Philosophie

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Séminaire - Psychologie, psychiatrie et psychanalyse : histoires croisées


Les séances ont lieu le vendredi de 14h à 16h au centre Alexandre Koyré, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier 75005, 3e étage. (Métro Jussieu ou Monge)
La première séance aura lieu le 19 novembre.


Jacqueline Carroy (Directrice d'études à l'E.H.E.S.S.) 
Jean-Christophe Coffin (Maître de conférences à l’Université Paris Descartes)
Annick Ohayon (Maître de conférences à l'Université de Paris VIII Saint-Denis) 
Régine Plas (Professeur émérite à l'Université Paris Descartes)

Vendredi de 14 h. à 16 h., à partir du 19 novembre 2010, au Centre Alexandre Koyré, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier 75005 Paris (3° étage) .


 Psychologie, psychiatrie et psychanalyse ont contribué et contribuent à constituer le champ des savoirs et des pratiques sur l’homme. Il nous semble important de développer à leur endroit une approche historienne. Ce
séminaire a pour propos de confronter les histoires de la psychologie, de la psychiatrie et de la psychanalyse, et d’explorer les territoires dévolus à l’homme moral, physique et social dans une période allant du 18e
au 20e siècle. Nous souhaitons privilégier la confrontation des approches et des points de vue afin de mettre en œuvre une histoire intellectuelle, culturelle et sociale du domaine « psy ».
Soutenu par la Société d'Histoire des Savoirs sur le Psychisme (SHSP), ce séminaire est ouvert aux chercheurs et aux étudiants en histoire et en histoire des sciences, aux praticiens et aux chercheurs en psychologie,
psychiatrie et psychanalyse et plus généralement en sciences humaines, ainsi qu’à toute personne intéressée.


Programme

19 novembre 2010 - Valelia Muni Toke (CNRS-Umr 7597-Paris VII), La place de l'introspection dans les travaux d'Edouard Pichon. Médecine, psychanalyse et grammaire.

3 décembre 2010 - Hervé Guillemain (Université du Maine), Peut-on faire l’histoire de la méthode Coué ?

17 décembre 2010 - Baptiste Moutaud (CeRMeS3- Equipe Cesames, Université Paris Descartes), Faire du vieux avec du neuf ? L’application de la stimulation cérébrale profonde aux troubles psychiatriques.

14 janvier 2011 - Vincent Barras (IUHMSP, Université de Lausanne), Les hallucinations : relations croisées entre neurosciences, psychopathologie et arts, XXe siècle.

28 janvier 2011 - Samuel Lézé (ENS, Lyon), Histoire naturelle du mouvement freudien et juridiction des problèmes personnels.

11 février 2011 - Isabelle von Bueltzingsloewen (Université Lumière Lyon 2-LARHRA) Réflexions sur la médicalisation de la folie dans la France de l’entre deux guerres.

11 mars 2011 - Wolf Feuerhahn (CNRS, Centre Koyré), Retour sur un interdit : l’antipsychologisme en sociologie.

25 mars 2011 - Valeria Babini (Université de Bologne), La psychiatrie italienne au XXe siècle.

29 avril 2011 - Livia Velpry (Université Paris VIII-Saint-Denis), Les unités pour malades difficiles : aux marges ou à la pointe du secteur psychiatrique.

13 mai 2011 - Sarah Terquem (Université Paris 1- EXeCO)), La discussion sur la mentalité primitive à l’origine de la psychologie historique.

27 mai 2011 – Nausica Zaballos (EHESS), Faire carrière grâce à l’internement : Wilma Wilson patiente du Camarillo Mental Hospital, aspirante actrice et auteur.



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Séminaire – Foucault


Programme 2010-2011

UNIVERSITÉ PARIS 1 - PANTHÉON-SORBONNE

EA 3562 PHILOSOPHIES CONTEMPORAINES

Equipe EXeCO

SEMINAIRE FOUCAULT

Animé par Jean-François Braunstein


Samedi 20 novembre 2010

Jean-François Braunstein (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, PhiCo/EXeCO)

Foucault et l¹histoire des sciences

Samedi 18 décembre 2010

Ronan de Calan (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, IHPST)

L’empiriste et les signes : une relecture critique de Naissance de la clinique


Samedi 29 janvier 2011

François Delaporte (Université de Picardie Jules Verne, CHSSC)

Savoir, connaissance et épistémè


Samedi 19 février 2011

Georges Vigarello (EHESS-IUF)

Surveiller et punir, une orientation dans la réflexion sur le corps

Samedi 12 mars 2011

Jocelyn Benoist (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Archives Husserl de Paris, IUF)

Des actes de langage à l’inventaire des énoncés

Samedi 26 mars 2011

Elisabetta Basso Max Planck Institut für Wissenschaftsgeschichte)

L’itinéraire méthodologique de Foucault : de la psychiatrie existentielle à l¹épistémologie historique


Samedi 21 mai 2011

Arnold Davidson (Université de Chicago)

Politiques de la vérité

Les séances ont lieu de 10 h 30 à 12 h 30 à l’UFR de philosophie de la Sorbonne, escalier C, premier étage, salle Lalande.

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Parution – Archives de philosophie

Archives de philosophie, 2010, Cahier – 73-4 Hiver

Histoire et philosophie de la médecine


Jean-François BRAUNSTEIN Histoire et philosophie de la médecine : Présentation
Ludwik FLECK Problèmes de théorie des sciences
Roberto POMA L’onguent armaire entre science et folklore médical. Pour une épistémologie historique du concept de guérison
Vincent GUILLIN Biopolitique, utilitarisme et libéralisme. John Stuart Mill et les Contagious Diseases Acts
Jean-François BRAUNSTEIN Une vision médicale du monde. Le « cas » Lombroso
Elisabetta BASSO « Le rêve comme argument ». Les enjeux épistémologiques à l’origine du projet psychiatrique de Ludwig Binswanger
Todd MEYERS Le patient comme catégorie de pensée


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Colloque – Violence de la maladie, violence dans le soin

Samedi 27 novembre 2010

de 9h15 à 17h30

au Centre Sèvres
35bis, rue de Sèvres – 75006 Paris
(métro : Sèvres-Babylone)

La violence est souvent évoquée dans le secteur de la santé. Il n’est pas rare que des soignants soient confrontés à l’agressivité du malade et de ses proches, voire à des comportements violents. Des malades se plaignent de la violence des examens et  traitements, et, comme leurs proches, de la brutalité de certaines réactions, informations ou décisions.

Au départ de tout cela se trouve la maladie. Celle-ci, lorsque l’action médicale n’y porte pas rapidement remède, bouleverse tous les aspects de l’existence du patient par les pertes et le sentiment d’impuissance qu’elle entraîne, et la difficulté à se reconnaître dans ce qu’il est devenu. Cette dépossession est aggravée par les répercussions de certains traitements et par un regard soignant qui réduirait la personne malade aux dysfonctionnements de son corps.

Il importe donc de comprendre les violences que subit une personne atteinte d’une maladie grave, la violence subie par contre-coup par les soignants eux-mêmes, avec le malaise et les attitudes d’autoprotection que cela peut susciter, le désarroi des familles. Reconnaître la présence de cette violence, parfois inéluctable, permet de s’interroger sur les moyens de la limiter, de désamorcer les processus d’incompréhensions et de frustrations réciproques, et de trouver les voies de l’établissement d’une relation qui aide la personne malade à reprendre progressivement sa vie en main, la famille à faire davantage confiance et les soignants à retrouver le sens de leur identité professionnelle.

Programme

9h15  Accueil des participants

9h30  Ouverture
Jean-Pierre MOISSINAC, Ancien Directeur de la Maison Médicale Jeanne Garnier

9h35

Violences aux multiples visages P. Patrick VERSPIEREN, Responsable  du Département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres

Une violence inhérente à la vie Nicole FABRE, Psychanalyste, Psychothérapeute, Professeur au Centre Sèvres


La maladie et sa violence
Claire MARIN, Agrégée et docteur en philosophie, auteur de Violences de la maladie, violence de la vie, Armand Colin, 2008

PAUSE

11h10

Violence des traitements Dr Marie-Dominique BRETTE, Praticien hospitalier, Service d’ORL et chirurgie maxillo-faciale, Hôpital Lariboisière

Le soin, de l’intrusion à la relation Isabelle RÉMY- LARGEAU, Cadre de santé formateur, Doctorante en philosophie

12h20                       DÉBAT

12h30  Fin de la séance

Déjeuner libre

14h00

Interactions familles, patients, soignants Dr Marie-Sylvie RICHARD, Médecin, Formatrice en soins palliatifs, Membre du Département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres

La relation du bénévole et du patient Agata ZIELINSKI, Professeur agrégée de philosophie, Faculté de médecine de Nancy, Bénévole à la Maison Médicale Jeanne Garnier

L’aumônier, le patient et sa famille P. Francis CORBIÈRE, Aumônier d’hôpital (Bichat, Cochin, puis Ville-Evrard)

L’institution et la violence qu’elle engendre Daniel GACOIN, Directeur du cabinet ProÉthique Conseil

PAUSE

15h50

L’épuisement des soignants et sa prévention Dr Pierre CANOUÏ, Psychiatre, Service de pédo-psychiatrie, Hôpital Necker-Enfants Malades

La bientraitance au cœur des contraintes économiques et administratives Benoît BAILLEUL, Directeur Général de Partage, Solidarité, Accueil

17H00                    DÉBAT

17h20  Conclusions
Dr Marie-Sylvie RICHARD

17h30  Fin du colloque

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Appels d’offres – Recherche et Procréation, embryologie, génétique humaine

L’Agence de la biomédecine

Une des missions de l’Agence de la biomédecine est la promotion de la recherche médicale et scientifique dans ses domaines de compétence (Article L. 1418-1-3° du code de la santé publique). Dans ce but, le budget voté par son conseil d’administration intègre des crédits spécifiquement destinés au financement d’études et de projets de recherche.
Concernant l’appel d’offres de l’année 2011, l’Agence de la biomédecine a choisi les thèmes suivants :


Thème de recherche : AMP, diagnostic prénatal et diagnostic génétique

1) Sciences humaines, économiques et sociales : impact sanitaire, sociétal ou psychologique en matière d’assistance médicale à la procréation, de diagnostic prénatal et préimplantatoire, et de génétique
2) Sécurité et qualité des pratiques en matière d’assistance médicale à la procréation, de diagnostic prénatal et préimplantatoire, et de génétique
3) Accès au soin en matière d’assistance médicale à la procréation, de diagnostic prénatal et préimplantatoire, et de génétique
4) Amélioration des méthodes, techniques et pratiques en matière d’assistance médicale à la procréation, de diagnostic prénatal et préimplantatoire, et de génétique
5) Qualité des gamètes1

1 Les gamètes utilisés dans ces recherches ne doivent pas aboutir à la formation ultérieure d’un embryon

N.B. : les numéros de ces thèmes sont ceux à faire figurer à la rubrique « numéro du thème de l’appel d’offres » dans la fiche de synthèse administrative et dans la fiche financière.

Mise en œuvre des appels d’offres

Projets pris en considération :
• Projets s’inscrivant dans le cadre de l’appel d’offres, dont le montant maximal sera de 50 000 € TTC ;
• Les demandes de financement correspondant à des bourses de voyage ne seront pas retenues ;
• Un demandeur ne peut déposer qu’un seul projet en tant que coordinateur ;
• Le respect des dates et heures limites d’envoi (voir ci-dessous) est impératif, les dossiers parvenus  hors délais ne seront pas examinés ;
• Les projets hors sujet ne seront pas évalués ;
• Un projet de recherche ayant fait ou devant faire l’objet d’une autorisation de l’Agence de la biomédecine dans le cadre de la recherche sur l’embryon ne pourra être pris en compte.

Dépôt des dossiers

Le dossier complet  est à renvoyer avant le 13  janvier 2011 à 17h par e-mail à l’adresse suivante : AOR_AMP@biomedecine.fr.

La fiche administrative comportant la signature du représentant légal peut être envoyée au plus tard le 27 janvier 2011, à 16h, par mail ou par fax (01 55 93 64 51) :

• La fiche financière et la fiche projet peuvent être renvoyées indifféremment sous format texte ou PDF
• La fiche administrative de synthèse doit être signée par le demandeur et visée par le représentant légal.
• La taille totale de l’e-mail, incluant ses pièces jointes, doit être strictement inférieure à 10 Mo
• Le titre de l’e-mail devra être libellé de la façon suivante « NOM Prénom AOR AMP »
• Un seul e-mail par candidature (les pièces jointes ne peuvent être envoyées en plusieurs fois)
• Tout e-mail contenant un virus informatique sera refusé
• Un accusé de réception sera envoyé par e-mail au plus tard un jour (ouvré) suivant la réception de l’e-mail de dépôt. Il est donc conseillé d’envoyer les dossiers au minimum 48 heures avant la date limite afin de pouvoir parer à d’éventuels problèmes de transmission.

Résultats

Les résultats seront disponibles au mois de juin.

Plus d’informations sur le site et pour télécharger les dossiers

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Appel à communication – Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

Groupe de Travail  N°41 de l’Association Française de Sociologie
Corps, Techniques et Société

Congrès de l’AFS, 5-8 juillet 2011 – Grenoble

« Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance »

Le Groupe de Travail n°41 « Corps, techniques et société », de l’Association Française de Sociologie, rassemble depuis 2007 des chercheurs en sciences humaines et sociales qui abordent de manière transversale la relation étroite et problématique qui lie les corps et les techniques.
Nous traiterons pour ce colloque de la question du déplacement, du dépassement et de la distance des/entre les corps et les techniques – dans la continuité du séminaire des années2009-2011 du GT 41 – à partir de terrains de recherches, mais aussi d’approches plus théoriques. Quels procédés techniques permettent aujourd’hui de déplacer les limites du corps ? Quels sont les déplacements de « frontières » en cours ? Quels types de distances ces procédés engendrent-ils ? Ces questions s’inscrivent particulièrement dans le thème général du congrès « Création, innovation » qui nous servira donc de fil conducteur : innovations techniques, créations des corps ? Créations technologiques, innovations corporelles ?

Axe 1 : Dépassement.
La perspective du dépassement poursuit la réflexion sur les frontières et les limites du corps. Le franchissement des frontières du corps est matérialisé dans les différentes figures du corps augmenté ou modifié à travers des prothèses (implants, prothèses mécaniques ou électroniques) ou des traitements pharmacologiques (dopage, stimulation chimique, contraception ou stimulation hormonale), ou encore par des pratiques médicales, parfois encore exploratoires ou à venir (médecine régénérative, clonage, procréation assistée, nanomédecines, chirurgie esthétique, changements de sexe, modifications transitoires, ponctuelles ou définitives de genre…). Tous ces modelages de la chair, ces améliorations ou augmentations (human enhancement) que la technique rend possible et accompagne, toutes les techniques in corpore qui font des corps des « artefacts techniques » parmi d’autres (J. Wajcman, 2002), révèlent jusqu’à quel point il est désormais impossible de définir les frontières du naturel, du normal, du stabilisé. Si donc les techniques in corpore sont le résultat des processus qui engagent des concepteurs des innovations, des acteurs scientifiques, techniques, professionnels, des usagers, ces processus d’innovation introduisent non seulement de nouveaux dispositifs mais aussi de nouvelles formes de normativité des corps, de nouvelles pratiques, de nouveaux enjeux, de nouveaux jeux qui prennent place dans l’interaction entre les concepteurs et les usagers, ces derniers et leurs représentations du corps. Des usagers qui « font » aussi les techniques avec les usages qu’ils en ont : la manière dont ils usent, détournent, modifient à leur tour ces techniques in corpore est ce qui nous interpelle. Quelles sont les dimensions et les marges de l’appropriation ? Quel est le rôle du loisir, du plaisir et de la mise à distance ou de la gestion de la souffrance dans les pratiques de dépassement des frontières du corps ?

Axe 2 : Déplacement.
Notre interrogation sur l’humanisation des techniques et/ou la technicisation des humains, entre artificialisation des humains et naturalisation des techniques, repose sur l’hypothèse d’une redéfinition anthropologique de l’humain. Les discours sur le posthumanisme, ou la postmortalité, les recherches scientifiques et les activités des laboratoires, les discours prophétiques, les constructions mythologisantes des figures de l’homme hybride, celles de l’homme a-mortel ou immortel, et jusqu’à l’imaginaire de la science fiction, constituent l’horizon idéologique et culturel dans lequel les technologies semblent revisiter la définition de l’humain. Les recherches et les pratiques technoscientifiques actuelles, accompagnées par la réflexion éthique et philosophique, obligent particulièrement à regarder avec attention les dépassements possibles des partitions humain/animal et à considérer la remise en discussion de cette frontière. Sur ce même axe, il est central d’interroger la posture du chercheur, de questionner les manières de travailler et concevoir ces nouveaux objets, de penser ces innovations entre science, technologie et design. Si autre définition de l’humain il y a (réelle ou envisagée), les résistances comme les adhésions à ces « déplacements » devront être questionnées. Qui fait quoi ? Qui suit qui et pourquoi ? Et toujours : comment les innovations entrent-elles dans des processus de redéfinition, d’adhésion ou d’exclusion, de la part des acteurs ?

Axe 3 : Distance.
Ce dernier axe croise les deux précédents pour poser la question générale du lien social, à partir de l’innovation technologique et de son inscription dans la chair. Comment vit-on avec un corps modifiable et modifié ? On interrogera les processus d’étrangeté (distance à soi même, ou aux autres), de recherche de distinction, individuelle ou collective, et de « reconnaissance » sociale. Identité, race, genre sont autant de catégories qui construisent la relation à soi et à l’autre. Le corps fabriqué, re-fabriqué, modifié, augmenté, par les techniques contemporaines crée-t-il de la distance ? Cherche-t-il à l’abolir ? Un corps rendu disponible à la modification pose aussi la question de sa normativité : les pratiques scientifiques et technologiques biomédicales, par exemple, reposent sur la notion d’anomalie, de pathologie, de standards, de moyenne, de mesure. Comment les techniques médicales peuvent-elles être prescriptrices de normes corporelles, et sources de rapports sociaux éventuellement « autres » ? Quels sont les paramètres proposés/imposés – socialement, techniquement, scientifiquement, esthétiquement, éthiquement – qui indiquent ce qui est normal et ce qui doit être amélioré, ce qui est acceptable ou ce qui ne l’est pas ? Quels sont les domaines dans lesquels on expérimente la transformation (art, sport, handicap, santé, vieillesse…) ? Et par quels processus (lobbying, promotion, underground, déviance, etc.) peut-elle se généraliser ou être normalisée ?

Session commune RT 19 et GT 41 :
Lors d’une session conjointe, le RT19 et le GT 41 souhaitent questionner les innovations technologiques en médecine et leurs implications en termes de rapport au corps d’une part, et de nouvelles relations soignants-soignés d’autre part. Les innovations technologiques en médecine sont nombreuses et ne cessent de progresser : imagerie numérique, en 3D, médecine du futur (médecine expérimentale, individu bionique), biotechnologies… L’innovation médicale concerne aussi aujourd’hui le domaine de la bioéthique (cellules souches, dépistage génétique,médecine régénérative) et pose plus largement des questions sur la manipulation des organismes vivants, sur leur statut et le développement de ce que S. Bateman appelle une médecine hors corps. Quels sont les impacts de ces nouvelles technologies sur le corps ? Peut- on parler d’une nouvelle dépendance des corps ? D’autre part, les innovations technologiques concernent également l’information des usagers et la communication entre usagers et professionnels que l’on peut rassembler sous le terme e-santé. Il convient de s’interroger d’abord sur le développement de la télémédecine (télésurveillance, téléconsultation, télédiagnostic) et de son impact sur les relations soignants-soignés et sur les représentations du corps et des organes malades ; l’interrogation porte ensuite, et plus largement, sur l’essor de l’internet qui vient modifier les relations établies entre usagers et professionnels : de nouveaux rapports de connaissances, d’autorité et de pouvoir, d’expertise émergent et demandent de la part des usagers et des patients, des professionnels de la santé et des experts médicaux, mais également des institutions, des ajustements nécessaires. Un thème associé est celui de la pratique depuis quelques années d’un tourisme médical de la part des usagers, généré par l’offre de ces nouvelles technologies, qui peut être également interrogé lors de cette session conjointe.

Session commune RT31 et GT41  (extrait de l’appel à communication du RT31) : Une session commune sera organisée entre le GT41 (« Corps, techniques et société ») et le RT31 (« Sociologie des activités physiques et sportives »). L’axe directeur de cette collaboration se situera à l’interface des orientations développées par ces deux équipes, tout en cherchant à répondre, dans une optique transversale, à la question des créations et des innovations technologiques et/ou corporelles liées au sport et aux activités physiques. Les communications pourront par exemple porter sur le thème du dopage et de ses nouvelles  formes (qu’elles soient médicamenteuses, génétiques, et même mécaniques ou électriques comme ce fut peut-être récemment le cas en cyclisme), ainsi que sur les nouvelles techniques de dépistage qui en découlent. Les interventions pourront aussi aborder la question des innovations en matière de culture matérielle : l’outil sportif envisagé dans l’évolution des formes et des matériaux, qu’il soit considéré comme prolongement du corps (raquette, perche, épée, etc.) ou comme remplacement d’un membre (nouvelles prothèses de course handisport, etc.). D’autres approches relatives à la question des créations et des innovations pourront enfin être traitées, en rapport avec les attentes transversales d’une telle session commune reliant corps, techniques et APS sous l’angle des sciences sociales.

Modalités de soumission des propositions :

Les propositions de communications doivent être envoyées au plus tard pour le 18 décembre 2010, conjointement aux deux responsables du réseau, valerie.souffron@univ-paris1.fr et  caroline.moricot@univ-paris1.fr, afin d’être étudiées par les membres du bureau du GT 41.

Les propositions détaillées de communication devront se conformer aux exigences suivantes :
1- Une proposition de communication, en 7500 caractères maximum, espaces compris, soit environ une à deux pages de texte, précisant les éléments suivants : thème(s) se rattachant à la communication parmi les 3 axes proposés, objet de la recherche, stade de cette recherche, données théoriques et principaux éléments de la problématique, terrain(s), types de personnes interrogées et/ou corpus constitués, méthodes d’investigation et d’analyses mises en œuvres.
2- Un résumé de cette communication, répondant aux exigences de l’AFS, soit en 1400 signes (espaces compris).
Le tout devra être enregistré en fichiers de format Word (2003 ou 2007) ou Pdf.

C’est sur la base de ces textes que les propositions seront sélectionnées, en fonction de l’intérêt qu’elles présenteront pour les diverses sessions de notre groupe, ainsi que des groupes avec lesquels nous nous proposons de créer des sessions communes (RT 19 Santé, Médecine, Maladie et Handicap et RT 31 Sociologie du sport et des activités physiques).
Vous pourrez préciser votre éventuel intérêt pour l’une de ces sessions communes (les programmes complets de nos collègues des RT 19 et 31 sont disponibles sur le site de l’AFS).
Tous les publics de chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants, sont concernés par cet appel. Le GT 41 est composé de sociologues, anthropologues, philosophes et historiens et toutes les disciplines des sciences humaines sont les bienvenues, dans la mesure où les thèmes des communications s’inscriront dans ceux des axes de recherche énoncés ci-dessus.

Nous vous rappelons que vous devrez vous acquitter des frais d’adhésion à l’AFS et de l’inscription au colloque pour pouvoir participer, dès lors que votre proposition aura été retenue.
Le colloque se déroulera du 5 au 8 juillet inclus, sur le campus de Saint Martin d’Hères, à Grenoble

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Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des sciences du corps

sous la direction de Bernard Andrieu et Alexandre Klein
Mercredi 8 décembre 2010
A la Faculté du Sport – Villers-les-Nancy
17h00-19h00

Florian Lebreton

Des motricités aux corporéités urbaines. Lecture socio-anthropologique de l’urbanité ludique

Nous traiterons des formes sportives et ludiques où le corps est mis en jeu au cœur des espaces urbains et où des motricités spécifiques sont produites par ce décor urbain. Pour ce faire, nous nous sommes intéressé aux sports « alternatifs » (Street-golf, Parkour, Spéléologie urbaine, etc.) qui ne font pas que se dérouler dans la ville mais sont bien de la ville en tant que le mobilier urbain, l’architecture et l’agencement des édifices sont le support de leur action.
Nous postulons alors que la ville contemporaine tend à être requalifier, par un acte politique, et à être réapproprier, par un acte social, selon différentes logiques et actions que nous exposerons ici. La notion d’urbanité ludique naît alors de cette combinaison entre la mise en mouvement des corps urbains et leurs inscriptions légales et/ou illégales sur les espaces publics. Cette définition de l’environnement urbain comme support de l’expérience individuelle ou collective participe à développer la thèse selon laquelle l’urbanité ludique dispose d’un potentiel important en terme d’inclusion sociale et de lutte contre l’exclusion de certaines populations urbaines.
Au-delà de ce travail socio-anthropologique, quel est l’intérêt de développer cette notion d’urbanité ludique ? Comment les décideurs politiques (politique urbaine, politique sportive) et les acteurs locaux (pratiquants, citadins, résidents, etc.) peuvent partager leurs points de vue pour donner vie à des projets d’aménagements culturels qui la mettent en œuvre ?

Docteur en sociologie de l’Université Européenne de Bretagne, Rennes II (2009). Qualifié au rang de Maitre de conférences en STAPS (2010). ATER STAPS (2008-09) et Sciences sociales (2009-10). Chercheur associé au Laboratoire d’Anthropologie et de sociologie (LAS-LARES, Rennes II).

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Parution – Des humains comme les autres. Bioéthique, anonymat et genre du don

Irène Théry, Des humains comme les autres. Bioéthique, anonymat et genre du don, Paris, Editions de l’EHESS, 2010.



Faut-il ou non lever l’anonymat dans le cadre d’un engendrement par un tiers donneur ? D’une plume résolument engagée, Irène Théry propose un regard critique sur le modèle bioéthique français qui a sacralisé l’anonymat du don de gamètes alors que tant de pays démocratiques ont su passer du modèle initial Ni vu ni connu à celui de Responsabilité où le donneur – homme ou femme – cesse d’être perçu comme un spectre menaçant. La panique morale qui semble saisir la société française – corps médical, responsables politiques, religieux – devant une telle évolution révèle les préjugés et les résistances face aux nouvelles représentations de l’identité personnelle et de la filiation, transformées par l’égalité des sexes, le démariage et l’émergence sociale de l’homoparentalité.

Irène Théry est directrice d’études à l’EHESS. Elle a publié plusieurs ouvrages sur les mutations du droit de la famille, sur les familles recomposées et sur le masculin et le féminin.

Première partie : le grand malentendu du débat français
1. La levée de l’anonymat en Europe ou le passage du « ou » au « et »
2. Les ambiguïtés du modèle bioéthique français
3. Du don de gamète au don d’engendrement

Deuxième partie. Genre et parenté, les impensés du débat bioéthique
4. Le mythe du « vrai parent » ou la parenté oubliée
5. Genre, démariage et pluriparentalités

Troisième partie. Accès aux origines, droit et identité personnelle
6. Accès aux origines, identité personnelle et condition commune
7. les familles homoparentales au coeur du changement

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Savoir(s) en commun – Le(s) corps


Du 12 au 30 novembre 2010

Pour cette 9e édition la manifestation Savoir(s) en commun : rencontres université société de l’Université de Strasbourg propose des réflexions croisées autour de la thématique « Le(s) corps ». Un déploiement pluridisciplinaire, multiculturel et géographiquement varié du 12 au 30 nov. avec une question centrale : « Finalement le corps est… ? »

Organisée par l’Université de Strasbourg depuis 2001, Savoir(s) en commun réunit experts et grand public autour d’une thématique centrale traitée de manière transdisciplinaire. L’enjeu est de confronter les recherches universitaires, l’avis de spécialistes et les interrogations que nous avons tous sur de grandes questions de société.

A l’image de la diversité de formes et de fonctions qu’adoptent les différentes parties d’un corps, le programme de cette année se développe comme autant d’organes qui composeront le corps d’une réflexion globale. Quelle est la limite entre la normalité et l’anormalité, entre ce qui est autorisé et ce qui est interdit, entre ce vers quoi l’on veut tendre et ce que l’on refuse ? Avec ce thème du corps, c’est certainement aussi la question de la condition humaine et de son devenir qui est soulevée.

Plus d’une trentaine de rendez-vous aux formes multiples : débats, théâtre de sciences, conférences, projections, spectacles multiformes, cafés essentiels sont à l’affiche à Strasbourg, Colmar et Mulhouse. Des propositions qui émanent autant d’enseignants-chercheurs, de personnalités publiques, politiques ou du monde associatif que de doctorants et bien sûr d’étudiants.

Loin d’apporter des réponses toutes faites les spécialistes réunis autour de ce thème débattent de notions parfois abruptes, parfois triviales, parfois techniques, parfois étranges, avec des points de vue disciplinaires indéniablement différents et les avis de chacun également.

Retrouver le programme sur la page suivante :

http://savoirsencommun.unistra.fr

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Séminaire – Les représentations de l’embryon et du foetus humains : approche pluridisciplinaire

SEMINAIRE DU CENTRE ALEXANDRE KOYRE 2010-2011

Jean-Louis Fischer, Patrick Triadou et Jean-François Ternay

Le jeudi de 17h à 19h, MNHN, Pavillon Chevreul, 57 rue Cuvier, 75005, Paris

18 novembre 2010,

FISCHER Jean-Louis (Centre Alexandre Koyré), Introduction au séminaire, « L’art de faire de beaux enfants ».

2 décembre

SCHOËVAËRT Damien (GHU Antoine Béclère), L’émergence de la forme chez l’embryon humain.

16 décembre

VILLE Yves (GHU Necker), L’embryon et le fœtus humains dans l’art contemporain.

6 janvier 2011

BECQUEMONT Daniel (Université de Lille), Métaphore de l’embryologie dans Ulysse de James Joyce.

20 janvier

SLETZIEWSKI Elisabeth G. (Université Paris Est Créteil), Un regard éthique sur l’embryon et le fœtus humains.

3 février

TRIADOU Patrick (GHU Necker), La représentation partagée de l’embryon humain.

10 mars

GUIBERT Juliette (Institut Mutualiste Montsouris), Représentations de l’embryon et du fœtus dans la démarche AMP.

7 avril

TERNAY Jean-François (Université Paris Sud), Imagerie médicale et vulnérabilité.

5 mai

CHANDELIER Joël (Université Paris 8), Théories de la génération et de l’embryon au Moyen Age.

26 mai

CREMIERE Cédric (Muséum d’Histoire naturelle du Havre) et FISCHER Jean-Louis, Histoire de l’exposition « Avant la naissance, 5000 ans d’images ».

9 juin

MOREL Marie-France, Naître sans violence : le moment Leboyer (1974).

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