Etudes des sciences

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Colloque – Corps en image

Colloque interdisciplinaire sur les sciences et les arts

Centre François Viète, Université de Nantes

Maison des Sciences de l’Homme Ange Guépin, Nantes

Vendredi 21 janvier 2011

Affiche Colloque Nantes (pdf)

Programme du colloque (pdf)

Adresse pour les inscriptions avant le 17 décembre : cisaci2011@univ-nantes.fr

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Soutenance de thèse – Le mouvement peut-il guérir ? Histoire de l’engagement des médecins français dans l’élaboration de l’éducation physique (1741-1888)

19 novembre 2010 – Université Paris Descartes
Soutenance publique
14h00 – Amphithéâtre Durkheim (Sorbonne)

Accès à l’amphithéâtre Durkheim : entrer par la place de la Sorbonne (1, rue de la Sorbonne), prendre la galerie Gerson, puis à droite la galerie Claude Bernard jusqu’au bout, tourner à gauche pour prendre les escaliers et rejoindre un palier. Prendre ensuite les escaliers en colimaçon jusqu’au premier étage : l’amphi Durkheim est situé à cet étage.

Le mouvement peut-il guérir ? Histoire de l’engagement des médecins français dans l’élaboration de l’éducation physique (1741-1888)

Thèse soutenue par Grégory Quin (www.gregoryquin.com)


Composition du jury:
BANCEL Nicolas, maître d’enseignement et de recherche (Université de Lausanne) – Directeur
DEFRANCE Jacques, professeur (Université Paris Ouest -Nanterre) – Rapporteur
OHL Fabien, professeur (Université de Lausanne)
PANESE Francesco, professeur (Université de Lausanne)
ROGERS Rebecca, professeure (Université Paris Descartes) – Directrice
TERRET Thierry, professeur (Université Claude Bernard, Lyon-1) – Rapporteur

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Séminaire – Questions autour des fondements scientifiques de la psychopathologie et des psychothérapies

Séminaire de l’Ecole Doctorale « Cognition, comportement, conduites humaines » (ED 261) de l’Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes, en collaboration avec l’Ecole Doctorale « Cognition, Langage, Interaction »de l’Université de Paris 8, le CESAMES (UMR 8136 – INSERM U611), et l’IHPST (UMR 8590)
(programme ANR « PHS2M »)
Sous la direction de Françoise PAROT – Professeur d’Epistémologie et Histoire de la Psychologie (Institut de Psychologie-Université Paris-Descartes)

Le séminaire aura lieu un mercredi par mois de 18H à 20H à partir du mois d’octobre et jusqu’au mois de juin, à l’I.H.P.S.T. 13 rue du Four, 75006 Paris, 2è étage.
Au cours de chaque semestre seront en outre organisées des journées d’exposés et de discussions.
Il est destiné en premier lieu aux doctorants mais ouvert à tous. Pour des raisons de place et pour avoir accès à tous les documents, il faut s’inscrire sur le site : www.psychother.fr <http://www.psychother.fr>  à partir du 1er octobre.

« Les psychothérapies font l’objet de controverses intenses ; la volonté fortement exprimée aujourd’hui d’en évaluer l’efficacité est loin de faire l’unanimité. C’est pourquoi il peut être éclairant, pour tous ceux qui se destinent à leur pratique ou qui souhaitent interroger leur portée, d’aborder la question de leurs fondements scientifiques : peut-on par exemple isoler, parmi tous ceux qui interviennent au cours d’une thérapie, un facteur qui serait responsable d’un échec ou d’un succès ? Un tel facteur peut-il faire l’objet d’une mesure ? L’inter-subjectivité qui caractérise la psychothérapie peut-elle être prise en compte avec la rigueur exigée d’une démarche scientifique ?
Au moment où l’on s’interroge sur la formation nécessaire à l’exercice de la psychothérapie, nous souhaitons contribuer, avec des outils historiques et épistémologiques, à l’étude de ces questions.
Les difficultés sont redoublées par la question de la scientificité de la connaissance des troubles psychiques qui justifient une psychothérapie ; les débats qui entourent la mise au point de la CIME ou du prochain DSM (DSM-V, prévu pour 2011 ou 2012) témoignent de l’importance de questions épistémologiques redoutables sur la causalité psychique, sur le caractère dimensionnel ou catégoriel des troubles, etc.
Là encore, la réflexion historique et épistémologique, alimentée par les diverses approches, sans exclusive, peut permettre de nourrir les échanges entre tous ceux qui auront, d’une manière ou d’une autre, un rôle dans le domaine de la santé psychique.
 »

Attention : l’ordre des séances qui figure ci-dessous est susceptible de changements. Pour en prendre connaissance, consulter régulièrement le site psychother.fr <http://psychother.fr>

1. Mercredi 20 octobre : Quel modèle médical pour la psychiatrie ? (A. Plagnol)

2. Mercredi 24 novembre : Peut-on avoir une approche scientifique de la psychanalyse ? (V. Aucouturier)

3. Mercredi 15 décembre : Les histoires de cas peuvent-elles invalider ou confirmer la validité d’une psychothérapie ? (P.-H. Castel)

4. Mercredi 19 janvier : Peut-on camper sur le no man’s land entre constructionnisme social et approche biologique en matière de maladie mentale (L. Faucher)

5. Mercredi 16 février : Quelle est la portée scientifique des échecs thérapeutiques ? (N. Duruz)

6. Mercredi 16 mars : Peut-on avoir une approche scientifique de la notion de « recovery » ? (M. Slade – sous réserve)

7. Mercredi 27 avril : Peut-on avoir une approche scientifique de la phénoménologie des maladies mentales ? (B. Pachoud)

8. Mercredi 18 mai : Peut-on classer les troubles mentaux sur une base scientifique ? (S. Demazeux)

9. Mercredi 15 juin : Pour qu’une psychothérapie soit scientifiquement fondée, est-il suffisant qu’elle soit rationnelle ? (A. Blanchet)

Des journées d’études et de réflexions seront organisées ultérieurement. Les dates et les thèmes seront précisés sur le site psychother.fr <http://psychother.fr>

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Séminaire – Figures du pouvoir dans la pratique médicale de l’autorité à la surveillance

Organisé par Jean-Christophe Weber
Cet été, la promesse d’immortalité a fait le buzz, brièvement ; chaque année, on célèbre les « Victoires de la médecine ». En contraste, la pratique laborieuse du quotidien fait tache. De plus, il semble qu’elle éclabousse dangereusement ceux qui s’en approchent. Ainsi, au dernier congrès annuel de l’association médicale canadienne, un médecin de famille américain, John Findley, a fait une intervention remarquée, dont le Canadian Medical Association Journal s’est fait l’écho dans sa livraison du 23 août dernier. On connaîtrait aujourd’hui une prolifération d’erreurs médicales, une insatisfaction croissante des malades, un accroissement des plaintes pour mauvais traitements, des médecins cyniques ou sur la défensive, atteints de burnout (60% des praticiens aux USA). Selon Findley, le système de santé est structurellement atteint, et le paradigme de la relation médecin-patient doit être révisé. Seraient en cause : l’explosion de l’information médicale, l’exigence de transparence et de reddition de compte (accountability), la complexité de la médecine moderne (6000 diagnostics connus, 4000 médicaments) qui dépasse les capacités d’un médecin individuel, la mécanisation de la pratique dans la mesure où les diagnostics et les traitements dérivent de technologies de pointe. Autrefois la confiance était à la fois assumée et implicite, aujourd’hui les praticiens doivent la gagner.
Le désastre décrit outre-Atlantique s’invitera-t-il dans notre « douce France » ? On peut essayer de penser l’affaire de manière décalée, avec l’hypothèse que sont en jeu des remaniements profonds des jeux de pouvoir. Pouvoir médical. Dans cette expression, on trouvera aussi bien l’autorité, la puissance explicative de la science, l’efficacité des médicaments, le pouvoir de la parole, que la confiance, la dépendance du lien, l’assujettissement, les résistances, l’expertise profane… L’an dernier, nous avons évoqué le gouvernement pastoral, le plaisir de soigner… c’était un début.
S’agit-il seulement d’habiller une technologie qui suit sa propre logique avec des habits « tendance » ? Imaginons esquisser une autre voie. Elle empruntera des chemins de traverse, glanant des fragments aujourd’hui oubliés (toujours l’art d’accommoder les restes), pour tailler l’apparente dureté de l’actuel avec les scalpels de la psychanalyse et de la philosophie.
Modalités pratiques :
Les séances du séminaire auront lieu le mardi de 16h à 18h : les 9 novembre, 7 décembre, 4 janvier, 1 février, 5 avril, 10 mai, a priori dans la salle dite « de l’annexe », au CEERE (ancien Institut d’anatomie pathologique / enceinte de l’hôpital civil de Strasbourg).
Le séminaire est ouvert à toute personne souhaitant mettre au travail ces interrogations. Il fait partie des séminaires proposés aux étudiants du master Ethique Vie Normes et Société et du master Etudes Sociales des Sciences et des Technologies.
On s’inscrit par simple mail à cette adresse : jean-christophe.weber@chru-strasbourg.fr

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Jeudi 25 novembre 2010  |  Villeneuve d’Ascq (59653)

L’archéologie funéraire fournit des données trop souvent insatisfaisantes sur l’identité des défunts. Si certaines sépultures, en particulier celles des élites, apportent des renseignements relativement précis, les sépultures des individus de rang plus modeste voire pauvre sont généralement moins lisibles. Parmi ceux-ci, les artisans sont particulièrement difficiles à identifier en raison de l’absence de données matérielles explicites, mettant ainsi en évidence les limites de l’archéologie.

L’étude des ossements selon une approche paléoanthropologique – essentiellement paléopathologique – pourrait apporter des éléments nouveaux à ces recherches ; le diagnostic de pathologies caractéristiques de telle ou telle activité artisanale devrait pouvoir mener à l’identification professionnelle du défunt. Une identification sociale pourrait parallèlement être envisagée.
La table ronde proposée autour du thème CORPS, TRAVAIL ET STATUT SOCIAL vise tout d’abord à évaluer le potentiel de l’approche paléoanthropologique dans des études basées sur l’identification professionnelle et éventuellement sociale du défunt. Ensuite, l’élaboration d’une méthodologie pourra être envisagée. Enfin, il s’agira d’appliquer les résultats fournis par les études paléoanthropologiques aux problématiques historico-archéologiques (histoire sociale, histoire des mentalités, histoire des religions, iconographie, etc.). L’approche comparatiste (dans le temps et dans l’espace), solidement fondée sur l’universalité du sujet qu’est le corps, permettra de minimiser les lacunes spécifiques à chaque contexte chrono-culturel.
JEUDI 25 NOVEMBRE 2010

13 h 30 Accueil

14 h 00

  • Anne-Catherine Gillis (Halma-Ipel, Lille 3), Introduction : les artisans et la mort
  • Alain Caubet (Rennes 1), Les corps déformés par le travail (xixe-xxe siècle)
  • Georges Gillis (CHUV, Lausanne), Le vieillissement des travailleurs

Discussion — Pause

16 h 15

  • Édouard Felsenheld (UMR 8167, Paris IV-Sorbonne), Sport et travail dans les traités de Galien
  • Éric Boës (Inrap), La caractérisation du statut social des individus dans les hypogées de la Nécropolis d’Alexandrie est-elle possible à partir de l’examen des ossements ?
  • Valérie Delattre (Inrap), Lecture archéo-anthropologique du statut social du corps différent dans les communautés passées

Discussion

18 h 30 Fin de la 1ère session
VENDREDI 26 NOVEMBRE 2010

8 h 30 Accueil

9 h 00

  • Christiane Kramar (Genève), Apport de la paléopathologie à l’identification sociale des gens du passé : le mode de vie des populations galloromaines, d’Avenches (Vaud–Suisse)
  • Germaine Depierre (Université de Bourgogne, Dijon), Pathologies dues à l’utilisation répétée d’un membre inférieur
  • Antoine Drizenko (Lille 2), Le médecin Galien a-t-il délivré des « certificats de complaisance » pour exemption de travail ?

Discussion — Pause

11 h 15

  • Pascal Balin (Halma-Ipel, Lille 3), La musicienne sous le regard des médecins : un cas d’avortement dans le corpus hippocratique
  • Athina Chatzidimitriou (Ministère hellénique de la Culture), Craftsmen and other Manual labourers in the Attic Vase painting of the Archaic and Classical Period

Discussion

12 h 30 Déjeuner

14 h 00

  • Anagnostis Agelarakis (Adelphi University, New York), Auditory Exostoses, Infracranial Skeleto-muscular Changes and Maritime Activities at Thasos Island: a Nexus between Archaeo-anthropologic and Ethnohistoric Studies
  • Philippe Charlier (Hôpital de Garches), Lésions ostéo-articulaires liées au travail : apports mutuels de l’anthropologie médico-légale et de l’ostéoarchéologie
  • Anna Lagia (University of Chicago, Chicago), Health Inequalities in the Classical City: Skeletal
  • Evidence for Socioeconomic Differentials in the Polis of Athens during the Classical, Hellenistic and Early Roman Periods

Discussion — Pause

15 h 30

  • Paola Catalano (Beni archeologici di Roma), Lavorare a Roma in età imperiale : nuove prospettive dalle indagini antropologiche
  • Maria Luisa Lo Gerfo (Sicile), La momification en Sicile, lieux et pratiques funéraires : expression et idéologie de la société

Discussion

17 h 30

William Van Andringa (Halma-Ipel, Lille 3), Conclusions


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Parution – L’invention et la représentation des races au XVIIIe siècle

Isabelle Baudino (ed.), L’invention et la représentation des races au XVIIIe siècle, Lumières,

n°14/2010.

Étudier la représentation des races dans l’Europe des Lumières, c’est se confronter a des discours complexes et parfois contradictoires. Si l’on trouve des références à des sources antérieures ou postérieures au siècle des Lumière proprement dit dans les études présentées ici, toutes sont centrées sur un « long dix-huitième siècle » au cours duquel l’emploi au terme « races » au pluriel, comme synonyme des « variétés » humaines, fut débattu avant de laisser peu à peu la place à un usage singulier. Les représentations textuelles et iconographiques analysées montrent que dans le cadre d’une conception largement monogéniste, ancrée dans une vision chrétienne, des tendances polygénistes émergent sans être formalisées en système.
Ce volume se situe à l’articulation de plusieurs disciplines puisqu’il rassemble des articles de spécialistes français et britanniques d’anthropologie, de philosophie, d’histoire et d’histoire de l’art afin d’interroger le pouvoir des représentations matérielles et mentales sur la « fabrique symbolique de l’humain ».

Avant-propos

Claude Blanckaert, « La classification des races au XVIIIe siècle.  L’anthropologie naturaliste entre méthode et anti-méthode » ;

Jean Mondot, « La notion de race en débat  à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne » ;

Neil Davie, « « Nothing of Humanity but the Form » ? : Race, Slavery and  Abolitionism in Britain, 1772-1807 » ;

Isabelle Baudino, « Sortis de l’ombre ? La représentation des noirs dans la peinture britannique (XVIIe-XIXe siècles) » ;

Madeleine Pinault Sorensen, « La peau de l’homme noir » ;

Anne Lafont, « Histoire de l’art et représentation des Noirs: la double occurrence » ;

David Bindman, « The Revival and Continuation of The Image of the Black  in Western Art Series ».

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Séminaire CIPH – La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

Gilles BARROUX

La construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale

18h30-20h30

Lun 15 nov, Jeu 25 nov : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques,

37 bis rue du Sentier, 75002 Paris

Mar 7 déc : Amphithéâtre 45 A, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie,

4 place Jussieu, 75005 Paris

Lun 3 jan : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques

Mar 11 jan : Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie

Lun 17 jan : Salle 2, Centre Parisien d’Études Critiques

Mar 25 jan : Amphithéâtre 45 B, Université Paris 6-Pierre et Marie Curie

Séminaire organisé avec le soutien du Centre Parisien d’Études Critiques et l’université Paris 6-Pierre et Marie Curie.

« Je me porte bien dans la mesure où je me sens capable de porter la responsabilité de mes actes, de porter des choses à l’existence et de créer entre les choses des rapports qui ne leur viendraient pas sans moi, mais qui ne seraient pas ce qu’ils sont sans elles. Et donc j’ai besoin d’apprendre à connaître ce qu’elles sont pour les changer ». Georges Canguilhem, La santé : concept vulgaire et question philosophique

Que s’échange-t-il dans la relation qui s’instaure entre médecin et malade ? Les séminaires précédents se sont interrogés sur la nature d’une telle relation, à partir des trois dimensions suivantes : le regard du médecin, le sentiment du malade, et le dialogue qui s’établit entre ces deux sujets sous des formes très diverses. Tout un ensemble de savoirs, d’expériences, de gestes et de paroles investissent cette relation : science, expérience, maladie, thérapeutique, mais aussi conflit, informations, discours explicite et implicite… Ce sont autant de données essentielles pour comprendre la complexité de cette relation, si richement et diversement restituée par la littérature médicale des siècles passés comme par des textes plus contemporains.

La variété et la diversité des documents relatifs à cette étude conduisent à prolonger notre expérience de séminaires. En effet, une étude suivie de la construction de la relation médecin-malade dans la médecine occidentale invite à interroger les sources médicales de la connaissance de l’Homme, à travers des questions d’épistémologie, d’histoire, de philosophie ou encore d’éthique.

Une anthropologie médicale aux multiples visages sera progressivement élaborée au travers de séances qui donneront la parole à tout un ensemble d’intervenants qui sont habitués à travailler en réseau (CERPHI, PHILOMED, Centre Georges Canguilhem, universités… ), à échanger leurs analyses, leurs hypothèses et à enrichir ainsi leurs propres projets.

Intervenants :

– Lundi 15 novembre : Les discours de la régénération et leur influence sur l’anthropologie médicale

avec Gilles Barroux

– Jeudi 25 novembre : Soigner les animaux pour protéger les hommes : quelques éléments sur l’émergence d’une médecine vétérinaire

avec Gilles Barroux

– Mardi 7 décembre : Écritures de médecins en France au XVIIIe siècle

avec Sabine Arnaud

– Lundi 3 janvier : Merveilleux, prodiges et curiosités : illuminisme et lumières en médecine (XVIIe-XVIIIe siècles)

avec Gilles Barroux

– Mardi  11 janvier : Les femmes lettrées du siècle des Lumières face à leurs soigneurs : des rapports de pouvoirs, de savoirs et de genre dans la relation thérapeutique

avec Nahema Hanafi

– Lundi 17 janvier : Nosologie, nomenclature, classification : les éléments conceptuels d’une armature du savoir médical et leur évolution

avec Gilles Barroux

– Mardi 25 janvier : Atropos à l’œuvre : aspects de sémiologie médicale aux XVIIe et XVIIIe siècles

avec Anne-Lise Rey

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Appel d’offres – MSH-Paris Nord


Vous pouvez consulter sur le site de la MSH-Paris Nord le programme de l’appel d’offres auquel vous pouvez faire une demande de subventionnement (de 1000 à 1500 euros, par an en gros, par projet) si vous travaillez sur ses domaines (cf. Axe 2 « Santé et société », p. 10 à 13) en vous inscrivant de préférence dans un des 6  thèmes, et en prenant donc contact directement avec chacun des organisateurs de ces thèmes (leur adresse mail figure dans l’appel d’offre) afin qu’il ou elle examine et « vise » la conformité de votre proposition aux attentes de la MSH-PN, avant que vous ne la renvoyiez  à la direction de la MSH-Paris Nord. Nous  vous rappelons :

– que la date limite est le 12 octobre

– que ces demandes doivent entretenir une relation quelconque avec la MSH (réunions de travail en partie sur place, déplacement de provinciaux ou d’étrangers  pour y parvenir,  colloques,  journées de synthèse d’un travail collectif). Nous ne subventionnons pas, par exemple, de publication.

Pour visionner l’appel d’offre : http://www.mshparisnord.org/

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Journée d’études – Dents, dentistes et art dentaire de l’Antiquité au XVIIIe siècle


En préparation d’un colloque international consacré à l’Histoire des dents, des dentistes et de l’art dentaire de l’Antiquité au XVIIIe siècle, organisé au premier trimestre 2012 par le CHiSCO et le CRESC, se tiendra une

PREMIÈRE JOURNÉE D’ÉTUDES
organisée par Franck COLLARD et Evelyne SAMAMA
CHISCO ‹ CRESC ‹ MSHPN

DENTS, DENTISTES ET ART DENTAIRE DE L’ANTIQUITÉ AU XVIIIe S.

17 SEPTEMBRE 2010
MSH Paris-Nord, Saint-Denis

9 h 30 – 9 h 45 Accueil des participants
10 h        Présentation du projet, état de la recherche, rappels historiographiques, par Franck Collard et Evelyne Samama

MATINÉE : Les sources matérielles, première approche
10 h 30   La recherche archéologique : tombes de dentistes d’époque romaine par Ernst Künzl
11 h 15   L’interprétation des découvertes archéologiques par les techniques de paléopathologie par Anne-Marie Grimoud
12 h       Débats et discussions

12 h 30    déjeuner

APRÈS-MIDI : Les sources textuelles 1 : aspects lexicologiques
14 h     le monde grec par Antoine Pietrobelli et Evelyne Samama
le monde romain par Nicoletta Palmieri
le monde arabo-musulman par Joëlle Ricordel
15 h 30  Débats et discussions
16 h      Clôture de la journée

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Le 6-8 décembre 2010 / December 6-8, 2010

Institut des Sciences de la Communication (CNRS), Paris, France

Ce colloque a pour objectif d’explorer l’histoire des traditions orthodoxes et hétérodoxes de la force de l’imagination dans la période couvrant les XVIe-XVIIIe siècles. Contre l’idée traditionnelle d’une imagination limitée et passive, certains auteurs avançaient l’argument d’une puissance active ou créatrice de l’imagination. Le paradigme aristotélicien se trouvait notamment combattu par des philosophes soutenant que l’imagination ne recomposait pas simplement des images, mais pouvait aussi les créer. Des mathématiciens conjecturaient de même que l’imagination n’était pas tautologique, mais qu’elle avait la capacité de créer de nouvelles connaissances. D’après certains médecins, l’imagination avait aussi une force psychosomatique, causant des maladies telles que la mélancolie ou la lycanthropie, et quelques-uns d’entre eux croyaient que cette force créait jusqu’aux stigmates des saints. Selon une opinion communément reçue à l’époque, l’imagination de la mère déterminait la figure de l’enfant à naître, mais quelques auteurs postulaient en outre que l’imagination pouvait agir également sur des objets extérieurs au corps. Les idées très riches et très complexes liées à la thèse d’une imagination forte furent amplement discutées et contestées dans la première modernité, leur circulation entre la philosophie, la littérature, les arts, la mathématique, la médecine, les sciences, les traditions populaires, la divination, la sorcellerie, la démonologie ainsi que la religion, fut nourrie d’intenses débats. Pour mieux comprendre les différentes traditions de l’imagination aux XVIe-XVIIIe siècles, il convenait de réunir des chercheurs venant des différentes disciplines concernées et d’établir sur cette question pluridimensionnelle un échange interdisciplinaire. Tel est le but poursuivi par ce colloque.

Propositions doivent inclure un RESUME (250 mots maximum) et un CV.
Veuillez envoyer vos propositions à l’adresse suivante : powersofimagination@gmail.com

Date limite de réception des propositions: 27 septembre 2010

This conference will explore the history of both orthodox and heterodox traditions concerning the power of the imagination during the 16th-18th centuries. Against the traditional idea of a limited and passive imagination, certain authors proposed a powerful, active and creative imagination. Contrary to the Aristotelian paradigm, for instance, philosophers argued that the imagination not only rearranged images but could create them as well. Mathematicians likewise believed that the imagination was not just tautological, but able to generate new knowledge. According to some physicians, the imagination also had a psychosomatic force, causing illnesses such as melancholy or lycanthropy, and some even believed that this power created the stigmata of saints. At the time, it was broadly accepted that the imagination of a pregnant woman imprinted and changed the foetus in her womb, but some authors speculated further that the imagination could also act on external bodies. The ideas about a powerful imagination were very complex and rich but also highly contested in the early modern period, and these notions circulated widely between disciplines of philosophy, literature, the arts, mathematics, medicine, the sciences, and popular traditions, divination, witchcraft, demonology as well as religion. In order better to understand the different traditions of the imagination in the 16-18th centuries, it is necessary to bring together scholars from different areas to establish an interdisciplinary exchange, which is the explicit aim of the present conference.

Proposals should include an abstract (250 words maximum) and a CV.
Send to: powersofimagination@gmail.com

Deadline for proposals: September 27, 2010

Conference languages : French & English

L’équipe interdisciplinaire du PEPS, Imaginations : Histoire, Épistémologie, Communication
Institut des Sciences de la Communication (CNRS/ISCC) – http://www.iscc.cnrs.fr/
Porteur du projet : Dr. Koen VERMEIR, Laboratoire SPHERE, Université Paris 7,
5 rue Thomas Mann, Case 7093, 75205 Paris CEDEX 13

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