Sociologie

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Poste de doctorant-e en sociologie à l’Université de Fribourg

Lundi 20 juin 2011  |  Fribourg (Suisse)

Département des sciences sociales

Faculté des lettres

Université de Fribourg – Suisse

1 poste de doctorant-e en sociologie (100%)

Activités et responsabilités

Le doctorant-e réalisera sa thèse dans le cadre du projet Mobile and contingent work interactions in the hospital care unit. La recherche étudie les déplacements des infirmières au sein de l’hôpital et le rôle des échanges langagiers en situation de mobilité dans la coordination du travail soignant. L’enquête ethnographique accorde une place centrale à la réalisation d’enregistrements audiovisuels d’interactions de travail et à leur analyse multimodale. Le doctorant-e préparera également des présentations et des publications des résultats de la recherche, et participera à l’organisation des activités scientifiques de l’équipe.

Le doctorant-e suivra le programme de l’école doctorale interdisciplinaire ProDoc Adaptivity in Communication and Health soutenue par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. L’école offre une formation complète de troisième cycle (cours thématiques, séminaires méthodologiques et ateliers de développement de compétences professionnelles) et procure un environnement stimulant pour la réalisation d’un doctorat.

Profil

Licence ou master en sociologie, sciences sociales, sciences humaines ou titre équivalent.
Intérêt prononcé pour la recherche scientifique dans le domaine de l’analyse des interactions sociales (ethnographie, ethnométhodologie, analyse de conversation, analyse multimodale, linguistique interactionnelle, workplace studies).
Maîtrise du français et de l’anglais (oral et écrit).
Aisance dans l’utilisation des outils informatiques et audiovisuels.
Esprit d’initiative, sens de l’organisation, volonté d’engagement dans un travail d’équipe.
Entrée en fonction

1er septembre 2011 ou à convenir. Il s’agit d’un poste à 100% avec un contrat d’une durée maximale de 3 ans.

Traitement

Selon le barème des doctorants (candocs) du Fonds national suisse de la recherche scientifique.

Postulation

Les personnes intéressées sont invitées à envoyer un dossier de candidature – lettre de motivation avec coordonnées complètes, curriculum vitae, copie des diplômes, relevé de notes, liste de références – au format pdf, à: Prof. Esther González Martínez (esther.gonzalezmartinez@unifr.ch).

L’examen des candidatures commencera le 20 juin 2011 et continuera jusqu’à ce que le poste soit pourvu.

Pour des renseignements supplémentaires: http://homeweb2.unifr.ch/gonzaest/pub ou contacter esther.gonzalezmartinez@unifr.ch.

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Journée d’étude – Perception et Impact des Campagnes de Prévention

Journée d’étude organisée par Karine Gallopel-Morvan, Baudouin Jurdant & Amirouche Moktefi

Date: 15 juin 2011.

Lieu: Salle 791 (7e étage), Bâtiment C des Grands Moulins.
Université Paris Diderot-Paris7. 6-10 Esplanade Pierre Vidal-Naquet
75205 PARIS CEDEX 13
Métro et RER : Bibliothèque François Mitterrand

Programme:

09.00-09.30 : Baudouin Jurdant (Université Paris Diderot), « Réflexions sur les campagnes de prévention »
09.30-10.00 : Amirouche Moktefi & Frank Hausser (ANR ICAPS – Université de Strasbourg), « Perception des campagnes de prévention dans une enquête en alimentation et santé »
10.00-10.30 : Hélène Romeyer (Université Grenoble3), « Construction, émergence et enjeux de la médiatisation de l’expression ‘comportements à risque’ »
10.30-11.00 : Pause
11.00-11.30 : Pierre Arwidson (INPES, Paris), « Comment évaluer les campagnes de prévention ? »
11.30-12.00 : Carolina Werle (Grenoble Ecole de Management) & Laurie Balbo (Université de Grenoble), « Surconsommation d’alcool et besoin d’appartenance au groupe : les dangers des messages utilisant la vulnérabilité perçue en grande école »
12.00-12.30 : Karine Gallopel-Morvan (IGR-IAE, CREM UMR CNRS/Rennes1), « Le paquet de cigarettes : un support de prévention pertinent ?»
12.30-14.00 : Déjeuner
14.00-16.00 : Discussion générale

Si vous souhaitez assister et participer aux travaux, veuillez contacter Amirouche Moktefi au plus tard le 10 juin 2011 à l’adresse: moktefi@unistra.fr.

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Journée d’étude – L’éclatement des dispositifs de santé mentale. Regards croisés France-Angleterre

Vendredi 17 juin 2011  |  Paris (75014)

L’objectif de la journée d’étude est de réunir des chercheurs venant de différentes disciplines des sciences sociales et travaillant sur les conséquences sociales des troubles psychiques. Si de nombreux travaux ont contribué à une meilleure compréhension des politiques de déhospitalisation psychiatrique en France et en Angleterre, ils sont le plus souvent centrés sur les recompositions professionnelles qui en découlent. Peu se sont intéressés à la multiplication des dispositifs de prise en charge et à l’imbrication complexe des pratiques de soin et des pratiques d’insertion sociale. De même, si des travaux récents ont étudié le quotidien des personnes souffrant de troubles psychiques, ils ne visaient pas à interroger systématiquement les nouvelles articulations avec le secteur de l’action sociale et avec les nouveaux acteurs concernés, notamment les représentants d’usagers. La journée entend donc fournir un lieu de réflexion collective autour de ces nouvelles configurations des dispositifs de santé mentale.

8h30-9h00 Accueil / Café

9h00 – 9h15 : Mot  d’accueil – Gérard Massé, CH Sainte-Anne
Présentation de l’Axe 2 “ Santé et Société” de la MSH Paris Nord – Samuel Lézé, Centre Norbert Elias (ENS Lyon – CNRS – EHESS)
9h15- 9h30      Introduction générale – Emilie Courtin, GSPE-Prisme / London School of Economics et Benoît Eyraud, LARHRA- ENS Lyon / CEMS-EHESS
9h30-12h30 Première session : L’institution psychiatrique à l’épreuve des politiques publiques / Psychiatric Institutions challenged by Public Policies

9h30-09h50    L’hospitalisalisation psychiatrique dans son contexte français
François Chapireau – Psychiatre des hôpitaux honoraire et responsable du Département d’Information Médicale de l’ASM13

09h50 – 10h10 Hors secteur. Maladie mentale, inadaptation et handicap en France dans les années 1960 et 1970
Nicolas Henckes – Chargé de Recherche CNRS, CERMES3

10h10 – 10h30 La désinstitutionalisation sous l’œil du géographe : regards croisés France-Angleterre
Magali Coldefy – Chargée de Recherche IRDES et chercheure associée UMR Géographie-Cités, Paris 1

10h30- 11h10  Discussion puis débat avec la salle
Serge Kannas  – Praticien Hospitalier, Ancien Chef de service et coordinateur de la MNASM

11h10 – 11h20 Pause

11h20-11h40 Mental health difficulties: have these become a professional responsibility by necessity or by contention?
Hugh Middleton – Professeur Associé, Université de Nottingham et Psychiatre honoraire au Nottinghamshire Healthcare  NHS Trust

11h40-12h00   L’usager au centre du soin ? Le passage à la contrainte hors de l’hôpital dans l’économie des interventions psychiatriques
Delphine Moreau – Doctorante, GSPM-IMM-EHESS.

12h00-12h30 Discussion puis débat avec la salle :
Yannis Gansel Chef de Clinique, UCB Lyon 1 et doctorant à l’IRIS-EHESS

14h- 16h00 Seconde session : Des marges de manœuvre dans les usages des dispositifs de santé mentale / What latitude in the use of mental health care facilities?

14h00-14h20 Housing services for people with mental health problems in England
Marya Saidi – Doctorante, PSSRU, LSE Health and Social Care, London School of Economics

14h20-14h40   La place des jeunes adultes dans la gestion partagée des troubles : un rapport pouvoir/engagement au rythme des phases de la maladie et du parcours de vie
Audrey Parron – ATER et Doctorante, LISST-CERS/UTM

14h40-15h10 Discussion puis débat avec la salle
Philippe Léveque – Psychiatre et Chef de service, CH Arras
Françoise Champion – Chargée de Recherche CNRS, CERMES 3

15h10 -15h30  Les usages de la psychiatrie d’urgence: réponses subjectives et sociales au mouvement de deshospitalisation
Jérôme Thomas – Post-Doctorant, UMR 5206 “TRIANGLE”, Lyon 2

15h30-15h50 Mental health and the café as affective community space
Jo Warner – Maîtresse de Conférences, Université de Kent

15h50-16h20 – Discussion puis débat avec la salle
Discutant à confirmer

16h20-16h30  Pause

16h30-18h30 – Troisième session : La place et le rôle des usagers dans les recompositions du champ de la santé mentale / The part of mental health services users in the re-forming of mental health services

16h30-17h00 – Discours d’introduction de la session
Diana Rose – Directrice de Recherche, Institute of Psychiatry, King’s College London

17h00-18h30 – Table ronde et débat avec la salle
Modérée par Livia Velpry – Maîtresse de Conférences, Université Paris 8 et CERMES 3

Anne-Laure Donskoy – Usager-Chercheure et Consultante, Bristol
Julien Grard – Doctorant à l’IRIS-EHESS, Animateur du GEM « la Belle Journée »
Emmanuelle Jouet – Chargée de Recherche, CH Maison Blanche
Hugh Middleton – Professeur Associé à l’Université de Nottingham et Psychiatre honoraire au Nottinghashire Healthcare  NHS Trust
Pauline Rhenter-Guéranger – Chargée de Recherche, CCOMS, Lille
Sabine Visintainer, formatrice à l’Arfrips
Organisation scientifique :

Magali Coldefy – Chargée de Recherche IRDES et chercheure associée UMR Géographie-Cités, Paris 1
Emilie Courtin, GSPE-Prisme / London School of Economics
Benoît Eyraud, LARHRA-Lyon / CEMS-EHESS
Livia Velpry – Maîtresse de Conférences, Université Paris 8 et CERMES 3
Journée d’études ouverte à tous mais une inscription est demandée auprès des organisateurs: e.courtin@lse.ac.uk et benoit.eyraud@ish-lyon.cnrs.fr

Lieu
Paris (75014) (1 rue Cabanis (Hôpital Sainte Anne))
Date
vendredi 17 juin 2011
Contact
Emilie Courtin
courriel : e [point] courtin (at) lse.ac [point] uk

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Séminaire – Genre et religions

Les séances n°5 et 6 de l’Atelier « Genre et Religions », auront lieu mardi 14 juin 2011, de 17h à 20h

 

Laura Fuentes-Belgrave (CEIFR/EHESS) pour un exposé intitulé : « L’influence des discours chrétiens sur les droits reproductifs (Costa Rica & Nicaragua) »,

Lucie Nayak (Doctorante/Nanterre) pour un exposé intitulé : « Protestantisme et sexualités »


La double séance aura lieu à la Maison des Initiatives Etudiantes – Paris, en salle des ailes

(50 rue des Tournelles – 75003; m° : Bastille, Chemin Vert ligne 8 ; au premier étage, à gauche, après la salle des ordinateurs).

 

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Appel à communication – Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé

 

Date prévisionnelle : 26 octobre 2011

Lieu : EHESS, 96, bvd Raspail

Date limite d’envoi des propositions de communication : 9 septembre 2011

 

  • Organisateurs :

Julie Castro, médecin, doctorante en anthropologie, EHESS-IRIS/IRD-UR

Benjamin Derbez, doctorant en sociologie, EHESS-IRIS/INCa,

Alessandro Manna, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS,

Giacomo Mantovan, doctorant en anthropologie, EHESS-CRH/CEIAS,

Victor Royer, doctorant en anthropologie, EHESS-IRIS

Gaëtan Thomas, doctorant en histoire, EHESS-CRH/CERMES3

Frédéric Vagneron, doctorant en histoire, EHESS-CRH.

Juliana Veras, doctorante en sociologie, EHESS-CERMES3

 

Formation doctorale « santé, populations, politiques sociales » (SPPS), EHESS, Paris.

  • Contact et organisation :

Les propositions à faire parvenir aux organisateurs comprendront entre 3 000 et 4 000 signes, et devront être envoyées par courriel, en pièce jointe, à l’adresse suivante : subjectivitesante2011@gmail.com, au plus tard le 9 septembre 2011.

Les auteurs des propositions retenues en seront informés le 15 septembre 2011, ainsi que des modalités pratiques de la Journée d’étude. Veuillez contacter les organisateurs pour toute autre information concernant cet appel à communication et la Journée d’étude à la même adresse mail.

  • Résumé :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. Centrale à bien des égards dans le domaine de la santé, la notion de sujet y soulève des défis méthodologiques importants et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. La journée d’étude « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé » se propose d’en examiner certains développements actuels.

  • Argumentaire :

Longtemps reléguée aux marges des approches structuralistes de la société qui l’ont considérée comme un obstacle à la réalisation d’une science sociale rigoureuse, la « subjectivité » et les processus de « subjectivation » des individus font l’objet d’un intérêt renouvelé. On ne saurait attribuer exclusivement l’émergence de ces problématiques au succès indéniable des travaux du « dernier » Foucault sur le « sujet » et le « souci de soi ». L’intérêt apporté au « sujet » est plutôt le fruit d’une tendance de longue durée qui a traversé les sciences sociales à partir des années 1980 : des travaux d’Alain Touraine sur l’« acteur », en passant par le renouveau de l’ethnométhodologie au sein de l’anthropologie des sciences et des techniques, jusqu’à la sociologie des épreuves, le « sujet » des sciences sociales s’est progressivement configuré comme un être qui assume sa capacité à négocier l’ordre social, à résister à la « domination », voire à la détourner et à la subvertir. Les sciences sociales ont essayé de saisir réflexivement l’engagement du chercheur dans son travail d’enquête, ou encore d’appréhender l’émergence sur la scène sociale de sujets qui se trouvaient autrefois aux marges de la société. De sorte que la question du sujet concerne aussi bien les théories et outils analytiques que le chercheur mobilise, l’engagement de sa propre subjectivité au contact du terrain et les objets/sujets qu’il étudie. Centrale à bien des égards, la notion de sujet soulève des défis méthodologiques et ouvre la voie à des pistes d’enquête inédites. C’est dans le domaine de la santé que cette journée d’étude propose d’analyser la question du sujet. Trois axes structureront la journée « Enquêter sur la subjectivité dans le domaine de la santé ».

Le premier axe sera consacré aux problèmes méthodologiques soulevés par la question de la  subjectivité dans les sciences sociales de la santé. Ces enjeux, en partie déterminés par l’approche disciplinaire, sont multiples. L’engagement de l’anthropologue ou du sociologue sur le terrain est largement discuté. Souvent confronté à des approches militantes ou à des acteurs scientifiques engagés dans des controverses, comment le chercheur conçoit-il sa relation au terrain puis à sa restitution ? Et comment l’historien, le cas échéant, traduit-il dans sa propre démarche ces questions élaborées par d’autres disciplines ? Quant à l’approche, la question du sujet semble induire une démarche qualitative. Une démarche quantitative ne peut-elle également éclairer l’expérience subjective des acteurs ? Saisir la subjectivité des enquêtés revient-il forcément à  approfondir l’enquête en direction du qualitatif ? La subjectivité des acteurs apparaît-elle à mesure que l’on s’approche de leur expérience et de leur singularité ? Ces interrogations s’avèrent décisives surtout lorsque l’on choisit de radicaliser la démarche qualitative en concentrant sa recherche sur un nombre restreint d’enquêtés : peut-on faire une enquête ethnographique sur un seul individu ? Quelles conditions un tel travail doit satisfaire afin de garantir sa « scientificité » ? De telles questions ne semblent, a priori, guère se poser aux historiens ; néanmoins, la confrontation des démarches historiennes avec celles de l’anthropologie et de la sociologie pourrait contribuer à éclairer certains enjeux méthodologiques associés à la notion de subjectivité. Comment les historiens ont-ils traduit dans leur méthodologie le défi d’une histoire des subjectivités, sans tomber dans des approches dénoncées comme psychologisantes? Comment l’intuition de l’historien émerge-t-elle du rapport entre le passé et son présent ?

Le deuxième axe de la journée portera sur les significations du travail émotionnel mis en place par les acteurs. Quelle place les émotions et les sentiments moraux revêtent-ils dans certaines interactions propres au domaine de la santé et de la maladie ? Cela peut-être le cas de décisions prises autour de la fin de vie d’un individu par sa famille et par l’équipe soignante. Dans quelle mesure les émotions sont-elles susceptibles d’orienter les choix des acteurs ? Ces derniers font-ils des usages sociaux des sentiments afin d’influencer l’ordre de l’interaction ? Peut-on repérer dans l’analyse de ces situations critiques des « économies morales » distinctes qui déterminent éventuellement des conflits ou, au contraire, des accords entre les acteurs ? Peut-on faire une histoire morale ou émotionnelle des pratiques de santé, alors même que le langage des émotions est bien souvent absent des archives ?

Le troisième axe se concentrera sur l’étude des processus de « production de subjectivités » dans le domaine des politiques sociales et de santé. Il s’agira d’appréhender les enjeux de ce que l’on pourrait appeler, dans le sillage de Ian Hacking, le « façonnement » des sujets par les politiques publiques ou encore par l’action des mouvements sociaux. Comment explique-t-on l’irruption de populations auparavant invisibles qui revendiquent un droit à la visibilité par un usage social et politique de la subjectivité ? Quel type de sujets les campagnes de santé publique ont-elles fait émerger ? Ces processus de façonnement provoquent-ils des résistances ? A titre illustratif, comment analyser l’apparition en France de politiques publiques qui, au cours de la dernière décennie, ont construit des populations entières de citoyens dépendants – des « handicapés psychiques » aux personnes âgées – en s’appuyant sur un langage, celui de la reconnaissance, de l’ « autonomie » et du « projet de vie » des « personnes en situation de handicap », qui s’apparente à celui de la subjectivité ?

 

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Journée d’étude – Les paradoxes du soin

 


Cette journée aura lieu le jeudi 9 juin 2011
à l’Université Paris Diderot – Salle 165 E Halle aux Farines 

10-16 rue Françoise Dolto Paris 13ème
de 9 h 30 à 17 h.
Cette  journée  est organisée par
le Département HPS, le Centre Georges Canguilhem et SPHERE (UMR 7219) – Université Paris Diderot (C. Lefève) ;
le CIEPFC – Ecole Normale Supérieure (F. Worms, Cl. Marin) ;
ETHOS – Université de Lausanne (L. Benaroyo) ;
METICES – Université Libre de Bruxelles (N. Zaccaï-Reyners)
et le Centre De Ressources National soins palliatifs (J. –C. Mino).
Dans la continuité  du  colloque et de l’ouvrage La Philosophie  du   soin  (PUF, 2010), ce séminaire de philosophie, ouvert aux approches des sciences sociales, ouvre désormais la réflexion sur  les   paradoxes  que recèlent  les  discours et  les  pratiques de  soin . On a souvent souligné la tension inhérente à la médecine entre, d’une part, sa finalité éthique et son essence soignante et, d’autre part, l’objectivation voire la négation des subjectivités que ses techniques et savoirs impliquent. Le séminaire approfondit cette question et analyse  les  tensions avivées par  les  multiples dimensions  du   soin , à la fois en médecine et au-delà de la médecine : dimensions relationnelle, éthique, sociale, politique mais aussi technique et organisationnelle. Cette  journée  travaillera ces questions dans deux directions :  les imaginaires  du   soin  d’une part et le  soin  en contexte hypertechnique d’autre part. L’un des objectifs est de faire émerger de l’étude concrète et informée des pratiques et de l’intérieur des relations de  soin  un questionnement philosophique et éthique nouveau. 

Matin : 9h30 – 12h30 :  Les  imaginaires  du   soin


– « Wilderness of pain » Lecture par Patrick Autréaux, psychiatre et écrivain.

La maladie comme expérience intérieure est le thème de ses premiers récits, Dans la vallée des larmes et Soigner, publiés aux Editions Gallimard.
Cette lecture est extraite d’un récit inédit sur une expérience de chimiothérapie, et, ici tout particulièrement, sur un geste  du  bilan pré-thérapeutique, sur la douleur et la tentative de l’esquiver par l’imaginaire.

– « Le sexe et la mort : deux imaginaires  du   soin  ? » par Jean-Philippe Pierron, philosophe, MCF/HDR, Faculté de philosophie, Lyon 3; EA 4129 SIS Santé Individu et Société.
Auteur de Vulnérabilité, pour une philosophie  du   soin , PUF, 2010.
La relation de  soin  confronte à la souffrance, à la maladie grave, à la mort mais aussi au long des jours, à la nudité de corps désirables ou haïssables, à l’engagement d’émotions et de projections affectives, à des affinités électives. Relations et non rapports, le  soin mobilise « le sexe » et « la mort », eros et thanatos et avec eux des représentations, des croyances, un imaginaire et des valeurs, aussi bien  du  côté  du  soignant que  du  côté  du  soigné. Comment la relation de  soin  prend-elle en compte la présence, parfois lourde, de ces imaginaires  du  sexe et de la mort ?  Les  fuit-elle en n’en faisant que des stéréotypes à combattre comme autant d’images parasitant l’activité thérapeutique ? Produit-elle une anesthésie de la dimension pathique engagée dans la relation thérapeutique pour ne se concentrer rationnellement que sur le pathologique ?

Après-midi : 14h – 17h : « L’humanisation »  du   soin  en contexte hypertechnique

Doté d’une aura certaine, symbole par excellence d’une médecine qui « sauve des vies », la réanimation et  les  soins intensifs incarnent aussi la face sombre  du  pouvoir médical, ses errements et ses excès. C’est le lieu de « l’acharnement thérapeutique » avec au bout  du parcours, pour le malade, une « mauvaise mort » médicalisée ou pire encore, une mauvaise vie, laissée à elle-même dans des conditions encore plus douloureuses qu’auparavant. Dans l’imaginaire collectif, cette médecine démiurge apparaît sous un double visage : elle redonne la vie mais elle est décriée lorsqu’elle inflige des conditions d’existence cruelles et prolonge  les  souffrances.
Cette après-midi aura pour but d’aller au-delà  du  miroir de l’imaginaire, d’examiner, d’analyser et de discuter, à partir des pratiques professionnelles, certains enjeux de ce type de  soin  en contexte hypertechnique et de son « humanisation », le rapport au patient et à ses proches et la prise en charge de la fin de vie, au travers de deux interventions :

– « Le travail d’humanisation comme enjeu  du   soin  en contexte hypertechnique » par Jean-Christophe Mino, médecin chercheur, Centre De Ressources National Soins Palliatifs, Paris.
Auteur de  Les  mots des derniers soins. La démarche palliative dans la médecine contemporaine », Editions  Les  Belles Lettres (Prix d’Ethique Médicale Maurice Rapin).

– « Peut-on « bien mourir » en réanimation ? Vers une humanisation de la mort en contexte hypertechnique » par Nancy Kentish-Barnes, sociologue, groupe de recherche Famiréa, Hôpital Saint Louis, Paris.
Auteure de Mourir à l’hôpital,  Seuil, 2008.

Renseignements sur  http://centrecanguilhem.net/
Accès : RER/Métro : Bibliothèque François-Mitterrand
. Bus : 89, 62, 64, 325

 

 

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IUHMSP – Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant

Nous avons le plaisir de vous convier à la prochaine séance du Séminaire de recherche en histoire et études sociales de la médecine, de la santé et des sciences du vivant qui aura lieu le

jeudi 9 juin 2011, 15h00 – 18h00
à la bibliothèque de l’Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique
Falaises 1
CH-1005 Lausanne
Tél : 021/314.70.50
Fax : 021/314.70.55
http://www.chuv.ch/iuhmsp/

 

Nous aurons le plaisir d’entendre:

  • Emilie Bovet (IUHMSP)
    « L’hypothèse diencéphalique des pathologies mentales: un territoire de convergences »

 

  • Vincent Pidoux (IUHMSP et Faculté des SPPS, UNIL),
    « Fonctions épistémologiques et sociales de l’imagerie des fonctions cérébrales »

 

  • George Weisz (McGill University, Montéral)
    « La réinvention des maladies chroniques à la première moitié du 20e siècle »

 

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Parution – Exhibiting Madness in Museums. Remembering Psychiatry Through Collection and Display

 

Catherine Coleborne, Dolly MacKinnon, Exhibiting Madness in Museums. Remembering Psychiatry Through Collection and Display, Routledge, 2011, 218 p.

 

While much has been written on the history of psychiatry, remarkably little has been written about psychiatric collections or curating. Exhibiting Madness in Museums offers a comparative history of independent and institutional collections of psychiatric objects in Australia, New Zealand, Canada and the United Kingdom. Leading scholars in the field investigate collectors, collections, their display, and the reactions to exhibitions of the history of insanity. Linked to the study of medical museums this work broadens the study of the history of psychiatry by investigating the significance and importance of the role of twentieth-century psychiatric communities in the preservation, interpretation and representation of the history of mental health through the practice of collecting. In remembering the asylum and its different communities in the twentieth century, individuals who lived and worked inside an institution have struggled to preserve the physical character of their world. This collection of essays considers the way that collections of objects from the former psychiatric institution have played a role in constructions of its history. It historicises the very act of collecting, and also examines ethical problems and practices which arise from these activities for curators and exhibitions.

 

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Séminaire – La question de la preuve et de la décision en épidémiologie / santé publique

 

Prochaine séance du cycle de séminaires 2010/2011 du département Infection et épidémiologie

Jeudi 9 juin 2011 à 14 h

Lieu : Institut Pasteur
25 rue du Dr Roux 75015 Paris

Bâtiment Metchnikoff, rez-de-chaussée, salle Jules BORDET

Connaissance et décision de sécurité sanitaire : de l’importance de la quantification des risques.

William Dab (CNAM)

Ces conférences sont ouvertes à tous.
Accès libre mais se munir d’une pièce d’identité pour l’entrée sur le campus de l’Institut Pasteur

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Call for Workshop Papers for a Session on Anatomies of Knowledge : Medicine, Science, and Health in Asia

at the Conference on Inter-Asian Connections III Hong Kong

(June 6-8, 2012)

DEADLINE: Friday, June 24, 2011

Co-organized and co-sponsored by The Hong Kong Institute for Humanities and the Social Sciences (HKIHSS) at the University of Hong Kong, the National University of Singapore (NUS), and the Social Science Research Council (SSRC).

The Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences (HKIHSS) at the University of Hong Kong, the National University of Singapore (NUS), and the Social Science Research Council (SSRC) (the Organizers) are pleased to announce an open call for individual research paper submissions from researchers in any world region, to participate in a 3-day thematic workshop at an international conference, « Inter-Asian Connections III: Hong Kong. »

To be held in Hong Kong, June 6-8, 2012, the conference will host six concurrent workshops, led by two or three directors and showcasing innovative research from across the social sciences and related disciplines. Workshops will focus on themes of particular relevance to Asia, reconceptualized as a dynamic and interconnected historical, geographical, and cultural formation stretching from the Middle East through Eurasia and South Asia, to East Asia. Four workshops were chosen competitively from among 41 applications while two were organized by the host institution. We are now accepting applications for all six workshops.

The conference structure and schedule have been designed to enable intensive ‘working group’ interactions on a specific research theme, as well as broader interactions on topics of mutual interest and concern. Accordingly, there will be a public keynote and plenary sessions in addition to closed workshop sessions. The concluding day of the conference will bring all the conference participants together for the public presentation and exchange of research agendas that have emerged over the course of the conference deliberations.

Individual paper submissions are invited from junior and senior scholars, whether graduate students or faculty, or researchers in NGOs or other research organizations, for the following six workshops.

WORKSHOP DIRECTORS:

Angela Ki Che Leung Hong Kong Institute for the Humanities and Social Sciences, The University of Hong Kong kcleung7@hku.hk

Izumi Nakayama The University of Hong Kong nakayama@hku.hk

« Asia » is still used as shorthand to refer to a large, nebulous region, traditionally defined in opposition to « Western/modern ». Can « Asia » be a new constructive category of analysis, then, if the idea is taken out of oppositional and dichotomous relationships with the « West, » and used as a fluid, plural, maybe unique, and continuous process in the building of the contemporary global? This workshop aims to explore these ideas by focusing on the issues of medicine, science, and health. Does knowledge generated by new technologies and disease studies reinscribe « traditional » beliefs about race, ethnicity and nation, or does it contribute to a new and larger collective, broadly imagined as « Asia »?

Recent research uses the ideas of medicine, science, and health to engage the larger « Asian » identities. Leung and Furth (2010), for instance, identify the porous and interconnected relationships of the local and the global to reconceptualize East Asia. Ong and Chen (2010) use the term « Asian Biotech » to address a growing regional focus on the pursuit of biotechnology as national interest, with Asian players positioning themselves as key global actors to surpass the « West. » This workshop will examine such and other ongoing processes of redefining and reconfiguring « Asia » by focusing on three broad themes, and encourages applications from a wide range of disciplines and backgrounds.

Changing ideas/ideals, Changing Asia(s) – Since the mid nineteenth century, « modern » science and medicine, via the « West » and sometimes via Japan, had been interacting with the historically-specific local, socio-cultural perspectives and practices on the « Asian » body. How have these knowledges interfaced in the colonial/postcolonial periods, transforming and impacting the present discourse? How do the « global genealogies of scientific practices in highly local situations » (Leung and Furth, 2010) translate from the past? How are the legacies and genealogies, preserved in policies and institutions, adjusting to the shifting narratives of the rapidly transforming biotechnologies and ethics of medicine, science, and health? How are old and new ethical reasoning informed by, and forming, new modes of capitalism, nationalism, sovereignty, and the notion of « Asia »?

Biosecurity: Crises, Risks, Reactions – The insecurities and risks associated with the modern pandemics results from the continual global movements of peoples, goods, and diseases, with political, economic, and social impact. Are new diseases such as SARS, Bird Flu, H1N1 etc. considered and managed as « Asian » diseases the way cholera, plague, and leprosy were in the 19th century, or differently? How does post-colonial manipulation of international quarantine impact the notions of borders, sovereignty, citizenship, civil rights and identities in « Asia » and in individual Asian states? How does global or « Asian » economics inform quarantine politics and quarantine impact trade? How is the « Asian » element in such institutional setup integrated and interpreted?

Trials and tribulations? New and « experimental » sciences and technologies – In an age where new technologies outpace legal adaptation and ethical discourse, how do governments, corporations, academics, or other agents provide ethical, legal, political, economic oversight and protection and what are the consequences? How do indigenous medicines fit in? What kinds of historical legacies, cultural capital, religious traditions, and other value systems inform, shape and formulate shifting narratives to test and incorporate new technologies, which may transform previously-held ideas of nutrition, well-being, and reproduction of individuals, families, and communities? Genomic and stem cell research, organ farming, new reproductive technologies and birth controls, genetically-modified foods-how do these new technologies impact « Asian » identities and policies?

The three themes are not mutually exclusive, as common issues are intertwined through the broad topics of medicine, science, and health. They also point to the « Asian » historicity of knowledge, and the constantly shifting factors shaping them.

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