Journée d’étude – La famille. Évolution des idées et des pratiques en psychiatrie de secteur

Vendredi 10 juin 2011  |  Paris (75013)

S’il est impératif aujourd’hui pour la psychiatrie de prendre en compte les familles, il reste à savoir lesquelles et comment. En effet, s’agit-il de la famille agissante à l’intérieur du patient et/ ou celle réelle qui l’accompagne ? Que vient faire le psychiatre ou le thérapeute auprès des familles réelles ? Comment comprendre les liens entre famille et institution ? Quels aspects transculturels sous tendent certains fonctionnements familiaux ? Une journée de réflexion autour des familles, des différentes modalités de travail, des limites et des ouvertures…

Famille lointaine ou trop présente, énigmatique ou accessible, elle sollicite en chacun des soignants représentations et affects. Psychanalystes et systémiciens interrogent la Famille :

les uns, à partir des imagos parentales, formations inconscientes qui se sont développées lors du développement du sujet. La mise en mot de ces représentations pourra se faire en traitement  individuel, en thérapie de groupe, en psychodrame.
Les autres, en thérapie familiale psychanalytique, où les fantasmes, les places des uns et des autres, les conflits, les représentations… peuvent être évoqués dans ce groupe qu’est la famille. Ce faisant, ils essaieront de dépasser les difficultés individuelles et groupales et de remettre en marche une symbolisation jusqu’alors bloquée
Enfin les systémiciens, dans l’interaction entre sujet malade et famille, afin que le regard sur soi et les autres de chaque individu composant le système se transforme. La souplesse retrouvée des échanges va de pair avec la réapparition de la dimension diachronique. Des liens entre l’histoire individuelle et familiale peuvent à nouveau s’opérer. Les interactions se « détoxifient » peu à peu et le symptôme du patient devient alors la métaphore d’une souffrance groupale.
S’il est impératif aujourd’hui pour la psychiatrie de prendre en compte les familles, il reste à savoir lesquelles et comment. En effet, s’agit-il de la famille agissante à l’intérieur du patient et/ ou celle réelle qui l’accompagne ? Que vient faire le psychiatre ou le thérapeute auprès des familles réelles ? Comment comprendre les liens entre famille et institution ? Quels aspects transculturels sous tendent certains fonctionnements familiaux ?

Une journée de réflexion autour des familles, des différentes modalités de travail, des limites et des ouvertures…

Programme

Matinée :

Ouverture de la journée : Dr V. Kapsambelis.

Coordinateur : B. Touati

9h30-10h15 : D. Rybas : Histoire des familles et représentations.
10h15-11h00. J. F. Sallustrau, C. Joubert, F. Laugier : « Le chant des sirènes ou comment garder le cap » : à propos d’une thérapie familiale en institution ».
11h00-11h15 : R. Malgat. « La séquestrée de Poitiers ». André Gide.
11h15-11h45 : pause

11h45-12h30: A. Gibeault : « la famille dans le psychodrame analytique ».
12h30-13h00 : questions

Après midi :

Coordinateur : X. Bonnemaison

14h15-15h00 :  P Jeanneau Tolila, N. De Marchi : « La famille en négatif : quand le patient et l’institution se confrontent ensemble à  son absence.
15h00-15h30 :  G. Welsh : « Familles d’ailleurs, enfants nés ici »
15h30-15h45 : questions

15h45-16h00 : pause

16h00-16h30 : H. Davtian. UNAFAM. Les fratries de schizophrènes.
16h30-17h00 : Table ronde. Questions.

Clôture de la journée. Dr X. Bonnemaison

Public

Ouvert aux psychiatres, psychologues et aux soignants en psychiatrie – Buffet sur place à midi.

Lieu
Paris (75013) (ASM13, 76 avenue Edison (salle René Diatkine))

Contact
Ingrid Favier
courriel : ingrid [point] favier (at) asm13 [point] org

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Prix de thèse – Amades 2011


L’appel à candidature pour le prix 2011 est ouvert jusqu’au 30 avril 2011

Le Prix AMADES est destiné à récompenser — par un montant de 1 000 euros* — une thèse de sciences sociales de la santé (anthropologie, histoire, sociologie, de la santé) en langue française et à la faire connaître.

Ce prix est attribué chaque année par un jury composé par des membres du Conseil d’administration d’Amades et des personnalités scientifiques extérieures. Outre des critères universitaires « classiques » concernant la qualité scientifique et rédactionnelle du travail, les critères d’attribution de ce prix correspondent aux orientations de notre association.

Le comité sera particulièrement attentif à des travaux permettant l’établissement d’un dialogue entre les sciences sociales et les sciences de la vie, décrivant la complexité des pratiques de santé au « Nord » comme au « Sud », pouvant aider à progresser dans la connaissance et la résolution des questions liant la santé et le changement social, et reposant sur des analyses empiriquement documentées.

Les thèses devront avoir été soutenues pendant l’année civile 2010

Seules les thèses rédigés en français sont éligibles
La remise du prix est prévue en octobre 2011.

Le dossier doit comprendre :

  • la thèse sous format pdf
  • le rapport de soutenance de la thèse
  • un résumé de la thèse en 6 à 8 pages A4
  • les coordonnées (adresse postale, courriel, téléphone) du candidat

Le dossier doit impérativement et exclusivement être envoyé sous forme électronique à : info@amades.net

Informations complémentaires : info@amades.net

Télécharger l’appel à participation

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Parution – L’art des matrones revisité. Naissances contemporaines en question

Pascale Hancart Petitet (dir.), L’art des matrones revisité. Naissances contemporaines en question, Éditions Faustroll, Descartes, 2011.

Publié avec le concours du WHEP (Women Health Education Programme) http://whep.info

Cet ouvrage est en accès libre et gratuit sur le site des éditions Faustroll. Lecture en ligne et téléchargement de l’ouvrage au format pdf : http://faustroll.net/matrones/index.htm

Avec des articles de :

Manoelle Carton – Jessica L. Hackett – Pascale Hancart Petitet – Pia Maria Koller – Paola Lavra – Brigitte Nikles – Laurence Pourchez – Priscille Sauvegrain – Nelly Staderini – Roger Zerbo – postface de Yannick Jaffré

Cet ouvrage propose d’examiner certaines questions contemporaines autour de la naissance dans des pays du Sud. Nous souhaitons les saisir en nous intéressant spécifiquement à ce qui constitue l’art des matrones. Cet art est ici revisité au moyen d’approches méthodologiques et analytiques choisies en rapport avec notre engagement dans la cité. L’objectif n’est nullement de remettre en cause les effets bénéfiques de la bio médicalisation mais de présenter une lecture variée des reconfigurations contemporaines des savoirs et pratiques des matrones et de tenter de répondre à plusieurs questions : Comment s’élaborent les rôles des matrones aujourd’hui ? Quels sont les processus de construction, de légitimation et de dé légitimation des savoirs de ces praticiennes face au pouvoir biomédical ? Dans quelles mesures les politiques sanitaires autour de la naissance sont réinterprétées par les acteurs en charge de programmes localement, par les acteurs de soins responsables des formations des matrones, par les matrones elles-mêmes, et par les personnes qui ont recours à leurs services ? Quelles nouvelles lectures des savoirs et des pratiques des matrones pouvons-nous faire lorsque la naissance se déroule en contexte de crise ? Quelles sont les dimensions heuristiques relatives à la posture des auteur(e)s par rapport à leur objet et en fonction des perspectives adoptées ? Aussi, réunir dans un même ouvrage des acteurs appartenant à des champs d’intervention et disciplinaires divers était un pari difficile. Il explique la diversité des formes, des tons et des expériences vécues et rapportées, aux confins de l’exercice académique et des enjeux posés par l’appliqué.

Pascale HANCART PETITET est anthropologue, attachée à l‘Amsterdam Institute for Social Research et chercheure associée à l’UMI 233 de l’Institut de Recherche pour le Développement. Elle mène actuellement ses recherches dans le cadre des activités de l’Institut Pasteur du Cambodge.

Vous pouvez consulter ce livre et télécharger gratuitement l’édition électronique en suivant ce LIEN

L’édition papier est disponible ICIau prix de 12 € (+ port).

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Department of History and Philosophy of Science, University of Cambridge

TEACHING ASSOCIATE IN HISTORY OF MODERN MEDICINE AND BIOLOGY

Salary: £27,319–£35,646 pa, limit of tenure: 2 years

The Department seeks to appoint a two-year Teaching Associate in
History of Modern Medicine and Biology funded by a Wellcome Trust
Strategic Award on the theme ‘Generation to Reproduction’
<www.reproduction.group.cam.ac.uk> and by departmental funds. The
successful candidate will teach history of modern medicine and
biology and conduct research in that field, preferably in the history
of reproduction broadly understood. In the first year s/he will
deliver some of our teaching in the area and in the second year will
cover for Dr Nick Hopwood’s research leave. S/he will be expected to
contribute fully to lecturing, supervising, examining and
administration of courses at all levels.

The post is available from 1 September 2011 and is supported by a six-
month probationary period. The successful candidate will have been
awarded a PhD (or equivalent) before taking up the position.

The closing date for applications is 31 March 2011. Interviews will
be held on 10 May 2011.

More information: <http://www.hps.cam.ac.uk/jobs/jn07834.html>.




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Parution – Politique du corps


Bernard Noël, Politique du corps, Cercle d’art, 2011.

Le deuxième volume de la collection figures est consacré à Bernard Noël, dont on fêtera en novembre le 80e anniversaire. Poète, romancier, dramaturge, essayiste, auteur de monographies de peintres contemporains, visiteur d’ateliers d’artistes (Romans d’un regard), Bernard Noël est aussi un penseur engagé contre ce qu’il appelle la sensure (c’est-à-dire la privation de sens, la castration mentale), il dénonce la société libérale qui nous aliène dans le consensus mou de la réification marchande et dans la servitude volontaire.

Il persiste à être poète – poète de la révolution qui veut redonner sens au sens outragé et aux mots restaurés.

Politique du corps de Bernard Noël répond aux treize questions qui ne demandent pas de réponse de Jacques Sojcher. Deux inédits et des dessins, un pas de deux avec le peintre François Rouan, une lettre à Serge Fauchereau, des textes de Mathieu Bénézet, Jean Daive, Eddy Devolder, Michel Surya, un entretien de Jacques Sojcher avec Paul Otchakovsky-Laurens.

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Parution – Sociologie des jeux, des sports et de l’éducation physique

Jean-Paul Callède, Sociologie des jeux, des sports et de l’éducation physique. L’apport des classiques français (1890-1939), Publication de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine, 2011.

Les sociologues classiques français n’ont jamais ignoré les questions relatives aux jeux, aux sports et à l’éducation physique.
Au cours des années 1890-1914, un clivage assez net se précise. Des sociologues appartenant à l’Institut international de Sociologie fondé par René Worms proposent des analyses qui méritent l’attention. Les sociologues liés à Durkheim et à la publication de L’Année sociologique examinent la place des jeux, de type rituel pour l’essentiel, et des techniques du corps telles qu’elles sont traitées par les anthropologues.
Pendant les années 1920-1930, l’enracinement de diverses approches dans une conception philosophique du « jeu », visiblement inspirée par une lecture quelque peu réductrice du criticisme kantien, a pour effet de contraindre certaines approches alors que très tôt le « sociologue » Jean-Marie Guyau et un peu plus tard Ch. Lalo avaient ébauché des méthodes pour étudier les jeux et les sports. Toutefois, des universitaires proposent une analyse des jeux récréatifs, des sports et des loisirs qui s’accorde mieux avec le changement culturel observable durant l’entre-deux-guerres. Tout en assumant l’héritage durkheimien, Maurice Halbwachs ouvre des perspectives novatrices. À la même époque, Richard, Duprat, mais aussi René Maunier, René Hubert et Henri Gouhier, voire même Émile Lasbax ou Oscar Auriac abordent les pratiques physiques et sportives sous l’angle de la science sociale. Toutes ces publications méritaient d’être tirées de l’oubli.

Première partie – Travaux et publications des années 1890 à la veille de la Grande Guerre

Introduction ;
Chapitre 1 – Alfred Espinas, concepteur de la praxéologie et promoteur des Jeux scolaires ;
Chapitre 2 – Émile Durkheim et les Durkheimiens. Un intérêt plutôt limité pour les jeux et le sport ;
Chapitre 3 – Quelques sociologues « bordelais » : Guillaume-Léonce Duprat, Jules Delvaille et Charles Lalo. Envisager l’éducation physique, les jeux et les sports ;
Conclusion.

Deuxième partie – Travaux et publications des années 1920 et 1930

Introduction ;
Chapitre 1 – La sociologie durkheimienne sans Durkheim. La réalité négligeable du jeu ;
Chapitre 2 – Le rayonnement posthume de la pensée sociologique de Durkheim : intérêt et limites ;
Chapitre 3 – Le jeu. Sources d’inspiration et esquisse d’un bilan d’ensemble ;
Chapitre 4 – De l’analyse de la « théorie du jeu » selon Charles Lalo à l’affirmation de l’« agonistique » selon Marcel Mauss ;
Chapitre 5 – Le devenir de l’autre « École bordelaise » de sociologie. Des analyses de qualité sur l’éducation physique, les jeux et les sports ;
Chapitre 6 – La sociologie française à la croisée des chemins ? Un certain retard accumulé dans l’étude des sports et des loisirs ;
Conclusion.

Conclusion générale

Perspectives : dialoguer avec les Classiques

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Appel à communication – Corps, prothèses et hybridation


Béthune : 1 & 2 décembre 2011


Dans le cadre des manifestations de « Béthune capitale régionale Nord-Pas-de-Calais de la culture 2011 », je me permets de vous adresser une invitation au colloque international organisé par l’Université d’Artois (62) et intitulé Corps, Prothèses et hybridation.

Dans son essai intitulé de l’Art du théâtre, le réformateur anglais Edward Gordon Craig, très critique à l’égard du théâtre de son temps et notamment du jeu naturaliste, « authentique » porté par un « ton naturel », un « geste naturel » caractéristiques de l’acteur de la fin du XIXème siècle qui faisait florès sur la scène, proposera d’instaurer sur la scène un « personnage inanimé » qu’il nommera la « Sur-Marionnette ». Cette proposition, certes radicale, et qui ne fut jamais mise en œuvre par l’artiste semble depuis trouver un écho dans les démarches artistiques du XXème siècle.

Le désir de l’artiste d’en finir avec les « faiblesses et les frissons de la chair » pourrait ainsi être mis au regard de nouvelles expériences artistiques contemporaines et corporelles ayant permis de repenser le corps, de retrouver une nouvelle corporéité humaine, morcelée et issue d’un appareillage  fait de prothèses propices au remembrement du vivant.

Perçu telle une entrave pour l’humain, le corps est modifié, « bricolé », livré à la chirurgie et aux mutations chimiques et physiques. L’appareillage corporel issu de ces mutations interroge notre humanité dans son essence, dans son statut de vivant et dans son engendrement. L’être humain se voit ainsi dépossédé de sa capacité à demeurer le seul à s’engendrer et à engendrer un autre humain. Il semble ainsi surgir d’une nouvelle fabrique qui fait voler en « éclats les frontières du corps » et sème le trouble et le doute (David Le Breton).

Cette mise en déroute du corps pose le problème de l’incarnation. Le corps, hybridé et devenu surhumain accessoire ne procède plus que par une autre révolution.

Prenant appui sur des expériences artistiques contemporaines et sur des pratiques dites perfomatives ayant permis de repenser la question du corps, le colloque interrogera la mécanique du corps, une nouvelle (re)construction du vivant façonnées à partir des prothèses. Il s’agira de s’interroger sur le statut du vivant ? Quelle expressivité dès lors que l’humain est confronté à sa propre finitude, à l’accueil de nouveaux corps – implants, à son démembrement physique et social ?

La mise en œuvre d’un tel corps, perçu comme obsolescent, apparaissant dépouillé de tout affect et soumis à une certaine forme de transfiguration, impose de s’interroger sur des protocoles de simulacre ou de transgression du vivant.

Il est envisagé un dialogue entre la création plastique et l’approche de la prothèse. Le colloque permettra, par conséquent, de croiser les sciences du vivant avec le processus de création artistique. La réflexion sur l’art passera par une approche des démarches artistiques contemporaines notamment la thématique de l’hybridation. Comment l’expérience artistique peut être le lieu d’une résonance des mutations du corps, des OGM (Organisme Génétique Modifié) ? Ce croisement induit de nouvelles combinatoires, porteuses d’altérations du vivant et de la matrice (génétique) du corps.

Le colloque croisera des approches et des disciplines attentives aux représentations et aux enjeux du corps notamment, l’anthropologie, l’ethnographie, la médecine, l’éthique, les sciences de l’art et les arts plastiques, les arts numériques…

Le colloque réunira près d’une vingtaine d’intervenants.Communication  brièvement les grandes lignes et ce pour le 30 mars 2011.

Professeur Amos FERGOMBE

Université d’Artois

UFR Lettres et Arts

Équipe d’accueil TEXTES ET CULTURES

9 rue du Temple

BP 10665

62030 ARRAS CEDEX

amos.fergombe@univ-artois.fr


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Colloque – Dialogues entre théâtre et neurosciences

Troisième colloque international

Dialogues entre Théâtre et Neurosciences

organisé par Clelia Falletti et Gabriele Sofia

Journée d’études doctorales 14 mars 2011

Salle des thèses – Ex Vetrerie Sciarra (via dei Volsci, 122)

Colloque 15-16 mars 2011

Salle “Levi” – Ex Vetrerie Sciarra (via dei Volsci, 122)

Pour la troisième année consécutive, la Sapienza Università di Roma accueille des artistes, des performers, des metteurs en scène, des chercheurs et des scientifiques originaires de nombreuses universités italiennes et étrangères à l’occasion du troisième colloque international Dialogues entre théâtre et neurosciences.

À l’image des précédentes éditions, ce colloque sera l’occasion d’échanger et de réfléchir ensemble à de nouvelles trajectoires communes, de jeter des ponts entre des domaines de recherche qui demeurent habituellement étrangers les uns aux autres. Les études théâtrales, les neurosciences, la psychologie cognitive, la neuroesthétique ou encore les études artistiques seront convoquées, tout au long de ces trois journées, afin d’appréhender quelques-unes des questions suivantes : une approche neuroscientifique de l’art en général – et des arts performatifs en particulier – est-elle réductrice ? L’étude des techniques de l’acteur peut-elle apporter quelque contribution aux neurosciences cognitives, qui redécouvrent aujourd’hui l’importance fondamentale que revêtent les relations interpersonnelles ? Sur quel terrain, et selon quelles modalités, peut-on penser la collaboration entre ces disciplines ? Voici quelques-unes des questions qui alimenteront ces “dialogues”, qui donneront également la parole, pour la première fois cette année, à de jeunes chercheurs italiens et étrangers lors de la Journée d’études doctorales qui ouvrira le colloque le 14 mars.

Les actes des rencontres précédentes sont recueillis dans deux volumes : Dialoghi tra teatro e neuroscienze, (Edizioni Alegre, Roma, 2009) et le récent Nuovi dialoghi tra teatro e neuroscienze (Roma, Editoria & Spettacolo, 2011).

info: www.dass.uniroma1.it

PROGRAMME DE LA JOURNEE D’ETUDES DOCTORALES

Lundi 14 mars 2011 / 10.00-20.00

Salle des Thèses ex Vetrerie Sciarra (via dei Volsci 122)

Silvia Spadacenta, Sapienza Università di Roma. Corteccia motoria e linguaggio: evidenze in favore dell’esistenza del linguaggio incarnato
Yannick Bressan, Université de Strasbourg. Le principe d’adhésion dans la représentation théâtrale. Un voyage des anciens à une expérience de neurosciences cognitives
Daria Veronese e Marco Brogi, Sapienza Università di Roma. Gli incerti confini della normalità: una esperienza teatrale con soggetti affetti da disturbi cognitivi
Cecilia Scatturin, Università di Trento. Neuroestetica. Nuovi strumenti per la storia dell’arte?
12.30-13.30 – Pause déjeuner

Laurence La Bail, Université Paris 8. Attitude, sens émotion: l’efficace esthétique dans la performance Odissi  – PERFORMANCE
Stefano Lombardi Vallauri, Università IULM di Milano. Azione fisica ed empatia nell’opera musicale-performativa di Dario Buccino
Véronique Muscianisi, Université Paris 8. Proprioception et contrôle de l’action au Théâtre du Mouvement
Igor Pelgreffi, Università di Verona. Complessità del gesto performativo e riflessione filosofica. Il caso di Jacques Derrida attore di se stesso nei film-documentari
Lorraine Dumenil, Università Paris 7. «Le théâtre et la science»: hypothèses pour une compréhension neurobiologique du mécanisme de l’efficacité théâtrale chez Antonin Artaud
Modérateurs de la journée : Gabriele Sofia et Victor Jacono

PROGRAMME DU COLLOQUE

Première journée : mardi 15 mars 2011 / 9.00-16.00

Salle “Levi” ex Vetrerie Sciarra (via dei Volsci 122)

Accueil de Roberto Nicolai, vice-président de la Faculté de Filosofia, Lettere, Scienze Umanistiche e Studio Orientali et Marina Righetti, Directeur du Département de Storia dell’Arte e Spettacolo

Jean Marie Pradier, professeur émerite d’Ethnoscénologie, Université Paris 8. L’approche du spectacle vivant par les neurosciences est-elle réductrice?
Giovanni Mirabella, neurophysiologue, Sapienza Università di Roma/Università dell’Aquila. Meccanismi nervosi dell’inibizione volontaria: la porta del libero arbitrio
Victor Jacono, doctorant, Sapienza Università di Roma. Performer knowledge and science
Carlo Infante, enseignant free-lance de performing media. L’azione nella visione. Neuroni specchio e performing media

12.30-13.00 – Pause  déjeuner

Luciano Mariti, historien du théâtre, Sapienza Università di Roma. L’eco e l’attesa: la ripetizione a teatro
Ilaria Bufalari, neuroscientifique, Sapienza Università di Roma. Il confine sottile fra me e l’altro: alterare il senso di identità corporea attraverso una stimolazione multisensoriale
Fabrizio Deriu, historien du théâtre, Università di Teramo. Arti performative e « algoritmi cerebrali »
Modératrice de la journée: Clelia Falletti

Seconde journée : mercredi 16 mars 2011 /11.30-20.00

Salle “Levi” ex Vetrerie Sciarra (via dei Volsci 122)

Maria Alessandra Umiltà, neuroscientifique, Università di Parma. Il « meccanismo specchio » e la comprensione delle azioni
Gabriele Sofia, doctorant, Sapienza Università di Roma/Université Paris 8. Studiare lo spettatore, studiarsi da spettatore: action observation ed esperienza di condivisione
Marcello Costantini, neuroscientifique, Università di Chieti. Dall’azione all’interazione. Il ruolo dello spazio

13.30-14.00 – Pause déjeuner

Paolo Asso, metteur en scène et enseignant Méthode Feldenkrais. Stanislavskij Cyber-Punk. L’attore-neuromante: dalla finzione alla simulazione
Marco De Marinis, historien du théâtre, Università di Bologna. Corpo e corporeità a teatro
Chiara Cappelletto, enseignante de Neuroesthétique, Università Statale di Milano. È possibile una neuroestetica del teatro?
Imogen Kusch, metteur en scène Compagnie Théâtrale Klesidra, Nicola Modugno, neurologue IRCCS Neuromed, Pozzilli. Quando l’arte incontra la neurologia: simbiosi, problemi e modelli di relazione

Table ronde et conclusion

Modérateur de la journée: Luciano Mariti

Contact
Gabriele Sofia
courriel : gabrielesofia (at) hotmail [point] it

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Parution – History of psychiatry


History of psychiatry, mars 2011, vol 22, n°1
The mental health sector and the social sciences in post-World War II USA. Part 1: Total war and its aftermath
Andrew Scull

From social pathologies to individual psyches: psychiatry navigating socio-political currents in 20th-century Latvia
Agita Luse

‘Good in all respects’: appearance and dress at Staffordshire County Lunatic Asylum, 1818-54
Rebecca Wynter

Sexuality and psychoanalytic aggrandisement: Freud’s 1908 theory of cultural history
Patricia Cotti

Infanticide in Mecklenburg and Western Pomerania: documents from four centuries (1570—1842)
Günther Häßler and Frank Häßler

Vitamins for the soul: John Bowlby’s thesis of maternal deprivation, biomedical metaphors and the deficiency model of disease
Eduardo Duniec and Mical Raz

‘On Periodical Depressions and their Pathogenesis’ by Carl Lange (1886)
Johan Schioldann

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The Birkbeck Pain Project and The Birkbeck Institute for the Humanities

Two Visiting Fellowships 2011/12

The Birkbeck Institute for the Humanities and The Birkbeck Pain Project (funded by the Wellcome Trust and based in the Department of History, Classics, and Archaeology at Birkbeck, University of London) are offering two Visiting Research Fellowships for anyone researching any aspect of bodily pain.

Fellowships are open to academic researchers working on bodily pain from the perspectives of history of medicine or the medical humanities, including history, philosophy, anthropology, law, ethics, literature, film studies, art, sociology, and psychology.

Each Fellow will be entitled to £1,300 per month for a maximum period of three months. Successful applicants can take up their posts at the BIH any time from October 2011 to September 2012.

Fellows will be expected to collaborate with The Birkbeck Pain Project and they will be required to organise a public event or academic workshop, at which they will present their own research.

Further details and how to apply:
www.bbk.ac.uk/bih/fellowships/painproject or email: painproject@bbk.ac.uk

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