Histoire

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Appel à communication – Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

Groupe de Travail  N°41 de l’Association Française de Sociologie
Corps, Techniques et Société

Congrès de l’AFS, 5-8 juillet 2011 – Grenoble

« Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance »

Le Groupe de Travail n°41 « Corps, techniques et société », de l’Association Française de Sociologie, rassemble depuis 2007 des chercheurs en sciences humaines et sociales qui abordent de manière transversale la relation étroite et problématique qui lie les corps et les techniques.
Nous traiterons pour ce colloque de la question du déplacement, du dépassement et de la distance des/entre les corps et les techniques – dans la continuité du séminaire des années2009-2011 du GT 41 – à partir de terrains de recherches, mais aussi d’approches plus théoriques. Quels procédés techniques permettent aujourd’hui de déplacer les limites du corps ? Quels sont les déplacements de « frontières » en cours ? Quels types de distances ces procédés engendrent-ils ? Ces questions s’inscrivent particulièrement dans le thème général du congrès « Création, innovation » qui nous servira donc de fil conducteur : innovations techniques, créations des corps ? Créations technologiques, innovations corporelles ?

Axe 1 : Dépassement.
La perspective du dépassement poursuit la réflexion sur les frontières et les limites du corps. Le franchissement des frontières du corps est matérialisé dans les différentes figures du corps augmenté ou modifié à travers des prothèses (implants, prothèses mécaniques ou électroniques) ou des traitements pharmacologiques (dopage, stimulation chimique, contraception ou stimulation hormonale), ou encore par des pratiques médicales, parfois encore exploratoires ou à venir (médecine régénérative, clonage, procréation assistée, nanomédecines, chirurgie esthétique, changements de sexe, modifications transitoires, ponctuelles ou définitives de genre…). Tous ces modelages de la chair, ces améliorations ou augmentations (human enhancement) que la technique rend possible et accompagne, toutes les techniques in corpore qui font des corps des « artefacts techniques » parmi d’autres (J. Wajcman, 2002), révèlent jusqu’à quel point il est désormais impossible de définir les frontières du naturel, du normal, du stabilisé. Si donc les techniques in corpore sont le résultat des processus qui engagent des concepteurs des innovations, des acteurs scientifiques, techniques, professionnels, des usagers, ces processus d’innovation introduisent non seulement de nouveaux dispositifs mais aussi de nouvelles formes de normativité des corps, de nouvelles pratiques, de nouveaux enjeux, de nouveaux jeux qui prennent place dans l’interaction entre les concepteurs et les usagers, ces derniers et leurs représentations du corps. Des usagers qui « font » aussi les techniques avec les usages qu’ils en ont : la manière dont ils usent, détournent, modifient à leur tour ces techniques in corpore est ce qui nous interpelle. Quelles sont les dimensions et les marges de l’appropriation ? Quel est le rôle du loisir, du plaisir et de la mise à distance ou de la gestion de la souffrance dans les pratiques de dépassement des frontières du corps ?

Axe 2 : Déplacement.
Notre interrogation sur l’humanisation des techniques et/ou la technicisation des humains, entre artificialisation des humains et naturalisation des techniques, repose sur l’hypothèse d’une redéfinition anthropologique de l’humain. Les discours sur le posthumanisme, ou la postmortalité, les recherches scientifiques et les activités des laboratoires, les discours prophétiques, les constructions mythologisantes des figures de l’homme hybride, celles de l’homme a-mortel ou immortel, et jusqu’à l’imaginaire de la science fiction, constituent l’horizon idéologique et culturel dans lequel les technologies semblent revisiter la définition de l’humain. Les recherches et les pratiques technoscientifiques actuelles, accompagnées par la réflexion éthique et philosophique, obligent particulièrement à regarder avec attention les dépassements possibles des partitions humain/animal et à considérer la remise en discussion de cette frontière. Sur ce même axe, il est central d’interroger la posture du chercheur, de questionner les manières de travailler et concevoir ces nouveaux objets, de penser ces innovations entre science, technologie et design. Si autre définition de l’humain il y a (réelle ou envisagée), les résistances comme les adhésions à ces « déplacements » devront être questionnées. Qui fait quoi ? Qui suit qui et pourquoi ? Et toujours : comment les innovations entrent-elles dans des processus de redéfinition, d’adhésion ou d’exclusion, de la part des acteurs ?

Axe 3 : Distance.
Ce dernier axe croise les deux précédents pour poser la question générale du lien social, à partir de l’innovation technologique et de son inscription dans la chair. Comment vit-on avec un corps modifiable et modifié ? On interrogera les processus d’étrangeté (distance à soi même, ou aux autres), de recherche de distinction, individuelle ou collective, et de « reconnaissance » sociale. Identité, race, genre sont autant de catégories qui construisent la relation à soi et à l’autre. Le corps fabriqué, re-fabriqué, modifié, augmenté, par les techniques contemporaines crée-t-il de la distance ? Cherche-t-il à l’abolir ? Un corps rendu disponible à la modification pose aussi la question de sa normativité : les pratiques scientifiques et technologiques biomédicales, par exemple, reposent sur la notion d’anomalie, de pathologie, de standards, de moyenne, de mesure. Comment les techniques médicales peuvent-elles être prescriptrices de normes corporelles, et sources de rapports sociaux éventuellement « autres » ? Quels sont les paramètres proposés/imposés – socialement, techniquement, scientifiquement, esthétiquement, éthiquement – qui indiquent ce qui est normal et ce qui doit être amélioré, ce qui est acceptable ou ce qui ne l’est pas ? Quels sont les domaines dans lesquels on expérimente la transformation (art, sport, handicap, santé, vieillesse…) ? Et par quels processus (lobbying, promotion, underground, déviance, etc.) peut-elle se généraliser ou être normalisée ?

Session commune RT 19 et GT 41 :
Lors d’une session conjointe, le RT19 et le GT 41 souhaitent questionner les innovations technologiques en médecine et leurs implications en termes de rapport au corps d’une part, et de nouvelles relations soignants-soignés d’autre part. Les innovations technologiques en médecine sont nombreuses et ne cessent de progresser : imagerie numérique, en 3D, médecine du futur (médecine expérimentale, individu bionique), biotechnologies… L’innovation médicale concerne aussi aujourd’hui le domaine de la bioéthique (cellules souches, dépistage génétique,médecine régénérative) et pose plus largement des questions sur la manipulation des organismes vivants, sur leur statut et le développement de ce que S. Bateman appelle une médecine hors corps. Quels sont les impacts de ces nouvelles technologies sur le corps ? Peut- on parler d’une nouvelle dépendance des corps ? D’autre part, les innovations technologiques concernent également l’information des usagers et la communication entre usagers et professionnels que l’on peut rassembler sous le terme e-santé. Il convient de s’interroger d’abord sur le développement de la télémédecine (télésurveillance, téléconsultation, télédiagnostic) et de son impact sur les relations soignants-soignés et sur les représentations du corps et des organes malades ; l’interrogation porte ensuite, et plus largement, sur l’essor de l’internet qui vient modifier les relations établies entre usagers et professionnels : de nouveaux rapports de connaissances, d’autorité et de pouvoir, d’expertise émergent et demandent de la part des usagers et des patients, des professionnels de la santé et des experts médicaux, mais également des institutions, des ajustements nécessaires. Un thème associé est celui de la pratique depuis quelques années d’un tourisme médical de la part des usagers, généré par l’offre de ces nouvelles technologies, qui peut être également interrogé lors de cette session conjointe.

Session commune RT31 et GT41  (extrait de l’appel à communication du RT31) : Une session commune sera organisée entre le GT41 (« Corps, techniques et société ») et le RT31 (« Sociologie des activités physiques et sportives »). L’axe directeur de cette collaboration se situera à l’interface des orientations développées par ces deux équipes, tout en cherchant à répondre, dans une optique transversale, à la question des créations et des innovations technologiques et/ou corporelles liées au sport et aux activités physiques. Les communications pourront par exemple porter sur le thème du dopage et de ses nouvelles  formes (qu’elles soient médicamenteuses, génétiques, et même mécaniques ou électriques comme ce fut peut-être récemment le cas en cyclisme), ainsi que sur les nouvelles techniques de dépistage qui en découlent. Les interventions pourront aussi aborder la question des innovations en matière de culture matérielle : l’outil sportif envisagé dans l’évolution des formes et des matériaux, qu’il soit considéré comme prolongement du corps (raquette, perche, épée, etc.) ou comme remplacement d’un membre (nouvelles prothèses de course handisport, etc.). D’autres approches relatives à la question des créations et des innovations pourront enfin être traitées, en rapport avec les attentes transversales d’une telle session commune reliant corps, techniques et APS sous l’angle des sciences sociales.

Modalités de soumission des propositions :

Les propositions de communications doivent être envoyées au plus tard pour le 18 décembre 2010, conjointement aux deux responsables du réseau, valerie.souffron@univ-paris1.fr et  caroline.moricot@univ-paris1.fr, afin d’être étudiées par les membres du bureau du GT 41.

Les propositions détaillées de communication devront se conformer aux exigences suivantes :
1- Une proposition de communication, en 7500 caractères maximum, espaces compris, soit environ une à deux pages de texte, précisant les éléments suivants : thème(s) se rattachant à la communication parmi les 3 axes proposés, objet de la recherche, stade de cette recherche, données théoriques et principaux éléments de la problématique, terrain(s), types de personnes interrogées et/ou corpus constitués, méthodes d’investigation et d’analyses mises en œuvres.
2- Un résumé de cette communication, répondant aux exigences de l’AFS, soit en 1400 signes (espaces compris).
Le tout devra être enregistré en fichiers de format Word (2003 ou 2007) ou Pdf.

C’est sur la base de ces textes que les propositions seront sélectionnées, en fonction de l’intérêt qu’elles présenteront pour les diverses sessions de notre groupe, ainsi que des groupes avec lesquels nous nous proposons de créer des sessions communes (RT 19 Santé, Médecine, Maladie et Handicap et RT 31 Sociologie du sport et des activités physiques).
Vous pourrez préciser votre éventuel intérêt pour l’une de ces sessions communes (les programmes complets de nos collègues des RT 19 et 31 sont disponibles sur le site de l’AFS).
Tous les publics de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, sont concernés par cet appel. Le GT 41 est composé de sociologues, anthropologues, philosophes et historiens et toutes les disciplines des sciences humaines sont les bienvenues, dans la mesure où les thèmes des communications s’inscriront dans ceux des axes de recherche énoncés ci-dessus.

Nous vous rappelons que vous devrez vous acquitter des frais d’adhésion à l’AFS et de l’inscription au colloque pour pouvoir participer, dès lors que votre proposition aura été retenue.
Le colloque se déroulera du 5 au 8 juillet inclus, sur le campus de Saint Martin d’Hères, à Grenoble

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Vendredi 10 juin 2011,

Université Paul Sabatier, Toulouse


L’histoire des sciences nous fournit de nombreux exemples de la façon dont l’imaginaire, la religion et la mythologie ont parfois entravé, parfois accompagné les découvertes scientifiques. S’il est vrai que des découvertes comme celles de Copernic, de Galilée ou de Darwin ont dû affronter les idées et croyances dominantes, il arrive à l’inverse que la connaissance implicitement présente dans la mythologie, l’art et la religion ouvre des voies nouvelles d’exploration et d’expression. C’est ainsi qu’histoires, fables et images se sont avérées très utiles pour reconstituer le passé, comprendre le présent ou imaginer l’avenir.

Cette journée d’étude a pour objet d’explorer ce va-et-vient entre art et science et d’illustrer par des exemples concrets ce que la science doit à l’imaginaire, et ce que l’imaginaire doit aux sciences. Elle s’adresse aux chercheurs de tous horizons, de l’histoire des sciences ou des religions à la littérature en passant par l’art et la philosophie.

Les propositions de communication (30mn) accompagnées de quelques lignes de biographie sont à envoyer avant le 31 janvier à :

Laurence Roussillon-Constanty (CICADA, EA 1922) : laurence.roussillon-constanty@univ-tlse3.fr

Philippe Murillo (CREW, EA 4399) : philippe.murillo@univ-tlse3.fr

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Bourse de doctorat – Art et science

Pro*Doc Universität Bern, Université de Fribourg, Université de Genève, Université de Lausanne, ETH Zürich

SNF  Schweizerischer Nationalfonds zur Förderung der wissenschaftlichen Forschung

Mise au concours : bourses pour candidat-e-s au doctorat

Dans le cadre du programme d’études doctorales Pro*Doc Art & science sont mises au concours

10 bourses pour candidat-e-s au doctorat (100%)

Le ProDoc Art & science examine l’évolution des relations d’échange entre arts visuels et sciences depuis la Renaissance jusqu’au XXIe siècle. Il vise à explorer les processus d’influence, de réflexion et d’appropriation réciproques qui ont existé et existent entre ces deux domaines du point de vue des méthodes et des processus cognitifs. L’attention du ProDoc Art & science ne porte pas seulement sur les produits des sciences et des arts mais aussi sur les activités des artistes et des scientifiques ainsi que sur les conditions d’exercice de ces activités.

Le ProDoc entend encourager le dialogue entre l’histoire et la théorie des sciences d’une part, et l’histoire de l’art d’autre part, conçue dans une ouverture à l’ensemble des phénomènes culturels et à l’interdisciplinarité, notamment face aux intersections entre art et architecture, science et évolution technologique. Les projets de thèse sollicités chercheront donc à élargir les perspectives disciplinaires de l’histoire de l’art ou de l’histoire des sciences à l’aide de problématiques transversales et de procédures interdisciplinaires.

Le programme d’études doctorales Art & science est composé de cinq modules de recherche attachés chacun à une chaire:
– FM1: Architektur, Raum und Wahrnehmung im industriellen Zeitalter. Teil  2: Raumdiskurse und Wissenschaftsvorstellungen in Architektur und Städtebau des 20. Jahrhunderts. (Université de Berne, direction prof. Bernd Nicolai).
– FM2: Art et anatomie / 2*. (Université de Fribourg, direction prof. Victor Stoichita).
– FM3: Art et psychologie, 1880-1950. (Université de Genève, direction prof. Dario Gamboni).
– FM4: Architektur und Wissenschaft seit den 1960er Jahren. (ETH Zürich, direction prof. Philip Ursprung).
– FM5: Sciences neurologiques et arts, 1880-1950. (Université de Lausanne, direction prof. Vincent Barras).

A chaque module de recherche sont attachés plusieurs projets de thèse de doctorat. Veuillez indiquer dans votre postulation pour quel module de recherche vous proposez votre projet.

Des informations supplémentaires sur le contenu des modules de recherche et sur les thèmes éventuellement proposés dans leur cadre se trouvent sur la page web:
http://www.khist.uzh.ch/Moderne/ProDoc/ProDoc2.html

On attend des candidats retenus une participation active au programme de formation du ProDoc, qui consistera en ateliers, journées d’études et colloques ayant lieu à tour de rôle à Genève, Fribourg, Lausanne, Berne et Zurich. Les membres du ProDoc devront être inscrits dans une université suisse pour la durée de leur bourse et coopérer étroitement avec le directeur du module. Pour pouvoir postuler, il faut être au bénéfice d’un diplôme de fin d’études universitaires en histoire de l’art ou l’une des disciplines apparentées, en histoire des sciences ou en
architecture. Le projet de thèse soumis doit appartenir à l’histoire de l’art, de l’architecture ou des sciences et s’inscrire thématiquement dans l’un des modules de recherche du programme.

Les bourses, qui débutent le 1er septembre 2011, sont prévues pour trois ans sans possibilité de prolongation.
Des candidat-e-s au doctorat bénéficiant d’autres sources de financement peuvent être associé-e-s au programme.

Les candidat-e-s sont prié-e-s d’adresser, en double, d’ici au 31 janvier 2011 au directeur du module et aux adresses suivantes, par courrier postal ou électronique, une lettre de motivation, un CV et leur projet de thèse esquissé en cinq pages maximum:

Prof. Dr. Philip Ursprung (Directeur)
Kunsthistorisches Institut der Universität Zürich
Hottingerstr. 10, CH-8032 Zürich, Schweiz

Dr. Nina Zschocke (coordination)

E-mail: zschocke@khist.uzh.ch

http://www.khist.uzh.ch/Moderne/ProDoc.html

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Savoir(s) en commun – Le(s) corps


Du 12 au 30 novembre 2010

Pour cette 9e édition la manifestation Savoir(s) en commun : rencontres université société de l’Université de Strasbourg propose des réflexions croisées autour de la thématique « Le(s) corps ». Un déploiement pluridisciplinaire, multiculturel et géographiquement varié du 12 au 30 nov. avec une question centrale : « Finalement le corps est… ? »

Organisée par l’Université de Strasbourg depuis 2001, Savoir(s) en commun réunit experts et grand public autour d’une thématique centrale traitée de manière transdisciplinaire. L’enjeu est de confronter les recherches universitaires, l’avis de spécialistes et les interrogations que nous avons tous sur de grandes questions de société.

A l’image de la diversité de formes et de fonctions qu’adoptent les différentes parties d’un corps, le programme de cette année se développe comme autant d’organes qui composeront le corps d’une réflexion globale. Quelle est la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse ? Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est soulevée.

Plus d’une trentaine de rendez-vous aux formes multiples : débats, théâtre de sciences, conférences, projections, spectacles multiformes, cafés essentiels sont à l’affiche à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Des propositions qui émanent autant d’enseignants-chercheurs, de personnalités publiques, politiques ou du monde associatif que de doctorants et bien sûr d’étudiants.

Loin d’apporter des réponses toutes faites les spécialistes réunis autour de ce thème débattent de notions parfois abruptes, parfois triviales, parfois techniques, parfois étranges, avec des points de vue disciplinaires indéniablement différents et les avis de chacun également.

Retrouver le programme sur la page suivante :

http://savoirsencommun.unistra.fr

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Séminaire – Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire

SEMINAIRE DU CENTRE ALEXANDRE KOYRE 2010-2011

Jean-Louis Fischer, Patrick Triadou et Jean-François Ternay

Le jeudi de 17h à 19h, MNHN, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75005, Paris

18 novembre 2010,

FISCHER Jean-Louis (Centre Alexandre Koyré), Introduction au séminaire, « L’art de faire de beaux enfants ».

2 décembre

SCHOËVAËRT Damien (GHU Antoine Béclère), L’émergence de la forme chez l’embryon humain.

16 décembre

VILLE Yves (GHU Necker), L’embryon et le fœtus humains dans l’art contemporain.

6 janvier 2011

BECQUEMONT Daniel (Université de Lille), Métaphore de l’embryologie dans Ulysse de James Joyce.

20 janvier

SLETZIEWSKI Elisabeth G. (Université Paris Est Créteil), Un regard éthique sur l’embryon et le fœtus humains.

3 février

TRIADOU Patrick (GHU Necker), La représentation partagée de l’embryon humain.

10 mars

GUIBERT Juliette (Institut Mutualiste Montsouris), Représentations de l’embryon et du fœtus dans la démarche AMP.

7 avril

TERNAY Jean-François (Université Paris Sud), Imagerie médicale et vulnérabilité.

5 mai

CHANDELIER Joël (Université Paris 8), Théories de la génération et de l’embryon au Moyen Age.

26 mai

CREMIERE Cédric (Muséum d’Histoire naturelle du Havre) et FISCHER Jean-Louis, Histoire de l’exposition « Avant la naissance, 5000 ans d’images ».

9 juin

MOREL Marie-France, Naître sans violence : le moment Leboyer (1974).

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Séminaire –  Sexe et genre : pour un dialogue interdisciplinaire au carrefour des sciences de la vie et des sciences humaines

L’Institut Emilie du Châtelet et l’UMR CNRS 7206 EcoAnthropologie & Ethnobiologie, Opération Recherche « genre » MNHN, Département scientifique Hommes, Natures, Sociétés ont le plaisir de vous inviter au séminaire « Sexe et genre »

Séance du jeudi 25 novembre 2010
14h à 16h30 : Salle de conférence du Bâtiment de Géologie,
43 rue Buffon, 75005 Paris

Nous avons l’honneur d’accueillir Éliane VIENNOT
Professeure de Littérature de la Renaissance à l’Université Jean Monnet (Saint-Étienne), membre de l’Institut universitaire de France, spécialiste de l’histoire des femmes et du pouvoir.

« Le corps du pouvoir féminin au temps de la mise en place de la loi salique  (XVe-XVIe siècles) »

À la fin du Moyen Âge, la radicale mise en cause de la capacité des femmes à succéder au trône, dans le pays le plus puissant d’Occident, la France, puis l’effort de théorisation accompli pour justifier cette exclusion (invention d’une loi immémoriale, élaboration d’un argumentaire vantant la supériorité du royaume des lys sur ceux qui « tombent en quenouille », réécriture de l’histoire, réactivation des discours sur la faiblesse, l’incapacité, la « mauvaiseté » des femmes…) ont entraîné divers types de contre-offensive de la part des femmes les plus concernées par ces attaques, et les plus capables d’y répondre. L’exposé s’intéressera particulièrement au travail symbolique effectué sur les représentations (iconographiques, littéraires, historiques) du corps féminin en posture de pouvoir.

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Parution – Medicina

Jusqu’alors séparés, le Bulletin de Médecine Ancienne et le Bulletin de Médecine des Temps Modernes fusionnent pour devenir Medicina et offrir une recherche améliorée sur une large tranche chronologique s’étendant de l’Antiquité à la Révolution française.

Essentiellement constituée d’une base de données recensant les publications dans le domaine de l’histoire de la médecine, cette publication bibliographique en ligne se propose de recueillir et de diffuser les informations, souvent éparses, concernant les travaux (livres, articles, actes de colloques). La nouvelle interface permet une recherche par auteurs, mots du titre et année de publication ou encore par entrées récentes sur l’ensemble des deux anciennes bases ; la recherche thématique se fait à travers une liste de thèmes distincts pour la médecine ancienne et la médecine des Temps modernes.

Consulter la base de données Medicina

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Date limite : 28 février 2011

L’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain (IRMC-Tunis) lance un appel à contribution pour un ouvrage collectif : Penser le corps au Maghreb. Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Le corps désigne cette forme concrète de l’existence. Il constitue le représentant de l’être agissant par ses actes, parlant un langage symbolique, appréhendant le monde par ses diverses modalités de présence et d’intentionnalité. Etant toujours sujet, support, témoin et mémoire de toutes nos pratiques (Berthelot, 1992), la présence du corps se manifeste aussi bien dans les conduites les plus banales de la vie quotidienne, les habitudes culinaires et vestimentaires, le langage et les soins du corps, que dans les pratiques où l’investissement corporel est encore plus prononcé, tels que les jeux, les danses et le sport. En tant que tel, le corps renvoie à cette instance médiatrice entre l’être et le monde et se situe au fondement d’une expérience qui articule le vécu et le perçu, l’intime et le partagé. Par ailleurs, le corps fait partie intégrante des imaginaires culturels et se trouve inévitablement construit par des mises en scènes esthétiques et figuratives. Il devient ainsi le noyau dur qui fonde les pratiques artistiques et le support d’expression métaphoriques dans la littérature, le cinéma, la peinture, etc.

Cette expérience du corps est systématiquement rattachée aux espaces socioculturels de sa manifestation qui rendent compte des modalités particulières de ritualisation du corps et des significations plurielles qui le construisent (Mauss, 1934 ; Loux, 1979 ; Galimberti, 1998). A cet effet, le projet se propose d’éclairer les fondements socioculturels du corps au Maghreb. Il prévoit de raconter le rapport au corps et d’interpréter les formes de sa mise en jeu dans cette aire géographique. Une attention particulière sera alors accordée aux conditions de production et de reproduction du corps dans un espace-temps singulier, caractérisé par un métissage et l’émergence de données locales en mutation.

Pour ce faire, les travaux tiendront compte de plusieurs dimensions capables d’apporter des regards à la fois différents et complémentaires sur la réalité du corps au Maghreb :

– D’abord, une démarche pluridisciplinaire (Uhl, 2004) sera mise en avant afin de mettre en évidence la complexité du fait corporel et de procéder à une lecture multidimensionnelle de la réalité du corps.

– L’abord du champ de la corporéité tentera, par ailleurs, de conjuguer une approche diachronique et une approche synchronique. L’articulation de ces approches permettra le l’interprétation de la « dialectique de la durée » (Braudel, 1984) pour expliquer et comprendre la dynamique culturelle rattachée au corps.

– Aussi, la dimension sexuée du corps est à prendre en compte considérant que la corporéité se donne à voir en une subjectivité masculine ou en une subjectivité féminine, construite par référence à une appartenance culturelle et aux significations sociales en vigueur (Brohm, 2001). Les propriétés du genre enferment alors l’individu et son apparence corporelle dans des modèles comportementaux et des prototypes de présentation de soi stéréotypés selon le groupe de sexe d’appartenance.

– Enfin, les travaux interrogeront la dimension identitaire du corps et sa place dans la construction d’une « personnalité de base » (Linton, 1992). Ils tâcheront de s’inscrire, par ailleurs, dans un contexte de mondialisation afin de situer le champ de la corporéité entre particularisme et universalisme.

Sans prétendre à l’exhaustivité, le projet tentera d’articuler différents axes de réflexion :

– La symbolique du corps en mouvement : les danses profanes et sacrées, la transe et la possession, le sport et les jeux traditionnels.

– Les imaginaires du corps dans la littérature maghrébine.

– Les mises en scène imagées du corps dans la peinture, la photographie, le cinéma, la presse, les mosaïques.

– Les apparences et les esthétiques du corps.

– Le corps et les pratiques médicales traditionnelles.

– Le corps dans les espaces de sociabilité au Maghreb (hammam, salle de fitness, etc.).

– Entre la vie et la mort : le corps et les âges de la vie.

– La prise en charge du corps vulnérable et en situation de handicap.

– Discours du corps et discours sur le corps dans les espaces d’échange virtuel.

– Corps et religion.

Les propositions de contribution, d’une longueur de 3000 signes, sont à envoyer avant le 28 février à corps.maghreb@gmail.com. Les textes définitifs sont attendus, au plus tard, le 27 juin 2011. Ceux qui seront définitivement acceptés paraitront dans l’ouvrage collectif au premier trimestre de l’année 2012.

Dates importantes :

Date limite pour l’envoie des résumés : 28 février 2011.

Notification d’acceptation des résumés : 30 mars 2011.

Envoie des textes définitifs : 27 juin 2011.

Parution de l’ouvrage collectif : 1er trimestre de l’année 2012.

Comité Scientifique :

Pierre-Noel Denieuil (IRMC – Tunis)

Mohamed Tozy (Université Hassan II – Casablanca)

Jean-Marie Brohm (Université de Montpellier III)

Monia Lachheb (Université de la Manouba – Tunis)

Florence Martin (Goucher College)

Carmen Boustani (Université de Beyrouth)

David Le Breton (Université de Strasbourg)

Nouria Benghabrit-Remaoun (CRASC)

Mohamed Kerrou (Université de Tunis)

Ratiba Hadj-Moussa (York University – Toronto)

Kmar Bendana (Université de la Manouba – Tunis)

Michel Raspaud (Université de Grenoble I)

Imed Melliti (Université de Tunis)

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Journée d’étude – Circulation, diffusion et interprétation des médecines – dites traditionnelles – venant de l’Extrême-Orient en Europe, Amériques et Afrique


Journée d’Étude dans le cadre du séminaire Histoire des Sciences en Asie, financée par le projet ANR-2009-SSOC-04

15 Novembre 2010, Équipe RHESEIS – UMR 7219, laboratoire SPHERE

Bâtiment Condorcet Université Paris Diderot-Paris7
4 rue Elsa Morante, 75205 PARIS (13° arr.)

Salle : 483A-Malevitch

Programme de la journée

9h00 Accueil et ouverture de la journée

9h15 Ronald Guilloux : « La tradition extrême-orientale vue par la médecine française (1860-1910) »

9h55 Frédéric Obringer : « Abel Rémusat et la médecine chinoise, un premier regard de sinologue ? »

10h35 Pause

10h50 Lucia Candelise : « Les protagonistes de la diffusion de l’acupuncture en France au xxe siècle »

11h30  Discussion  (Vincent Barras, Rafael Mandressi)

12h30-14h00 Déjeuner

14h00 Elisabeth Hsu : « Chinese medicine in East Africa »

14h40 Laurent Pordié : « Les voyages d’un médecin tibétain. Quelques réflexions autour d’un itinéraire transnational »

15h20 Pause

15h35 Gry Sagli : « Chinese needling travels North: Norwegian perceptions of the workings of acupuncture »

16h15 Discussion (Anne Marie Moulin, Jean-Paul Gaudillière)

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Séminaire – La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Séminaire organisé par Gilles BARROUX avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques et l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

« Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l’existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu’ils sont sans elles. Et donc j’ai besoin d’apprendre à connaître ce qu’elles sont pour les changer ».

Georges Canguilhem, La santé : concept vulgaire et question philosophique

Que s’échange-t-il dans la relation qui s’instaure entre médecin et malade ? Les séminaires précédents se sont interrogés sur la nature d’une telle relation, à partir destrois dimensions suivantes : le regard du médecin, le sentiment du malade, et le dialogue qui s’établit entre ces deux sujetssous des formes très diverses. Tout unensemble de savoirs, d’expériences, de gestes et de paroles investissent cette relation : science, expérience, maladie, thérapeutique, mais aussi conflit, informations,discours explicite et implicite… Ce sont autant de données essentielles pour comprendre la complexité de cette relation, si richement et diversement restituée par la littérature médicale des siècles passés comme par des textes plus contemporains.
La variété et la diversité des documents relatifs à cette étude conduisent à prolonger notre expérience de séminaires. En effet, une étude suivie dela construction de larelation médecin-malade dans la médecine occidentale invite à interroger les sources médicales de la connaissance de l’Homme, à travers des questionsd’épistémologie, d’histoire, de philosophie ou encore d’éthique.
Une anthropologie médicale aux multiples visages sera progressivement élaborée au travers de séances qui donneront la parole à tout un ensemble d’intervenants quisont habitués à travailler en réseau (CERPHI, PHILOMED, Centre Georges Canguilhem, universités… ), à échanger leurs analyses, leurs hypothèses et à enrichir ainsi leurs propres projets.

Intervenants, dates et lieux :

– Lundi 15 novembre – 18h30-20h30 : Les discours de la régénération et leur influence sur l’anthropologie médicale avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Jeudi 25 novembre – 18h30-20h30 : Soigner les animaux pour protéger les hommes : quelques éléments sur l’émergence d’une médecine vétérinaire avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 7 décembre – 18h30-20h30 : Écritures de médecins en France au XVIIIe siècle avec Sabine Arnaud – Amphithéâtre 45 A, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 3 janvier – 18h30-20h30 – 18h30-20h30 : Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles) avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 11 janvier – 18h30-20h30 : Les femmes lettrées du siècle des Lumières face à leurs soigneurs : des rapports de pouvoirs, de savoirs et de genre dans la relation thérapeutique avec Nahema Hanafi – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

– Lundi 17 janvier – 18h30-20h30 : Nosologie, nomenclature, classification : les éléments conceptuels d’une armature du savoir médical et leur évolution avec Gilles Barroux – Salle CPEC 2, Centre Parisien d’Études Critiques, 37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

– Mardi 25 janvier – 18h30-20h30 : Atropos à l’œuvre : aspects de sémiologie médicale aux XVIIe et XVIIIe siècles avec Anne-Lise Rey – Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 Paris

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