novembre 2011

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Appel à contribution – La santé globale existe-elle ? Santé, science et politique aux Suds

Samedi 10 décembre 2011

Le numéro 12 de la revue électronique internationale Face À Face. Regards sur la santé sera consacré aux dynamiques économiques, politiques, sociales et thérapeutiques qui caractérisent ce monde de la santé, à la croisée des chemins entre espoirs et crise économique. Les articles devront proposer une analyse sectorielle de politiques de santé ; documenter les combinatoires entre recherches scientifiques et les aléas de leur mise en œuvre dans des contextes particuliers, géographiques, sociaux ou politiques ; interroger le poids des nouveaux réseaux d’acteurs ou institutions et la diversité des réponses que ces acteurs apportent aux questions de santé. Les contributions attendues peuvent provenir de toutes les disciplines des sciences sociales et de tous les pays. Elles doivent être rédigées en français ou en anglais.

La seconde décennie du troisième millénaire place les politiques et programmes internationaux dans une situation historique paradoxale. Lorsque les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) furent lancés lors du Sommet du même nom, au siège des Nations Unies à New York en septembre 2000, ce fut simultanément l’amorce d’une volonté inédite et d’une synergie internationale riches d’une volonté « globale » nouvelle. Préparée pendant deux ans, le lancement de cette opération politique internationale pariait sur la cohérence et la combinaison entre les acteurs onusiens, étatiques et privés. Il s’agissait de fixer des priorités qui aillent au-delà des slogans dont le plus raillé et le plus obsolète fut « la santé pour tous en l’an 2000 ». Parmi les OMD, trois concernent directement la santé : réduire la mortalité infantile, réduire la mortalité maternelle et combattre le VIH/sida, le paludisme et les autres maladies. A cette occasion, le Secrétaire Général des Nations Unies de l’époque, Kofi Annan devait endosser le costume de l’union sacrée et enfourcher le sceptre de la volonté politique internationale. Il ne s’agit pas de céder à la critique facile des objectifs non-atteints mais de porter un regard scientifique et dynamique, actuel et rétrospectif, sur ces années 2000-2010. Cette décennie a provoqué, en même temps que des déceptions, des progrès spectaculaires, tant du point de vue des innovations thérapeutiques que de l’inversion de certains paradigmes économiques qui a ouvert ou accéléré l’accès aux soins (sida, paludisme par exemple) pour une partie importante des populations dans les pays du Sud. La crise économique financière internationale qui a frappé le monde en 2008 s’accompagne de risques de réduction des efforts des pays donateurs et, par conséquent, véhicule l’idée d’un péril collectif aux Suds.

Le numéro 12 de la revue électronique internationale Face A Face. Regards sur la santé sera consacré aux dynamiques économiques, politiques, sociales et thérapeutiques qui caractérisent ce monde de la santé, à la croisée des chemins entre espoirs et crise économique.

  • Il est question de solliciter des articles qui mettraient en évidence la situation ambivalente actuelle via l’analyse sectorielle des politiques ciblées sur une pathologie (paludisme, sida, tuberculose, etc.) ou sur une thématique spécifique (santé des femmes, des enfants, des minorités sexuelles, etc.).
  • Les progrès réalisés et les réponses innovantes dans plusieurs domaines ne masquent pas les difficultés qui les ont accompagnés (mise en œuvre, barrière économique, leadership politique). Ce numéro ambitionne de documenter les combinatoires entre recherches (découvertes) scientifiques et les aléas de leur mise en œuvre dans des contextes particuliers, géographiques, sociaux ou politiques.
  • La décennie 2000 a surtout connu l’avènement inégalé dans l’histoire de la santé publique d’une constellation d’acteurs aux côtés des interlocuteurs classiques (OMS, Etats). Ces nouveaux acteurs et institutions, décrivent des perspectives politiques, économiques et sanitaires plurivalentes. Elles promeuvent des ambitions multilatérales et des partenariats public-privé (comme le Fonds mondial ou l’Alliance GAVI) – Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation) ou bilatérale (tel le PEPFAR – le programme américain contre le sida) et montrent l’entrée décisive de fondations privés comme par exemple la Bill & Melinda Gates Foundation.

Cette pluralité des pôles de pouvoir en matière de santé constitue une thématique dont des études pourraient montrer les logiques d’action, les logiques de pouvoir, mettre en évidence les enjeux et les contradictions, les ressources et les limites. Le poids de ces réseaux et la diversité des réponses que ces acteurs apportent aux questions de santé, notamment destinées aux pays du Sud, semblent déconstruire ou interpeller l’acuité du nouveau label de la « Santé Globale »/Global Health. Cette appellation usitée représente en même temps une perspective riche de la volonté affichée de coordonner les efforts internationaux et constitue sans doute l’acception la plus contradictoire au regard des inégalités de santé dans un monde globalisé.

Modalités de soumission et de sélection

Les contributions attendues peuvent provenir de toutes les disciplines des sciences sociales et de tous les pays. Elles doivent être rédigées en français ou en anglais.

Echéancier : les résumés de 200 mots maximum, suivis de mots-clés et des coordonnées institutionnelles des auteurs sont attendus

au plus tard le 10 décembre.

Le comité de lecture sélectionnera les contributions. Les articles anonymisés sont évalués par 2 lecteurs (un membre de comité de réaction et un membre sollicité de l’extérieur).  Les auteurs dont les articles seront retenus devront envoyer leurs contributions le 30 janvier au plus tard.

La taille des articles devra être de 30 000 signes au maximum (i. e. espaces compris).

Les résumés et articles de ce numéro 12 doivent être envoyés par courrier électronique à l’adresse suivante : faceaface@revues.org

  • Madina Querre
    courriel : faceaface (at) revues [point] org
  • Fred Eboko
    courriel : faceaface (at) revues [point] org

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Journée d’étude – Vieillesses, dépendance, démence etc. : de quoi parlons nous ?

Lundi 12 décembre 2011  |  St Denis-La Plaine (93 200)

Pour cette troisième séance de travail du Groupe vieillissement du Réseau des jeunes chercheurs Santé et société, nous vous proposons une réflexion sur les catégories de la vieillesse, qui permettent aux acteurs de terrain et aux chercheurs de qualifier et de quantifier la vieillesse et les « problèmes » qui lui sont associés. La réflexion sur ces catégories s’impose dès que nous cherchons à définir nos objets d’étude : de quelle population parlons-nous ? De quels problèmes souhaitons-nous traiter ?

Journée proposée par Aude Béliard, Martha Gilson, Lucie Lechevalier Hurard, Audrey Ralay-Ranaivo

Lieu : Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord / salle C

12 décembre 2011, 10h-18h

Inscriptions jusqu’au 21 novembre auprès de Lucie Lechevalier Hurard, lucielh@yahoo.com

Les catégories de la vieillesse sont nombreuses : elles peuvent désigner les phases du vieillissement (« troisième âge » « quatrième âge ») les populations dont il est question (« personnes âgées », « seniors »), les problèmes qui se posent à elles (« dépendance », « démence », « Alzheimer »), ou encore la façon de mesurer ces problèmes (catégories des tests d’évaluation des fonctions cognitives, items de la grille AGGIR).

Consolidant la vieillesse comme un problème social ou de santé le plus souvent, les catégories de la « vieillesse » induisent des comportements et participent notamment au développement de services publics et privés de prise en charge, d’accompagnement, de soins aux personnes. Dès lors, déconstruire ces catégories permet de mieux analyser les multiples activités menées dans le champ de la vieillesse et leurs impacts sur les populations qu’elles ciblent.

Le rapprochement entre nos travaux peut-il permettre d’avancer dans une meilleure connaissance de la construction et des agencements des catégories de la vieillesse ? Nous tenterons de dresser un inventaire de ces catégories et de leurs articulations, selon les lieux et les époques.

  • Nous évoquerons d’abord les catégories visant les populations vieillissantes sous l’angle de la généalogie de leur apparition et tenterons de repérer leur émergence, leurs trajectoires et ainsi d’éclairer les problèmes qu’elles circonscrivent.
  • Nous interrogerons également les univers sociaux dans lesquelles les catégories sont construites et utilisées. Elles sont mobilisées de façon différenciée par de multiples acteurs (qui se répartissent principalement entre professionnels/profanes, institutions/usagers, social/médical, privé/public, local/national). Comment rendre compte des tensions qui apparaissent dans la mobilisation de ces catégories et leurs significations ?
  • Enfin nous proposons d’engager une réflexion sur le rapport que nous entretenons avec ces catégories. L’enjeu n’est pas seulement de choisir la catégorie la plus appropriée pour désigner nos objets de recherche. Comment utiliser et étudier les catégories rencontrées sur nos terrains de recherche ? Les prenons-nous comme entrée ou comme objet d’étude? Les utilisons-nous dans notre analyse ou les contournons-nous ?

Proposition de programme et appel à contributions

Au cours de la matinée, nous lancerons la discussion en présentant plusieurs façons d’aborder ces questions : nous évoquerons les catégories auxquelles nous nous confrontons dans nos travaux de thèse respectifs, les pistes d’analyse, les solutions d’écriture que nous mettons en œuvre et les références théoriques sur lesquelles nous nous appuyons.

  • Martha Gilson : « Du vieillard indigent au retraité actif et à la grande dépendance, évolutions des représentations, évolutions des prises en charge »
  • Lucie Lechevalier Hurard et Audrey Ralay-Ranaivo : « L’apparition de la maladie d’Alzheimer dans la prise en charge des personnes (très) âgées : quelles solutions et quels nouveaux problèmes fait émerger la médicalisation du vieillissement ? »
  • Aude Béliard : « Autour de la maladie d’Alzheimer et des troubles de la ‘mémoire’. Comment parler des définitions ‘profanes’ de la situation ? »

L’après-midi sera consacrée à des échanges collectifs, à partir de réflexions que nous invitons tous les participants à initier à partir de leurs propres travaux de recherche en cours. Chaque table ronde, à laquelle prendra part l’ensemble des personnes présentes, sera introduite par un intervenant, qui assurera la fluidité des débats.

N’hésitez pas à nous faire part de vos propositions (catégories à aborder, références à ne pas oublier) en amont de la séance, si vous souhaitez qu’elles figurent spécifiquement dans le programme.

Pour les échanges collectifs, nous proposons de partir des questions suivantes.

1) Les « catégories » de la vieillesse : enjeux de connaissance et d’action

Il s’agira ici d’interroger les jeux d’acteurs (professionnel/profane, médical/social, privé/public) ainsi que les jeux d’échelles entre le local et le national (voire international) qui sous tendent la production et les usages des catégories de la vieillesse.

  • Comment les catégories politico-administratives (dépendance, Alzheimer, etc.) se déclinent-elles sur le terrain et comment sont-elles investies par les acteurs (professionnels, familles, politiques, administrations, associations, etc.) ? Sont-elles sources de confrontation, de rapports de force?
  • Les catégories émanent-elles toujours des professionnels ? Y a-t-il une circulation des idées et des concepts entre les profanes et les professionnels, entre les « secteurs » d’actions (médical/social, privé/public)? Existent-ils des « forums » de réflexion, des « arènes » où se rencontrent les différents « mondes » de la vieillesse ?

2) S’appuyer sur les catégories existantes ou les déconstruire ?

Comment éviter de se laisser enfermer dans les catégories de qualification de la vieillesse utilisées par les acteurs sur nos différents terrains d’enquête ?

  • Quelles stratégies d’enquête ? Où placer l’observation, quelles sources mobiliser, qui aller voir, comment interroger les personnes et les sources pour ne pas imposer nous-mêmes certaines catégories ?
  • Quelles stratégies théoriques ? Quelles références, quels concepts, mais aussi quelles comparaisons avec d’autres types de terrains peuvent nous aider à ne pas rester « prisonniers » d’une catégorie ?
  • Quelles stratégies d’écriture ? Comment désigner les réalités que ces catégories qualifient et dont nous voulons aussi parler ? (Les personnes concernées, les troubles ou pathologies). Faut-il reprendre certaines catégories existantes en précisant la définition ou élaborer des concepts spécifiques ?
  • Lucie Lechevalier Hurard
    courriel : lucielh (at) yahoo [point] com

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Séminaire – Histoire de la médecine et des savoirs sur le corps, 2011-2012

 

Histoire de la médecine et des savoirs sur le corps

ANNÉE 2011-2012

Rafael MANDRESSI, Centre Alexandre-Koyré, CNRS-EHESS 1er et 3e lundis du mois de 19 h à 21 h à l’EHESS (105 bd Raspail, salle 4)

07/11/2011. Rafael MANDRESSI : Pour une histoire de la mise en science du corps.

21/11/2011.Rafael MANDRESSI : La médecine et l’économie des savoirs dans la première modernité.

16/01/2012. Maria CONFORTI (Université de Rome 1 La Sapienza) : Médecine et histoire en Italie aux XIXe et XXe siècles.

30/01/2012.Concetta PENNUTO (Centre d’Études Supérieures de la Renaissance, université de Tours) : L’accouchement par césarienne à la Renaissance.

06/02/2012. Jacqueline CARROY (EHESS, Centre Alexandre-Koyré) : La guillotine: un cauchemar ou un rêve français entre médecine et psychologie (19e-20e siècles).

05/03/2012. Rafael MANDRESSI : Médecine, histoire et sciences cognitives : sous-entendus et malentendus.

19/03/2012. Rafael MANDRESSI : Artifices anatomiques : de la céroplastie bolognaise aux Körperwelten de Gunther von Hagen (XVIIIe-XXIe siècle).

02/04/2012.Annemieke VERBOON (Centre Alexandre-Koyré): Les diagrammes du cerveau à la fin du Moyen Âge : entre psychologie et médecine.

30/04/2012.Rafael MANDRESSI : Émotions, corps, médecine et performance (XVIIe-XXe siècle).

07/05/2012. Liz CLAIRE (CNRS, Centre de Recherches Historiques) : Le vertige, la danse, la médecine et le corps des femmes, XVIIIe-XIXe siècle.

21/05/2012.Rafael MANDRESSI : Les images savantes du corps, entre médecine et cartographie.

04/06/2012. Rafael MANDRESSI : Médecine et politique en France à l’époque moderne : vers une prosopographie des médecins de cour.

 

Contact : Rafael Mandressi Centre Alexandre-Koyré, CNRS 27, rue Damesme 75013 Paris Tél.: +33-1 45 65 36 65 rafael.mandressi@damesme.cnrs.fr

 

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Workshop – Between the medical and the social. Institutions of Chronic Disease and Disability in the Twentieth Century

 

Paris, Dec. 8-10 2011

Organization: Isabelle Baszanger (CERMES3, baszange@vjf.cnrs.fr), Nicolas Henckes (CERMES3, henckes@vjf.cnrs.fr), George Weisz (McGill University, george.weisz@mcgill.ca)

Location:

Foyer des Professeurs, Université Paris Descartes, 12 rue de l’Ecole de Médecine,

75006 Paris (Thursday & Friday) ;

Room 7-8, EHESS, 105 boulevard Raspail, 75006 Paris (Saturday)

Supported by:

CERMES3 (CNRS/INSERM/EHESS/UPD)

The DRUGS research network of the European Science Foundation;

Mission Recherche of the DREES, ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé;

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales;

Institut National du Cancer

Due to serious space limitations, anyone wishing to attend the workshop (or even a part of it) should register by sending an email to George Weisz (george.weisz@mcgill.ca)

 

Much of the massive increase in drug use during the second half of the twentiethcentury has centered on chronic conditions, diseases, or disabilities. The National Institutes of Health in the USA were largely built around such conditions and many blockbuster drugs were designed to (or claimed to) treat them. Many drugs have essentially created new chronic conditions by making treatment possible (low-grade hypertension, high cholesterol). Others have transformed mortal diseases like diabetes and more recently Aids into manageable longterm chronic conditions where treatment of drug side effects are among the major tasks of physicians and the medical system. If they have made possible or visible certain new diseases, they have also changed the way we think about disease more generally. While these developments have been extensively examined at the 2009 ESF workshop organized in Manchester by Carsten Timmerman and Viviane Quirke, one lesson of this workshop was that a better understanding of the history of chronic disease treatment needs us to move beyond drug research and regulatory agencies and to think more broadly about the socio-institutional context in which medicine is practiced. It is this road that this workshop would like to take by proposing an investigation of the changing landscape of institutions built around the issues of chronicity and disability during the 20th century. Historically, these issues of chronicity, invalidity and disability have been related, both at the conceptual and practical levels, to social-welfare institutions as well as to medicine. This is also why, since the mid 20th Century, they have been widely considered as critical problems for modern western societies, both threats to social cohesion and challenges for health systems. They have justified and shaped many of the reform initiatives of welfare states, fueled new social movements and mobilized professionals. The social and welfare institutions and actors around chronicity or disability not only provided a frame for practicing medicine. They also stimulated the production of new types of knowledge, gave impetus to new ways of practicing medicine, and played a role in fostering the massive efforts to produce new pharmaceutical products. What has emerged is a new landscape of institutions dealing with these problems, including research institutes, public health administrations, specialized hospitals, medico-social structures, health and social insurance bureaucracies, users’ associations and pharmaceutical companies. However, chronic disease and disability did not suddenly emerge as new problems for health professionals and administrators in the mid 20th century. Throughout the 19th century, for instance, “incurables” were seen as a burden for hospitals, which in many cases refused to admit them. At the turn of the 20th century invalids were the target of some of the first public assistance initiatives within the emerging welfare states. Almost everywhere, invalidity became divided up into separate categories, each requiring distinctive institutional and sometimes therapeutic frameworks. The long story of chronicity should then be seen as that of redefinition and reshaping by a variety of institutions and movements of issues and conceptual categories surrounding the relationship between the medical and the social needs of certain populations that seemed always to be expanding.

The aim of this workshop is thus to explore this changing landscape of medical, social, political, administrative, commercial and, not least, scientific institutions that have been created or recreated during the 20th century to deal with chronicity and disability. To date, our understanding of the emergence, reemergence, definition and redefinition of these medicosocial problems over the last century remains limited to a series of local case studies dealing with narrow time periods. Among medical historians, single diseases or institutional types remain the primary units of study. Accordingly, the workshop will gather scholars working on a variety of issues to develop a framework for a wider, more comprehensive and more analytical understanding of chronicity and disability as evolving problems of social, pharmaceutical and medical action.

Thursday, December 8th

9:15–Introduction

Session 1.

Chair: Volker Hess (Charité Universitätsmedizin Berlin)

9:30 – George Weisz (McGill University) – The Commission on Chronic Illness 1947-1955 and the Making of American Health Care Policy

10:15 – Martine Bungener (CERMES3-CNRS) & Nicolas Henckes (CERMES3-CNRS) – The emergence of the “secteur medico-social” in France, 1960-1990: between planning, medico-economic expertise and the transformation of health care delivery

11:00 – Coffee Break

11:15 – Paul Bridgen (University of Southampton) – Medicine, social welfare and the longterm care of older people in post-war Britain, Canada and the USA

12:00 – Commentary by Paul-André Rosental (Sciences Po and INED, Paris) and discussion

Session 2.

Chair: Ilana Löwy (CERMES3-Inserm)

14:00– Isabelle Baszanger (CERMES3-CNRS) & Jason Szabo (McGill University) – Making sense of time: reconfiguring cancer as a chronic disease

14:45– David Armstrong (King’s College) – Chronic illness, time and memory

15:30 – Coffee Break

15:45 – Aaron Mauck – (University of Michigan) – Selling the Symptomless: Disease Advocacy and the Limits of Signification in Chronic Disease, 1945-1970

16:30 – Jesse Ballenger (Penn State University) – Aging, Alzheimer’s Disease, and Risk in Modern Biomedicine and Society

17:15 – Commentary by Carsten Timmermann (CHSTM, Manchester University)

Friday, December 9th

Session 3.

Chair: TBA

9:15 – Alysa Levene (Oxford Brookes University) and Becky Taylor (University of London) – Chronic patients and the reorganizations of healthcare in interwar England and Wales: a local perspective

10:00 – Martin Gorsky (London School of Hygiene and Tropical Medicine) – From poor law institutions to geriatrics hospitals in the South West of England, 1930s-1970s

10:45 – Coffee Break

11:00 – Michael Bury (University of London) – From suffering to self efficacy: chronic illness in the era of care transition

11:45 – Commentary by Virginia Berridge (London School of Hygiene and Tropical Disease) and discussion

Session 4.

Chair: Richard Rechtman (Iris-EHESS)

14:00 – Myriam Winance (CERMES3-INSERM) – The notion of handicap in France: between administrative label and political issue

14:45 – John Welshman (Lancaster University) – Work, Disability, and Employment: The British Case, 1960-2000

15:30 – Coffee Break

15:45 – Carla Keirns (Stony Brook University) – Chronic disease and disability in the United States

16:30 – Commentary by Anne Lovell (CERMES3-INSERM)

17:15 – Informal discussion Sociology and the idea of chronic disease

Saturday, December 10th

Session 5.

Chair: Jean-Paul Gaudillière (CERMES3-INSERM)

9:15 – Gerry Oppenheimer (Columbia University) Society: Collection of Individuals or a Collectivity? Strategies for the Prevention of Coronary Heart Disease in Post-War Epidemiology

10:00 – Jeremy Greene (Harvard University) and David Jones (Harvard University) – Is an Ounce of Prevention Worth a Pound of Cure? Explaining the Decline in Cardiovascular Mortality, 1964-2010

10:45 – Coffee break

11:00 – General discussion.

13:00 – End of the conference

 

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Parution – Dementia

Dementia, novembre 2011, vol. 10, n°4.

Service users’ involvement in the development of a maintenance cognitive stimulation therapy (CST) programme: A comparison of the views of people with dementia, staff and family carers
Elisa Aguirre, Aimee Spector, Amy Streater, Karen Burnell, and Martin Orrell

Government, professional and public efforts in Japan to change the designation of dementia (chiho)
Misa Miyamoto, Daniel R. George, and Peter J. Whitehouse

Implementing the National Dementia Strategy in England: Evaluating innovative practices using a case study methodology
Tamar Koch and Steve Iliffe

Coping and its relationship to quality of life in dementia caregivers
Raman Deep Pattanayak, Renuka Jena, Deepti Vibha, Sudhir Kumar Khandelwal, and Manjari Tripathi

Self and embodiment: A bio-phenomenological approach to dementia
Stephan Millett

Sliding interactions: An ethnography about how persons with dementia interact in housing with care for the elderly
Iréne Ericsson, Ingrid Hellström, and Sofia Kjellström

Interaction in community-based aged healthcare: Perceptions of people with dementia
Liz Gill, Lesley White, and Ian Douglas Cameron

Dementia timeline: Journeys, delays and decisions on the pathway to an early diagnosis
Tom A. C. Chrisp, Benjamin D. Thomas, Wayne A. Goddard, and Andrea Owens

Dementia in the family: Two Norwegian case studies
Anne Sofie Egset and Jon Olav Myklebust

Accessibility in public space as perceived by people with Alzheimer’s disease
Anna Brorsson, Annika Öhman, Stefan Lundberg, and Louise Nygård

Proverbs and formulaic sequences in the language of elderly people with dementia
Camilla Lindholm and Alison Wray

Use of the MMSE to screen for dementia in Delhi
Bianca Brijnath

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Parution – The History of Neurosciences in France and Russia. From Charcot and Sechenov to Ibro

 

Jean-Gaël Barbara, Jean-Claude Dupont et Irina Sirotkina( dir.), The History of Neurosciences in France and Russia. From Charcot and Sechenov to Ibro, Hermann, 2011, 347 p.

Cet ouvrage retrace des liens anciens et profonds entre la physiologie bernardienne et la naissance de cette discipline en Russie dans la seconde moitié du XIXe siècle, ainsi que les circulations qui en résultent dans le domaine des sciences du système nerveux avant, pendant et après la période stalinienne. L’objectif de ce travail est de montrer les enjeux et les conséquences scientifiques de l’alternance de périodes de communication et de repliements entre écoles de recherche de pays différents en neurophysiologie et dans les domaines voisins. Il apparaît alors que les anciennes relations franco-russes ont joué un rôle majeur dans la constitution d’une neurophysiologie internationale après la mort de Staline et que la nouvelle rencontre entre Est et Ouest dans ce domaine n’a pas fini de faire naître des programmes de recherche transdisciplinaires à la marge de cultures très différentes comprenant notamment la science pavlovienne des réflexes et les pré-cybernéticiens russes.

Les directeurs de publication :
Irina Sirotkina est chercheuse à l’Institut d’Histoire des Sciences et des Technologies de l’Académie des Sciences de Russie. Elle a publié de nombreux articles en histoire de la psychologie et en histoire de la médecine en Russie. Son livre « Diagnosing Literary Genius: A Cultural History of Psychiatry in Russia, 1880-1930 » (Johns Hopkins University Press, 2002) a reçu le Prix MLA en littérature slave et langues (2003). Elle travaille actuellement dans le domaine de l’histoire des études sur le mouvement et sur la danse libre en Russie.
Jean-Gaël Barbara est neuroscientifique et historien des neurosciences, chercheur CNRS au laboratoire de neurobiologie des processus adaptatifs à l’université Pierre et Marie Curie. Il a écrit ses articles dans le domaine de l’histoire des neurosciences, l’histoire de la médecine et l’histoire de la physiologie. Ses deux livres, « La naissance du neurone » (Vrin, 2010) et « Le paradigme neuronal » (Hermann, 2010) analysent comment la théorie du neurone a progressivement investi toutes les recherches sur le système nerveux central au cours du XXe siècle.
Jean-Claude Dupont est docteur en pharmacie, en biochimie et en histoire des sciences et des techniques. Il enseigne l’histoire et la philosophie des sciences biologiques et médicales comme professeur à l’université de Picardie Jules Verne (philosophie) où il est rattaché au Centre d’Histoire des Sciences, des Sociétés et des Conflits. Il a publié seul ou en collaboration plusieurs ouvrages dans le domaine de l’histoire du cerveau. Il travaille actuellement l’histoire de la pharmacologie et de l’imagerie médicale.

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Apple à communication – Les rapports entre mondialisation et systèmes de santé

 

Samedi 25 février 2012  |  Villetaneuse (93430)

L’ISRICH et l’A2ID proposent cette année aux chercheurs de toutes disciplines de réfléchir aux conséquences attendues de la mondialisation des systèmes de santé. Les principaux thèmes mis à l’étude sont : 1- Quelles conséquences attendre de la nouvelle donne mondiale en matière de santé ? 2- Quelles conséquences attendre de la spécialisation des territoires ou des régions sur un des secteurs de la santé ? 3- Quelles sont les nouvelles frontières matérielles et symboliques du soin et son impact sur les patients et les professions de la santé, ou sur les pratiques du soin elles-mêmes ? 4- Quelles sont les nouvelles définitions du soin, des systèmes de santé ? Quel en l’impact attendu en terme de politique publique et/ou au niveau des acteurs des systèmes de santé ?

6e Conférence ISRICH, 9ème conférence de l’A2ID (conférence jointe) :  Paris les 26 et 27 avril 2012.

L’Association ISRICH (International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems) et l’A2ID (Association internationale et interdisciplinaire sur la décision) se penchent sur les nouvelles frontières matérielles et symboliques des systèmes de santé et ses implications au niveau individuel, organisationnel ou sociétal (choix sociaux).

Ces conférences conjointes sont organisées avec la concours de :

  • International Society for Research on Innovation and Change in Health Care Systems – ISRICH.
  • European Business School, Paris.
  • Université de Caen Basse Normandie (UCBN).
  • Université de Paris 13.
  • Pôle Risques, MRSH UCBN.
  • Centre d’Études et de Recherche sur les Risques et Vulnérabilités (CERReV EA 3918).
  • CEPN – CNRS, Université de Paris 13.
  • CR2S-Management, IGS, Paris.
  • Institut Européen des Affaires (IEA), Paris.
  • Institut Européen du Management Social (IEMS), Paris.
APPEL A COMMUNICATIONS :
Quelles conséquences peut-on en attendre à terme de la mondialisation des systèmes de santé ?

Depuis plus de trente ans, la constitution de groupes de santé transnationaux et la diffusion d’innovations médicales à travers le monde ont profondément bouleversé les systèmes de santé qui s’étaient bâtis sur des bases nationales ou locales.

Plusieurs pays (la Tunisie, la Hongrie, la Thaïlande ou plus récemment l’Inde) ont choisi de faire de la santé un axe de développement de leurs territoires avec des fortunes diverses tant du point de vue des Hommes que des territoires. Quel est l’impact escompté par les différentes politiques publiques sur les territoires ? L’innovation participe-t-elle réellement à l’amélioration des systèmes de santé ?

Face aux demandes d’adaptations dans ce secteur (arrivée du management, contraintes budgétaires, « crise » des professions de santé,…), différentes stratégies d’adaptation nationales, ou locales ont été expérimentées. La mondialisation de la santé est-elle subie ou au contraire participe-t-elle à la valorisation des territoires ?

Au côté des territoires, patients et professionnels de santé doivent composer avec ces évolutions. Comment se positionnent les professionnels de santé impliqués dans ce nouveau paysage du secteur de la santé ? Quelles stratégies d’adaptation ont-ils effectivement mis en place ?

Ce renforcement de l’industrie du soin en général ne doit pas occulter les profondes remises en cause dans la définition même des systèmes de santé. Ces systèmes sont-ils des éléments de sécurité, de stabilité et de gouvernance mondiale ? Quel est l’impact de ces réorganisations en matière de développements humains ? Comment repenser les politiques publiques de santé ? Quels sont les enjeux en matière d’éthique ? Constate-t-on au niveau local l’apparition de nouvelles formes de coopération ou de compétition au niveau des professionnels de santé (KickBusch, 2011) ?

Les principaux thèmes mis à l’étude sont :

  1. Quelles conséquences attendre de la nouvelle donne mondiale en matière de santé ?
  2. Quelles conséquences attendre de la spécialisation des territoires ou des régions sur un des secteurs de la santé ?
  3. Quelles sont les nouvelles frontières matérielles et symboliques du soin et son impact sur les patients et les professions de la santé, ou sur les pratiques du soin elles-mêmes ?
  4. Quelles sont les nouvelles définitions du soin, des systèmes de santé ? Quel en l’impact attendu en terme de politique publique et/ou au niveau des acteurs des systèmes de santé ?

ISRICH et l’A2ID accueillent chaque année des chercheurs et doctorants de différentes disciplines (économie, management, santé publique, anthropologie, sociologie…).

Session spéciale : Lecture et écriture d’article scientifique : Le colloque sera précédé d’une session spéciale animée par Georges Borgès Da Silva (rédacteur en chef de Pratiques et organisation des soins) consacrée à la lecture et à l’écriture d’articles scientifiques.

Toute inscription doit être faite aux organisateurs avant le 25 février 2012.

Modalités de soumission :

Les textes de communication (20 pages maximum, police 12, interligne 1, Times New Roman) doivent être adressées à Bertrand Pauget (bertrandpauget at ebs-paris.com)

Date limite pour la soumission des articles complets : 25 février 2012.

Retour motivé des avis du comité de lecture (relecture en double aveugle par les pairs) : 15 mars 2012.

Les langues de soumissions sont l’anglais et le français.

Comité scientifique :

  • Président : Ali Smida, A2ID, CR2S-Management, CEPN-CNRS, Professeur, Université de Paris 13, PRES Paris-Cité-Sorbonne, France.
  • Co-président : Bertrand Pauget, Professeur, EBS Paris, France.
  • Rajat Acharyya, Professeur, titulaire de la chaire du département économie, Jadavpur, Calcutta, India.
  • Thomas Grebel, Friedrich-Schiller, University of Jena, Germany.
  • Bernard Cadet, Professeur émérite, A2ID, CR2S-Management, Université de Caen – Basse Normandie, France.
  • Alina Gomez, A2ID, CR2S-Management, Professeur, Université Javeriana Cali, Colombie.
  • Henk Hadders, University of Gronigen, The Netherlands.

    Infos diverses :

Site Web du Colloque : Les informations sur le déroulement du colloque seront disponibles à l’adresse Internet suivante : http://www.isrich.eu

Frais d’inscription et de participation :

  • Pour les chercheurs et les professionnels : 100 euros (Cent euros) pour toute inscription avant le 20 avril 2011. 120 euros (cents vingt euros) au-delà du 20 avril 2011. Ce tarif inclut l’inscription à l’atelier d’écriture, l’inscription au colloque, les pauses café & les déjeuners durant l’atelier et le colloque.
  • Pour les étudiants & doctorants : 80 euros. Ce tarif inclut l’inscription à la session spéciale et le déjeuner. L’inscription au colloque, le(s) déjeuner(s) et les pauses café.
  • L’inscription à la soirée de gala du 26 avril est effectuée séparément et coûte 40 euros (quarante euros).
  • L’inscription seule à l’atelier d’écriture est possible au tarif de 40 euros (quarante euros). Ceci inclut les frais d’inscription et la pause déjeuner.


  • Bertrand Pauget
    courriel : bertrandpauget (at) ebs-paris [point] com


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Bourse de voyage – McGill University

The Osler Library of the History of Medicin of McGill University sponsors a travel grant, designed to assist scholars who need to travel and establish temporary residence in Montreal in order to use the resources of the Library.

The Library has the largest collection of rare and secondary material in medical history in Canada, manuscripts and archives of such notables as Sir William Osler, Wilder Penfield, Norman Bethune and Maude Abbott, medical ephemera and 2,500 medical prints. Our monographic, serials and ephemera holdings are listed in the McGill Library Catalogue<http://catalogue.mcgill.ca/F/>.

The grant is available to historians, physicians, graduate students and others interested in medical history. It carries an award of $1,500 (Canadian), and must be held for 2-4 weeks during calendar year 2012. $2,000 will be made available to those requiring 4 weeks to complete their research. Applicants should send a curriculum vitæ and a description of the project, specifying the relevance of the Osler Library’s holdings to their research, to the address given below.

The application form is found on our website at http://www.mcgill.ca/library/library-using/branches/osler-library/grant

The applications are considered by a Committee which gives preference to specific and clearly described projects. The deadline for applications is December 31st 2011, and candidates will be informed of the results early in 2012.

Applications or requests for further information should be addressed to: Chris Lyons, Interim Head Osler Library of the History of Medicine McGill University 3655 Promenade Sir-William-Osler Montreal (Quebec) Canada H3G 1Y6 Telephone 514-398-4475 extension 09847 Facsimile: 514-398-5747

E-mail: christopher.lyons@mcgill.ca<mailto:christopher.lyons@mcgill.ca>

 

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Parution – Expliquer la vie. De l’âme à la molécule

 

André Pichot, Expliquer la vie. De l’âme à la molécule, Editions Quae, 2011, 1224 p.


Quelles stratégies la biologie a-t-elle développées, tout au long de son histoire, pour expliquer la vie ? Comment, d’une conception où l’univers entier était quasiment vivant, où les vivants par excellence étaient les dieux et les astres, et où la vie était même une caractéristique divine, est-on passé à une conception où seuls sont vivants quelques objets matériels dotés d’une organisation particulière, et où la vie n’est plus guère qu’un fonctionnement machinique.

Comment est-on passé d’une conception où les processus vitaux étaient expliqués par une âme, à une conception où ils sont soumis aux mêmes lois physiques que les objets inanimés. Comment, dans un monde unifié par de telles lois, a-t-on alors essayé de rendre compte de la spécificité de l’être vivant, de la définir et de la concilier avec l’unité et l’universalité des principes physiques explicatifs ?

Cet ouvrage suit, pas à pas, les multiples voies empruntées par la biologie dans cette recherche, ses avenues et ses impasses, ses méandres et ses bifurcations, ses avancées et ses reculs. Les thématiques dont la tresse forme l’histoire de la biologie sont en grand nombre. Pour la simplicité de l’exposé, quatre couples de thème constituent la base du sommaire.

– Animisme et mécanisme (autonomie et lois naturelles),

– Mécanisme et chimie (organes et fonctions),

– Forme et temps (explication physique et explication historique),

– Cellules et molécules.



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Parution – Ce que le sida a changé

 

Jean-Pierre Routy, Ce que le sida a changé, Héliotrope, 2011, 160 p.


« Depuis maintenant presque trente ans, je participe aux soins des personnes atteintes par le VIH-sida. J’ai vécu la sombre époque où ce mal d’origine inconnue n’avait même pas de nom, j’ai vu des patients aussi jeunes que je l’étais mourir dans des conditions terribles et le plus souvent rejetés par leur famille. J’ai aussi été le témoin de moments extraordinaires d’entraide et de solidarité.

Avoir croisé le chemin de personnes souffrant du sida m’a profondément marqué. Les leçons qu’elles m’ont données et la confiance qu’elles m’ont accordée pendant ces trente années m’ont permis de tenir le cap.

Ce livre en forme d’abécédaire est né du point d’équilibre entre la période sombre du début de l’épidémie et ce printemps de l’espérance, où un premier patient a pu être officiellement déclaré guéri du sida grâce à une greffe de cellules souches. Nous vivons un moment unique : le plateau de la balance semble désormais pouvoir pencher du côté de la vie. »

 

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