Découvrez l’immersion créative dans la compréhension interculturelle, où le théâtre comique populaire agit comme un miroir linguistique dans les apprentissages, intégrant la méthode des neurones miroirs pour déconstruire et redéfinir les stéréotypes culturels.
Il est en effet possible d’utiliser le rire et le théâtre comme des outils puissants pour favoriser une compréhension plus profonde et plus authentique entre les cultures, tout en encourageant une remise en question constructive des idées préconçues.
L’exploration littéraire des récits du théâtre comique de l’après-guerre espagnole de Miguel Mihura, précurseur du théâtre de l’absurde, ajoute une dimension intrigante, car ce genre théâtral remet souvent en question les conventions et les attentes, offrant ainsi une perspective unique sur la condition humaine.
Catégorie : (En)Jeux de mots
« […] je cherche au moins que les couleurs du mot substituent dignement l’acuité de l’œil.»
G. Bufalino, In corpore vili
Il advient parfois que des écrivains privilégient des formes d’expression complexes pour diverses motivations. Ils peuvent user d’un langage dense, de métaphores élaborées ou de structures narratives non conventionnelles dans le dessein d’explorer des idées profondes ou des émotions complexes. L’objectif premier réside souvent dans la quête de saisir la richesse des nuances humaines ou d’approfondir des thématiques exigeant une approche littéraire plus sophistiquée. Dans cet article on va chercher, à travers le cas de Gesualdo Bufalino, de comprendre les raisons de cette complexité et des territoires auxquels elle permet, paradoxalement, d’avoir accès.
Continue readingEt si nous commencions cet article par une devinette :
« Un garçon de 13 ans est en voiture avec son père, quand ils ont un accident. Le père meurt sur le coup et le fils est transporté d’urgence à l’hôpital. Le meilleur chirurgien de l’hôpital est appelé en urgence pour l’opérer, mais dès l’entrée dans la salle d’opération, le chirurgien voit le garçon et dit “je ne peux pas l’opérer, c’est mon fils”. Comment est-ce possible ? »
Chaque pays hispanophone parle son «propre » espagnol, mais la langue n’en demeure pas moins officielle. Les pays hispanophones limitrophes ou proches des États-Unis sont un laboratoire linguistique où, de par leur proximité avec le géant anglophone, le « spanglish » est apparu. Reconnu comme langue par certains, comme dialecte par d’autres, le « spanglish » s’est fait une certaine place dans le monde hispanophone. Mais qu’en est-il du « pocho »? Terme péjoratif utilisé par les Mexicain.es et Chicano.as pour nommer un.e Mexicain.e né.e ou ayant grandi aux États-Unis, « pocho » s’étend désormais au domaine linguistique pour se faire une place comme dialecte écrit et parlé dans les régions hispanophones de la frontière sud des États-Unis, voire comme identité, une sous-culture à part entière. Voici l’histoire d’un stigmate devenu élément de construction d’une subculture contre-hégémonique …
Continue readingAvez-vous déjà entendu des proches, des amis, des collègues utiliser un mot étranger en pensant qu’il est français ?
« Devoir firmer des papiers », vous aussi vous trouvez ça étrange ? Et pourtant, c’est bien un cas qui pourrait se réaliser avec le contact du français et de l’espagnol.
Pour les immigrés catalanophones de première génération, c’est un des phénomènes possibles. En plus de cela, les notions d’identité, de nation et de domination entrent en jeu lors de ces processus.