Psychologie

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Conférence – Quand les objets communicants et intelligents se mettent au service du handicap

La Fondation Motrice a le plaisir de vous convier le 19 octobre 2010 à une journée conférence de 9h à 18h qui se déroulera à l’Ecole Télécom ParisTech à Paris :

« QUAND LES OBJETS COMMUNICANTS & INTELLIGENTS SE METTENT AU SERVICE DE LA SANTÉ ET DU HANDICAP»


Un plateau international de trente orateurs abordera la révolution des objets communicants et intelligents dans le domaine de la santé. Cet événement à la croisée des disciplines réunira médecins, industriels, ingénieurs, chercheurs, usagers et pouvoirs publics pour présenter leurs innovations, leurs collaborations et leur vision de l’avenir.

Les échanges se feront lors des présentations en amphithéâtre ou autour de stands d’exposition. Ils permettront également d’ouvrir un débat autour des questions d’éthique (confidentialité des données, respect de l’environnement, intimité) puisque ces technologies touchent voire intègrent le corps humain.

Ne manquez pas en conclusion de la journée à 19h, la conférence organisée par l’AFOM (Association des Amis de la Fondation Motrice) à l’occasion de son Assemblée Générale sur:

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES AU SERVICE DE LA PERSONNE ATTEINTE DE PARALYSIE CÉRÉBRALE

Interventions de :

– Pr Gilles KEMOUN, Professeur de médecine physique et de réadaptation, Directeur du pôle médical à la Fondation Hospitalière Sainte Marie.

– Eric MONACELLI, Maitre de conférence Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes de Versailles , boursier de la Fondation Motrice sur le projet PLEIA (Validation d’un outil d’évaluation des interfaces de pointage).

LIEU : Télécom ParisTech, 46 rue Barrault, 75013 Paris (Métro Corvisart)

Entrée libre, Inscription obligatoire avant le 15 octobre par mail : secretariat@lafondationmotrice.org

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Colloque – Genre et parcours de vie. Enfance, adolescence, vieillesse

Jeudi 21 octobre 2010  |  Nancy (54000)

Ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles. Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine (projet de l’axe 3, GITS) et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe.

Depuis plusieurs années, les travaux conduits sur le genre ont mis au jour les processus de sexuation mais aussi les critères mobilisés pour définir et hiérarchiser les conduites masculines et féminines dans des domaines divers de l’existence sociale (la famille, l’école, l’emploi, la retraite, etc.). Ceci étant, les recherches articulant les problématiques liées au genre et celles liées à la codification des âges sociaux sont encore assez peu nombreuses. On sait, par exemple, peu de choses des stéréotypes sexués et des normes encadrant les rapports de genre aux deux extrémités des parcours de vie : la période de l’enfance dont les bornes se redéfinissent avec l’apparition de catégories telles que la préadolescence et celle de la vieillesse aujourd’hui désignée par des termes hétérogènes (troisième âge, grand âge, dépendance, etc.). Dans quelle mesure ces désignations sont-elles genrées ? Quels en sont les effets sur les positions et les trajectoires des hommes et des femmes ? Autant de questions qui se posent aujourd’hui avec une acuité particulière.

Au plan théorique, rappelons en effet que, si les désignations du masculin et du féminin ne sont pas anhistoriques, elles ne sont non plus a-biographiques. En effet, les critères définissant la féminité et la masculinité, durant l’enfance, ne sont pas nécessairement ceux qualifiant la féminité et la masculinité au grand âge. Des attributs imputés aux femmes sont même inversés à certains moments de leurs parcours de vie. Par exemple, pendant longtemps jugés fragiles, au grand âge, les corps féminins semblent perçus comme plus « robustes » tant par les professionnels organisant l’accès à l’aide publique que par l’entourage des personnes âgées. Jugées plus résistantes, les femmes âgées seraient plus à même de réorganiser leur quotidien en dépit d’une motricité amoindrie (repasser assise pour soulager les douleurs articulaires, etc.). On mesure ici combien les dimensions mobilisées pour qualifier et hiérarchiser les aptitudes féminines et masculines gagnent à être étudiées en tenant compte des systèmes normatifs encadrant les âges sociaux[1].

Or ces derniers sont aujourd’hui profondément recomposés par des transformations démographiques, économiques et culturelles conduisant à redessiner les modes de désignation et les vécus de l’avancée en âge. En l’occurrence, les recherches sociologiques mettent au jour une transformation des deux dimensions constitutives du parcours de vie : l’institution du parcours de vie (la manière dont une société définit des âges de la vie, des séquences ordonnées de positions, des étapes, des discontinuités) mais aussi les parcours de vie individuels (l’ensemble des trajectoires suivies dans les différentes sphères de l’existence, la manière dont les individus composent avec un modèle de déroulement de la vie que la société leur impose) [2]. En substance, après une période d’unification et d’institutionnalisation de ces parcours via la codification d’âges sociaux spécifiques (enfance, jeunesse, adulte, vieillesse), plusieurs travaux soulignent un renversement partiel de la tendance. La multiplication des configurations familiales, des trajectoires scolaires, professionnelles et de santé brouilleraient la nature des étapes socialement reconnues comme faisant grandir/vieillir, comme faisant passer d’un âge à un autre. Et les parcours de vie de la deuxième moitié du XX ème siècle s’en verraient, sinon plus flexibles, plus hétérogènes[3]. Dans quelle mesure assiste-t-on à une « déstandardisation » des parcours de vie ? Comment les cadrages institutionnels et normatifs codifiant le genre et l’âge se recomposent-ils[4] ? Et qu’en est-il des incidences sur les rapports de genre et les situations socioéconomiques différentielles des hommes et des femmes[5] ?

Pour éclairer ces transformations, les propositions de communications s’inscriront dans l’une ou l’autre de ces thématiques et interrogations :

1-      Les modes de constitution des désignations politiques et institutionnelles de l’avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de tracer la généalogie et les modalités d’institutionnalisation des nouvelles catégorisations des âges sociaux (prime enfance, enfance, préadolescence, adolescence, jeunesse, maturité, maturescence, vieillesse, grand âge, dépendance…) : ces passages sont-ils présentés comme des ruptures, des continuités ? Quels sont les critères utilisés pour définir ces âges et pour scander le passage d’un âge à un autre ? Dans quelle mesure sont-ils genrés (qu’il s’agisse de critères spécifiquement utilisés pour les hommes et pour les femmes ou bien de critères qui, bien que viricentrés, sont présentés comme généraux et asexués) ? L’étude des acteurs participant de la définition de ces critères est évidemment centrale : quels sont les discours experts participant de la formalisation de ces périodes et de la désignation des bornes temporelles[6]? Sur quels systèmes normatifs ces discours experts s’appuient-ils ? Et enfin quels liens ces discours entretiennent-ils avec les politiques publiques prenant directement ou indirectement ces âges sociaux pour cibles (politiques scolaires, de santé, de dépendance, etc.) ?

Il s’agit également de comprendre la manière dont les élus, les acteurs institutionnels et les professionnels mobilisent ces catégories : dans quelles acceptions ? Quels types de pratiques professionnelles cela suscite-t-il ? Ces pratiques sont-elles genrées ? Et quels en sont les effets ?

2-      Les modes de désignation sociale de cette avancée en âge et leurs effets

Il s’agit ici de comprendre la manière dont les hommes et les femmes, mais aussi les filles et les garçons, s’approprient les catégories médiatiques et institutionnelles qui les ciblent. Par exemple, se saisissent-ils ou non de la catégorie de « préadolescents » véhiculée par les médias, le marketing et les institutions (école)[7]? Qu’en est-il de la notion de « dépendance »[8]? Le regard devra aussi être porté sur les désignations sociales, élaborées par les individus et leur entourage, parfois à distance des catégorisations institutionnelles et expertes. Cette activité d’élaboration de critères propres est d’autant plus importante que plusieurs travaux font état d’une tendance à la « biographisation » des parcours de vie[9]. Ce qui était le produit d’un formatage social est aujourd’hui présenté comme la résultante d’un projet, d’une réflexivité. Tel est le cas des événements censés scander le vieillissement. Christian Lalive d’Epinay et Stefano Cavalli ont montré que, contrairement aux discours politiques et médiatiques, la retraite n’est pas l’évènement le plus mobilisé par les individus pour décrire les tournants marquant la deuxième moitié de leur vie. La perte de proches et l’expérience du veuvage sont plus souvent convoquées[10]. Le même décalage se retrouve d’ailleurs pour la ménopause : si le discours médical en fait un tournant essentiel, les femmes l’articulent à d’autres événements sociaux[11].  Comment les hommes et les femmes se saisissent-ils/elles de ces catégories d’âge ? Quels sont les critères utilisés par les familles et l’entourage pour définir ces âges sociaux ? Quels sont les marqueurs convoqués (évènement familial, changement corporel, des formes de sociabilité). Quelles stratégies individuelles ou collectives les individus mettent-ils en place pour préserver/augmenter leur autonomie, s’approprier leurs transformations corporelles ? Autant d’interrogations permettant d’explorer les allers-retours entre les constructions institutionnelles ou normatives, et la façon dont elles sont investies.

Enfin, les communications pourront également interroger les effets symboliques, identitaires mais aussi matériels de cette recomposition des modes de scansion et de désignation de l’avancée en âge. La légitimation sociale de ces catégories conduit-elle l’entourage à reconnaître la spécificité de l’expérience du ou de la préadolescente, de la personne âgée classée « dépendante » ? Leur capacité à être acteur/actrice s’en trouvent-elles augmentées ? Qu’est-ce que ces désignations produisent sur les solidarités familiales dont les hommes et les femmes bénéficient ? De manière plus structurelle, peut-on considérer que l’individualisation des vécus du grandir et du vieillir conduit à un rapprochement des trajectoires masculines et féminines ? Ou voit-on, au contraire, apparaître de nouveaux processus maintenant ou renforçant les différentiels sexués de position sociale et économique à mesure de l’avancée en âge ? Par exemple, pour Leisering[12], la déstandardisation des parcours augmenterait le sentiment d’insécurité et conduirait à de nouvelles demandes d’« institutionnalisation de la flexibilité » (cf. par exemple les demandes concernant les dispositifs d’orientation scolaire, de réorientation professionnelle, de soutien de la dépendance). Sont bienvenues ici des propositions interrogeant ces sentiments d’insécurité et leurs manifestations sexuées.

Plus largement, ce colloque entend rassembler des recherches en sciences humaines et sociales prenant pour objet l’étude des différenciations sexuées, observées dans différents espaces et à divers moments des parcours biographiques individuels : l’expérience de l’enfance, de l’adolescence, les épreuves codifiant la vie adulte, l’expérience post-professionnelle et celle du vieillissement. Des données comparatives internationales pourront contribuer à faire émerger les différences de perception du genre, voire les différences de parcours de vie selon les pays ou les aires culturelles.

Ce colloque est le premier temps fort d’un cycle de manifestations scientifiques associant la MSH Lorraine et les laboratoires 2L2S/Cultures et Sociétés en Europe. Il accorde une large place aux approches sociologiques s’intéressant aux tournants d’âge et au vieillissement dans une perspective genrée. Le second versant, prévu en novembre 2011, se centrera plutôt sur les approches anthropologiques des transitions de l’enfance à l’adolescence.


[1] Löwy I., L’emprise du genre. Masculinité, féminité, inégalité, Paris, La dispute, 2007.

[2] Cavalli S., « Le parcours de vie. Entre institutionnalisation et individualisation », in S. Cavalli, J-P. Fragnière (Eds.) L’avenir. Attentes, projets, (dés)illusions, ouvertures, Lausanne, Editions Réalités sociales, 2003, p. 2. Cf. également Lalive d’Epinay C., Bickel J.-F., Cavalli S., Spini D., « Le parcours de vie: émergence d’un paradigme interdisciplinaire », in J. F. Guillaume, avec la collaboration de C. Lalive d’Epinay et L. Thomsin (Eds.), Parcours de vie. Regards croisés sur la construction des biographies contemporaines, Liège, Les éditions de l’Université de Liège, 2005, pp. 187-210

[3] Cavalli S., « Modèle de parcours de vie et individualisation : un état du débat », Gérontologie et société, n° 123/4, 2007, pp. 55-69.

[4] Par exemple, sur la persistance de l’imposition du sexe biologique, voir Wiels J. « La différence des sexes : une chimère résistante »,  in C. Vidal (dir.), Féminin, Masculin, Mythes et idéologies, Paris, Belin, 2006, pp. 71-81.

[5] Sur la question du croisement genre et milieu social, cf. pour l’enfance/adolescence (Mardon A., « Sociabilités et travail de l’apparence au collège »,  Ethnologie française, XL/1, 2010, pp. 39-48) ; pour le passage à la retraite (Guillemard A.M, « L’âge de l’emploi, les sociétés à l’épreuve du vieillissement », Paris, A. Colin, 2003).

[6] Citons par exemple ici les discours médicaux. Sur la corrélation des âges à des moyennes physiques, cf Turmel A., A historical sociology of Childhood, Cambridge University Press, 2008. A propos de la définition médicale de la maternité, cf Löwy I., « L’âge limite de la maternité : corps, biomédecine, et politique », Mouvements 2009/3, n° 59, p. 102-112.

[7] Dès les années 1980, la catégorie des tweens (pré-adolescents) a acquis une importance croissante. Aux Etats-Unis, le terme tweens aurait même remplacé celui de  sub-teens employé dans les années 1950 et le pre-teens des années 1960 et 1970. Cf. ici Cook D.T., Kaiser S. B., « Betwixt and Be Tween: Age Ambiguity and the Sexualization of the Female Consuming Subject », Journal of Consumer Culture, n°4, 2004, pp. 203-227.

[8] Ennuyer B., Les Malentendus de la dépendance – De l’incapacité au lien social, Paris, Dunod, 2002.

[9] Levy R., « Regard sociologique sur les parcours de vie », Cahiers de la Section des Sciences de l’Éducation, Université de Genève, n°95, 2001, pp. 1-20.

[10] Lalive d’Epinay C., Cavalli S., « Changements et tournants dans la seconde moitié de la vie », Gérontologie et société, n°121/2, 2007.

[11] Vinel 2004, « La ménopause : instabilité des affects et des pratiques en France » in Héritier F., Xanthakou M.,Corps et affects, Paris, Odile Jacob, pp. 221-233.

[12] Leisering L., « Government and the Life Course », in J. T. Mortimer and M. J. Shanahan (Eds.), The Handbook of Life Course, New-York, Kluwer Academic/Plenum, 2003, pp. 205-225.

Programme

Jeudi 21 octobre : Genre et parcours de vie

9h00 / 9h30 Accueil Hall de la Présidence

9h30 / 10h15 Introduction, François LE POULTIER, Président de l’Université Nancy 2, Christine BOCEREAN, Directrice de l’UFR Connaissances de l’homme, Gerhard HEINZMANN, Directeur de la Maison des Sciences de l’Homme de Lorraine (MSH), Monique LEGRAND, Directrice du 2L2S- LASURES

Séance plénière, Président : Vincent Caradec, Professeur de sociologie, Université Lille 3
Salle de conférences MSH

10h15 / 11h00 Christian LALIVE D’EPINAY, Professeur honoraire à l’Université de Genève, Président d’honneur de l’AISLF
Transformations sociétales et configurations des parcours de vie ; le paradigme du parcours de vie comme chapitre d’une sociologie générative

11h / 11h45 Marc BESSIN, Chargé de recherche au CNRS/IRIS, Enseignant à l’EHESS Paris
Les temporalités au principe du genre : l’âge, une catégorie sexuée

12h / 13h30 Déjeuner

13h45 / 15h45 2 ateliers en parallèle (1.1 et 1.2), (salles à la MSH)

Atelier 1.1 Construction médiatique et littéraire du genre et des âges sociaux

Présidente de séance : Nicoletta Diasio, Maître de conférences en sociologie, Université de Strasbourg

1. Isabelle CHARPENTIER : « Virginité des filles, interdits sexuels et rapports de genre dans la littérature féminine algérienne et franco-algérienne d’expression française »

2. Justine MARILLONNET : « Presse magazine et images de mode : un espace de négociation à l’épreuve du jeunisme »

3. Anna M. CUCCHIELLA : « Les thèmes de l’adolescence et de la vieillesse dans les textes narratifs italiens et français contemporains »

4. Françoise WECK : « La langue des filles : l’apprentissage linguistique du féminin »

5. Elodie CHARBONNIER, Ana Catharina SANTOS SILVA et Pierluigi GRAZIANI: « Rapport de genre à l’adolescence dans les zones urbaines sensibles : étude menée auprès de 40 garçons âgés de 13 à 28 ans »

Atelier 1.2 Codification médicale et sociale du genre et de l’avancée en âge

Présidente de séance : Virginie Vinel, Maître de conférences en ethnologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Hélène MARTIN, Céline PERRIN : « Sexualité, rapports de genre et de génération dans un cadre thérapeutique »

2. Julien BIAUDET : « Âge et genre au coeur de la greffe : les dimensions sociales de la transplantation cardiaque »

3. Béatrice AKARE : « Le vécu thérapeutique et social des femmes victimes de stérilité chez les peuples d’Afrique centrale »

4. Clothilde PALAZZO-CRETTOL, Annick ANCHISI, Rose-Anna FOLEY : « La chimiothérapie orale chez les personnes âgées : un traitement sexué dans la parole des médecins traitants et des oncologues ? »

5. François VIALLA : « Iphis ou Atalante: La transidentité saisie par le droit »

15h45 / 16h00 Pause café

16h00 / 18h00     2 ateliers en parallèle (2.1 et 2.2), (salles à la MSH)

Atelier 2.1 Désignations sociales de l’avancée en âge / accompagnement institutionnel et familial

Présidente de séance : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Barbara BUCKI, Katia LURBE-PUERTO, Elisabeth SPITZ, Michèle BAUMANN : « Accompagner, à leur domicile, des personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral : des perceptions différentes entre femmes et hommes »

2. Charline LESTRELIN, Daniel REGUER : « Genre, âge et parcours professionnel des auxiliaires à domicile »

3. Anne-Bérénice SIMZAC : « Pratiques genrées des aides à domicile »

4. Caroline HERASSE, Sahlia TRAORE : « Les turning points sous le prisme du genre »

5. Estelle REINERT : « Des processus de décisions complexes à l’origine de l’aide apportée aux personnes âgées»

6. Laurence TAIN : « Vieillissement, fécondité et inégalité sexuées »

Atelier 2.2 Genre et emploi

Président de séance : Hervé Levilain, Maître de conférences en sociologie,
Université Paul Verlaine-Metz

1. Nathalie BURNAY : « Transformations des parcours de vie et aménagement des fins de carrière, à travers l’utilisation du crédit temps en Belgique »

2. Samira AYED : « Pratiques professionnelles : approche genrée. (Étude du cas des ingénieurs en Tunisie) »

3. Claire LEFRANCOIS : « L’emploi des “seniors”. L’âge et le genre dans la désignation politique et institutionnelle des “seniors” sur le marché du travail »

4. Nicole KERSCHEN : « L’Union européenne et la retraite au féminin »

5. Neuza FARIAS DE ARAUJO : « Revenus des personnes âgées au Brésil : distribution, famille et genre, par rapport aux politiques publiques »

18H15 Apéritif dînatoire / réception, (Hall de la Présidence)

Vendredi 22 octobre : De l’enfance à la vieillesse

Séance plénière, Présidente : Ingrid Volery, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2, Salle de conférences MSH

9h00 / 9h35 Nicoletta DIASIO, Maître de conférences, Université de Strasbourg
Maillage des temps et gouvernement des corps dans la construction des rapports d’âge et de genre

9h35 / 10h10 Vincent CARADEC, Professeur de sociologie, Lille 3
Vieillir après la retraite, une expérience genrée

10h10 / 10h45 Liliana GASTRON, Professeure de sociologie à l’Université de Lujan, Argentine
Les représentations sociales de la sexualité des femmes et des hommes dans la vieillesse et au cours de la vie ; les changements à travers le temps

10h45 / 11h00 Pause café, (Hall de la Présidence)

11h00 / 13h00 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J09 campus lettres)

Atelier 3.1 Genre, corps et avancée en âge

Présidente de séance : Claire Scodellaro, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Hervé LEVILAIN : « Devenir mères et pères sur le tard : les négociations conjugales de l’inégalité de vieillissement »

2. Cécile CHARLAP : « Rester femme : expériences et représentations de la féminité à la ménopause »

3. Marie-Stéphanie ABOUNA : « Mère et fille coéquipières : rapports intergénérationnels et construction différenciée des identités de genre à travers le football »

Atelier 3.2 Désignations genrées des aptitudes physiques, psychiques et sociales durant la vieillesse

Président de séance : Sébastien Schehr, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Cornelia HUMMEL, Catherine LUDWIG : « Genre, âge et stéréotypes de la vieillesse : le jeu « La garde-robe de grand-maman » »

2. Frédéric BALARD : « Des hommes chênes et des femmes roseaux. Les différences de genre dans le vécu du grand âge »

3. Pamela MICELI : « Sexuation et (non)-appropriation des critères de définition institutionnelle de la vulnérabilité et de la dépendance des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer par leurs proches »

4. Virginie VINEL : « Perception genrée de l’avancée dans la grande vieillesse (Lorraine) »

Atelier 3.3 Conditions de vie et modes de vie genrés : de la retraite au grand âge

Présidente de séance : Monique Legrand, Maître de conférences en sociologie, Université Nancy 2

1. Karine CHALAND : « Parcours de vie « ordinaires » pour une vieillesse « extra-ordinaire » ? Les OLGA : des femmes vivant en habitat groupé autogéré non-mixte »

2. Pia HENAFF-PINEAU : « Expériences du vieillissement au féminin et au masculin à travers les pratiques sportives des seniors »

3. Marielle POUSSOU-PLESSE, Elena MASHKOVA, Melissa PETIT : « Le drôle de genre du bénévolat senior »

4. Monique MEMBRADO : « Les figures du temps au grand âge : entre expériences et modèles, les effets du genre »

5. Monique LEGRAND, Ingrid VOLERY : « La construction genrée de l’autonomie et de la dépendance par les personnes âgées »

13h15 / 14h15 Déjeuner

14h30 / 16h30 3 ateliers en parallèle, (2 salles MSH + salle J 09 campus lettres)

Atelier 4.1 Enfance, genre, contexte scolaire

Présidente de séance : Gaëlle Espinosa, Maître de conférences en sciences de l’éducation,
Université Nancy 2

1. Christine DETREZ et Sylvie OCTOBRE : « Echiquiers culturels et construction du genre de l’enfance à la grande adolescence »

2. Jean-François GUILLAUME : « Genre et traitement des incidents scolaires : Je ne m’attendais pas à ce qu’un dur comme lui vienne pleurer dans mes bras »

3. Gaëlle ESPINOSA, Benoît DEJAIFFE : « Le passage CM2/6e, quand filles et garçons se redéfinissent ? »

4. David RISSE : « L’éducation sociale à la diversité sexuelle de nos jeunes, une responsabilité éducative partagée ? »

Atelier 4.2 Genre et adolescence au prisme des transformations corporelles

Présidente de séance : Cornélia Hummel, Maître d’enseignement et de recherche, Université de Genève

1. Aurélia MARDON : « L’entrée dans l’adolescence des filles : entre transformations corporelles et culturelles »

2. Claudine PHILIPPE : « La grossesse non prévue, un outil pour questionner sexualité et jeunesse ? »

3. André TASSOU : « La ville, le sport et les frontières interdites aux femmes Massa et Toupouri du Cameroun : itinéraire sportif de Félicité Minda Vella »

4. Zahia BENABDALLAH : « Processus sexué des représentations et des pratiques de l’entretien du corps et de l’esthétique chez l’adolescent algérien : quels enjeux ? »

5. Claire SCODELLARO : « L’anorexie mentale à l’adolescence : une quête pathologique d’estime de soi »

Atelier 4.3 Genre, entrée dans la vie adulte, langage

Président de séance : Michel Kokoreff, Professeur de sociologie, Université Nancy 2

1. Sofiane BOUHDIBA : « Le syndrome du Nid Doré chez la jeune fille maghrébine »

2. Natacha ORDIONI : « Madame ou Mademoiselle ? Modes de désignation sociale et passage des femmes à l’âge adulte »

3. Patricia ALONSO : « Paroles d’adolescents ordinaires : âge et relations de genre »

4. Céline LANFRAY : « Un rapprochement dans la conception de la vie amoureuse lié au genre chez les étudiants »

16h40 / 17h00 Conférence de clôture, (salle de conférences à la MSH)
Cornelia HUMMEL et Virginie VINEL

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Séminaire – Corps et sciences sociales

Séminaire 2010 – 2011
« Corps » et sciences sociales
Présentation critique d’ouvrages en présence de leurs auteurs

le vendredi, de 10 h à 13 h
D’octobre à avril
à la Fmsh Paris

Ce séminaire vise à rendre raison de la floraison saisissante depuis le milieu des années 90 en histoire, sociologie, anthropologie, science politique,  d’ouvrages consacrés aux questions du corps, de la santé, de l’administration du vivant. elle incite à inventorier, par delà singularités apparentes et spécificités disciplinaires, les pensés et impensés communs à cette humeur du temps si soucieuse du destin du corps et du biologique. ce séminaire se tient sous l’égide conjointe de la msh Paris nord et du Pri « médecine, santé et sciences sociales » de la Fondation msh Paris, et est intégré dans deux masters de l’ehess.

Organisatrices scientifiques
Florence bellivier professeure de droit, université Paris X

Dominique memmi
directrice de recherche en science politique et sociologie, cnrs

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Colloque – Douleur et empathie


1er colloque international  des jeunes chercheurs de  l’Université de Picardie Jules Verne
7 et 8 octobre 2010
Amphithéâtre Beccaria – Pôle cathédrale
10 placette Lafleur – Amiens
Entrée libre, sur inscription

Bien avant les écrits de Robert Vischer ou de Theodor Lipps, l’empathie, cette capacité à partager et comprendre les émotions ressenties par autrui, retint l’attention de penseurs issus d’horizons disciplinaires très différents. Au XVIIIe siècle, elle avait essentiellement trait aux théories esthétiques ou à la philosophie morale. Ensuite, les travaux sur l’empathie s’étendirent progressivement à de très nombreuses branches des « humanités » au sens large. Cet intérêt de plus en plus vif s’explique par la mise en évidence de son rôle crucial dans le cadre des interactions sociales, spécialement thérapeutiques. Aujourd’hui, l’empathie fait l’objet de nouvelles recherches, principalement dans le domaine des neurosciences sociales et affectives. Il s’agit à l’heure actuelle d’identifier les mécanismes cérébraux permettant à un individu de ressentir les émo-
tions d’autrui, notamment sa douleur. Or il s’avère que les découvertes récentes sur le fonctionnement du cerveau (et les fameux « neurones miroirs ») ont elles-mêmes une incidence sur toutes les recherches portant sur l’origine de la sociabilité, du droit, de la morale, voire de la théologie.
Ces approches multiples se révèlent donc complémentaires ; l’empathie ne saurait désormais être envisagée sans ce croisement des points de vue apportés par les neurosciences, la philosophie, la sociologie, l’éthologie, la psychologie ou la médecine. C’est cet esprit pluridisciplinaire qui anime les organisateurs du Ier Colloque International des Jeunes Chercheurs de l’Université Picardie Jules-Verne.
A cette occasion, la nature même du processus empathique, son importance dans la prise en charge thérapeutique ou encore sa place en éthique, pourront être discutées et mises en relation. Comment pouvons-nous partager la souffrance de l’autre, même si nous ne l’avons jamais éprouvée ? Existe-t-il une forme d’empathie animale ? Quelle est l’implication de l’empathie dans certaines pathologies affectant les relations sociales ? Voilà quelques-uns des nombreux sujets que ce colloque permettra d’aborder.

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Séminaire – Questions autour des fondements scientifiques de la psychopathologie et des psychothérapies

Séminaire de l’Ecole Doctorale « Cognition, comportement, conduites humaines » (ED 261) de l’Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes, en collaboration avec l’Ecole Doctorale « Cognition, Langage, Interaction »de l’Université de Paris 8, le CESAMES (UMR 8136 – INSERM U611), et l’IHPST (UMR 8590)
(programme ANR « PHS2M »)
Sous la direction de Françoise PAROT – Professeur d’Epistémologie et Histoire de la Psychologie (Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes)

Le séminaire aura lieu un mercredi par mois de 18H à 20H à partir du mois d’octobre et jusqu’au mois de juin, à l’I.H.P.S.T. 13 rue du Four, 75006 Paris, 2è étage.
Au cours de chaque semestre seront en outre organisées des journées d’exposés et de discussions.
Il est destiné en premier lieu aux doctorants mais ouvert à tous. Pour des raisons de place et pour avoir accès à tous les documents, il faut s’inscrire sur le site : www.psychother.fr <http://www.psychother.fr>  à partir du 1er octobre.

« Les psychothérapies font l’objet de controverses intenses ; la volonté fortement exprimée aujourd’hui d’en évaluer l’efficacité est loin de faire l’unanimité. C’est pourquoi il peut être éclairant, pour tous ceux qui se destinent à leur pratique ou qui souhaitent interroger leur portée, d’aborder la question de leurs fondements scientifiques : peut-on par exemple isoler, parmi tous ceux qui interviennent au cours d’une thérapie, un facteur qui serait responsable d’un échec ou d’un succès ? Un tel facteur peut-il faire l’objet d’une mesure ? L’inter-subjectivité qui caractérise la psychothérapie peut-elle être prise en compte avec la rigueur exigée d’une démarche scientifique ?
Au moment où l’on s’interroge sur la formation nécessaire à l’exercice de la psychothérapie, nous souhaitons contribuer, avec des outils historiques et épistémologiques, à l’étude de ces questions.
Les difficultés sont redoublées par la question de la scientificité de la connaissance des troubles psychiques qui justifient une psychothérapie ; les débats qui entourent la mise au point de la CIME ou du prochain DSM (DSM-V, prévu pour 2011 ou 2012) témoignent de l’importance de questions épistémologiques redoutables sur la causalité psychique, sur le caractère dimensionnel ou catégoriel des troubles, etc.
Là encore, la réflexion historique et épistémologique, alimentée par les diverses approches, sans exclusive, peut permettre de nourrir les échanges entre tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, un rôle dans le domaine de la santé psychique.
 »

Attention : l’ordre des séances qui figure ci-dessous est susceptible de changements. Pour en prendre connaissance, consulter régulièrement le site psychother.fr <http://psychother.fr>

1. Mercredi 20 octobre : Quel modèle médical pour la psychiatrie ? (A. Plagnol)

2. Mercredi 24 novembre : Peut-on avoir une approche scientifique de la psychanalyse ? (V. Aucouturier)

3. Mercredi 15 décembre : Les histoires de cas peuvent-elles invalider ou confirmer la validité d’une psychothérapie ? (P.-H. Castel)

4. Mercredi 19 janvier : Peut-on camper sur le no man’s land entre constructionnisme social et approche biologique en matière de maladie mentale (L. Faucher)

5. Mercredi 16 février : Quelle est la portée scientifique des échecs thérapeutiques ? (N. Duruz)

6. Mercredi 16 mars : Peut-on avoir une approche scientifique de la notion de « recovery » ? (M. Slade – sous réserve)

7. Mercredi 27 avril : Peut-on avoir une approche scientifique de la phénoménologie des maladies mentales ? (B. Pachoud)

8. Mercredi 18 mai : Peut-on classer les troubles mentaux sur une base scientifique ? (S. Demazeux)

9. Mercredi 15 juin : Pour qu’une psychothérapie soit scientifiquement fondée, est-il suffisant qu’elle soit rationnelle ? (A. Blanchet)

Des journées d’études et de réflexions seront organisées ultérieurement. Les dates et les thèmes seront précisés sur le site psychother.fr <http://psychother.fr>

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Séminaires CIPH – Le handicap en questions

Pascal SÉVÉRAC, Frédéric VENGEON et Bruno VERRECCHIA

Le handicap en questions

19h-21h

MAS, 18 rue des Terres au curé, 75013 Paris

Lun 13 déc : Salle Potiron

Mer 12 jan, Mer 26 jan : Salle Aubergine

(Ce séminaire se poursuivra au second semestre)

Séminaire organisé dans le cadre des activités du CIPh-CIRTEP.

Ce séminaire se propose d’être un lieu de réflexions et d’initiatives théoriques autour du phénomène du handicap. Il ne s’agit pas d’exposer une thèse ou une théorie générale à propos d’un faisceau de phénomènes aussi vaste mais de convoquer la philosophie à l’endroit de ces situations extrêmes saisies dans leurs singularités. L’hypothèse sur laquelle repose l’ouverture de ce chantier est que les situations de handicap ont une puissance de questionnement qui interpelle les valeurs et l’expérience communes (la justice, la norme, le manque, l’image de soi, le corps, le familier et l’étranger…). Tout autant que nous le questionnons, c’est le handicap qui nous questionne théoriquement, existentiellement et collectivement.

Handicaps psychiques, handicaps moteurs, cécité, surdité, mutisme, amputations, autismes, handicaps natals ou accidentels… autant de situations qui nous confrontent à des pans de l’expérience humaine devenus problématiques et qui mettent à l’épreuve les processus d’humanisation que proposent ou tolèrent nos communautés. Pour mieux percevoir ce que le handicap nous signifie, nous nous intéresserons à ce que font les personnes qui portent ou accompagnent ces situations de handicap. Quelles sont leurs pratiques politiques, esthétiques, linguistiques, sportives, éducatives, thérapeutiques… ? Nous réfléchirons avec elles et non seulement à leur propos.

Qu’est-ce que peut le corps ? Qu’est-ce que parler veut dire ? Y a-t-il une unité du moi ? Quel est le fondement du lien politique ? Naissons-nous égaux en droit ? Ne désire-t-on que ce qui manque ? Qu’est-ce qu’agir ? Y a-t-il une expérience universelle du beau ?… les occasions de philosopher ne manquent pas. Nous proposerons des analyses de concepts, des études de cas, des lectures d’œuvres, des ateliers ou encore des entretiens afin d’initier autour d’un questionnement philosophique une circulation commune du sens.

Nos activités s’adresseront aussi aux lycéens, porteurs de handicaps ou non, et à leurs enseignants qui pourront ainsi bénéficier d’une réflexion contextualisée.

Intervenants :

– Lundi 13 décembre : séance inaugurale avec Pierre Carrique, Bertrand Ogilvie, Pascal

Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 12 janvier : Une approche philosophique de l’autismeavec Bertrand Ogilvie,

Pascal Sévérac, Frédéric Vengeon et Bruno Verrecchia.

– Mercredi 26 janvier : Voir à travers le noir : mise en scène et obscuritéavec Karine

About, Franck Pruvost, Astrid Silvain et Frédéric Vengeon.

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Appel d’offres – MSH-Paris Nord


Vous pouvez consulter sur le site de la MSH-Paris Nord le programme de l’appel d’offres auquel vous pouvez faire une demande de subventionnement (de 1000 à 1500 euros, par an en gros, par projet) si vous travaillez sur ses domaines (cf. Axe 2 « Santé et société », p. 10 à 13) en vous inscrivant de préférence dans un des 6  thèmes, et en prenant donc contact directement avec chacun des organisateurs de ces thèmes (leur adresse mail figure dans l’appel d’offre) afin qu’il ou elle examine et « vise » la conformité de votre proposition aux attentes de la MSH-PN, avant que vous ne la renvoyiez  à la direction de la MSH-Paris Nord. Nous  vous rappelons :

– que la date limite est le 12 octobre

– que ces demandes doivent entretenir une relation quelconque avec la MSH (réunions de travail en partie sur place, déplacement de provinciaux ou d’étrangers  pour y parvenir,  colloques,  journées de synthèse d’un travail collectif). Nous ne subventionnons pas, par exemple, de publication.

Pour visionner l’appel d’offre : http://www.mshparisnord.org/

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Parution – Des pathologies sociales aux pathologies mentales

Stéphane Haber (ed.), Des pathologies sociales aux pathologies mentales, Presses universitaires de Franche Comté, sept 2010.

Parler de « pathologie sociale » n’a rien d’évident, ni même, peut-être, d’innocent. En voulant marquer énergiquement notre désapprobation devant certains états de fait choquants, devant certaines situations irrationnelles ou immorales, une telle expression ne nous engage-t-elle pas sur une voie périlleuse, celle qui conduit à assimiler la société à un grand corps malade qu’il s’agit de soigner ?

Stéphane HABER — Introduction :  Les défaillances de la santé mentale comme fait social

I – Aperçus sur l’histoire du problème
Arnaud MACÉ — Santé des corps, des esprits, des cités : un modèle antique de liaison entre pathologie sociale et pathologie psychique
Laurent CLAUZADE — Auguste Comte et la maladie occidentale : l’insurrection des vivants contre les morts
Gauthier AUTIN — Une société de somnambules et d’automates. Tarte et les maladies de l’imitation
Stéphane HABER — Halbwachs et l’interprétation psychiatrique des causes du suicide
Jean-Marc DURAND-GASSELIN — Pathologies sociales et Pathologies mentales chez Habermas

II – Positions contemporaines
Christophe DEJOURS — La santé mentale entre ressorts individuels et réquisits collectifs
Emmanuel RENAULT — Pathologie sociale et souffrances sociales
Louis UCCIANI — Qualités de la déchéance
Guillaume LE BLANC — La reconnaissance à l’épreuve de la méconnaissance

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Appel à communication – Les cultures des sciences en Europe. Volet 1 : Dispositifs en pratique

En pièce jointe, un appel à communication actualisé concernant le colloque « Les cultures des sciences en Europe. Volet 1 : Dispositifs en pratique ».


La date de ce colloque est reportée : il se tiendra les 10 et 11 février 2011 à Nancy. De même, l’appel à communication est étendu jusqu’au 30 octobre 2010.


Organisé par le Centre de recherche sur les médiations (CREM – EA 3476) et le Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC – EA 2310) ce colloque vise à examiner les différents dispositifs de médiation dans le domaine des sciences et des techniques. Les communications se distribueront autour de 3 axes : « Espaces et dispositifs de médiation », « Les publics, acteurs de la médiation » et « Confrontations des savoirs savants et des savoirs citoyens ».

Télécharger l’appel (pdf)


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Date limite : 15 décembre 2010

La préparation du quatrième numéro de Chameaux est maintenant amorcée. Vous êtes tous invités à participer au prochain dossier, dont le thème sera « Le monstre », en proposant un article d’un maximum de 5000 mots.

La monstruosité peut être abordée, par exemple, dans sa manifestation à travers un personnage. Qu’est-ce qui fait la monstruosité d’un caractère ? À quoi sert l’usage fait du monstre dans l’économie de l’oeuvre ? À quel besoin répondons-nous lorsque nous exhibons dans la littérature la laideur, la cruauté, la difformité ? On peut également aborder la forme d’une oeuvre en tant que monstrueuse. Un vers imparfait, glissé au coeur d’un poème à la métrique autrement irréprochable, peut apparaître aux yeux de certains comme une figure plus hideuse que celle de leurs pires cauchemars ! Et que penser de ces oeuvres sadiques qui peuplent la littérature contemporaine, où Syntaxe, Ponctuation et Temporalité sont violemment bafouées ? Plus généralement, on pourrait réfléchir à ce qui fait de la littérature un lieu privilégié de la monstruosité : par les jeux sur la forme, la transformation du langage, ne parvient-elle pas à dénaturer la réalité, à l’exhiber de manière à nous la rendre surprenante ?

Comme toujours, les articles à caractère purement scolaire ne seront pas privilégiés. Le style essayistique et l’originalité seront parmi les principaux critères de sélection. Une filiation directe entre le texte proposé et le thème du dossier est également importante. En effet, un texte présentant une analyse du Frankenstein de Mary Shelley, s’il ne traite pas directement de la manière dont la monstruosité y est représentée, mais plutôt d’un autre aspect de l’oeuvre, n’est que superficiellement lié au thème. À l’inverse, un article traitant d’une oeuvre qui, de prime abord, n’a rien de monstrueux, mais dont la monstruosité serait mise en valeur par une réflexion critique originale, serait favorisé.

Des textes à publier dans les sections « Hors-dossier » ou « Réponses » peuvent également être acceptés. Si la priorité dans la sélection va toujours aux articles liés à la thématique du dossier, un texte jugé excellent ou une réponse pertinente à un texte déjà publié peut trouver un espace de publication hors dossier.

Tout texte soumis devra être conforme au protocole éditorial de Chameaux, disponible en ligne au www.revuechameaux.wordpress.com.

Les propositions d’articles pourront être envoyées jusqu’au 15 décembre 2010. Envoyez vos textes à chameaux@lit.ulaval.ca et n’hésitez pas à nous écrire à cette adresse si vous souhaitez obtenir plus d’information. Au plaisir de vous lire !

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