Appel à contribution – Corps et séduction : du charme à la manipulation

Date limite : 9 avril 2011
UVSQ, 8-9 décembre 2011

Entreprise première fois comme objet d’étude par le colloque de Bruxelles en 1979, la séduction a su s’imposer comme tel dans l’espace de la recherche. Le colloque dirigé par Cécile Dauphin et Arlette Farge, en 2001, en témoigne : l’Histoire de la séduction y est savamment parcourue, du 17 e siècle au 20e siècle, faisant apparaître les impacts de cet objet dans le champ sociétal grâce aux études de genre. Conjuguant à la fois sédition et mode de domination, la séduction convoque autant le concours du corps que celle du verbe mensonger. Or, peu d’études s’arrêtent sur la preuve éthique que constitue le corps « premier grand support de cette gigantesque entreprise de séduction » (Baudrillard). Pourtant, cette rhétorique, imposant ses propres contraintes (gestuelles et posturales à travers le fard, la parue, le régime alimentaire…) offre une somme de signes dont la lecture reste souvent énigmatique. Parallèlement, qu’elle soit télévisuelle, cinématographique ou picturale, la production d’images séductrices conditionnées par l’environnement publicitaire, médiatique et artistique sature notre société. La gageure de ce nouveau colloque est donc de délaisser la séduction verbale pour se concentrer sur l’image de la séduction. Quelles sont donc les codes esthétiques qui régissent ces représentations ? Existe-t-il une séduction proprement politique, artistique et publicitaire ou des passerelles sont-elles décelables entre ces différents secteurs ? On s’intéressera ainsi tant aux modi operandi de la séduction et à ses registres qu’à sa réception auprès de divers publics.

Axes de réflexion (non exhaustifs) :
L’analyse du langage séductif du corps (qu’il passe par les jeux de regards, la danse et la voix ou par ces attributs- miroir, voile,…)
L’assomption des idoles cinématographiques et télévisuelles.
Les enjeux de correspondances entre musique, littérature et arts visuels. Les représentations de l’hétéro/homo-sexualité. L’esthétique corporelle au service de la persuasion.
Les artifices de la séduction (maquillage, travestissement, retouche d’images)
Le colloque comprendra des participations de spécialistes invité(es) ainsi que de chercheurs/chercheuses sélectionné(e)s à partir d’appels à contribution. Des propositions en histoire, cinéma, sémiologie, littérature, sont particulièrement encouragées.
Comité scientifique :
Emmanuel Bury (UVSQ) ; Christian Delporte (UVSQ) ; Véronique Gély (Paris IV) ; Audrey Hermel (UVSQ) ; François Lecercle (Paris IV) ; Sharon Marcus (Columbia) ; André Rauch (Strasbourg) ; Georges Vigarello (EHESS) ; Danièle Voldman (CNRS).
Comité d’organisation :
Christian Delporte, CHCSC, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Audrey Hermel, CHCSC, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Envoi des propositions :
Les propositions de communications (350 mots environ, avec bibliographie indicative, coordonnées et affiliation) doivent être envoyées par email à colloque.seduction@uvsq.fr avant le 9 avril 2011. Elles peuvent être rédigées en français ou en anglais.
Il n’y a pas de frais d’inscription, mais les frais de transport, d’hôtel, de subsistance sont à la charge des participants.

Responsable : HERMEL Audrey

Url de référence :
http://www.chcsc.uvsq.fr/colloques/appelcorpsetseduction.pdf

Adresse : Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporainesUNIVERSITE DE VERSAILLES SAINT-QUENTIN-EN-YVELINES47, Boulevard Vauban – 78047 Guyancourt Cedex

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Parution – Etre médecin de soi-même. Principes pour que chacun prenne soin de sa santé

 

Bernard Hoerni, Etre médecin de soi-même. Principes pour que chacun prenne soin de sa santé, Editions Glyphe, 2011, 292 p.

 

Être médecin de soi-même est une réflexion fouillée sur les principes qui offrent à chacun la possibilité de s’émanciper et de contribuer à sa santé : s’informer auprès de sources fiables, éviter les facteurs ou habitudes défavorables, se soigner seul pour des maux mineurs, les plus fréquents, ou consulter opportunément un médecin.

Être son médecin, c’est aussi participer à une décision thérapeutique, contribuer à son traitement et à sa réinsertion.
Moyennant une simple discipline autonome, chacun peut ainsi mieux vivre, plus librement, plus pleinement.

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Parution – Pas ce soir chéri(e)? Une histoire de la sexualité (19e-20e siècles)

Régine Beauthier, Vanessa d’Hooghe, Valérie Piette et Gonzague Pluvinage, Pas ce soir chéri(e)? Une histoire de la sexualité (19e-20e siècles), Edition Racine, 2011, 256 p.

Comment nos arrière-arrière-grands parents se rencontraient-ils ? Comment se séduisaient-ils ? Comment leur intimité se construisait-elle ? Quelles injonctions subissaient-ils ? Quels risques couraient-ils ? Comment faisaient-ils l’amour ?… Si les pratiques sexuelles sont universelles, leurs significations sociales changent et conditionnent dans une large mesure les champs des possibles individuels ainsi que les significations subjectives de la sexualité. L’histoire du sexe se joue dans les discours qui prétendent réguler la sexualité, dans les politiques qui encouragent certaines pratiques sexuelles au détriment d’autres, dans le regard posé sur les représentations de la sexualité ainsi que dans les révolutions sexuelles des cinquante dernières années.
Tout en déconstruisant les stéréotypes du passé et ceux du présent, l’ouvrage invite à s’interroger : la libération sexuelle des hommes et des femmes est-elle achevée ? De quoi sommes-nous libérés ?

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Parution – Les technologies de l’espoir. La fabrique d’une histoire à accomplir


Annette Leibing et Virginie Tournay (dir.), Les technologies de l’espoir. La fabrique d’une histoire à accomplir, Presses de l’université de Laval, 2010, 320 p.

 

Cet ouvrage est un plaidoyer pour l’établissement d’un cadre d’analyse particulier aux technologies de l’espoir, c’est-à-dire à l’ensemble des ­procédés biotechnologiques ­définis par leurs promoteurs comme des outils médicaux dotés d’une capacité potentielle à préserver ou à prolonger la vie. Les productions techniques sont le ­résultat d’une histoire simultanément matérielle et subjective, indivi­duelle et ­collective. Reconstruire cette histoire nécessite de regar­der simultanément les institutions, les outils et les procédés liés à la fabrique de ces ­technologies de l’espoir ainsi que les attentes, les demandes et les publics constitués par et autour de ces agencements. Sous cet angle, l’hypothèse développée est que l’espérance est ­dotée d’une puissance structurante qui engage les assemblages ­technologiques dans une voie particulière, dans un futur possible collectivement partagé ; c’est la dimension performante des scéna­rios du futur qui est ici remise en question. L’objectif de cet ouvrage est de préciser ce ­régime de l’espoir uni à la circulation globale des connaissances technologiques et à l’évolution des cultures maté­rielles.

Réunissant des contributeurs de différentes disciplines (anthropo­logie, sociologie, travail social, politologie, histoire de la médecine) qui travaillent à l’analyse de contextes culturels variés (Brésil, France, Canada, Allemagne, Amérique du Nord, Chine, Grande-Bretagne), ce recueil offre un aperçu des différentes manières d’appréhender les technologies de l’espoir et propose de définir les jalons de ces histoires à accomplir.

Table des matières :

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Biographie :

Annette Leibing

Annette Leibing est anthropologue et professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières, Université de Montréal. Ses intérêts de recherche touchent principalement le vieillissement (spécialement Alzheimer, Parkinson), les médicaments, et la psychiatrie. Depuis longtemps elle essaie de comprendre la culture complexe et contradictoire du Brésil. Ses publications récentes incluent Thinking about Dementia – Culture, loss, and the anthropology of senility (Rutgers University Press, 2006 ; coéditeur Lawrence Cohen) et The Shadow Side of Fieldwork – Exploring the Blurred Borders between Ethnography and Life (Blackwell, 2007, coéditeur A. McLean).

Virginie Tournay

Virginie Tournay est biologiste et chercheure permanente en science politique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à l’Institut d’études politiques de Grenoble – UMR PACTE, où elle enseigne les approches pragmatiques de l’action publique. Elle interroge la genèse des institutions à partir d’une sociologie politique de « l’infiniment petit ». Elle vient de publier Vie et Mort des agencements sociaux – De l’origine des institutions (PUF, 2009) après La gouvernance des innovations médicales (PUF, 2007) ; elle a coordonné des numéros thématiques de revues autour des risques technologiques, de la fabrique des nanotechnologies et du militantisme médical.

http://www.pulaval.com/catalogue/les-technologies-espoir-fabrique-une-histoire-9504.html

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Le Centre d’études du Vivant de l’Université Paris Diderot présente

LE CERVEAU MAGICIEN

Autour de l’ouvrage de Roland Jouvent, professeur de psychiatrie à l’Université Pierre et Marie Curie, « Le Cerveau magicien, de la réalité au plaisir psychique » Editions Odile Jacob 2009. En présence de l’auteur :

Le  jeudi 17  mars 2011 de 18h à 21h

Avec les participations de :

Monique David-Ménard, Centre d’études du Vivant,

Derek Humphreys,  laboratoire de Psychologie Clinique et de Psychopathologie Université Paris-Descartes,

Pascal Nouvel,  département de Philosophie, Université de Paul Valéry – Montpellier III,

François Roustang, hypno thérapeute et philosophe.

Salle 027C (rez de chaussée) de la Halle aux Farines – Esplanade Pierre Vidal-Naquet – Paris 13° (M. Bibliothèque F. Mitterand).

Entrée libre et gratuite.

Renseignements : www.centredetudesduvivant.net

Contact : Ariane Bréhier : 01.57.27.65.12.

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Parution – Nostradamus, une médecine des âmes à la Renaissance

 

Denis Crouzet, Nostradamus, une médecine des âmes à la Renaissance, Paris, Payot, « Biographie », mars 2011,464 p.

À ces confins de l’Histoire que les historiens répugnent en général à explorer, les prédictions du célèbre astrologue continuent d’alimenter les pronostics les plus fous des marchands d’apocalypse.
On en oublierait presque que Michel de Nostredame (1503-1566), dit Nostradamus, était un homme de la Renaissance et que c’est peut-être à ce titre qu’il vaut la peine d’être reconsidéré.Si tous les interprètes de sa pensée se sont efforcés en vain de trouver un sens à ses Prophéties, c’est, selon Denis Crouzet, parce que celles-ci échappent précisément à toute tentative de compréhension. Plutôt que de dire l’avenir, Nostradamus aurait voulu « prophétiser », c’est-à-dire délivrer aux hommes la parole de Dieu.
Au fond, si l’astrologue résiste à l’interprétation, c’est parce que c’est un penseur du doute. Les hommes doivent apprendre à se connaître eux-mêmes pour percevoir à quel point la connaissance leur est inaccessible. Et s’il annonce à ses lecteurs des lendemains aussi terribles et menaçants, c’est pour les conjurer de prendre conscience de leur impuissance et de leur nature résolument pécheresse. Dans un siècle traversé par les violences et les divisions religieuses les plus extrêmes, celui des guerres de Religion, Nostradamus est un chrétien doté d’une foi profonde, évangélique, qui, refusant les dissensions confessionnelles, cherche à attirer ses contemporains dans une piété de l’intériorité fondée sur la présence, en soi, du Christ.
Un rêve de paix intérieure inspiré par ses précurseurs humanistes, Marsile Ficin, Érasme et Cornelius Agrippa, et suivi par Marguerite de Navarre, la soeur du roi François Ier. Comme Rabelais, autre médecin, pour qui le récit burlesque était une thérapie contre le mal de ce temps, Nostradamus, par le tragique de son discours, voulait lui aussi être un médecin des âmes, en plus d’être un médecin des corps : par la peur que pouvaient suggérer les malheurs infinis qui attendaient l’humanité, il souhaitait montrer que la haine était le plus grand des périls et que son seul remède était l’amour du Christ.Un essai inspiré qui, en sondant l’imaginaire d’un homme à l’oeuvre aussi énigmatique que la vie, lui confère une dimension inédite et lui redonne une place dans l’histoire de la pensée humaniste.

Professeur d’histoire moderne à l’Université de Paris IV-Sorbonne, spécialiste des guerres de religion et des pratiques de violence à la Renaissance, Denis Crouzet construit une œuvre pénétrante, de sa Nuit de la Saint-Barthélemy (Fayard, 1994) au récent Dieu en ses royaumes (Champ Vallon, 2008).
On lui doit également quatre remarquables biographies de Michel de l’Hôpital (La sagesse et le malheur, Champ Vallon 1998), Jean Calvin, et Charles de Bourbon (Fayard, 2000 et 2003) et Christophe Colomb (Payot, 2006).

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Les catégories psychiatriques et leurs effets
Enjeux de la révision du DSM-V et de la CIM-11
vendredi 18 Mars
Université Bordeaux Segalen – Centre Emile-Durkheim
Place de la Victoire, salle Denucé

10h – 12h : Faut-il étendre ou limiter la notion d’addiction ?

Dr Marc Auriacombe, professeur de psychiatrie et addictologie, Université de Bordeaux, membre du groupe de travail « addiction » du DSM
Dr Jack Drescher, professeur associé de psychiatrie et de psychanalyse, New York University, membre du groupe de travail « Gender Identity Disorder » du DSM

Emmanuel Langlois, sociologue, Université de Bordeaux, Centre Emile-Durkheim

14h-17h : Le transsexualisme et après : le normal et le pathologique de genre en question

Dr Jack Drescher, Pr de psychiatrie et de psychanalyse, N.Y. University, expert en charge de la révision du DSM-V (Gender Identity Disorder) à l’American Psychiatric Association
Dr Mireille Bonierbale, psychiatre, CHU Sainte Marguerite, Marseille, présidente de la Société Française d’Etude et de prise en Charge du Transsexualisme (SOFECT)
Tom Reucher, psychologue clinicien
Patrice Desmons, philosophe, psychanalyste, membre du Centre Collaborateur de l’O.M.S. pour la recherche et la formation en santé mentale, Lille, membre du groupe de révision de la CIM- OMS en France.

Eric Macé, professeur de sociologie, Université de Bordeaux, Centre Emile-Durkheim

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Conférence – Dispositifs du corps sonore : clinique de l’auscultation de 1820 à 1950

 

Pour prolonger sa réflexion autour des dispositifs de vision et d’audition, la section d’histoire et esthétique du cinéma de l’Université de Lausanne est heureuse de vous inviter à un cycle de trois conférences. Ces conférences participent du cours bloc « Histoire du cinéma et dispositifs : regards internationaux » mais elles sont ouvertes à tous.

Vincent Barras (IUHM-Université de Lausanne), Elie During (Université de Paris Ouest-Nanterre) puis Charles Musser (Yale University) nous feront le plaisir d’une communication. Vous trouverez sur le site indiqué ci-dessous toutes les informations concernant ce cycle de conférences.

http://www.unil.ch/dispositifs/

La première conférence, donnée par Vincent Barras, aura lieu le vendredi 4 mars 2011 à l’Université de Lausanne, dans le bâtiment Unithèque en salle 4215 à 17h.

Dispositifs du corps sonore : clinique de l’auscultation de 1820 à 1950

S’interrogeant de manière critique sur le statut des différents registres sensoriels participant à l’épistémologie médicale et scientifique contemporaine, ce exposé s’attachera à décrire les différents technologies ayant participé, du 19e siècle au 21e siècle, au façonnage du corps en objet sonore : du stéthoscope de Laënnec aux enregistrements sur cylindre des «libres associations » du psychiatre viennois E. Stranksy au début du 20 siècle ou aux disques vinyl 33t. de la série « Schall und Ton in der Medizin » de l’éditeur munichois Lehmann dans les années 1960. Dans cette perspective, le « regard médical » et sa capacité de structuration de la médecine contemporaine, devenu depuis M. Foucault le passage obligé de toute historiographie, ne doit pas occulter ce registre obscur de la sensorialité qu’est le domaine sonore, dont il convient de mesurer l’importance dans la construction du corps contemporain.

Vincent Barras, Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé, CHUV-Faculté de biologie et de médecine, Université de Lausanne.

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Colloque – VIH : Femmes, corps et identités. Du Vécu aux revendications

 

Le prochain colloque national organisé par le collectif interassociatif Femmes et VIH se déroulera les 4 et 5 mars 2011 et abordera les questions relatives à la perception du corps et des identités des femmes vivant avec le VIH. Les tables rondes de la première journée permettront l’information et l’échange entre les femmes vivant avec le VIH, les chercheurs-ses, historiens-nes, anthropologues et spécialistes des maladies infectieuses. Les ateliers de la seconde journée seront l’occasion de poursuivre la réflexion entamée depuis 2004 visant à élaborer des revendications à partir de l’expérience et du vécu des femmes concernées par le VIH.

 

Le colloque se tiendra au siège de Médecins du Monde

62, rue Marcadet – PARIS 18ème

Métro: Marcadet-Poissonnières, ligne 4

Inscription à : Inscription@femmesetvih.org


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Séminaire – Sciences, savoirs et techniques: histoires et historiographies

Nous avons le plaisir de vous informer que la prochaine séance du séminaire « Sciences, savoirs et techniques: histoires et historiographies » du Centre Alexandre Koyré

(Pavillon Chevreul, 3e étage, 57, rue Cuvier, 75005 Paris)aura lieu ce vendredi 4 mars de 9h30 à 12h30.

 
Nous aurons le plaisir d’écouter Rafael Mandressi (CNRS, CAK) qui nous présentera ses recherches sur:

L’espace dans les descriptions savantes du corps

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