Géographie

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Bonjour à toutes et à tous,

En cette rentrée universitaire 2010, n’oubliez pas de faire parvenir à « Corps et Médecine. Recherches en sciences humaines et sociales » vos annonces de colloques, de journées d’études et séminaires, les appels à contributions…

Pour publier une annonce, veuillez envoyer un mail à : corpsetmedecine@gmail.com

Vous pouvez également insérer cette adresse mail dans vos listes de diffusion pour une meilleure circulation des informations.

En vous souhaitant d’excellentes recherches,

Nahema HANAFI – Administratrice de « Corps et Médecine »

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Colloque – SCIENCE, CLINIQUE ET PSYCHOTROPES : QUELLES INTERACTIONS ?

LE MARDI 12 OCTOBRE 2010 DE 9h00 À 18h00  à Bruxelles

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Pétition – Fermeture du Musée de l’assistance publique

Chers collègues,

Je vous fais part d’une pétition qui m’est parvenu par le biais de la Société Espagnole d’Histoire de la Médecine. (SEHM, Madrid) relative à la volonté du gouvernement français de fermer le Musée de l’Assistance Publique. Qui connait ce musée sait combien cette institution est unique en son genre, qu’elle offre des ressources extraordinaires à la recherche et, sans aucun doute, fait partie  de notre plus important patrimoine historique et médical européen. A titre informatif, ci-joints deux documents. En suivant ce lien vous pourrez signer la pétition pour attenter dans la mesure du possible à cette fermeture et freiner une telle initiative.

http://www.adamap.fr

Cordialment,

Sébastien Janicki

Attention – Mémoire hospitalire en péril

Demain l’AP-HP

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Journée d’étude – Images troublées, réalités morcelées : Alzheimer, incarnation du mal vieillir ?

Centre de recherche sur les médiations

(EA 3476, université Paul Verlaine-Metz, université Nancy 2, université de Haute-Alsace)

Association mosellane d’aide aux  personnes âgées et handicapées (AMAPA)

Metz, les 30 septembre et 1er octobre 2010

À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, cette  manifestation entend renforcer la coopération entre les chercheurs en  sciences humaines et sociales, les professionnels du service à la personne et les établissements d’hébergement. Il s’agira notamment de  penser dans leurs dimensions interpersonnelles, sociales, techniques et  éthiques les dispositifs de communication et de médiation mobilisés autour de la prise en charge de la maladie d’Alzheimer.

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Bulletin d’inscription (pdf)

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La revue électronique Apparence(s) consacre un numéro « de tous poils » à la question de la pilosité et de la chevelure. Elle accueille, dans une perspective interdisciplinaire, toute proposition d’articles portant sur ces objets de représentations mentales et iconographiques. Soumettre votre proposition d’article avant le 30 septembre 2010 à isabelle.paresys@univ-lille3.fr et à florence.tamagne@univ-lille3.fr . The electronic journal Appearance(s) devotes a special issue “All about hair(s)” to the question of hair(s) and hairiness. The journal welcomes proposals of articles dealing with mental and visual representations of hair(s). Please submit your proposal before September 30th, to isabelle.paresys@univ-lille3.fr and to florence.tamagne@univ-lille3.fr.

L’homme est une bête à poils, comme le dit Claude Gudin dans son Histoire naturelle du poil (2007). Il possède 3 à 5 millions de poils sur l’ensemble du corps, certes pas tous visibles, soit plus de follicules pileux que la plupart des autres primates.

Chevelure, barbe, moustache, poils, toison, fourrure, pelage, la symbolique du poil est complexe. Evocation de l’animalité, il excite le désir, ou suscite le dégoût. Fantasme érotique, célébré par les poètes et les peintres, le poil fut censuré dans le cinéma et la bande dessinée japonaise, avant d’être aujourd’hui nié par la pornographie occidentale, qui valorise l’épilation intégrale. Les cheveux longs et la pilosité naturelle, symboles des années hippies ont cédé la place au diktat hygiéniste du menton rasé et du corps glabre. Caractère sexuel secondaire, souvent interprété comme un marqueur de genre, masculin ou féminin, le poil ne s’en prête pas moins à toutes les transgressions du genderfuck.

La revue Apparence(s) consacre un numéro « de tous poils » à la question de la pilosité et de la chevelure. Elle accueille, dans une perspective interdisciplinaire, toute proposition d’articles portant sur ces objets de représentations mentales et iconographiques. Les thèmes suivant sont proposés :

  • Usages, sémiologie et symboliques
  • Poil(s) et genre
  • Pilosité dans les représentations iconographiques
  • Imaginaires et fantasmes
  • Ornements et esthétiques du corps
  • Production et consommation (dépilatoires et cosmétiques)

Apparence(s) est une revue hébergée par Revues.org (http://apparences.revues.org).

Soumettre votre proposition d’article avant le 30 septembre 2010 à isabelle.paresys@univ-lille3.fr et à florence.tamagne@univ-lille3.fr .

Voir les modalités de soumission sur le site de la revue : http://apparences.revues.org/index127.html

Appearance(s) – 2011 Special issue: « All about hair(s) »

Man is a beast with hairs, writes Claude Gudin in A Natural History of Hair (2007). Human beings have 3 to 5 million hairs on the whole body, though not all visible, i.e. more hairy follicles than most other primates.

Hair, hairs, beard, moustache, fleece, fur, coat : hair symbolism is complex. An evocation of animality, hair stimulates sexual desire or causes disgust. An erotic fantasy celebrated by poets and painters, the presence of hairs has been censured in Japanese movies and comics, before being today erased from Western pornography, which values full waxing. Long hair and natural hairiness – symbols of the hippie period – gave place to the hygienic diktat of shaven chin and hairless body. A secondary sexual aspect, often interpreted as a gender mark, whether male or female, hair has been used as a way to enforce or subvert gender norms.

The electronic journal Appearance(s) devotes a special issue “All about hair(s)” to the question of hair(s) and hairiness. The journal welcomes proposals of articles dealing with mental and visual representations of hair(s). The following topics are proposed:

  • Uses, semiotics and symbolism
  • Hair(s) and gender
  • Pilosity in iconographical productions
  • Imaginaries and fantasies
  • Ornaments and aesthetics of the body
  • Production and consumption (depilatories and cosmetics)

Appearance(s) is an electronic journal hosted by revues.org (http://apparences.revues.org)

Please submit your proposal before September 30th, to isabelle.paresys@univ-lille3.fr and to florence.tamagne@univ-lille3.fr.

See how to submit on the website of the journal: http://apparences.revues.org/index127.html

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Parution – Revue des sciences humaines et sociales


Revue des sciences humaines et sociales, 2010/1, n°22

DOSSIER : LA MÉDECINE LÉGALE ENTRE DOCTRINES ET PRATIQUES

Michel Porret
LA MÉDECINE LÉGALE ENTRE DOCTRINES ET PRATIQUES
Alessandro Pastore
MÉDECINE LÉGALE ET INVESTIGATION JUDICIAIRE : EXPÉRIMENTER LE POISON SUR LES ANIMAUX EN ITALIE À L’ÉPOQUE MODERNE
Michel Porret
LA PREUVE DU CORPS
Vincent Zuberbuhler
ÉCRIRE L’HISTOIRE DE LA MÉDECINE LÉGALE.L’apport des manuels de Foderé à Lacassagne
Frédéric Chauvaud
LE THÉÂTRE DE LA PREUVE Les médecins légistes dans les prétoires (1880-1940)
Laurence Guignard
SONDER L’ÂME DES CRIMINELS : EXPERTISE MENTALE ET JUSTICE SUBJECTIVE AU TOURNANT DES ANNÉES 1860
Bruno Bertherat
LES MOTS DU MÉDECIN LÉGISTE, DE LA SALLE D’AUTOPSIE AUX ASSISES : L’AFFAIRE BILLOIR (1876-1877)

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Appel à communication – Des images du corps aux mots du sujet : L’immersion corporelle dans l’imaginaire contemporain

Un appel à communication est lancé pour le symposium Des images du corps aux mots du sujet : L’immersion corporelle dans l’imaginaire contemporain, organisé par Bernard Andrieu et Alexandre Klein au sein du 9e congrès international de l’International Association of Word and Image Studies / Association internationale pour l’étude des rapports entre texte et image (AIERTI /IAWIS) qui se tiendra à l’Université du Québec à Montréal du lundi 22 au vendredi 26 août 2011. L’argumentaire est disponible sur le site web du congrès :
http://aierti-iawis-2011.uqam.ca/des-images-du-corps-aux-mots-du-sujet-l-immersion-corporelle-dans-l-imaginaire-contemporainfrom-body.
Les propositions de communication de 300 mots maximum devront être accompagnées d’une notice biobibliographique de 100 mots maximum (en format de document Word, police 12, Times roman. Merci de préciser vos nom, prénom, affiliations universitaire et départementale, le titre de la séance ainsi que le titre de votre communication).

La date limite de dépôt des propositions de communications est le vendredi 1 er octobre 2010. Merci de vous assurer d’envoyer la proposition de communication à l’adresse électronique du responsable de séance ainsi qu’au comité organisateur du congrès à iawis2011@gmail.com.

Annonce

La culture populaire reflète les images d’un corps fantasmé, un corps idéalisé, un corps mis en culture par des rêves, des idéologies, des utopies, par un imaginaire du corps qui flirte entre l’hybridité et la perfection. Extension de pratiques, usages et représentations scientifiques ou artistiques qui chaque jour concrétisent ce corps nouveau, l’imaginaire contemporain met en avant la construction identitaire inhérente à ce renouveau du corps.
A partir d’une analyse pluridisciplinaire des discours et images impliqués et/ou développés autour de ces pratiques, nous souhaitons interroger la constitution d’un sujet corporel dont les formes et modalités d’existence trouvent leur source et leur potentiel de déploiement dans l’imaginaire. Hybridation, virtualisation, amélioration, incarnation, immersion ou subjectivation s’imposeront ainsi comme des grilles de lecture des liens qui se tissent entre les images du corps et les mots du sujet, liens renouvelant le rôle de l’imaginaire dans l’existence sociale et individuelle des sujets corporels contemporains.

From Body’s Images to Subject’s Words: the Bodily Immersion in the Contemporary Imaginary

Mainstream culture suggests images of a fantasized and idealized body. This “Cultural Body” is driven by dreams, ideologies and utopias: an Imaginary Body nesting between hybridity and perfection. Nowadays, scientific to artistic representations, practices and manners confirm this “new” body, rushing Contemporary Imaginary to its “body revival” identical build-up.

From a multidisciplinary analysis of speeches and images involved and/or developed around these practices, we question the constitution of a bodily subject, among which the forms and modalities of existence find their source and potential of deployment in the Imaginary.

Hybridization, virtualization, improvement, embodiment, immersion or personification are among the tools used to highlight the links between the Body’s Images to the Subject’s Words: links renewing the role of the Imaginaryn in social and individual existence of contemporary bodily subjects.

RESPONSABLES DE LA SÉANCE  / SESSION ORGANIZERS

Bernard Andrieu, Professeur « Epistémologie du corps et des pratiques corporelles », Faculté du sport Nancy-Université/UHP, Directeur ACCORPS & LHSP Archives Poincaré UMR 7117 CNRS/ Nancy-Université, Directeur des Archives Binet, des revues Corps (ed CNRS) & « Recherches&Educations »,
http://leblogducorps.canalblog.com

Alexandre Klein, Doctorant en philosophie, LHSP Archives H. Poincaré/UMR 7117 CNRS Nancy Université – Université Nancy 2, Chercheur Archives A. Binet, Secrétaire Recherches & educations,
http://poincare.univ-nancy2.fr/Presentation/?contentId=3424

Écrire à l’adresse suivante / write to :

bandrieu59@orange.fr

Alexandre.Klein@univ-nancy2.fr

Veuillez envoyer votre proposition de communication de 300 mots maximumaccompagnée d’une notice biobibliographique de 100 mots maximum (en format de document Word, police 12, Times roman. Merci de préciser vos nom, prénom, affiliations universitaire et départementale, le titre de la séance ainsi que le titre de votre communication) avant le 1er octobre 2010 au responsable de la session ainsi qu’à iawis2011@gmail.com

Please send your submission (300 words maximum) accompanied by a short bio-bibliographical notice (100 words) in the form of a Word document, 12pt Times New Roman (please identify yourself by family name, first name, university and departmental affiliation, and include both session title and the title of your paper) before October 1st 2010 to the session organizer(s) with a copy to iawis2011@gmail.com.

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Colloque international et pluridisciplinaire

Les cinq sens de la ville du Moyen Âge à nos jours

Les 19 et 20 mai 2011

Université François-Rabelais de Tours

CeRMAHVA/Equipe « Histoire des villes »

3 rue des Tanneurs

F – 37041 Tours Cedex 1

Comité d’organisation:

Robert Beck, Ulrike Krampl, Emmanuelle Retaillaud-Bajac

Le colloque « Les cinq sens de la ville » se propose d’explorer le paysage sensoriel urbain (Alain Corbin) en partant de l’expérience individuelle et collective des citadins et usagers des villes, l’expérience entendue ici comme instance de jugement (Arlette Farge), dont l’étude sera associée à celle des objets de la perception sensorielle. Il s’agira, en effet, d’historiciser le lien entre l’espace et les sens en tant que ressort essentiel de la construction de la ville comme ensemble signifiant (Jean-François Augoyard). La réalité urbaine est fabriquée à travers des « pratiques d’espace » (Michel de Certeau), au nombre desquelles on peut compter l’expérience sensorielle : la figure du citadin comme observateur sensible tout comme le paysage urbain et ses acteurs seront ainsi placés au centre de la réflexion sur la nature urbaine des sensibilités dans l’histoire. Il s’agira aussi d’aborder la ville comme lieu producteur et multiplicateur d’expériences sensorielles, par là comme un lieu attractif ou répulsif pour tous les groupes qui l’approchent, l’occupent et en font usage.

L’expérience sensorielle a elle-même une histoire et la hiérarchie des sens se réorganise en fonction de l’histoire et de l’espace géographique, culturel et social. Elle est modelée par les discours et les représentations que véhiculent les sciences, les religions, la politique, l’art et la littérature : pourquoi, par exemple, la ville du XIXe siècle peut-elle être représentée dans un cadre bucolique ? De même, il importera d’analyser la rencontre entre morale, médecine et sensibilités en ce qu’elle permet d’opérer des distinctions socio-politiques : la perception sensorielle de quartiers pauvres depuis la fin du XVIIIe siècle, celle qu’a un voyageur, amateur ou scientifique, d’une ville lointaine, les « cités » ou « quartiers » d’aujourd’hui, etc. Or, les conceptions médiévales et modernes d’un corps travaillé de l’intérieur par les humeurs tout en étant traversé par des forces naturelles et surnaturelles, invitent à réfléchir différemment sur la nature et la hiérarchie des sensations. Mais les sensibilités en milieu urbain sont également structurées par des identités de genre, qui induisent toute une gamme de possibles et d’interdits. Comment se distribuent, selon le genre, les appartenances sociales et culturelles ou encore l’âge, la hiérarchie des perceptions et leur degré d’acuité? Comment interviennent, dans la perception des villes, des sensations sous-tendues par des représentations de genre (comment s’établit le lien, par exemple, de « Paris-ville des plaisirs » à « Paris-ville de la femme »?). Par ailleurs, l’interpénétration entre les représentations et les évolutions technologiques et urbanistiques, accélérées depuis le XVIIIe siècle – l’éclairage des rues, les modes de transport (cheval, voiture, train, etc.), les infrastructures (l’eau, le gaz et l’électricité ; le tout à l’égout), etc. – constitue un des jalons majeurs de l’histoire des sensibilités urbaines. Enfin, le corps en mouvement affecte lui aussi le dispositif sensoriel. Que veut dire, finalement, « se sentir » chez soi, que veut dire être « touché » par l’autre ? Autrement dit, comment saisir l’expérience sensible de l’altérité urbaine ?

Le colloque se propose d’explorer plus spécifiquement les axes suggérés ci-dessous. S’ils sont loin d’épuiser l’ensemble des problématiques impliquées par le sujet, ils entrent en résonance avec la réflexion contemporaine sur l’histoire du genre, de l’alimentation, de l’environnement, des identités sociales et des politiques urbaines, et font appel à plusieurs disciplines:

1/ Sens, identités sociales, constructions d’altérité

Le paysage sensoriel diffère d’un quartier à l’autre, mais aussi d’une ville à l’autre, d’une culture à l’autre. Sons, voix, arômes, odeurs, couleurs, des manières de (se) regarder et de (se) toucher, gestes et mouvements interviennent dans la construction d’identités sociales, régionales et culturelles. L’ailleurs sent différemment. L’identité sensorielle d’un lieu peut devenir porteuse de distinctions sociales ou culturelles, que ce soient les « beaux quartiers » – pour dire aisés – ou la ville « exotique », étrangère aux habitudes sensorielles d’Européens, Paris, ville de l’amour, le quartier des « immigrés » ou le ghetto juif médiéval et moderne, le « Marais » parisien synonyme d’homosexualité, les berges d’un fleuve dans la ville marquées par l’activité économique et sociale qui s’y exerce (tanneries, prostitution, flâneries, etc.). Comment ces identités sont-elles contruites, comment sont-elles appropriées, quels sont leurs enjeux sociaux et politiques?

2/ Espaces et temporalités de l’expérience sensorielle

L’expérience sensorielle de la ville se décline selon le climat, les saisons, les conditions météorologiques et les temps de la journée, l’alternance des jours et des nuits: la cathédrale de Rouen vue par Claude Monet en fournit un exemple fort. Le moment et l’espace de la saisie sensorielle d’une ville peut ainsi jouer un rôle déterminant de la perception de la ville, et de l’image que l’observateur en garde.

3/ Administration, gestion et police des sensibilités dans l’espace urbain

Les autorités savent travailler l’appareil sensoriel des usagers de la ville à leur propre dessein. En cas d’alerte ou d’événements de portée collective, pour annoncer une nouvelle ou rassembler la communauté, battre le tambour, faire sonner les trompettes ou les cloches suscitent la peur, la joie, l’adhésion ou le rejet et chargent le paysage sonore d’une dimension à la fois affective et politique. Manifestations, laïques et religieuses, célébrations officielles ou processions interpellent tous les sens à la fois. Le spectacle public s’avère par là un instrument du pouvoir, mais aussi de sa contestation. Relevant d’une temporalité plus lente, l’aménagement urbain repose, depuis l’époque classique, sur une prise en compte croissante des sens (odeurs, bruits) et peut l’associer à une mise en scène d’insignes du pouvoir que ce soit par l’édification de bâtiments et de statues ou l’installation d’infrastructures publiques et de commerces. Façonner la matérialité de la ville revient à façonner les sens des citadins. Ainsi peut-on poser la question des sens heurtés, voire traumatisés dans un contexte de destruction – incendie, bombardement, inondation, tremblement de terre – qui modifie radicalement le paysage sensoriel de la ville.

4/ La ville a-t-elle un goût?

Une ville possède-t-elle son propre goût ? Croiser l’histoire urbaine et l’histoire de l’alimentation peut nous éclairer sur l’importance, dans la perception, de la représentation et de la mémoire d’un espace, que peut revêtir la cuisine locale, du café français à la taverne bavaroise, en passant par les gargotes des villes arabes et les vendeurs ambulants de thé en Inde. Comment le « terroir » s’associe-t-il à la ville, quel est le rôle d’un goût urbain dans les politiques urbaines, quels sont leurs enjeux économiques ?

5/ Histoire des sens et histoire de l’environnement

La notion moderne d’environnement s’appuie sur un discours scientifique qu’il s’agit de questionner; mais elle est autant le produit de la transformation de nos sensibilités sensorielles qui accompagne, depuis l’époque moderne, la réorganisation des sociétés occidentales. Façonnés socialement et politiquement, nos sens contribuent ainsi à la construction d’une sensibilité écologique proprement urbaine qui commence par celle des odeurs (politiques d’assainissement), complétée à l’époque contemporaine par la vue (l’haussmannisation des villes au XIXe siècle ; la ville « laide » au XXIe siècle…) et par l’ouïe (les « nuisances sonores », etc.). Plus rarement prises en compte, les couleurs y ont leur part, que ce soit pour des considérations commerciales (tourisme) ou esthétiques (reconstruction de bâtiments historiques ou patrimoniale). La mise en perspective historique permettra ainsi d’interroger l’évidence apparente d’une sensibilité, omniprésente aujourd’hui, qui oriente les politiques publiques. Par ailleurs, l’usage heuristique de la notion contemporaine d’environnement, peut apporter des éclairages inédits sur les sociétés anciennes.

Les propositions de communication (max. 1 page) sont à envoyer, par courrier électronique,

en français ou en anglais,

jusqu’au 30 novembre 2010

aux adresses suivantes:

robert.beck@wanadoo.fr

ulrike.krampl@univ-tours.fr

emmanuelle.retaillaud-bajac@univ-tours.fr

La durée des communications sera de 20 minutes. Une version écrite des communications

retenues doit être envoyée au comité d’organisation jusqu’au au 25 avril, en vue de

l’élaboration d’un reader disponible lors du colloque.

La publication des actes est envisagée.

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UNIVERSITÉS D’ÉTÉ EURO-MÉDITERRANÉENNES DES HOMOSEXUALITÉS

DES CORPS, DES IDENTITÉS… ET APRÈS ?

21 JUILLET – L’ALCAZAR / SALLE DE CONFÉRENCE – 9H30 / 19H.

Le colloque « Des corps, des identités… et après ? » s’inscrit dans le cadre de l’édition 2010 des Universités d’Été Euro-méditeranéennes des Homosexualités – Rencontres LesBiGayTransQueer. Les UEEH sont depuis 1979 un évènement annuel où se rencontrent militantEs, chercheursEs, activistes, artistes, … venant d’Europe, du Maghreb et du Moyen-Orient et d’ailleurs. Elles se déroulent à l’ESBAM, à Luminy, du 18 au 25 juillet.

Qu’est-ce que l’identité ? Qu’est-ce qu’avoir une identité (nationale, queer, lesbienne, pédé, trans’, gay, gouine…) ? Dans quelle mesure d’ailleurs a-t-on une identité, et dans quelle mesure nous possède-t-elle ?

Les interventions de cette journée interrogeront autant la psychanalyse (V. Bourseul) pour poser la question de la possibilité et des conditions de l’émergence d’une parole subjective vraie, que les couvertures du magazine Têtu (L. Gay) en cherchant à savoir à quel point elles construisent le corps homosexuel masculin, ou passeront par les questions trans’ pour questionner la production du « corps moderne » (A. Alessandrin) ou de la déviance (M.-Y. Thomas). Ou encore la médiation, celle du langage, et la notion de la valeur du médiateur (K. Espineira), ou finalement de proposer une lecture queer de cette notion d’identité (C. Rea).

Enfin, la dernière intervention sera celle des participantEs des UEEH, préparées lors d’une série d’ateliers qui précèderont le colloque. Il s’agira alors d’ouvrir le dialogue aussi avec l’expérience activiste, militantE, quotidienne, de mettre en place, autour des questions du colloque, les conditions d’un retour de savoir.

La participation au colloque des U.E.E.H. et accessible à toutes et tous, dans la limite des places disponibles, il est accessible aux personnes à mobilité réduite et sera traduit vers l’anglais.

Pour en savoir plus sur les U.E.E.H.  www.ueeh.net.

Télécharger le programme (pdf)

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Appel à communication – « Le couple face à la santé et à la maladie »

15 mars 2011, Toulouse / 16 mai 2011, Marseille

Journées d’études organisées par :

Jérôme Courduriès (Centre Norbert Elias)

David Michels (LISST-CAS)

Liste des partenaires :

LISST et équipe du Centre d’Anthropologie Sociale

Centre Norbert Elias

MSHS de Toulouse

Réseau de doctorants Santé et Société de la MSH Paris Nord

PPF « Arpège » (Université Toulouse le Mirail)

Date limite de soumission des propositions de communication : 1er octobre 2010

Dans les sociétés occidentales, la bio-médecine et la plupart des approches thérapeutiques, qu’elles s’intéressent aux aspects somatiques ou psychologiques, appréhendent le plus souvent la santé et la maladie à l’échelle de l’individu. Lorsque ces disciplines s’intéressent à la conjugalité, elles envisagent le couple comme un environnement favorable à la santé. Il a en effet été démontré que les personnes en couple sont globalement en meilleure santé et même qu’elles vivent plus longtemps. C’est le statut conjugal des individus qui est généralement interrogé, notamment par l’épidémiologie et la démographie, en tant que variable au même titre que l’âge, le sexe, la catégorie sociale, le niveau d’éducation, etc. D’autres approches, essentiellement sociologiques, s’intéressent quant à elles au rapport des individus vis-à-vis de la santé et de la maladie sous l’angle du genre et ont montré des différences significatives entre hommes et femmes dans l’appréhension et la gestion de la dimension sanitaire de leur existence. Les études sur le couple ont quant à elles exploré, du point de vue des normes et des pratiques, diverses dimensions de la sphère conjugale (tâches domestiques et travail, élevage des enfants, gestion de l’argent, sexualité, violence conjugale) ou des dynamiques conjugales (cycle de vie du couple, ruptures et conflits). Plus rares sont les recherches qui ont appréhendé le couple par le prisme de ses rapports à la santé et à la maladie.

A la croisée et dans la continuité de ces problématiques ces journées se proposent d’interroger la relation conjugale hétéro- ou homosexuelle à partir des enjeux autour de la santé et de la maladie. En effet, le couple peut être le lieu de l’élaboration de pratiques et de discours partagés sur la santé. Qu’est ce que la maladie et les questions de santé nous disent de l’organisation des relations au sein du couple ? La préservation de la santé est-elle un enjeu dans le couple contemporain ? Que change la maladie dans les relations de couple ? etc.

Ces journées s’adressent à toutes les disciplines en sciences humaines et sociales. Plusieurs situations peuvent être explorées, dont trois immédiatement évidentes.

Tout d’abord, en dehors de toute confrontation avec la maladie, le couple est un espace où se négocient des aspects importants de la santé. L’alimentation (négociation autour des repas, des régimes, de la qualité des aliments), le tabagisme (tentatives d’arrêt en commun du tabac), le sexualité (négociation autour de la prévention des risques sexuels), le sport, etc. sont autant de domaines où les couples mettent en œuvre des pratiques et élaborent des discours dont la toile de fond est la préservation de la santé.

Lorsque la maladie survient et lorsque l’un des membres du couple est atteint d’une maladie ou d’une pathologie, spécialement quand celle-ci est chronique (vih, cancer, alzheimer), la relation devient relation à trois. Le rôle du conjoint se transforme, la maladie est partie prenante des projets conjugaux, etc. La pathologie peut suspendre les conflits ou au contraire les engendrer.

Enfin, le couple ou la relation de couple, est l’échelle d’un certain nombre de « troubles » ou de « difficultés » (dysfonctions sexuelles, trouble de la relation conjugale) qui sont l’objet d’approches thérapeutiques (sexologiques, thérapie de couple). Dans cette optique ce n’est plus l’individu qui est conçu comme le support de l’affection mais la relation conjugale elle-même qui est envisagée comme pathologique.

Trois axes d’analyse principaux semblent particulièrement importants pour aborder ces questions : le genre, l’âge couplé aux cycles de vie du couple et la catégorie sociale d’appartenance.

Les propositions de communication, qui ne devront pas excéder 5000 signes, devront être envoyées avant le 15 octobre 2010 à David Michels (michels.david@gmail.com) et Jérôme Courduriès (jerome.courduries@gmail.com). Elles seront accompagnées d’informations sur les auteurs (nom, prénom, statut, rattachement institutionnel et coordonnées), comprendront un titre et présenteront la nature des matériaux utilisés. Elles seront ensuite examinées par le comité scientifique des journées.

Composition du comité scientifique des journées:

Agnès Fine, Directrice d’Etudes EHESS, LISST-CAS

Agnès Martial, Chargée de Recherche CNRS, Centre Norbert Elias

Stéphanie Mulot, Maîtresse de conférences, Université Toulouse-le Mirail, LISST-CERS

Sandrine Musso, Post-doctorante CNRS, Centre Norbert Elias

David Michels, Chargé d’étude et de mission en santé publique

Jérôme Courduriès, Post-doctorant CNRS, Centre Norbert Elias

Calendrier prévisionnel :

1er octobre 2010

date limite de soumission des propositions de communication

5 novembre 2010

envoi des réponses aux propositions

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