Journées d'études et Séminaires

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Séminaire – Approches historiques des sexualités. Prostitution / Transactions sexuelles

 

Responsables : Sylvie Chaperon (FRAMESPA et Centre d’histoire sociale du XXe siècle) et Christelle Taraud (Centre d’histoire du XIXe siècle et NY University)

Vendredi, 16h-18h, Bibliothèque du centre d’histoire du XIXe siècle

Université Paris-1 : 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris (Esc. C, 3e étage gauche)


La dernière séance du séminaire Approches historiques des sexualités sera consacrée aux étudiants qui nous présenteront leurs travaux de recherche (attention changement de salle, voir plus bas)

Emilie Gohier : Les pionnières d’une ethnographie française en Algérie.

Titulaire d’une licence d’Histoire de l’art effectuée à Nantes, Emilie Gohier est actuellement étudiante en première année de Master Histoire et Civilisations Comparées à l’université Paris-Diderot et prépare son mémoire sous la direction de Gabrielle Houbre.

Benjamin Marquet : Le Photographe, ses modèles et ses intermédiaires: acteurs et promoteurs de l’image pornographique sous le Second Empire

Benjamin Marquet réalise un Master 2 Histoire et civilisation comparée, spécialité: Identités et Altérités sous la direction de Gabrielle Houbre (Paris Diderot).

Hélène Renault-Chemin : La bestialité au XIXe siècle, imaginaire et réalité d’une sexualité condamnée

Après une prépa littéraire et une double licence histoire et géographie, Hélène Renault-Chemin est étudiante en M1, avec Dominique Kalifa, en histoire des sensibilités et des représentations.

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Journée d’étude – Le cadavre en procès

 

Mercredi 25 mai 2011 | Marseille (13002)

Cette journée d’étude s’inscrit dans le prolongement du colloque organisé par le GAAF en décembre2010 « Rencontre autour du cadavre ». L’objectif du colloque était d’aborder la mort à travers le corps singulier qu’est le cadavre. Cette manifestation a été délibérément placée sous le signe de la démarche analytique des gestes et des techniques qui président au devenir du cadavre. Il s’agissait de réunir archéologues, historiens, sociologues, praticiens de la mort (légistes, thanatopracteurs, soignants…), anthropologues, psychanalystes, juristes, philosophes, historiens d’art, afin d’engager un dialogue sur le cadavre et sa décomposition, en comparant les pratiques selon les époques et en confrontant les problématiques disciplinaires. Comme toujours au cours de ce type de manifestation, des pistes de réflexion sont apparues et nous avons souhaité en développer quelques unes, afin d’amorcer une série de séminaires qui débouchera sur un THEMA de la revue Techniques et Culture.

1 – La matérialité du cadavre

La prise en compte ou pas de la décomposition du cadavre a des effets proprement épistémologiques. Nos disciplines en escamotent fréquemment certains aspects. Comment penser le cadavre lorsque l’on a plus que les os ? Quid de la vue, de l’odeur, de la pesanteur d’un cadavre en décomposition dans les nombreuses études sur la mort et les rites funéraires ? S’il existe une discipline en sciences sociales où l’on est amené à côtoyer régulièrement des cadavres (certes, dépouillés de leurs chairs), il s’agit bien de l’archéologie. Pour autant, la relation que les archéologues entretiennent avec leur objet d’étude est pour le moins ambigu. En effet, bien que manipulant des concepts directement liés aux phénomènes de décomposition, ils ne sont jamais ou très rarement confrontés à la réalité d’un cadavre. Les psychanalystes pourront nous aider à travailler cet aspect.

2 – Le cadavre pratiqué

Nous aborderons les effets produits par les cadavres et leur décomposition sur les personnes conduites à les côtoyer (fossoyeurs, médecins légistes, public…). Les modes de conservation et d’exposition des cadavres seront nécessairement explorés. Ici, il conviendra de comparer les époques, les lieux, les contextes et de prêter une attention particulière aux gestes et aux techniques.

On s’intéressera aux mots, aux représentations et à la place des activités mortuaires et de ceux qui les développent, dans la société.

Dans un registre proche, nous nous demanderons dans quelle mesure le fait d’envisager le cadavre comme un « déchet potentiel » peut nous aider à penser les élaborations techniques qui visent à soustraire à nos sens ces états du corps. Pour penser cette question nous nous référerons à des situations au cours desquelles les corps morts sont jetés, mis à la poubelle. Nous pourrons également conjecturer que les transformations, les manipulations et les déplacements sont des attitudes qui visent à ne pas les jeter, mais au contraire à leur trouver une place, à les « ranger » au sein d’un ordre culturel, de sorte à atténuer ou éliminer leurs effets perturbateurs (à la fois au niveau du sens et des sens).

La notion de déchet peut-elle nous aider à penser le cadavre quand il surgit en très grand nombre (catastrophe, épidémie, génocide) ? Dans quelles conditions (quantitatives et qualitatives) la mort de masse requière t’elle un traitement « déviant » du cadavre. En corollaire, que se passe-t-il de ce point de vue lorsque la mort est le résultat d’un crime dont la finalité est guidée par l’intention de nier l’identité sociale ou l’humanité de la victime (ou des victimes), lorsqu’il s’inscrit dans une« sortie » de la culture et de l’ordre symbolique. Quel sens prend alors la technique cet « acte traditionnel efficace » lorsqu’il n’y a pas tradition ?

3 – Le cadavre représenté

Nous aborderons la question du traitement du cadavre et de sa décomposition dans le champ artistique (littérature, cinéma, photographie). Quels effets y produit-il ?

Par ailleurs, la thématique de l’effroi à travers les odeurs méphitiques et les Zombies sera explorée.

Nous les considérerons comme des objets permettant de penser non seulement l’entropie du cadavre et en corollaire la menace qu’elle représente pour l’ordre social, mais aussi la dimension temporelle de la décomposition et sa réception sociale.

SÉMINAIRE « ÉLEMENTS D’ANTHROPOLOGIE FONDAMENTALE »

Responsable : Frédéric Joulian

Journée d’étude Le cadavre en procès

25 mai 2011, Centre Norbert Elias, Marseille, Vieille Charité, salle 205, 2ème étage

Organisation : Hervé Guy et Agnès Jeanjean

Programme

9h-10h : Accueil au « Charité café » (immédiatement à droite en entrant dans l’enceinte)

10h-10h15 : Ouverture, Frédéric Joulian (EHESS, Centre Norbert Elias)

10h15-10h40 : Introduction Hervé Guy (INRAP/Centre Norbert Elias) et Agnès Jeanjean (LASMIC Université de Nice Sophia Antipolis/Centre Norbert Elias)

10h40-11h : La « non-sépulture » : essai de définition et présentation de quelques cas, Isabelle Séguy (INED/Cépam UMR 6130), Isabelle Rodet-Belarbi (INRAP/Cépam UMR 6130)
11h-11h20 : Cadavre, pourriture et principe vital : une perspective en cognition incarnée, Joël Candau (Université de Nice Sophia Antipolis, LASMIC, E.A. 3179)
11h20-11h40 : Le cadavre comme indicateur de transgressivité. À propos de la “solution finale”, Florent Brayard (CRH, EHESS, CNRS)
11h40-12h : Transfiguration – Transformation, Elisabeth Ola la Selve (Psychanalyste)
12h-14h : Buffet dans la salle de sociabilité

14h-14h20 : « N » propositions sur le cadavre, le déchet et l’enfouissement, Roland Helié (Critique de cinéma)
14h20-14h40 : Du squelette au cadavre : la recomposition, Lola Bonnabel (INRAP)
14h 40-16h 30 : discussion.

Contact
Agnès Jeanjean
courriel : agnes [point] jeanjean (at) gmail [point] com

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Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps

La dernière séance de l’année 2011 du séminaire d’Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps  se déroulera  le mercredi 25 mai 2011 à 17h, dans l’amphithéâtre du Muséum-Aquarium de Nancy.  Nous clôturerons cette année par une intervention sur 

« L’imaginaire du posthumain : un lieu pour repenser l’humanisme médical ?»

Alexandre Klein

Alors que le renouvellement de la loi de bioéthique fait débat entre les députés, les sénateurs et les médecins, la question d’un reproblématisation de l’éthique médicale se révèle, avec plus de force encore, comme un chantier nécessaire de notre présent. L’idéal modèle du colloque singulier ne fait plus sens et le pluralisme médical demande à la médecine d’enfin prendre en compte cette société qui fut toujours le tiers de la relation médecin/malade. Mais dans notre société postmoderne où la figure de l’homme ne légitime plus le savoir, dans cette société de contrôle où les dividus s’autodéforment, comment envisager une éthique pour la discipline proprement humaine qu’est la médecine ? Faut-il abandonner l’humanisme face à cet homme contemporain fractal, fuyant et multiple ? Quelle peut être l’éthique du « nouvel homme nouveau » qui habite déjà notre quotidien ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre en analysant l’imaginaire du posthumain, ses présupposés philosophiques et ses conséquences anthropologiques. Nous pourrons ainsi esquisser les conditions d’une éthique (et donc d’une politique) qui réponde aux exigences de la biomédecine contemporaine et des biotechnologies sans pour autant rompre avec la médecine clinique moderne ; une éthique de l’interface singulière qui ne soit pas un alibi (Sicard), mais une philosophie pratique aux fondements et au cœur des pratiques médicales et biomédicales contemporaines. 

Alexandre Klein est philosophe et historien des sciences. Après deux ans d’enseignement en Sciences de l’éducation et auprès de professionnels de santé, il achève actuellement une thèse sur le corps et le sujet dans la médecine contemporaine sous la direction de B. Andrieu à l’université Nancy 2 au sein du LHSP Archives H. Poincaré (UMR 7117 CNRS/ Nancy Université). Ses travaux portent essentiellement sur les représentations et usages du corps et leurs relations avec la constitution de l’identité, notamment dans les pratiques de santé. Il est l’auteur de plusieurs articles d’histoire, de philosophie, d’éthique et d’épistémologie de la médecine, et a dirigé en 2010 un volume collectif sur Les sensations de santé (Presses universitaires de Nancy).

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Séminaire – Histoire des sciences en Asie

 

La prochaine séance du séminaire Histoire des sciences en Asie aura lieu

mardi 17 mai , 14h – 18h, salle Rothko, 412B (Bâtiment Condorcet, Université de Paris-Diderot, 10 rue A. Domont et L. Duquet, 75013 Paris)

ECRIRE PAR CAS EN MÉDECINE

Séance organisée par Florence Bretelle-Establet (SPHERE)
Les cas cliniques dans les textes chinois de médecine, XVIe-XXe siècles
Florence Bretelle-Establet  (SPHERE)

Les cas cliniques dans les textes de médecine écrite en langue arabe, IXe-XIe siècles
Mehrnaz Katouzian-Safadi (CNRS, SPHERE)

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Journée d’étude – La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

 

Le Centre Alexandre Koyré et le Muséum national d’histoire naturelle organisent le 1er juin 2011 une journée d’étude intitulée La Vénus hottentote entre Barnum et Muséum

(auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, 36, rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris)

Cette journée est largement ouverte et toute personne intéressée sera le(a) bienvenu(e). Toutefois, le nombre de places étant limité, il est vivement conseillé de s’inscrire (gratuitement) auprès d’Anne Sirand [sirand@mnhn.fr].

Programme

9h00 Ouverture de la journée par Jeanne Peiffer, Directeur de recherche CNRS, Directeur du Centre Alexandre Koyré, suivie de la

Projection du film VÉNUS NOIRE d’Abdellatif Kechiche

12h00    Saartjie Baartman et nous : le spectacle de l’altérité

Président et modérateur : Alain Froment, Directeur scientifique des collections, MNHN

Pascal Blanchard, Historien, chercheur-associé au Laboratoire Communication et Politique (CNRS),

« De la Vénus hottentote aux exhibitions coloniales (1810-1940) : l’affirmation et le développement d’une culture populaire du regard »

Christelle Patin, Anthropologue doctorante à l’IRIS/EHESS, « Les présentations post mortem de la “Vénus hottentote” : muséologie et économies morales »

Discussion publique

13h00

Pause déjeuner

14h00   L’éloquence du forum : du savant au politique

Ouverture/présidence : Florence Raulin-Cerceau, Maître de conférence, MNHN-Centre Alexandre Koyré

Philippe Taquet, Paléontologue, vice-président de l’Académie des sciences : « Les corps de Sarah Baartman et de Georges Cuvier sous le regard de la science du XIXe siècle »

Claude Blanckaert, Directeur de recherche CNRS, Centre Alexandre Koyré, « Le Hottentot, type archaïque ou Homme premier ? Perspectives naturalistes au XIXe siècle »

Arnaud Hurel, Chargé de conservation des collections, MNHN et Institut de paléontologie humaine, « Hottentots et Boschimans dans la construction de la préhistoire française»

Pause – discussion

Michel Van Praët, Professeur au Muséum, Centre Alexandre Koyré,  Directeur du projet de rénovation du musée de l’Homme : « Exposer les éléments du corps humain : la muséologie questionnée, le droit et l’éthique en dialogue »

Discussion

Clôture à 17h30/17h45

 

Organisation :

Claude Blanckaert (blanckaertmc@wanadoo.fr) et Anne Sirand (sirand@mnhn.fr ou tel  01 40 79 80 01)

 

 

 

 

 

 

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Conférences – Art History and Neuroscience: the Challenge for the Humanities

Mercredi 18 mai 2011  |  Paris (75005)

Invité des Professeurs Jean-Pierre Changeux, Marc Fumaroli et Antoine Compagnon, David Freedberg donnera une série de conférences au Collège de France sur le sujet suivant : « Art History and Neuroscience: the Challenge for the Humanities ».

ANNONCE

L’équipe de recherche, République des Lettres-Respublica literaria, (UPS3285 du CNRS), dirigée par Antoine Compagnon, accueillera David Freedberg, professeur à l’Université de Columbia, New York.

Les conférences se tiendront à 11 heures les mercredis 18, 25 mai et 1er et 8 juin 2011 au Collège de France, Amphithéâtre Guillaume Budé.

The painter without hands: mirrors, phantoms, and the history of art (18 mai)
Zombie connoisseurs: automaticity and culture (25 mai)
A Dance to the Music of Time: pictures and dance (1er juin)
Wrestling with Berenson: art history and sport (8 juin)
http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/lit_cont/conferenciersinvites.htm
http://www.columbia.edu/cu/arthistory/faculty/Freedberg.html

Contact
Dominique Simon
courriel : dominique [point] simon (at) ens [point] fr

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Séminaire – La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique

 

Prochaine séance du cycle de séminaires 2010/2011 du département Infection et épidémiologie : La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique :

Jeudi 19 mai 2011 à 14 h

Vaccins coquelucheux et encéphalopathie.
Conséquences au niveau des stratégies vaccinales, du monde médical et de la population

Nicole Guiso (Institut Pasteur)

Lieu : Institut Pasteur
25 rue du Dr Roux 75015 Paris

Bâtiment Metchnikoff, rez-de-chaussée, salle Jules BORDET

Ces conférences sont ouvertes à tous.
Accès libre mais se munir d’une pièce d’identité pour l’entrée sur le campus de l’Institut Pasteur

 

 

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Séminaire – Mondialisation de la santé et du médicament


La prochaine séance du séminaire mondialisation de la santé et du médicament aura lieu le mercredi 18 mai

à l’EHESS, 105 Bd Raspail, salle 10, de 14h à 17 h.

 

Elle sera consacrée à la présentation de politiques et de dispositifs d’innovation pharmaceutique en Inde et au Brésil :

Harilal Madhavan

Innovation, bioentreprises and well-being : Some preliminary reflections on Kani traditional knowledge

Maurice Cassier

Partenariats public/privé, copie et innovation au Brésil : antirétroviraux contre le VIH/sida et antimalariques

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Séminaire- Corps, techniques et société

GT 41 de l’Association Française de Sociologie
Séminaire public 2010-2011

« Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance » (2)

Horaire : 16h00-18h30
Lieu : CETCOPRA – Université Paris 1, 17, rue de Tolbiac. 75013 Paris.
5ème étage
(RER C ou Métro ligne 14, bus 62 ou 89)

Mardi 17 mai 2011

Cultures matérielles : corps et objets

Marie-Pierre JULIEN
(Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe / CNRS – Université de Strasbourg)

Comment penser la matérialité des corps des sujets et des objets en sociologie ?

Au cours de cet exposé je développerai les problématiques du groupe de réflexion Matière à Penser depuis 1995 et qui ont abouti en 2009 à la publication du livre « Le sujet contre les objets … tout contre » (éditions du CTHS). Une réflexion sur la nécessité de prendre en compte, dans l’analyse sociologique et ethnographique, la matérialité des objets à un moment où l’appréhension sémiologique de la culture matérielle était majoritaire nous a conduits à repenser la relation entre les humains et leurs objets à travers des concepts comme les techniques du corps de Marcel Mauss et les techniques de soi de Michel Foucault. Ce faisant, nous avons été amenés à mettre l’action au centre de notre réflexion, à revoir la place du corps physiologique dans la définition des sujets et, dans un contexte où beaucoup de travaux contribuent à comprendre l’action des sujets sur la matière, à réfléchir sur les conséquences de l’action sur la construction des sujets eux-mêmes.

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Séminaire – Le handicap en question


mercredi 18 mai
de 19h à 21h

à la Maison des Associations de Solidarité
salle Potiron
(MAS 10/18, rue des terres-au-curé, 75013 Paris,
M° ligne 7 : Porte d’Ivry, ligne 14 : Olympiades).

 

Le Collège International de Philosophie  a le plaisir de vous convier au séminaire Le handicap en question :
Les régimes de pensée en dysfonctionnement

avec Patrice Loraux ,  philosophe

Entrée Libre

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