALE ENTRE DOCTRINES ET PRATIQUES
Alessandro Pastore
MÉDECINE LÉGALE ET INVESTIGATION JUDICIAIRE : EXPÉRIMENTER LE POISON SUR LES ANIMAUX EN ITALIE À L’ÉPOQUE MODERNE
Michel Porret
LA PREUVE DU CORPS
Vincent Zuberbuhler
ÉCRIRE L’HISTOIRE DE LA MÉDECINE LÉGALE.L’apport des manuels de Foderé à Lacassagne
Frédéric Chauvaud
LE THÉÂTRE DE LA PREUVE Les médecins légistes dans les prétoires (1880-1940)
Laurence Guignard
SONDER L’ÂME DES CRIMINELS : EXPERTISE MENTALE ET JUSTICE SUBJECTIVE AU TOURNANT DES ANNÉES 1860
Bruno Bertherat
LES MOTS DU MÉDECIN LÉGISTE, DE LA SALLE D’AUTOPSIE AUX ASSISES : L’AFFAIRE BILLOIR (1876-1877)

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Les enregistrements des communications du colloque « Paradigmes de l’âme – Littérature et aliénisme au XIXe siècle », organisé par le CRP19 de la Sorbonne Nouvelle, ayant eu lieu du 10 au 12 juin 2010, sont disponibles en libre écoute sur le site du CRP19 au lien suivant:

http://crp19.org/article/colloque-paradigmes-de-lame-litterature-et-alienisme-au-xixe-siecle.1

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Colloque international – Histoire du cancer, 1750-1950

Toulouse, 20, 21 et 22 janvier 2011

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Contact :

Christine Bauza-Ruiz

CNRS-UMR 5136 FRAMESPA,

bauza@univ-tlse2.fr

Université de Toulouse II-Le Mirail,

Maison de la Recherche,

5, allées Antonio Machado,

31058 Toulouse Cedex 9 (France)

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