Histoire

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Appel à contribution – La physiognomonie entre représentations et interprétations. Transpositions esthétiques et transferts internationaux du XIXe au XXIe siècle


Colloque international à Montréal le 8 mai 2012

Dès les premières traductions françaises des traités de Johann Kaspar Lavater à la fin du XVIIIesiècle, la physiognomonie a pris une place prépondérante dans l’iconographie et la pensée de l’époque. Très tôt renforcée par la diffusion des traités de phrénologie de Franz Josef Gall, cette théorie paramédicale a suscité une émulation telle qu’elle a contribué à poser les bases de la morphopsychologie, qu’elle a participé au développement de l’anthropométrie et s’est ramifiée en d’innombrables branches parmi lesquelles figurent la physiognomonie zoologique, la physiognomonie ethnologique ou encore la « pathognomonie ». En outre, reposant sur la conviction qu’il est possible d’atteindre les profondeurs de l’intériorité humaine par l’observation d’éléments conçus comme autant de signes à déchiffrer, cette théorie relève du  raisonnement par induction  qui a pris, dans la fiction littéraire, la forme spécifique d’une recherche d’indices et a participé, dans les disciplines médicales, à la méthode diagnostique.

Le postulat selon lequel une connaissance de l’être humain est possible par l’observation minutieuse de ses traits extérieurs – conviction renforcée, à la moitié du siècle, par les possibilités techniques de la photographie – a contribué à enrichir la description, à affiner l’art du portrait et à aiguiser le trait incisif de la caricature. Ayant offert de riches moyens cognitifs et esthétiques d’exploration du monde social au peintre, à l’illustrateur, à l’homme de lettres et à l’historien, ces théories paramédicales ont durablement marqué l’histoire des conceptions et des représentations sociales.

Envisager l’influence de la physiognomonie en termes de diffusion d’un paradigme scientifique permettra de saisir les modalités et de mesurer les enjeux non seulement de la transposition de ce paradigme d’un médium à un autre, mais aussi de sa circulation entre différentes aires géographiques, disciplinaires ou sociales. L’étude des vecteurs suivant lesquels la physiognomonie investit les représentations fera intervenir des corpus variés, issus de contextes culturels allant de la France romantique à la blogosphère actuelle en passant par l’Allemagne nazie de l’entre-deux-guerres. À l’observation attentive des sources primaires (documents historiques, traités médicaux, gravures d’époque, oeuvres picturales, textes littéraires), s’ajoutera une réflexion sur la postérité de ces développements théoriques par l’analyse des discours distanciés, dubitatifs, voire explicitement critiques à leur égard, et ce dès leur toute première diffusion.

Le colloque est ainsi conçu comme un espace de dialogue et de réflexion susceptible d’apporter des éléments de réponse à la double question suivante : de quelle postérité épistémique le modèle d’interprétation et de représentation hérité de la physiognomonie bénéficie-t-il, entre dépréciation et application effective, à partir de la seconde moitié du XIXe siècle ? Comment cette influence s’est-elle répandue ?

Les pistes d’étude suivantes pourront être explorées :

  • la diversité des transpositions esthétiques dans les domaines de la peinture (Girodet, Géricault), de la sculpture (Rodin, Carpeaux, David d’Angers, traitement des allégories) et de la littérature (personnage romanesque chez les « romanciers du réel » dans le sillage de Balzac et Dickens, portraits tératologiques et représentation fantastique du monstrueux, imprégnation corporelle des traces visibles du vice et de la vertu chez Wilde). On s’intéressera particulièrement aux doctrines physiognomoniques comme vecteurs de réflexion sur l’art (esquisses préparatoires, écrits programmatiques, discours fictionnel) ;
  • le développement de petits genres journalistiques, paralittéraires ou parascientifiques amplifiant les postulats physiognomoniques à travers une écriture descriptive en prise sur l’actualité socioculturelle : CodeArt, Hygiène,Physiologie, panorama, chronique, scène de moeurs, sketch ;
  • la possibilité de saisir les manifestations les plus évanescentes et/ou les plus spécifiques de la physionomie humaine, comme celles de la voix, dumouvement, de l’empreinte graphique (naissance de la graphologie) et de lasignature identitaire (adéquation entre signe et signature) ;
  • L’apport de la physiognomonie, en tant que pourvoyeuse de principes prédictifs, à l’astrologie et aux arts divinatoires ;
  • la constitution d’un discours et d’une iconographie critiques – humoristiques ou sérieux – visant à réfuter les apports controversés de ces théories dépourvues de véritable méthode ou à déformer par l’excès leurs principes d’application : caricatures (Daumier, Gandville, Dantan Jeune, Cham et les autres), pamphlets (à l’instar du plaidoyer de Flourens contre les thèses phrénologiques et des satires de Lichtenberg contre Lavater), critiques philosophiques (Hegel, Phénoménologie de l’esprit ; révisions kantiennes) ou littéraires (Bouvard et Pécuchet de Flaubert) ;
  • les distinctions et divergences entre physiognomonie et phrénologie, les idées respectives de Lavater et de Gall ayant été assimilées par l’effet d’une vulgarisation conjointe qui a trop souvent confondu leurs théories. On pourra étudier les raisons de cet amalgame ;
  • la manipulation idéologique des présupposés racialistes dans les discours de propagande, les dérives éthiques de la pensée de l’irrégularité pathologique et les considérations normatives en matière de criminologie depuis la théorie de l’« homme délinquant » de Cesare Lambroso ;
  • le rôle de l’imprimé illustré dans la circulation internationale des principes de la physiognomonie, à travers livres, journaux et traductions, en particulier depuis la langue allemande (les termes Physiognomik, Phrenologie etCharakterologie sont-ils des calques en français ? leurs acceptions sémantiques respectives sont-elles modifiées par la traduction ?) ;
  • la fortune épistémologique de la physiognomonie dans l’historiographie chez d’autres penseurs que Walter Benjamin et Carlo Ginzburg.

 

Le colloque aura lieu au Palais des Congrès de Montréal, dans le cadre du 80e Congrès de l’Association Francophone pour le Savoir (ACFAS), le 8 mai 2012.

Les propositions de communication, d’environ 300 mots, sont à adresser àV.Stienon@ulg.ac.be et wicky.erika@uqam.ca avant le 10 février 2012.

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Appel à contributions – Bodies – systems – structures. Masculinities in the UK and the US, 1945 to the present

 

Avant le 15 février 2012 – Dresde (Allemagne)

International Conference, TU Dresden, Germany, 13-15/06/2012 Organizers : Prof. Dr. Stefan Horlacher (TU Dresden), Prof. Kevin Floyd (Kent State University)

Masculinities are routinely studied in one of two potentially incompatible ways : as exemplifying abstract systems such as patriarchy or kinship ; or as concrete, corporeal phenomena. The very term masculinity has hitherto been examined in such a broad range of contexts that it can sometimes appear as a pure abstract form, some kind of configuration or ‘relation‘ practically devoid of any concrete, defining content. We might say the same thing about crisis, a term that seems as persistent as it is exhausted. And even concepts that have become staples of masculinity studies, like hegemony or performativity, seem to be wavering between concrete specificity and theoretical abstraction. This conference will explore masculinity as an idea or a concept that operates across, or at least in relation to, a distance/difference that may or may not be bridgeable : between the systemic and the corporeal, the abstract and the concrete. Thus, this conference will not only encourage scholarly movement in a direction that both builds on re- cent work in the field of masculinity studies and moves past it toward more comparative kinds of analysis, but it will also explore the relations between different abstract and corporeal, metaphorical and metony- mical manifestations of masculinity. With these dilemmas in mind, we invite theoretical, cultural, or literary analyses of masculinities in the US and/or the UK since World War II – a period in which differentiated masculinities proliferate for specifically national and transnational reasons, including global waves of decolonization, changing patterns of migration, the emergence of ‘new‘ subaltern subjects demanding social, cultural, and political recognition, as well as conservative reactions against these developments.

We especially encourage papers with comparative and/or transnational emphases. Possible topics might involve (but need not be limited to) any of the following :

. Masculinities and/as Systems (which systems – military, symbolic, technological, post- or neo- colonial, liberal or neoliberal, political or bio-political – can masculinity embody, exemplify, or perform ?)

. Masculinities as Bodies – Bodies as Systems – Systems as Bodies • Masculinities and/as Structures (structures of feeling, experience, possibility)

. Masculinities and/as Concepts (textual/narrative/discursive, historical/temporal, ethnic/social)

. Masculinities and/as Power (hegemony/kinship/relation to the symbolic order)

. Masculinities and/as ‘Crises‘ (an exhausted abstraction ?)

Please send an abstract of no more than 500 words by February 15th, 2012 to both Prof. Dr. Stefan Horlacher (stefan.horlacher@mailbox.tu-dresden.de) and Prof. Kevin Floyd (kfloyd@kent.edu).

 

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Appel à contributions – Women, Health and Welfare

 

Avant le 16 janvier 2012 – Londres

 

WHN Southern Branch Spring MeetingSaturday 17th March 2012 At Kingston University.

Kingston University’ Centre for the Historical Record (CHR) will host the Spring 2012 one-day conference organised by the Women’s History Network, Southern Branch. The topic is deliberately broad to encourage a wide range of papers and participants interested in the history of women’s health and welfare. In resonance with the CHR’s remit to promote public history, the conference seeks to identify themes from history which resonate with women’s experiences of health and welfare today, and can inform policy makers. Proposals for papers are invited that relate to women either as receivers or providers of health and welfare, in any time period. We are particularly interested in papers which discuss these twin themes in women’s history in the context of public history, which may include a discussion of available archival sources and records.

Conference themes might include those listed below, but we would be interested to receive papers on any theme which falls within the broad remit of the conference, as described above :

Women and HealthPhysical health – different understandings of ‘illness’ and the medicalisation of women’s bodies.

Mental health – changing ideas about treatment and perceptions of women’s relationship with their inner selves.

Sexuality and medical discourse.
Women and Welfare
The impact of welfare policy on women.
The impact of women on welfare policy.
Women as consumers of welfare.
Public History

How can women’s history direct or inform modern media debates in matters relating to women’s health and welfare ? How can women’s history help inform current policy on women’s health and welfare ? How well is women’s health represented in archives ; and discussions on accessibility to relevant records ?

Please send a proposal of 250 words and a short biographical note to Sue Hawkins (s.e.hawkins@kingston.ac.uk) or Nicola Phillips (n.phillips@kingston.ac.uk).

The deadline for the submission of proposals is 16 January, 2012.

 

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Journée d’étude – Archives des sciences : médecine et psychiatrie


Mercredi 14 décembre 2011, Salle Info 2 Bât Rataud, 45 rue d’Ulm 75005 ParisJournée d’étude organisée par le Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
USR 3308 – CIRPHLES (CNRS-ENS)
sous la responsabilité d’Elisabetta Basso et de Mireille Delbraccio

Archives des sciences : médecine et psychiatrie. Un regard épistémologique

Matinée présidée par Michel Blay, Responsable du CAPHES
9h-9h45
Ouverture par Michel Blay et Claude Debru, Directeur de l’USR 3308-CIRPHLES
Présentation des Fonds d’archives du CAPHES par Nathalie Queyroux, Responsable du Centre de documentation-Bibliothèque du CAPHES
Présentation de la Journée par Elisabetta Basso, Postdoctorante, CAPHES/USR 3308 CIRPHLES

9h45-10h45
Rafael Mandressi
Médecine, philosophie et « maladies d’esprit » dans la première modernité

10h45-11h45
Egidio Priani
Les archives de l’ancien asile psychiatrique de San Servolo (Venise), 1840-1904 : trames, classifications, sujets

12h-12h30 : Discussion

Après-midi présidée par Mireille Delbraccio, Ingénieur de recherche CNRS (CAPHES-USR CIRPHLES)

14h-15h
Michele Cammelli
Les inédits et le problème de l’ « archive » chez Canguilhem

15h-16h
Chantal Marazia
Ludwig Binswanger ou la philosophie et le mal d’archive

16h : Pause

16h15-17h15
Andrea Cavazzini
Archives interminables et histoires impossibles. Remarques sur l’histoire de la psychanalyse et de la psychiatrie

17h15-17h30 Clôture

 

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Exposition – Médecine et santé à l’époque romaine. Quoi de neuf, Docteur ?

 

Présentée du 4 octobre 2011 au 22 avril 2012
au musée gallo-romain de Lyon – Fourvière

Sous le haut patronage d’Hippocrate, le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière part sur les traces des médecins et de leurs patients à l’époque romaine…

Le caractère paradoxal de la civilisation romaine, à la fois proche et très éloignée de la nôtre, ressort particulièrement lorsqu’on s’intéresse à la médecine. Évoquer Rome et son empire, c’est faire revivre un monde où l’espérance de vie est limitée, la mortalité infantile élevée, où une banale infection peut être mortelle, où enfin religion et magie viennent souvent au secours de la science.
Mais c’est aussi une civilisation qui connaît les traités de médecine hérités des Grecs, où les praticiens nombreux, surtout en milieu urbain, sont souvent spécialisés et disposent d’instruments perfectionnés. Ils savent réduire les fractures, soigner les plaies et même opérer la cataracte. Un monde comparable au nôtre par le souci de l’hygiène du corps, de la salubrité des villes ou de la qualité de l’eau.

Cette exposition de 600 m2 présente les pratiques des hommes et des femmes médecins de l’Antiquité, les maladies et les remèdes ainsi que le recours à la religion et la magie. Un rassemblement inédit de pièces de collections (près de 400), pour certaines exceptionnelles, provenant de prestigieuses collections européennes.

A commencer par l’aryballe Peytel, du Musée du Louvre, un vase grec du début du 5e siècle avant J.-C., sur lequel figure la plus ancienne représentation d’une consultation médicale et qui rappelle tout ce que Rome doit à la Grèce.

L’identité du médecin romain ressort à la fois des reliefs et épitaphes des tombes, avec notamment la stèle funéraire d’un oculiste (Musée de Bar-le-Duc) et celle d’une femme médecin (Musée de Metz), mais aussi des instruments déposés dans leur sépulture. Quatre tombes de médecin, parmi les plus intéressantes découvertes en Gaule romaine, figurent dans l’exposition, provenant du Musée Crozatier (Le Puy), du Musée Carnavalet (Paris), du Musée d’Archéologie Nationale (Saint-Germain-en-Laye) et du Musée Vendéen (Fontenay-le-Comte).

Les instruments sont présentés par spécialité médicale (médecine générale, chirurgie, ophtalmologie…) à partir des collections de Suisse, d’Allemagne, de Belgique et mais aussi de Lyon. Plusieurs instruments provenant des fouilles de Pompéi et appartenant à la prestigieuse collection du Musée National de Naples sont également visibles. Le visiteur pourra aussi découvrir les remarquables aiguilles à cataractes trouvées dans la Saône (Musée de Tournus), ainsi que d’autres instruments qui servaient à préparer les médicaments. La médecine par les plantes apparaît au travers des livres anciens, complétés par quelques plantes des herbiers de l’Université Lyon 1.

Conçue à l’origine par le Musée romain de Nyon en Suisse, sous la direction de Véronique Rey-Vodoz, conservatrice du musée et de Véronique Dasen, commissaire, professeure d’archéologie classique à l’université de Fribourg (Suisse), le musée gallo-romain de Lyon-Fourvière a considérablement enrichi le projet par des emprunts exceptionnels.

Un ouvrage, de 48 pages qui s’adresse tant au grand public qu’aux spécialistes, édité par le Département du Rhône, accompagne l’exposition (en vente à la boutique du musée, 12 €).

En lien avec l’exposition
Également, un cycle de conférences inédit, des ateliers, des reconstitutions historiques ou encore des lectures.
L’ensemble de notre programmation à télécharger.

Museotouch, dispositif interactif innovant

Museotouch fut lauréat de l’Appel à projets 2010 du Ministère de la Culture sur les « Services numériques culturels innovants ».
L’explorateur Museotouch se présente sous la forme d’une table tactile multipoints (multitouch, sélection avec plusieurs doigts à la fois) qui permet au visiteur d’explorer à plusieurs un important corpus d’objets des collections du Musée et d’effectuer des recherches et des regroupements selon différents critères.
http://www.erasme.org/-Museotouch
Pour cette exposition, une nouvelle version relative aux maux et traitements médicaux est présentée.

Informations pratiques
Musée gallo-romain de Lyon – Fourvière
17 rue Cléberg – 69005 Lyon
Renseignements au 04 72 38 49 30
TARIFS : Plein tarif : 7 € ; Tarif réduit : 4,5 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans et pour tous les jeudis

Téléchargements
L’affiche
Programmation en lien avec l’exposition
La galerie web
Guide d’aide à la visite
Livret enfant
Dossier ressource enseignant exposition « Médecine à l’époque romaine / Quoi de neuf, Docteur ? »

 

 

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Parution – Social history of medicine

 

Social history of medicine, vol. 24, issue 3, december 2011


    • Angela Montford

    ‘Brothers who have Studied Medicine’: Dominican Friars in Thirteenth-Century Paris


    • Celeste Chamberland

    Partners and Practitioners: Women and the Management of Surgical Households in London, 1570–1640


    • Jane Stevens Crawshaw

    The Beasts of Burial: Pizzigamorti and Public Health for the Plague in Early Modern Venice


    • Barry Kennerk

    In Danger and Distress: Presentation of Gunshot Cases to Dublin Hospitals during the Height of Fenianism, 1866–1871


    • Claire Brock

    Surgical Controversy at the New Hospital for Women, 1872–1892


    • Katherine Foxhall

    Fever, Immigration and Quarantine in New South Wales, 1837–1840


    • Bernard Harris,
    • Martin Gorsky,
    • Aravinda Guntupalli,
    • and Andrew Hinde

    Ageing, Sickness and Health in England and Wales during the Mortality Transition


    • Suzannah Biernoff

    The Rhetoric of Disfigurement in First World War Britain


    • Stephen Snelders and
    • Toine Pieters

    Speed in the Third Reich: Metamphetamine (Pervitin) Use and a Drug History From Below


    • Leela Sami

    Starvation, Disease and Death: Explaining Famine Mortality in Madras 1876–1878


    • Projit Mukharji

    Lokman, Chholeman and Manik Pir: Multiple Frames of Institutionalising Islamic Medicine in Modern Bengal

    • Steve Sturdy

    Looking for Trouble: Medical Science and Clinical Practice in the Historiography of Modern Medicine


    • Morten Hammerborg

    The Laboratory and the Clinic Revisited: The Introduction of Laboratory Medicine into the Bergen General Hospital, Norway


    • Rosemary Wall

    Using Bacteriology in Elite Hospital Practice: London and Cambridge, 1880–1920


    • Mirjam Stuij

    Explaining Trends in Body Weight: Offer’s Rational and Myopic Choice vs Elias’ Theory of Civilizing Processes


    • Andrea Tanner

    The Voluntary Hospitals Database


    • Richard A. McKay

    Jennifer Brier, Infectious Ideas: U.S. Political Responses to the AIDS Crisis


    • Martin Gorsky

    David Serlin (ed.), Imagining Illness: Public Health and Visual Culture


    • Virginia Berridge

    David J. Hunter, Linda Marks and Katherine E. Smith, The Public Health System in England


    • Liping Bu

    Angela Ki Che Leung and Charlotte Furth (eds), Health and Hygiene in Chinese East Asia


    • Vanessa Heggie

    Ina Zweiniger-Bargielowska, Managing the Body: Beauty, Health and Fitness in Britain, 1880–1939


    • Laurie Jacklin

    Steven Palmer, Launching Global Health: The Caribbean Odyssey of the Rockefeller Foundation


    • Antje Kampf

    Susanne Hoffmann, Gesunder Alltag im 20. Jahrhundert? Geschlechterspezifische Diskurse und gesundheitsrelevante Verhaltensstile im deutschsprachigen Ländern

 

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Colloque – Corps et séduction : du charme à la manipulation

 

Mercredi 07 décembre 2011  |  Guyancourt (78280)

Le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines organise, les 7 et 8 décembre prochains, un colloque international autour du thème « Corps et séduction : du charme à la manipulation ». Au programme de ces deux jours : mystères des apparences et périls de la séduction ; art, création, invention : corps transformés, corps fantasmés ; hommes irrésistibles et femmes fatales ; stars et modernité de la séduction.

Programme : ci-dessous ou http://www.chcsc.uvsq.fr/colloques/coll_seduction.html

Mercredi 7 décembre 2011

9h30 Mystères des apparences et périls de la séduction

Présidence : Jean-Claude Yon (CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)

  • Séduire et tromper en Grèce ancienne : les sens et la parure à l’œuvre (Alexandra NEAGU, Université de Bucarest)
  • L’art d’aimer d’Ovide (Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE, Université de Bourgogne)
  • Les femmes et la séduction dans le discours des pasteurs du XVIIe siècle (Marie-Clarté LAGREE, Université Paris Sorbonne-Abu Dhabi)

Discussion / Pause

  • Le corps voilé : Phobie de la séduction et enjeu de l’apparence. L’expérience de femmes tunisiennes (Monia LACHHEB, Institut de recherche sur le Maghreb contemporain – Tunis)
  • Séduction et espionnage (Vincent CHENILLE, CHCSC, Bibliothèque nationale de France)
  • Des amours qui tuent. La séduction du vampire (Deerie SARIOLS-PERSSON, Université Versailles Saint-Quentin)

Discussion / Suspension des travaux

14h30 Art, création, invention : corps transformés, corps fantasmés

Présidence : Emmanuel Bury (Université de Versailles Saint-Quentin)

  • L’histoire d’Apelle et Campaspe (Lise WAJEMAN, Université Aix-Marseille I)
  • L’iconographie amérindienne aux Salons parisiens et aux expositions universelles françaises (1800-1914) (Agathe CABAU, Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
  • Séduction, corps et théâtre au XIXe siècle : ce que disent les illustrations (Sylvie ROQUES et Georges VIGARELLO,Centre Edgar Morin, EHESS/CNRS)

Discussion / Pause

  • Féminin, masculin ou les avatars du genre (Jean-Claude SOULAGES, Université Lumière Lyon 2)
  • Marc Quinn : corps privés, corps collectifs (Véronique PAULY, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)

Discussion / Suspension des travaux

Jeudi 8 décembre 2011

9h30 Hommes irrésistibles et femmes fatales

Présidence : Isabelle Veyrat-Masson (Laboratoire Communication et politique, CNRS)

  • Don Juan : le corps du séducteur (Audrey HERMEL, CHCSC, Université de Versailles Saint-Quentin)
  • Casanova au second acte de sa vie : langage du corps et aller-retour du désir (Benjamin HOFFMANN, Yale University)
  • Valmont ou la sémiotique du corps au service d’une séditieuse séduction (Jennifer TAMAS, Université de Paris 4 Sorbonne et Stanford University)

Discussion / Pause

  • De la séduction féminine en littérature ou l’art de l’éclipse du corps chez Emile Zola et Alejandro Sawa (Marjorie ROUSSEAU, Université de Tours)
  • La séduction et sa mise en scène : le cas des danseuses de l’Opéra Garnier aux revues parisiennes  (Sylvie PERRAULT, Université de Paris 8)
  • La femme fatale dans la fiction cinématographique (André RAUCH, Université de Strasbourg)

Discussion / Suspension des travaux

14h30 Stars et modernité de la séduction

Présidence : Danièle Voldman (Université Paris I Panthéon-Sorbonne, CNRS)

  • Stars : les lois de la séduction (Alain BRASSART, Université Charles-de-Gaulle-Lille 3)
  • “I’ll capture Your Heart dancing”: Fred Astaire, une chorégraphie de l’attraction (Fanny BEURE, Université Paris Diderot – Paris 7)
  • Angélique/Michèle Mercier : un corps moderne ? (Sébastien LE PAJOLEC, Université Paris I Panthéon-Sorbonne)

Discussion / Pause

  • Représentations masculines, séducteurs à l’écran. Quand le corps de l’acteur devient idéologie. Le corps malmené de Cary Grant dans la comédie hollywoodienne classique (Grégoire HALBOUT, Université Denis Diderot, Paris 7)
  • De la « bête de scène » au rappel des origines sociales : les outils de séduction du rocker (Laure FERRAND, Université René Descartes Paris 5)
  • Séduire pour gouverner : le(s) corps du président des États-Unis, 1900-2012 (Thomas SNEGAROFF, CPGE et Sciences po Paris)

Discussion / Conclusions

Comité scientifique :

  • Emmanuel Bury (UVSQ) ;
  • Christian Delporte (UVSQ) ;
  • Véronique Gély (Paris IV) ;
  • Audrey Hermel (UVSQ) ;
  • François Lecercle (Paris IV) ;
  • Sharon Marcus (Columbia) ;
  • André Rauch (Strasbourg) ;
  • Georges Vigarello (EHESS) ;
  • Danièle Voldman (CNRS).

Comité d’organisation :

  • Christian Delporte, CHCSC, UVSQ ;
  • Audrey Hermel, CHCSC, UVSQ
Contact
  • Hélène Humbert
    courriel : secretariat [point] chcsc (at) uvsq [point] fr

    Université de Versailles Saint-Quentin,
    CHCSC
    47 boulevard vauban
    78047 GUYANCOURT

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Parution – L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique

 

Bertrand Mas, Frédéric Pierru, Nicole Smolski, Richard Torrielli (dir.), L’hôpital en réanimation: le sacrifice organisé d’un service public emblématique, Paris, Editions du Croquant (Savoir/Agir), 2011.

Un livre sur les transformations actuelles du monde hospitalier, et plus largement sur celles des services publics et de l’Etat.

Introduction: Des praticiens et des chercheurs croisent leurs diagnostics et leurs pronostics

Il est des rencontres qui font un livre et fondent une ambition. À l’occasion du séminaire de réflexion organisé par le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E), médecins hospitaliers, professionnels de terrain, économistes, sociologues, philosophes, ont cherché à décoder les raisons du malaise profond qui affecte aujourd’hui l’hôpital public. Nous avons décidé de livrer ici les clés de ce décryptage.

Un constat s’impose. Lentement, progressivement, insidieusement, depuis plus de 30 ans, malgré les impasses et les effets pervers des réformes néo-libérales, les politiques publiques nationales et européennes ont créé les conditions de la privatisation et de la libéralisation de notre système de santé solidaire. Et le fait le plus frappant réside en ce que ces évolutions ont été conduites dans une opacité totale sans que jamais le débat démocratique ne puisse véritablement s’emparer de ce sujet crucial et offrir un choix clair aux citoyens.

Qui sait qu’il n’existe plus, juridiquement, d’hôpitaux publics en France puisque la catégorie d’« hôpital public » a été méthodiquement rayée de la législation à l’occasion de l’adoption de la loi portant réforme de l’hôpital, le 21 juillet 2009 ?

Qui sait que les décisions administratives au sein des hôpitaux sont désormais motivées par la rentabilité forcenée, la mise en concurrence acharnée et la conquête de parts de marché ? Les réunions hospitalières institutionnelles sont devenues de véritables réunions de directoire d’entreprises marchandes.

Qui sait qu’aujourd’hui les médecins hospitaliers, et demain les infirmières, peuvent être rémunérés à la performance selon des critères édictés par des agences paraétatiques ? Le médecin qui vous prend en charge ne vous soigne plus seulement en conscience. Il a aujourd’hui perdu une part de son autonomie, de son indépendance et de son libre arbitre. Sa pratique n’est plus uniquement fonction des données de la science ou de son expérience. Il est un médecin sous influence. Influence administrative car la verticalisation et la concentration des pouvoirs aux mains d’exécutifs non élus (chefs d’établissement, directeurs généraux des ARS) atteignent aujourd’hui un paroxysme. Influence économique car tout le champ de la médecine semble devoir se réduire en une somme d’actes techniques juxtaposés auxquels correspondent des tarifs précis, ajustables à tout moment. Des agences conseillent ou promeuvent tel ou tel mode de prise en charge. Et de votre compliance, voire de votre soumission dépendront la pérennité de votre emploi de médecin hospitalier, devenu précaire, et le montant de votre rémunération, devenue variable. Influence juridique, enfin, car la recherche de la guérison sans incident, sans accident et sans séquelle s’est introduite dans la relation médecin-malade et tend à faire disparaître le « colloque singulier » au bénéfice du contrat de résultat.

Beaucoup l’ignorent. Pourtant il s’agit de mesures souvent techniques qui, en s’empilant au fil du temps, finissent par opérer une véritable révolution à la fois conceptuelle et pratique. L’on pourrait même parler d’une contre-révolution tant, en réalité, l’objectif, d’ailleurs assumé par certains idéologues patronaux, est de sacrifier notre modèle de protection sociale, hérité du Conseil national de la Résistance.

Paradoxalement, ce sont des bouleversements que beaucoup de médecins ont validés, plus ou moins consciemment, oubliant parfois le sens profond de leur vocation à soigner. Sont-ils pour autant responsables de n’avoir su résister et de s’être ainsi compromis à accepter, la lassitude aidant, ce renoncement éthique et déontologique ; et pour certains, de se rendre même complices de cette nouvelle doctrine par l’acceptation du rôle de « manager » que veut leur conférer la nouvelle gouvernance de l’hôpital ? En réalité, une analyse attentive des réformes démontre que la conversion du monde médical aux valeurs mercantiles est le fruit d’une volonté délibérée et d’une impulsion programmatique d’une technocratie gestionnaire et des lobbies assurantiels et industriels : « On ne naît pas marchand, on le devient. » Ce furent des évolutions extrêmement progressives et souvent insidieuses, de sorte qu’elles furent difficiles à dénoncer pour un professionnel accaparé par son activité quotidienne auprès des malades. D’ailleurs, le médecin ainsi conquis à son insu n’était probablement pas intellectuellement équipé pour comprendre et faire barrage à cette offensive du marché et de l’État, lesquels avaient scellé de longue date un pacte inavoué consacrant la dissolution de l’hôpital public.

Ce déni de démocratie est la marque de fabrique des récentes réformes (financement des hôpitaux, Loi HPST) et il est aujourd’hui à l’origine d’une spirale de défiance qui abîme les relations entre les soignants, certains administratifs et les patients. Or, sans confiance il n’est point de médecine efficace et solidaire au service de tous. Le discours de « la » réforme – sous-entendue la seule possible et imaginable – résonne violemment et assourdit celles et ceux qui croient en la suprématie des valeurs républicaines de solidarité, d’égalité et de méritocratie. Nous sommes désormais toutes et tous déstabilisé-e-s par des injonctions contradictoires et paradoxales permanentes. Et nous finissons parfois même par douter du sens premier de nos engagements.

Les pages qui vont suivre tentent donc de décrypter les réformes néo-libérales en cours. Le réquisitoire est accablant. Le constat éclairant. L’hôpital et ses réformes apparaissent paradigmatiques de l’évolution en cours et à venir des services publics.

Néanmoins, nous voulons conforter notre analyse au-delà de la simple dénonciation stérile d’un complot. L’alliance singulière des hommes et des femmes que nous sommes porte également l’ambition de proposer une vision différente et un projet à contre-courant de la pensée dominante. Nous devons rétablir l’autonomie et la prééminence des professionnels et des intellectuels en lieu et place des « experts » ; ces idéologues d’un nouveau genre usurpent la légitimité scientifique pour servir des intérêts privés bien plus prosaïques. L’invocation de la « science », de la « fatalité des faits », l’exhibition de statistiques plus ou moins fallacieuses, l’appel au « bon sens gestionnaire » sont censés faire taire le débat démocratique. Nous refusons cet évidement de la délibération collective. Contre eux, nous proclamons que la santé n’est pas un bien de consommation. Contre eux, nous défendons une recherche médicale et une formation médicale continue indépendantes. Contre eux, nous affirmons que les valeurs professionnelles d’éthique et de déontologie sont porteuses d’avenir pour nos métiers, et sont au fondement de la relation de confiance qui nous lie aux patients. Contre eux, nous pensons qu’un travail d’équipe serein est davantage vecteur d’efficience que les coûteuses politiques de l’évaluation quantophrène et de l’enfermement dans des normes élaborées en dehors, sinon contre les professionnels.

Enfin, nous sommes mus par une conviction forte : il existe, plus que jamais, une place pour un hôpital public d’excellence dans notre société. Et cette place doit être non seulement défendue, mais aussi étendue. L’hôpital public, en tant qu’il est seul porteur, au sein d’une offre de soins en voie de privatisation accélérée (médecine libérale, cliniques, industrie pharmaceutique), de la logique et des valeurs de service public, doit investir de nouveaux champs d’activité, en particulier la médecine de proximité, qu’elle soit curative ou, surtout, préventive. C’est en réalité en faveur d’une nouvelle ambition pour l’hôpital public que nous plaidons : un hôpital réformé, instrument de lutte contre les déserts médicaux, s’appuyant sur de nouveaux modes de gouvernance locale et régionale, ouvert sur son environnement, modèle de démocratie sanitaire et consacrant la fin d’une certaine médecine basée sur un mandarinat féodal. Il nous appartient de prendre en main nos destins et de tourner le dos aux résignations. Les défis sont nombreux. Certes. Mais, pour qui a le sens de l’Histoire et l’ambition du progrès, il est aujourd’hui deux enjeux majeurs à relever : réinventer l’hôpital public républicain et refonder les valeurs d’une médecine humaniste.

Il va de soi que si ce livre a été initié par des praticiens hospitaliers, issus d’une spécialité plutôt dominée dans le champ médical, il ne se veut absolument pas un plaidoyer pro domo des intérêts d’une profession médicale – au demeurant très éclatée tant dans ses conditions d’exercice, ses pratiques que dans ses revenus – que l’on considère souvent comme privilégiée et « intouchable 1 ». Les médecins ont l’habitude de travailler en équipe, avec les infirmières, les aides-soignantes, les assistantes sociales 2, etc. Les réformes mettent en cause non seulement l’hôpital public, institution républicaine où exercent tous les soignants, mais aussi les équipes elles-mêmes. À rebours donc de tout corporatisme, cet ouvrage vise, au contraire, à restituer et à expliquer, grâce à l’éclairage des sciences sociales, les plaintes ordinaires, formulées par toutes les catégories de soignants, face à un univers qui, sous l’effet des réformes, se bureaucratise, se déshumanise, génère toujours plus de démotivation et de résignation, de la souffrance au travail aussi, multiplie les conflits éthiques et de loyauté (« dois-je privilégier le bien du patient ou celui des finances de l’hôpital ? »).

Il est organisé en deux grandes parties. La première vise à restituer le contexte macro-économique et, surtout, macro- politique de la conformation toujours plus grande du monde hospitalier à la rationalité néo-libérale et aux préconisations du New Public Management. Elle démonte les engrenages idéologiques, budgétaires, instrumentaux de « La » réforme. La seconde partie s’efforce d’identifier les conséquences de cette grande transformation hospitalière sur les pratiques des soignants et, partant, sur la qualité des soins reçus (ou non) par les usagers de cette institution républicaine centrale. Ce faisant, cet ouvrage tente de tenir ensemble les dynamiques macrosociales et leurs manifestations les plus microsociologiques, les analyses de chercheurs en sciences sociales et en économie et les leçons qu’il est possible d’en tirer pour dessiner une réforme alternative de l’hôpital. Autrement dit, il se veut fidèle à l’ambition de la collection, savoir pour agir en faveur du progrès social.

 

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Parution – Correspondance d’Alfred Binet, vol. II

 

Alexandre Klein, Correspondance d’Alfred Binet, vol. II. L’émergence de la psychologie scientifique (1884-1911), Presses Universitaires de Nancy, 2011, 394 p.

 

Le psychologue Alfred Binet (1857-1911), célèbre inventeur de l’échelle métrique de l’intelligence, fut surtout un acteur central de l’émergence de la psychologie scientifique en France au croisement des XIXe et XXe siècles, notamment grâce à sa revue L’Année psychologique. Cent ans après son décès, il convenait de rendre hommage à son travail et à son œuvre, en dévoilant la face encore peu connue de ce personnage atypique.

L’ambition de Binet était avant tout d’offrir à la psychologie ses lettres de noblesses scientifiques. Ardent militant du recours à la méthode expérimentale et défenseur d’une science psychologique autonome de la philosophie comme de la médecine, il lutta toute sa vie pour atteindre son but. Afin de spécifier le travail psychologique, il dialogua avec de nombreux savants de divers horizons disciplinaires, inscrivant ainsi son œuvre au cœur d’un vaste réseau scientifique international.

Ce sont ces échanges que présente le second volume de la Correspondance d’Alfred Binet en mettant à jour plus de 180 lettres, majoritairement inédites, échangées entre le psychologue français et 48 correspondants de 9 pays. Tout en offrant un regard nouveau sur la vie et les recherches d’Alfred Binet, cette édition nous permet de comprendre à nouveau frais cette période charnière de l’histoire de la psychologie que fut l’émergence de la psychologie scientifique. Le lecteur se trouve ainsi plongé dans l’effervescence du monde scientifique et intellectuel de cette Belle époque tout en y croisant certains de ses plus grands personnages : William James, Jean-Martin Charcot, Edmond de Goncourt, Alexandre Dumas fils, Hippolyte Taine, Théodule Ribot, Henri Bergson, Edmond Goblot, Emile Borel, Gaston Paris, Paul Langevin, Louis Havet, François de Curel, Emil Kraepelin, Henri Piéron, Théodore Flournoy, Ferdinand Buisson, Edouard Claparède, Ovide Decroly, et bien d’autres.

 

Serge Nicolas — Préface
Alexandre Klein — Introduction

Correspondance d’Alfred Binet de 1884 à 1911

Jules Le Berquier— (1819-1886)
Hippolyte Taine — (1828-1893)
William James — (1842-1910)
Paul Carus — (1852-1919)
Jean-Martin Charcot — (1825-1893)
Edmond de Goncourt — (1822-1896)
Alexandre Dumas Fils — (1824-1895)
Jules Claretie — (1840-1913)
Henry Beaunis — (1830-1921)
Titu Maiorescu — (1840-1917)
Gaston Paris — (1839-1903)
Ferdinand Brunetière — (1849-1906)
Jonas Cohn — (1869-1947)
Jean Finot — (1858-1922)
Xavier Léon — (1868-1935)
François de Curel — (1854-1928)
Théodule Ribot — (1839-1916)
Edouard Claparède — (1873-1940)
Théodore Flournoy — (1854-1920)
Théodore Simon — (1873-1961)
Henri Piéron — (1881-1964)
Ovide Decroly — (1871-1932)
Paul Passy — (1859-1940)
Louis Havet — (1849-1925)
Fréderic Passy — (1822-1912)
Emile Levasseur — (1828-1911)
Auguste Longnon — (1844-1911)
Ferdinand Buisson — (1841-1932)
Charles-Victor Langlois — (1863-1929)
M. Adenis
Ferdinand Tönnies — (1855-1936)
Gabriel Tarde — (1843-1904)
Jules Crépieux-Jamin — (1859-1940)
Emile Faguet — (1847-1916)
Emile Borel (1871-1956)
André Antoine — (1858-1943)
Edward B. Titchener — (1867-1927)
Emil Kraepelin — (1856-1926)
Wilhelm Engelmann — (1843-1909)
Hermann Griesbach — (1854-1941)
Paul Langevin — (1872-1946)
Ernst Mach — (1838-1916)
Charles Augustus Strong — (1862-1940)
Edmond Goblot — (1858-1935)
Henri Bergson — (1859-1941)
Hendrik Zwaardemaker — (1857-1930)

Lettres à Jean Larguier des Bancels (1876-1861)

Modèle de lettre
Benjamin Bourdon — (1860-1943)

 

 

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Parution – History of psychiatry

 

History of psychiatry, décembre 2011, vol. 22, n°4

 

Alexandre Brierre de Boismont and the origins of the Spanish psychiatric profession
Enric J Novella and Rafael Huertas

The peculiarities of the Scots? Scottish influences on the development of English psychiatry, 1700–1980
Andrew Scull

Institutionalization of mentally-impaired children in Scotland, c.1855–1914
Iain Hutchison

Him Bid Sona Sel’: psychiatry in the Anglo-Saxon Leechbooks
Christopher Pell

Women and melancholy in nineteenth-century German psychiatry
Lisabeth Hock

The fight for ‘traumatic neurosis’, 1889–1916: Hermann Oppenheim and his opponents in Berlin
Bernd Holdorff and Dr Tom Dening

‘Psychogenic Psychoses’ by August Wimmer (1936): Part 2
Johan Schioldann

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