Arts

You are currently browsing articles tagged Arts.

Tables rondes – Corps de femme : Sport, culture et genre

le 19 janvier 2011

avec le soutien financier de l’Institut Émilie du Châtelet et en partenariat avec le Nouveau théâtre de Montreuil – Centre dramatique national

Coordination Thomas Cepitelli, Université Lyon 3.

10h Accueil du public

10h30 – 12h30 LA FEMME SPORTIVE : HISTOIRE ET ÉVOLUTION

MODÉRATRICE Anne Saouter, docteure en anthropologie sociale et historique de l’Europe, EHESS – Toulouse. INVITÉ.E.S Anaïs Bohuon, maîtresse de conférence en STAPS – Université Paris Sud 11 ; Grégory Quin, docteur en sciences du sport – Université de Lausanne ; Marc-Henry Kugler, professeur en STAPS, entraîneur de l’équipe féminine de rugby à l’Université Paris 13 Bobigny ; Olivier Villepreux, co-directeur de la collection « Le sens du sport » chez Actes Sud Junior.

14h – 16h SPORT, SEXE ET GENRE

MODÉRATRICE Catherine Louveau, professeure en STAPS – Université Paris Sud 11. INVITÉ.E.S Annick Davisse, inspectrice pédagogique en EPS (à la retraite) ; Philippe Liotard, maître de conférence – Université Lyon 1. Christine Mennesson, maîtresse de conférence – Université Paul Sabatier Toulouse ; Chrystelle Chopin, Vice Présidente de SOS Homophobie.

16h30 – 19h LA FEMME DANS LE SPORT ET LA CULTURE: UN COMBAT À MENER?

MODÉRATRICE Michèle André, sénatrice en charge de la délégation du droit des femmes. INVITÉES Judith Depaule, metteure en scène ; Geneviève Fraisse, directrice de recherches au CNRS ; Hélène Marquié, maîtresse de conférence associée en études de Genre – Université Paris 8 ; Anne Pépin, attachée scientifique à la mission sur la place des femmes dans la culture au CNRS.

Les débats seront retransmis en direct sur Télédebout

Cette table-ronde a été organisée autour des spectacles de Judith Depaule : Corps de femme

À l’heure de la parité, le sport reste fortement sexué et une femme ne peut pratiquer un sport dit viril sans attirer la méfiance sur sa féminité. Judith Depaule a interviewé, filmé, suivi la première championne olympique de lancer du marteau et des joueuses de rugby dans leurs entraînements, leurs matchs, leurs vies.

1 – LE MARTEAU

Le marteau n’est pas une discipline féminine et alors ? Si les femmes veulent le pratiquer et se sentent bien en le pratiquant, qu’est-ce que ça peut faire que ce ne soit pas une discipline pour les femmes ? Je pourrais tout aussi bien dire que la danse classique n’est pas faite pour les hommes…

2 – LE BALLON OVALE

Le rugby féminin est un peu différent du rugby masculin, du fait qu’on est moins puissantes on joue plus l’évitement et on essaie plus de faire jouer après nous. On a des passes moins spectaculaires, on est femme dans le rugby mais, même si on est des femmes, on n’est pas des «chochottes »

http://vimeo.com/14111908

dates et lieu

CORPS DE FEMME 2 – LE BALLON OVALE

du 17 au 21 janvier 2011

les 17 et 21 à 20h30, les 18 et 20 à 14h30 et 19h30

au Nouveau Théâtre de Montreuil – Centre Dramatique National

Salle Maria Casarès 63, rue Victor Hugo – 93100 Montreuil – M° Marie de Montreuil

CORPS DE FEMME 1 – LE MARTEAU & 2 – LE BALLON OVALE le 22

à 19h et

le 23 à 17h

MABEL OCTOBRE

01 41 50 38 10

www.mabeloctobre.net

Tags: , , , , , , , ,

Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des sciences du corps

Séminaire Histoire, épistémologie et philosophie des sciences du corps sous la direction de Bernard Andrieu et Alexandre Klein

Mercredi 12 janvier 2011
Au Muséum-Aquarium de Nancy
34 Rue Sainte-Catherine
54000 Nancy
A 17h

Marianne Cloutier
« Le corps pillé : la mise en débat du marché des matériaux biologiques dans l’art actuel »

Alors que les scientifiques réalisent le potentiel prodigieux – et prodigieusement lucratif – des informations contenues dans les divers matériaux biologiques du corps humain, se développe un véritable « marché du gène » auquel contribuent les grandes compagnies de biotechnologies, de pharmacologie et plusieurs instituts de recherche médicale. Le contrepoids de cette valeur marchande des matériaux biologiques réside dans le pillage des corps – donc sans le consentement des sujets – et dans l’appropriation de composantes corporelles par des individus ou des corporations, sous forme de brevets et de droits divers. Je propose donc d’explorer comment plusieurs artistes actuels traitent, par leurs œuvres, de cette problématique du « détournement » du corps et de l’identité corporelle.

Marianne Cloutier poursuit des études doctorales en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent principalement sur les pratiques artistiques actuelles utilisant des biotechnologies ou des technologies biomédicales comme outil de création et comme moyen d’exploration des paradigmes identitaires. Elle est également chargée de cours au département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa et au département d’histoire de l’art de l’UQAM.

Tags: ,

Appel – CHIMERES N°75

hybride, transhumain, cyber.machin
2011
Trans-humain, post-humain, cyber.machin : bien des rengaines, les unes catastrophistes, les autres exaltant la venue d’un surhomme technologique, au lieu de réfléchir sur les transformations réelles et sociales de nos affects, de notre clinique politique. La technologie ambiante fait partie intégrante de nos paysages sociaux, et il n’existe pas « une » subjectivité humaine indépendante des dispositifs techniques dans lesquels nous vivons. Ces processus industriels agissent sur nos modes de perception, d’agir, de communiquer, entretiennent également notre fascination, mêlant la techno-science à de nouvelles formes de biopouvoir.
Les lobbys transhumanistes sont en plein essor, des laboratoires prospèrent et reçoivent des fonds colossaux pour développer des dispositifs inédits (la gérontechnologie, surveillance à distance des personnes âgées) ou des technologies à la pointe de l’armement (exosquelettes, robots militaires, auto-réparation du soldat, etc.).
En parallèle, la cybernétique, la PNL, la psychologie cognitive, prennent de plus en plus d’ascendant et redéfinissent la psyche contemporaine à partir des mêmes paradigmes techno-scientifiques. Les sectes, scientologues, Raël, etc, misent également sur cet avenir et recrutent en jouant de ce fond de commerce post-humain.
Si le post-humain ou le trans-humain servent à réintroduire le progrès par la fenêtre, nous nous inscrivons dans une autre perspective, celle de l’hybridation. Elle pose le problème du mixte nature-technique, et de ses enjeux politiques, moins une perfectibilité technique qu’une immersion dans un corps-réseau. Cette connexion de la subjectivité ne place pas le sujet dans la machine (Ipod, portables, twitter, facebook) ni la machine dans le corps (nanorobot, implants, prothèses, puces, Wii Fit) mais inaugure une insertion du sujet dans un mouvement de subjectivation sous la forme de variations multiples du soi. La multitechnicité du corps contemporain définit une pluripotentialité (cellules souches, recalibration des images du corps, modification du schéma corporel) en faisant découvrir au sujet de nouveaux modes de performativités. Le queer, les technotesto, le dopage, le métissage, la mixité sexuelle, l’interdisciplinarité numérique créent de nouvelles aptitudes dont le sujet s’ignorait capable tant le déterminisme idéologique des habitus limite chacune(e) dans des techniques du corps contenantes plutôt qu’émergentes.

Le prochain numéro de Chimères tentera de dresser une cartographie critique et clinique de ces différentes voies, entre post-humains, trans-humain, et hybridations proposant de mélanger biologie et technologie, cybernétique et corporéité.

Quelques recommandations pour les auteurs :

DATE LIMITE : fin février

Longueur : en moyenne, entre 30 000 et 35 000 signes espaces compris, ou plus courts, mais exceptionnellement seulement plus longs, en fonction du nombre de textes retenus.
Style accessible et pas trop de notes, ce n’est pas une revue d’érudition universitaire.
Eviter les appels de notes et préférer des numéros intégrés dans le corps du texte renvoyant à des notes en fin d’article (cela facilite les choses à la composition).

Adresse d’envoi : chimeres75@yahoo.fr

Tags: , , , , , , , , , , ,

Colloque – Sciences et Arts : Corps en image


21 et 22 janvier 2011

Nantes

Organisateurs : Evelyne Barbin et Dominique Le Nen / Centre François Viète – Université de Nantes ; Amphithéâtre du Museum d’histoire naturelle
Thèmes : Corps anatomiques / Corps et arts visuels / Corps célestes / Corps physiques

Programme :

Vendredi 21 janvier 2011
« Le maniérisme : un art de la crise et de l’invenzione au XVIe siècle en Italie » /Catherine Boyer Le Treut (Musée des Beaux-Arts, Nantes)
« Dissections et images du cerveau chez Vésale » /Jacqueline Vons et Stéphane Velut (CESR et Faculté de médecine, Université de Tours)« Des moyens concrets au service du sensible, la représentation du corps dans une pratique contemporaine de la peinture » / Hubert de Chalvron (École supérieure d’arts de Brest)
« De la transgression à la transparence : évolution de l’image du corps ». / Dominique Le Nen (CFV Nantes et CHU Brest)
« L’art biotechnologique : un cabinet de corps fantômes »/ Catherine Voison (Paris I et laboratoire LETA)
« Les mains dans la peinture du Caravage » / Fabrice Rabarin (Angers)
« Le corps en cire, objet d’art ou objet pédagogique »/ Michel Rongières (CHU PURPAN, Toulouse)
« La mélancolie dans l’Art »./ Alain Fabre (Saintes)

Samedi 22 janvier
« La représentation du corps dans la cinétographie de Rudolf Laban »/ Evelyne Barbin (CFV, Nantes)
« L’oeil, au carrefour de la pratique scientifique et de l’image »/ Florence Riou (CFV, Nantes)
« La résection du poignet vue par Clémot, chirurgien de la marine sous le Premier Empire »/ Philippe Liverneaux (CHRU Strasbourg).
« Les infrastructures portuaires dans l’Ouest de la France entre représentations graphiques et représentations figurées (XIXe s – début XXe.s) »/ Françoise Sioc’han (CFV, Nantes)
« La matière vue comme un corps vivant dans l’imagerie alchimique »/ Antony Vinciguerra (CRHIA, Nantes)
« Images de l’invisible. Corps et rayons X dans La Nature (1896 – 1914) »/ Manuel Chemineau, (Universitât Wien) et Sylvain Laubé (PaHST, Brest).
« Un poète sous influences ? Paul Valéry, l’image du corps entre arts et sciences » / Stéphane Le Gars (CFV, Nantes)
« Blocs erratiques et transformation de la peinture glaciaire occidentale des années 1770 à 1850 »/ Alexis Drahos (Université Paris IV).

Tags: , , , ,

Parution – Body & Society
Body and society, December 2010, Vol. 16, No. 4
A History of Virulence: The Body and Computer Culture in the 1980s
Antonio A. Casilli


Toilets, Bodies, Selves: Enacting Composting as Counterculture in Hawai’i
Lucy Pickering
Imagining the Other in Cosmetic Surgery
Debra Gimlin


Reading Friedan: Toward a Feminist Articulation of Heart Disease
Anne Pollock

Tags: , , , , , , , , , , ,

Parution – Venus With Biceps: A Pictorial History of Muscular Women



David Chapman et Patricia Vertinsky, Venus With Biceps: A Pictorial History of Muscular Women, Arsenal Pulp Press, 2010, 256 p.


Venus with Biceps is the third collaboration with David L. Chapman, co-author of the previously published Comin’ at Ya! and American Hunks. David has a fantastic personal archive of historical photographs and memorabilia on muscular men and women; this archive has formed the basis of these three very distinctive books. (Comin’ at Ya! is notable for its 3-D photographs of the 1950s photographer Denny Denfield, and comes complete with 3-D glasses.) Venus with Biceps contains a myriad of colour and B&W photographs, drawings, and advertisements featuring muscular women over the past 100 years. It’s a fascinating concept, with surprisingly few antecedents. Unlike their male counterparts, whose musculature is often equated with physical beauty and sexual desire, muscular women and female bodybuilders have often been ostracized throughout history as “freaks” or worse. Venus with Biceps will go far in correcting this historical wrong, showing such women to be the strong, powerful individuals they are.

The book also features an essay by Patricia Vertinsky, a professor at the School of Human Kinetics at the University of British Columbia, specializing in the social and cultural history of the body.

Tags: , , ,

Exposition – Derniers regards

Exposition de Maxime Perrotin

Du samedi 7 janvier au samedi 12 février 2011 – Au Centre Culturel André Malraux à Vandoeuvre

« A la fin d’une vie les personnes âgées ont un dernier regard sur le monde, le monde a un dernier regard sur elles.

Qui sont ces personnes ?  Où vivent-elles ?

L’idée de développer une série de photographies sur les personnes âgées, est née de l’amour que j’ai pour ma grand-mère. A quatre vingt seize ans son œil encore vif, son beau visage, très expressif, me touchent. Bien qu’elle ait aujourd’hui le désir de quitter ce monde elle reste lumineuse, cette lumière m’inspire.

Son état tranquille, presque immobile, me permet d’accéder à des prises de vues très intenses.

Nous rions encore souvent. Les traits de son visage, l’expression, sculptent la beauté du temps vécu.

Je peux observer dans la multitude d’images produites : publicité, mode, affiche de cinéma, reportage, qu’un très petit pourcentage nous montre le visage de la vieillesse. Les quelques magazines spécialisés « seniors » sont toujours orientés vers la santé. Ils ont comme représentation « de beaux vieux » , bien conservés, donnant ainsi une image idyllique de cet âge avancé. Or la vie nous montre son vrai visage, nos grands-mères et grands-pères sont modelés par l’existence qu’ils ont eue. Leurs visages reflètent les chemins parcourus. Sans camouflage esthétique. Ils en sont d’autant plus beaux et dignes.

Souvent il y a un regard négatif sur les maisons de retraite.

Par ce travail, je veux montrer la beauté de la vieillesse et de sa demeure. »

http://derniersregards.com/index.html

Tags:

Appel à contribution – Le corps marionnettique comme corps-frontière


Date limite : 31 janvier 2011


Journée d’études LLA-CREATIS, Maison de la Recherche, Université Toulouse Le Mirail

Vendredi 13 mai 2011– Salle D 31 – Maison de la Recherche

A l’heure où les arts de la marionnette jouent de la rencontre du corps vivant et du corps inanimé dans la manipulation à vue[1], où les techniques des marionnettes portées, de l’acteur marionnettisé, de la marionnette hyperréaliste ou à taille humaine font partie des multiples possibles de « l’instrument marionnette »[2], cette journée d’études souhaite prendre un recul théorique et historique sur la question des relations entre le corps et la marionnette à partir d’un point de vue particulier : qu’est-ce que la marionnette fait au corps ?
Qu’est-ce que la marionnette fait au corps humain qui la manipule et dont elle devient une partie, au corps humain qui l’imite en se marionnettisant mais aussi à la représentation du corps, au concept de corps, en proposant un corps différent, en mettant en scène la question de l’indétermination des frontières du corps, en donnant à voir un corps hybride, un corps-frontière, un corps au seuil entre l’organique et le non-organique.
Car la marionnette, dans les textes comme dans la pratique scénique, propose toujours une mise en question du corps et un autre possible des corps :
– corps grotesque (Polichinelle et ses avatars). Le corps de Polichinelle et de ses avatars, caractérisé par de suggestives proéminences (ventre pointu, bosse dans le dos, nez saillant, associés à une symbolique sexuelle) rejoint toute une culture carnavalesque du « bas corporel » dont on peut interroger les manifestations marionnettiques. Il est aussi corps étrange, étranger, animalisé (Pulcinella viendrait du mot « poulet » en italien, le personnage naît d’un oeuf), corps masculin phallique, mais capable d’enfanter… L’étrangeté de ce corps marionnettique traditionnel inquiète autant qu’il fait rire, renvoyant à des questionnements d’ordre anthropologique et philosophique sur les frontières de l’humain.
– corps magique (la féérie, la danse, le théâtre d’ombres – Luc Amoros)
– corps érotique (Émilie Valantin et les Contes grivois de Lafontaine)
– corps métamorphique (Néville Tranter, Ilka Shönbein…) : dans Schicklgruber, alias Adolf Hitler de Néville Tranter, la marionnette et l’acteur sont en confrontation permanente entre dominant et dominé ou entre fort et faible. En effet, un même personnage peut être joué par un pantin désarticulé ou par le comédien manipulateur – il les campe tous à lui seul. Le corps de Néville Tranter se métamorphose continuellement, effectuant des allers-retours entre manipulateur et personnage. La frontière entre corps de chair et corps marionnettique est ainsi rendue poreuse.
– corps caché, corps sublimé (des marionnettes portées qui cachent et transfigurent à la manière dont le masque exhausse le visage à une dimension spirituelle ou symbolique)
– corps anéanti, disloqué, déchiqueté, corps contraint (Kantor, François Tanguy, Josef Nadj) : Dans Coda et Ricercar, les deux dernières créations du Théâtre du Radeau, François Tanguy interroge la frontière entre vie et mort en créant de l’ambiguïté et de la continuité entre le personnage et le mannequin, comme si chaque corps avait un corps-remplaçant. Ainsi, il chorégraphie une pantomime entre le choeur, le personnage de la mariée et son mannequin en contraignant le corps de la comédienne – Laurence Chable – afin de brouiller les frontières entre le vivant et le non vivant. Lorsque les hommes du choeur dansent avec la mariée, on ne parvient plus à distinguer le corps de la comédienne de celui du mannequin. Les mannequins constituent ici les doubles des personnages vivants, comme s’ils étaient doués d’une conscience supérieure atteinte après la consommation de leur propre vie.
– corps utopique : Schlemmer, Jarry, à la recherche d’un « nouveau corps » pour l’acteur, voire d’un nouveau corps humain qui soit un corps philosophique, métaphysique (Craig, Kleist et le rêve marionnettique d’un corps habité par la grâce). Corps éthiques dans le théâtre contemporain « avec marionnette », où une dramaturgie du « soin » et de la « responsabilité » apparaît entre manipulateurs et marionnettes incarnant la fragilité humaine[3]. (Didier Plassard)
– On pourra éventuellement aller jusqu’à explorer l’analogie entre corps marionnettique et corps politique : en quoi la transfiguration du corps face à la marionnette engage-t-elle une autre vision possible du corps politique ?
Cette journée d’études, qui se veut sans limitation chronologique ou géographique, souhaite ainsi commencer une réflexion sur le corps et la marionnette à partir de l’idée que toute recherche marionnettique contient en elle une certaine philosophie et une certaine utopie du corps.
Les propositions de communication (une vingtaine de lignes maximum) peuvent être envoyées à Hélène Beauchamp, Joëlle Nogues ou Elise Van Haesebroeck, avant le 31 janvier 2011.

Hélène Beauchamp : helene.beauchamp@wanadoo.fr
Joëlle Nogues : nogues.joelle@wanadoo.fr
Elise Van Haesebroeck : elisevh@hotmail.com

Responsables scientifiques : Hélène Beauchamp, Joëlle Nogues, Elise Van Haesebroeck
Responsable administratif : Thomas Perrin

[1] Voir le colloque « Corps vivant/corps marionnettique : enjeux d’une interaction », Arras, 2010.
[2] Expression privilégiée du marionnettiste Alain Recoing pour parler de son art.
[3] Voir Didier Plassard, « Marionnette oblige : éthique et esthétique sur la scène contemporaine », in Théâtre/Public. La Marionnette ? Traditions, croisements, décloisonnements, juin 2009, p. 22-25. Dossier publié sous la direction de Julie Sermon.

Tags: ,

Séminaire – Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps

Mercredi 12 janvier 2011

Au Muséum-Aquarium de Nancy

34 Rue Sainte-Catherine
54000 Nancy

Le séminaire d’Histoire, Epistémologie et Philosophie des Sciences du Corps a le plaisir d’accueillir pour sa première séance de la rentrée 2011, Marianne Cloutier (Doctorante Histoire de l’art, UQAM), le mercredi 12 janvier 2011 à 17h, dans l’amphithéâtre du Muséum-Aquarium de Nancy,  pour une conférence intitulée

« Le corps pillé : la mise en débat du marché des matériaux biologiques dans l’art actuel »

Alors que les scientifiques réalisent le potentiel prodigieux – et prodigieusement lucratif – des informations contenues dans les divers matériaux biologiques du corps humain, se développe un véritable « marché du gène » auquel contribuent les grandes compagnies de biotechnologies, de pharmacologie et plusieurs instituts de recherche médicale. Le contrepoids de cette valeur marchande des matériaux biologiques réside dans le pillage des corps – donc sans le consentement des sujets – et dans l’appropriation de composantes corporelles par des individus ou des corporations, sous forme de brevets et de droits divers.  Je propose donc d’explorer comment plusieurs artistes actuels traitent, par leurs œuvres, de cette problématique du « détournement » du corps et de l’identité corporelle.

Marianne Cloutier poursuit des études doctorales en histoire de l’art à l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent principalement sur les pratiques artistiques actuelles utilisant des biotechnologies ou des technologies biomédicales comme outil de création et comme moyen d’exploration des paradigmes identitaires. Elle est également chargée de cours au département d’arts visuels de l’Université d’Ottawa et au département d’histoire de l’art de l’UQAM.

Tags: , ,

Journées d’études pluridisciplinaires – L’intelligence des corps

16 et 17 décembre 2010, 5 janvier 2011

UNIVERSITÉ PARIS OUEST NANTERRE

LA DÉFENSE – ED 139 –
PÔLE “L’HUMAIN EN DEVENIR”
Salle des conférences du Bât. B
Pourquoi “l’intelligence des corps” ?

Ces journées d’études pluridisciplinaires visent à interroger une thématique émergente : l’intelligence des corps. Quelles sont la signification, la pertinence et la portée théoriques de cette notion ? Poser une « intelligence des corps » semble impliquer trois thèses principales, dont il conviendra d’interroger les articulations : l’idée que la faculté d’intelligence requiert une incorporation, puis l’idée que les corps développent une activité d’intelligence propre, et enfin l’idée que les corps peuvent se comprendre entre eux. Reconnaître le corps comme pôle d’intelligence nous oblige à penser à nouveaux frais les rapports corps/ esprit – contre la séparation entre subjectivité spirituelle et mécanismes physiologiques –, mais requiert aussi une critique des approches représentationnelles de l’intelligence, et donc du mentalisme et du solipsisme des théories philosophiques, anthropologiques et psychologiques.

Informations, résumés des interventions
http://sophiapol.hypotheses.org

Télécharger le programme (pdf)

Tags: , , , , , , , , , , ,

« Older entries § Newer entries »