Sociologie

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Annulation - Colloque Genre et parcours de vie 

 Le colloque "Genre et parcours de vie. enfance, adolescence, vieillesse", qui devait se dérouler les 21 et 22 octobre, est annulé.
Plus de la moitié des conférenciers (en séances plénières et en ateliers) ont annulé leur venue en raison des actuels problèmes de transport en France.
Pour autant, la thématique ayant rencontré un vif succès, cette manifestation sera reportée, probablement fin novembre ou début décembre.

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Séminaire – Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

« Corps, techniques et société ». Séminaire (2010-2011)
Corps et techniques : dépassement, déplacement, distance

Le séminaire « Corps, techniques et société » continuera d’aborder en 2010-2011 les questions du dépassement, du déplacement, et de la distance. Dépassement des frontières naturelles du corps par le recours à la technique, déplacement anthropologique dans la définition de l’humain, distance à soi, aux autres et aux choses. Des contributions de sociologues, d’anthropologues et de philosophes viendront éclairer ces enjeux pluridiscipinaires.

ANNONCE

GT 41 de l’Association Française de Sociologie

Horaire : 16h00-18h30
Lieu : CETCOPRA – Université Paris 1. 17, rue de Tolbiac. 75013 Paris. 5ème étage
(RER C ou Métro ligne 14, bus 62 ou 89)

Responsables :

Valérie Souffron (Cetcopra, Paris 1),
Caroline Moricot (Cetcopra, Paris 1),
Marina Maestrutti (Cetcopra, Paris 1)

Dans la continuité des réflexions socio-anthropologiques initiées par le groupe sur les frontières et les limites des corps et des techniques, le séminaire du GT41 continuera d’aborder en 2010-2011 les questions du dépassement, du déplacement, et de la distance. Dépassement des frontières naturelles du corps par le recours à la technique, déplacement anthropologique dans la définition de l’humain, distance à soi, aux autres et aux choses.
Penser ensemble les corps et les techniques – conformément au parti pris de ce séminaire – nous conduira à nourrir une réflexion sur les dimensions peut-être les moins visibles du lien social : que signifie “exister ensemble” ou “faire société” dans l’interaction avec les techno-sciences, leurs produits et leurs usages ? Comment la corporéité est-elle travaillée intimement, socialement et politiquement, par les usages des techniques qui transforment l’humain?
Des contributions de sociologues, d’anthropologues et de philosophes viendront éclairer ces enjeux pluridiscipinaires.

19 octobre 2010 : Peau noire, corps blancs ?

Pierre Bouvier (Professeur des universités Paris X, chercheur au LAIOS-EHESS)
Négritude, identité et métissage

Maxime Cervulle (Université Paris 1, Centre de Recherche Images, Cultures et Cognition)
Race, politique du visible et Critical White Studies

8 février 2011 : Regards

Monique Sicard (ITEM – CNRS)
« Photo-graphies » : corps et appareils / XIX-XX-XXIème siècles

Ermelinde Malcotte (Université Paris X Nanterre)
Enjeux de l’invisible : nanotoxicologie et biopolitique

29 mars 2011 : Sens à distance

Anne Sauvageot (Université de Toulouse, LISST/CERS)
Les médiations visuelles et tactiles des nanotechnologies

Raphael Koster (Université Paris 1, CETCOPRA)
L’expérience vidéoludique

17 mai 2011 : Cultures matérielles : corps et objets

Marie-Pierre Julien (Laboratoire Cultures et Sociétés en Europe / CNRS – Université de Strasbourg)
Comment penser la matérialité des corps des sujets et des objets en sociologie ?

Sans inscription – contacts : valerie.souffron@univ-paris1.fr Caroline.Moricot@univ-paris1.fr maesma@libero.it
Sites : www.cetcopra.univ-paris1.fr www.afs-socio.fr

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Appel à contribution – Petite anatomie du corps violenté

Date limite : 20 décembre 2010

Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles (EA 3224)
Axe « Transpoétiques »

Le XXème puis le XXIème siècle ont différencié le théâtre, comme art de la scène, des autres médias par la présence scénique du corps de l’acteur. Aborder la violence théâtrale du point de vue des différents actes de violence perpétrés sur le corps soulève des questions à la fois dramaturgiques, littéraires et sociologiques. A quelles fins le corps est-il violenté sur scène et/ou la violence suggérée hors scène? Quelle dialectique peut-on dégager entre esthétique de la violence physique et message, entre forme et fond ?
Se pose d’abord une première question, d’ordre formel : Y a-t-il une anatomie de la violence théâtrale ? Est-il possible d’esquisser une typologie des violences corporelles et d’en dégager des effets/ des fonctions théâtrales spécifiques?
On peut, à cet égard, distinguer, dans le texte théâtral, différentes formes de corps violentés: corps mutilés, démembrés, violés, brûlés, dépecés, corps soumis à la torture, à la mortification/ au supplice, à l’assassinat, au cannibalisme, à la prostitution. La violence s’oriente-t-elle contre une partie (et quelles parties : nobles ou désavouées?) ou à l’intégralité/intégrité du corps? Le corps violenté prend-il une dimension symbolique lorsqu’il est par exemple associé à un sens, à une vertu ou à un sentiment (et dans ce cas, il devient un élément à intellectualiser au-delà de la simple violence) ou garde-t-il sa dimension charnelle (la dégradation physique s’inscrivant dans une dialectique toute cathartique entre plaisir et souffrance/douleur) ?
Par ailleurs, la question du corps violenté soulève un questionnement d’ordre scénique. Quelles sont ses représentations possibles ? Que montrer ? Quel usage doit ou peut-on faire de l’illusion théâtrale ? La représentation réaliste, voire hyperréaliste, de la violence physique suffit-elle ou faut-il encore la présenter? Et est-il possible de la présenter ?
Les communications pourront également proposer une observation clinique du corps violenté et s’interroger sur les raisons du recours à la violence physique dans un contexte théâtral.
La violence exercée contre le corps humain remplit-elle toujours un but moral/ expiatoire voire pénal en se mettant au service d’une pédagogie de l’effroi envers les autres comme envers soi-même? Cette justice vengeresse resterait alors dans le champ cathartique (extraire le mal par le mal, conversion de la douleur/souffrance en plaisir chez le spectateur), finalement proche du sadisme/masochisme (de l’automutilation aux bastonnades des farces). Le corps violenté peut-il également se placer au-delà de la catharsis et remplir un but utilitaire? La violence physique servirait alors à prendre le pouvoir, l’ascendant – notamment politique – sur l’autre (la notion de Gewalt en allemand exprime à la fois la violence et le pouvoir politique), afin de dégrader, détruire et régner. Car les différentes époques de guerre (de la Révolution Française aux génocides du XXème siècle) ont montré que l’acte violent peut s’exercer sans plaisir pervers, mais bien plutôt dans la monotonie mécanique (comme l’évoque le banquet sanglant chez Titus dans Titus Andronicus de William Shakespeare) : on pense alors aux crimes de guerre, à la violence déshumanisée de la Shoah et à ses corps concentrationnaires qui rendent difficile le processus d’identification. Dans le théâtre contemporain, le corps violenté permet justement d’interroger cette déshumanisation et cette instrumentalisation du corps, entre corps célébré et corps malmené, permettant ainsi de réintroduire une sensibilité par le corps souffrant et de rematérialiser une relation au corps et au monde qui avait été déréalisée par le désenchantement du monde.
A travers la violence faite au corps à différentes époques théâtrales, c’est en quelque sorte une histoire du rapport que nous entretenons avec notre propre corps et avec notre matérialité (comme le proposait l’Histoire du Corps, dirigée par Alain Corbin) qui s’esquisse et que le colloque cherchera à dégager.

Les propositions de communication (titre + résumé d’une dizaine de lignes) sont à envoyer à :
Priscilla WIND
Courriel : priscilla.wind@univ-fcomte.fr
Adresse postale: Laboratoire C.R.I.T (ex-LHPLE)
Université de Franche-Comté
UFR SLHS
30 rue Mégevand
25030 Besançon Cedex
Date limite : 20 décembre 2010

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Séminaire – Médecine et normativité humaine

IIe Atelier franco-allemand
Médecine et normativité humaine
ENS, Département de philosophie, et USR Cirphles,
Institut d’histoire, théorie et éthique de la médecine, Faculté de médecine de Mayence

vendredi 22 et samedi 23 octobre, pavillon Pasteur, salle Pasteur (premier étage)
ENS 45 rue d’Ulm
75005 Paris

Ce nouveau séminaire a pour but de poursuivre et d’approfondir les échanges déjà engagés sur le thème de la normativité humaine et de sa considération dans la médecine contemporaine, en particulier dans l’organisation de la relation médecin-malade dans certaines pathologies.
Le séminaire aura lieu en anglais.

Programme prévisionnel

Vendredi 22 octobre
10 h 30 : discussion sur la coopération avec l’Université franco-allemande
12 h  :  Claude Debru : Some remarks on human normativity from philosophical and cognitive points of view.

14 h 30 :  Norbert Paul : Normativity and the technological transformation of the body
15 h 30 : Amin Turki : Canguilhem and transplantation medicine

16 h 30 pause

17 h : Lara Kutschenko : Perspectives on normativity in medical classification
18 h : Nadine Le Forestier : Medical normativity in lateral amyotrophic sclerosis

Samedi 23 octobre

10 h : Romain Schneckenburger : Biological psychiatry and normative problems : the case of schizophrenia
11 h : Lara Huber : Norming normality : on scientific fictions and canonical images

12 h : Final discussion and further projects.

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Mardi 14 décembre 2010  |  Paris (75020)

Séminaire de recherche de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie (INED). La société porte un intérêt croissant à la santé mentale qui, considérée dans sa dimension négative, se décline sous de multiples maux, de la détresse psychologique aux troubles pathologiques sévères et au suicide. Les problèmes psychiques sont plus ou moins spécifiques à certaines périodes de la vie, comme les troubles alimentaires au moment de l’adolescence ou la maladie d’Alzheimer aux âges élevés, et certaines populations y sont plus vulnérables, comme en milieu carcéral. Coordonnée par Magali Coldefy (IRDES), Aline Désesquelles (INED), Géraldine Duthé (INED) et Claire Scodellaro (Université Nancy 2), cette journée scientifique est structurée autour de cinq séances qui permettront de couvrir différentes problématiques et de croiser les approches (démographique, épidémiologique, sociologique, géographique, médicale…).

Seront également discutés les problèmes que posent en amont le repérage et la mesure des troubles mentaux et du comportement dans les enquêtes en population générale, tout comme la question de la prise en charge de la santé mentale en France.

Informations pratiques : Le nombre de places disponibles étant limité, merci de vous inscrire préalablement par courriel à secretariat-ur05@ined.fr en renvoyant le formulaire d’inscription joint à l’annonce.

PROGRAMME DU SEMINAIRE

9h. Ouverture

  • Myriam Khlat, coresponsable de l’unité Mortalité, Santé, Épidémiologie de l’INED
    Chantal Cases, directrice de l’INED

9h30. Introduction

  • Anne Lovell (INSERM – CESAMES) – La conceptualisation de la maladie mentale et de la santé mentale

10h. Santé mentale en population générale : problèmes de mesure

  • François Beck (INPES) – Tensions épistémologiques autour de la quantification de la santé mentale
  • Marie CuénotGaëlle GiordanoPascale RousselNicolas BrouardJean-François Ravaud et Jésus Sanchez (équipe CTNERHI, INED, IFRH) – Exploration qualitative des données de santé mentale de l’enquête HSM : quels enseignements en tirer ?

Discutante : Aude Caria (Centre collaborateur OMS-Lille / CH Sainte-Anne, Paris)

11h-11h15. Pause

11h15. Santé mentale en milieu carcéral

  • Bruno Falissard (INSERM U669) – La santé mentale des personnes détenues en prison
  • Géraldine Duthé (INED), Angélique Hazard (DAP), Annie Kensey (DAP) et Jean-Louis Pan Ké Shon(INED) – Le poids de l’infraction dans le suicide carcéral

Discutant : Pierre Chauvin (INSERM – UPMC)

12h15-14h. Déjeuner

14h. L’anorexie mentale à l’adolescence

  • Claire Scodellaro (Université Nancy 2), Jean-Louis Pan Ké Shon (INED) et Stéphane Legleye (INED) –Inégalités de sexe face à l’anorexie
  • Tamara Hubert (EHESP/Université Paris 10) – Devenir d’anciens patients hospitalisés pour anorexie mentale à l’adolescence

Discutante : Muriel Darmon (CNRS)

15h. Santé mentale et vieillissement

  • Aline Désesquelles (INED) et France Meslé (INED) – Poids des troubles mentaux et maladies nerveuses dans la mortalité aux âges élevés
  • Karine Pérès (INSERM U593) – Approche épidémiologique de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés en population générale

Discutante : Myriam Khlat (INED)

16h-16h15. Pause

16h15. Prise en charge de la santé mentale

  • François Chapireau (INED) – Dynamique des populations hospitalisées en psychiatrie
  • Magali Coldefy (IRDES) – De l’asile à la ville : une géographie de la prise en charge de la maladie mentale en France

Discutant : Serge Kannas (Mission nationale d’appui en santé mentale)

17h15. Clôture

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Journées d’études doctorales – Boire et Manger

Université de Savoir — Laboratoire LLS

4-6 avril 2011

Besoins primaires de l’homme, le « boire et manger » sont extrêmement présents dans les thématiques développées à l’heure actuelle par nos sociétés modernes, que ce soit en raison de leur pénurie ou de leur manque dans certaines parties du monde, ou, à l’opposé, de leur surabondance dans d’autres. De la sorte, il semble que ces besoins, et les pratiques qui y sont liées, de par leur aspect fondamentalement humain, constituent un thème d’étude particulièrement propice pour les Sciences Humaines et Sociales.

Ouvertes à tous les chercheurs (étudiant en Master 2, doctorant, docteur, MCF, professeur), les Journées d’Etudes Doctorales du laboratoire LLS de l’Université de Savoie se proposent donc cette année de se pencher sur le « boire et manger » au travers de la diversité des approches SHS. De manière non exhaustive, pourront être abordés les disciplines et les thèmes suivants :

– la sociologie et l’ethnologie, qui se penchent sur les pratiques alimentaires et leurs usages sociaux sous des angles divers (identités culturelles, rapport à la santé, à l’image de soi et des autres…) ;

– l’histoire, la géographie et l’économie, qui s’intéressent depuis longtemps à la circulation marchande des denrées alimentaires, à leur usage dans les sociétés au fil du temps, à l’évolution des marchandises ou encore à la place occupée par la production sur les territoires et parmi les populations ;

– la littérature, qui intègre depuis toujours des représentations du « boire et manger » dans les récits, permettant ainsi à la fois un ancrage dans le temps et une description plus précise des personnages et des moeurs ;

– la linguistique, par le prisme du vocabulaire et du discours, permet l’étude des rapports entretenus par un locuteur ou un groupe de locuteurs à la nourriture et à la boisson, ou encore la mise en évidence de l’importance de ce thème dans certaines circonstances particulières ;

– la psychologie, qui s’intéresse notamment aux conduites et aux pratiques alimentaires contemporaines.

Langues de travail : français (anglais éventuellement)

Propositions de communication : les résumés sont à envoyer avant le 5 janvier 2011, sous la forme suivante : présentation de votre communication (300 à 500 mots, Times New Roman 12, interligne simple), accompagnée d’une bibliographie indicative (10 lignes maximum) et d’un court CV (nom, prénom, université, laboratoire, niveau d’étude/poste) en vue d’une évaluation et d’une sélection des candidatures par le comité scientifique.

Merci d’adresser vos candidatures à l’adresse suivante :

jed2011.univsavoie@gmail.com

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Séminaire – Clinique, neurosciences, sciences humaines et sociales
Semestre d’automne 2010

Le séminaire « Clinique, neurosciences, sciences humaines et sociales » est destiné aux chercheuses et chercheurs de la communauté hospitalo-universitaire, et est également ouvert à toute personne intéressée. Y sont présentées sous une forme ouverte les différentes recherches et réflexions menées par les acteurs du débat qui anime aujourd’hui la scène de la psychiatrie, de la psychologie, de la médecine et des sciences du vivant, des sciences humaines et sociales, autour des bouleversements technologiques et épistémologiques induits par les neurosciences contemporaines.
Ce séminaire souhaite instaurer un dialogue ouvert et critique, insistant sur les aspects cliniques dans la pratique des professionnels (de la psychiatrie, neurologie, neurochirurgie, psychologie, …), en associant systématiquement cette réflexion aux perspectives de sciences humaines et sociales. Les séances de l’année 2010-2011 déclineront la thématique générale « Identités, socialités et subjectivités », sous les angles du genre et des neurosciences, des associations de patients, de la vulnérabilité, des relations humain-animal dans la recherche en neurosciences, des identités dans le champ de l’autisme et de la schizophrénie…


Jeudi 25 novembre 2010
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10h30-12h30

Isabelle Decosterd (Psychiatrie de liaison, CHUV), Bénédicte Verdu (Psychiatrie de liaison, CHUV), Marilène Vuille (IUHMSP)
Souffrance psychique, douleur morale, souffrance sociale

Jeudi 16 décembre 2010,
10h30-12h30

Michael Saraga (Département de Psychiatrie, CHUV)
DSM : l’éternelle polémique

Organisation : Institut universitaire d’histoire de la médecine et de la santé publique, CHUV-FBM

Groupe de recherche : M. Arminjon (EPFL), V. Barras (IUHMSP), L. Benaroyo (Unité d’éthique CHUV et IUHMSP), E. Bovet (IUHMSP), M. Demurger (CHUV), M. Droz Mendelzweig (HES Santé La Source), M. Gkotsi (ETHOS UNIL), A. Kaufmann (Interface, UNIL), C. Kraus (SSP), P. Magistretti (EPFL et FBM), F. Panese (IUHMSP et SSP), V. Pidoux (IUHMSP et SSP), D. Preissmann (SSP et FBM), M. Saraga (DP), K. Skuza (SSP), N. Stücklin (SSP)

Les séminaires sont ouverts à toute personne intéressée. Renseignements auprès de l’IUHMSP,
1, chemin des Falaises, 1005 Lausanne, tél. 021 314 70 50, e-mail : hist.med@chuv.ch

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Séminaire – Histoire, sociologie et épistémologie de la santé publique
Semestre d’automne 2010

La santé publique est devenue l’un des objectifs politiques majeurs des démocraties occidentales. Dès son émergence au 18ème siècle, elle n’a cessé de prendre de l’importance. Préserver et élever le niveau de santé des populations fut l’une des grandes quêtes de ces deux derniers siècles, marquée par des succès certains, particulièrement durant la seconde moitié du 20ème siècle. Aujourd’hui, grâce à des programmes d’intervention ciblés, chacun a en tête un slogan lui indiquant le « bon comportement » à adopter pour les décisions les plus banales de la vie quotidienne (prendre l’escalier – manger fruits et légumes …). La santé de chacun est une affaire publique.
La santé publique du 21ème siècle (New Public Health1) se veut plus ambitieuse. Elle vise la santé globale, un objectif qui nécessite une politique active et efficace sur tous les plans : l’organisation du système des soins, la pratique médicale, l’industrie, l’économie, l’emploi, les assurances sociales, l’environnement physique et social, tout concerne la nouvelle santé publique.
Comment la santé est-elle devenue une préoccupation non seulement omniprésente, mais aussi invasive ? Comment cette préoccupation se traduit-elle dans les pratiques sanitaires et médicales, tout particulièrement dans ce qu’il est convenu d’appeler « médecine communautaire » ?

L’objectif de ce séminaire est de réfléchir à ces questions dans une perspective à la fois historique, épistémologique et socio-anthropologique. Nous nous focaliserons sur trois aspects :
• l’évolution du système de santé (national ou international), y compris la formation des responsables de santé publique
• l’organisation d’un système de connaissances fondé sur une méthodologie de recherche expérimentale quantitative (épidémiologie et statistique)
• la mise en place de programmes d’intervention (en particulier ceux liés à la nutrition), analysés dans une perspective socio-anthropologique.

Mardi 16 novembre 2010,
17h00-18h30 Rony Brauman (Institut d’études politiques & entre de réflexion et de formation de MSF, Paris)
Origines de la médecine humanitaire

Mardi 14 décembre 2010,
17h00-18h30 Vincent Barras (IUHMSP) et Fred Paccaud (IUMSP et Swiss School for Public Health)
Histoire et actualité de l’enseignement de la santé publique

Organisation : Groupe de recherche « Histoire, sociologie et épistémologie de la santé publique » (IUMSP-IUHMSP) : Christiane Ruffieux, Vincent Barras, Salvatore Bevilacqua, Thierry Delessert

Les séminaires sont ouverts à toute personne intéressée. Renseignements auprès de l’IUHMSP,
1, chemin des Falaises, 1005 Lausanne, tél. 021 314 70 50, e-mail : hist.med@chuv.ch

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Colloque – Mind the Brain III. Questions aux nouvelles sciences du cerveau

Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Salle INR 219
Lausanne, 2 et 3 décembre 2010

Collège des Humanités (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne) et Institut Universitaire d’Histoire de la Médecine et de la Santé Publique (CHUV et FBM/ Université de Lausanne), avec la collaboration du Brain Mind Institute (BMI, EPFL) et du Laboratoire de Sociologie (LABSO, Faculté des SSP)

La série de colloques Mind the Brain ! initiée en 2008 vise à offrir une plateforme interdisciplinaire aux neuroscientifiques, clinicien.ne.s et spécialistes en sciences humaines et sociales permettant de questionner les enjeux des développements des «nouvelles sciences du cerveau » (les programmes des éditions précédentes sont disponibles sur le site www.chuv.ch/iuhmsp).

La 3ème édition du colloque Mind the Brain ! réunit 6 intervenant.e.s autour de deux questions principales :

1. Qu’apportent les « nouvelles sciences du cerveau » à leur propre cadre disciplinaire, tant du point de vue pratique que théorique ? Les intervenant.e.s sont invité.e.s à réfléchir de manière critique à leurs disciplines, leurs pratiques, leurs questions et objets de recherche, en accordant une attention particulière à l’éventuelle nouveauté des « nouvelles sciences du cerveau », aux transformations récentes ainsi qu’aux directions futures de la  recherche en neurosciences en rapport avec la clinique d’une part, les sciences humaines et sociales d’autre part. Nous proposons une interrogation critique sur le « neurocentric turn » au sein des sciences de la vie et des sciences humaines et sociales, et sur la rhétorique prudente ou révolutionnaire des neuroscientifiques et de leurs critiques (qui sont parfois les neuroscientifiques mêmes).

2. Comment la question de l’inter- (ou trans-, ou co-,…) disciplinarité émerge- t-elle en rapport avec les pratiques  de ces « nouvelles sciences du cerveau » ? Les intervenant.e.s sont invité.e.s à s’interroger en fonction des perspectives suivantes : L’interdisciplinarité est-elle une solution aux problèmes posés, et si oui, à quels problèmes ? Qu’entraîne, en termes de cadre théorique et pratique cette interdisciplinarité figurant au programme des dites sciences ? Peut-elle être considérée comme un effort critique, dans le cadre de l’impératif actuel visant à abolir la distance entre sciences de la vie et sciences humaines et sociales ?

Programme

Jeudi 2 décembre 2010
Salle INR 219

14:00 Bienvenue et introduction

14:15 Steven Rose (Londres)
Why minds aren’t brains : the future and limits to neuroscience

15:45 Josef Parnas (Copenhague)
Schizophrenia: clinical features, philosophy, and neuroscience

18:00 – 20:00 Event et apéritif à la Collection de l’Art Brut

Vendredi 3 décembre 2010
Salle INR 219

09 :00 Ilina Singh (Londres)
Of Brains, Persons & Power : The View From Down Here

10 :30 Pause

11 :00 Pierre-Henri Castel (Paris)
Comment naturaliser l’intentionnalité ? Un problème éternel et ses multiples avatars dans la psychopathologie cognitive évolutionnaire d’aujourd’hui

12 :30 Repas

14 :00 Suparna Choudhury (Berlin)
Critical Neuroscience: a case study

15 :30 Rafael Mandressi (Paris)
Les terrains de l’esprit : pour une histoire des savoirs sur le cerveau

17 :00 – 17 :30 Discussion finale

Les colloques Mind the Brain ! sont organisés par le Groupe de recherche  « Neurosciences, clinique, sciences humaines et sociales ».
Comité 2010 : Vincent Barras (IUHMSP, UNIL), Emilie Bovet (IUHMSP, UNIL), Cynthia Kraus (Faculté des SSP, UNIL), Francesco Panese (CDH, EPFL et IUHMSP, UNIL), Vincent Pidoux (Faculté des SSP et IUHMSP, UNIL)

Institutions partenaires :  Brain Mind Institute, EPFL, Laboratoire de Sociologie, UNIL

Ce colloque s’inscrit dans le cadre de la recherche « Neurosciences and Psychiatry : images, techniques, clinic » financée par le FNS et menée à l’IUHMSP.

L’inscription n’est pas obligatoire, mais fortement recommandée, pour des raisons d’organisation.
Contact : tél. ++41 21 314 70 50 ; e-mail : hist.med@chuv.ch
Mind the Brain III
INR 219

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Journée d’étude des doctorant-e-s ARPEGE – Corps et genre : pour une approche pluridisciplinaire

Vendredi 22 octobre 2010 – Université Toulouse II-Le Mirail

Maison de la recherche Salle D31

9h-9h30 : Présentation de la journée

Camille Favre et Thérèse Courau.

Introduction à la thématique

Christine Mennesson (MCF en sociologie du sport).

***

Discutantes de la matinée : Christine Menesson (MCF), Michèle Soriano (PR en littérature) et Thérèse Courau (doctorante).

9h30-10h : Marie Claude Hubert : « Normes corporelles et construction du genre dans la littérature de jeunesse ».

10h-10h15 : Débat.

10h15-10h45 : Virginie Houadec : « La construction du genre à travers les couvertures des albums de jeunesse, mise en image des corps ».

10h45- 11h : Débat.

11h – 11h15 : Pause.

11h15 – 11h45 : Mélie Fraysse : « Masculinité hégémonique et féminités : l’exemple des modèles de genre dans une revue de VTT ».

11h45- 12h : Débat.

12h15-14h15 : Repas (Buffet salle D28)

***

Discutantes de l’après-midi : Jacqueline Martin (MCF en économie), Sylvie Chaperon (MCF en histoire) et Camille Favre (doctorante).

14h15 – 14h45 : Alfonsina Faya Robles : « Arrangements entre dispositif de régulation et expériences de la maternité en milieu populaire à Récife (Brésil) : le rôle maternel incarné ?. »

14h45 – 15h : Débat.

15h- 15h30 : Anne- Laure Méril-Bellini Belle Stelle : « Corps, genre et amitiés spirituelles chez les mulieres religiosae dans les Pays Bas méridionnaux du XIIIième siècle. »

15h30 – 15h45 : Débat

15h45- 16h : Pause.

16h- 16h30 :

Matthieu Piganiol : « Corps construit et corps subi : le paradoxe de la virtualisation de soi. »

16h30 – 17h : Débat.

Conclusion de la journée.


Le programme pluri-formation ARPEGE vise à promouvoir une « Approche pluridisciplinaire du genre », transversale aux différents établissements du site toulousain en fédérant les équipes et les individus qui sont investis dans le champ des « études genre » autour de projets et d’activités de recherche communs.

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